Mon titre renvoie à un sens figuré qui décrit des personnes inconsistantes et sans personnalité.
J'éprouve parfois l'impression que dans la vie intellectuelle et politique, comme dans l'univers médiatique, il y a un désir de nous voir gouvernés par des préjugés, des réflexes, des injonctions venues d'ailleurs. Comme si nous étions incapables de mener ensemble des pensées contradictoires ou de tenir bon sur un certain nombre de convictions fondamentales. Comme s'il était impossible de présumer honnêteté, sincérité et tolérance ; et fatal de les dégrader en soumission, opportunisme et inconstance.
Écoutant François Hollande au Grand Jury le 9 mars si bien animé par Olivier Bost, je l'ai trouvé passionnant, pertinent sur beaucoup de points, en tout cas pas indigne du président qu'il avait été et du remarquable commentateur qu'il sait être quand la vision socialiste ne met pas à mal sa lucidité. Après l'émission, j'ai exprimé cet avis équilibré sur X mais que n'avais-je pas dit ! Il aurait fallu que je sois une sorte de pantin voué à détester François Hollande, parce que son mandat aurait été exclusivement calamiteux...
Qu'elle soit enkystée à droite ou dans la gauche extrême, cette volonté de nous refuser le droit à la mesure et à la nuance est intolérable.
On rêverait que nous fussions des ectoplasmes, des fétus de la réflexion comme il y a des fétus de paille. Heureusement la liberté résiste.
Cette propension à imaginer que l'humain, dans son registre professionnel, est prêt à toutes les compromissions et à toutes les voltes dès lors que des prescriptions lui seraient faites est à la fois fausse et offensante.
Ainsi, parce que de nouvelles règles seraient fixées, des regards différents imposés sur l'actualité nationale et internationale, il y aurait une soumission immédiate et, du jour au lendemain, une grille de lecture radicalement autre ? Je ne le crois pas une seconde et si c'était le cas, ce serait désespérant.
Je tire cette observation d'un article du Monde qui mettant en cause Vincent Bolloré - le miracle serait l'incrimination d'un autre que lui ! - dénonce comme une évidence le changement d'orientation que ce dernier aurait imposé à son groupe : en gros, il faudrait soutenir dorénavant à toute force Donald Trump et Vladimir Poutine !
Je n'ose imaginer que, même avec une vision conservatrice et peut-être admirative de ces personnalités hors norme, on puisse aller sans frémir vers de telles aberrations. Le simplisme ne peut pas avoir libre cours au sujet d'une réalité géopolitique qui, pour être dangereuse et difficile à maîtriser, exige finesse et équité minimale. Entre la démolition outrancière du sénateur Malhuret et les inconditionnels de ce duo américain et russe, il y a place pour une autre appréciation internationale.
Il suffit d'ailleurs de lire la chronique de Pascal Praud dans le JDD du 9 mars pour constater que ce dernier, qui serait particulièrement ciblé, est aux antipodes d'une idolâtrie de Trump et de Poutine et qu'il ne passe pas heureusement par pertes et profits la cause de l'Ukraine !
À supposer l'existence d'une emprise enjoignant une pensée unique pro-Trump et Poutine aussi bien dans l'écrit que par oral, cette domination serait bien faible qui permettrait sur les plateaux, par exemple de la part d'Olivier Dartigolles, d'Élisabeth Lévy et, modestement, de moi-même, des contradictions et le rappel de données incontestables : Poutine, un dictateur sans scrupule, a envahi l'Ukraine, le président Zelensky n'est peut-être pas irréprochable mais son pays et lui sont victimes et se battent courageusement, le président Trump est trop instable pour constituer un modèle, la paix est souhaitable mais elle ne peut pas être conforme aux seules revendications russes et les président Macron, s'il a trop dramatisé, n'en demeure pas moins l'incarnation d'une Europe à laquelle Donald Trump a redonné de la vigueur.
Qui, dans le groupe de Vincent Bolloré, qu'on a le droit d'admirer quand on n'a jamais fait preuve dans son quotidien de la moindre flagornerie, a jamais été empêché de proférer ou d'écrire ces considérations acceptables sinon par tous, du moins par beaucoup ?
Derrière cette idée fausse que la caporalisation du groupe serait telle que chacun, au garde-à-vous, obtempérerait, il y a le mépris qui, sous-estimant la liberté des uns et des autres, ferait de ces animateurs et de ces journalistes des ectoplasmes prêts à se trahir eux-mêmes et à trahir le réel ! Celui qui abaisse c'est qu'il est bas, a écrit Henry de Montherlant. On a un parfait exemple de cette dérive quand on prête un pouvoir malfaisant et infini à quelqu'un et qu'on présume la médiocrité de tous les autres !
Je n'ai pas une conception optimiste de la nature humaine. Aussi il me semble que je peux être cru quand j'affirme que nous ne sommes pas tous des ectoplasmes !
@ Achille | 16 mars 2025 à 07:21
"...vous n’êtes pas obligée de les lire. Personnellement c’est ce que je fais avec quelques contributeurs dont les propos sont trop longs, incompréhensibles ou encore agressifs et que je préfère ignorer."
Donc d'après ce M. Achille je ne fais pas partie de ces contributeurs qu'il préfère ignorer puisqu'il m'a répondu l'autre jour en transgressant sa charte stipulant que "le mieux c'est de ne pas lui répondre".
Achillubu, mon macronien préféré.
Rédigé par : sylvain | 17 mars 2025 à 12:54
@ Achille 16 mars 07:21
Dois-je vous rappeler votre post initial qui certes ne s'adressait pas à moi, mais comportait une expression à connotation sectaire, voire méprisante qui m'a fait réagir, à savoir : « ces gens-là » (cf Achille 14 mars 16:25).
Et à la suite de laquelle plutôt qu'admettre le dérapage que je vous avais fait remarquer, vous avez préféré répondre en me qualifiant au passage d'idiote incapable de comprendre votre humour, d'agressive et de sectaire pas très subtile qui se mêlait en outre de ce qui ne la regardait pas (cf Achille 14 mars 21:40).
C'est donc à juste titre que je vous ai adressé un nouveau commentaire (cf Axelle 15 mars 22:57) qui non seulement ne vous a pas ouvert les yeux, mais dont vous avez au contraire pris prétexte pour vous livrer à de nouvelles basses attaques à mon endroit en inversant (totalement et hypocritement) les rôles.
Belle mentalité !
Rédigé par : Axelle D | 16 mars 2025 à 16:36
@ Axelle D | 15 mars 2025 à 22:57
« En plus d'être trop souvent de mauvaise foi, vous vous révélez hargneux, voire injuste et insultant à mon égard lorsque je vous fais remarquer (à juste titre) vos erreurs ou abus de langage. »
Je vous ferai juste remarquer que c’est vous qui avez fait preuve de hargne et même d’insultes (stupide, sectaire) à mon égard, alors que je ne m’adressais même pas à vous.
Je ne commets aucune erreur ou abus de langage. Mais je ne vous interdis pas de signaler mes commentaires à l’Arcom. : )
Certes, il m’arrive parfois de faire un peu d’ironie sur un commentaire qui me paraît fantaisiste, sans chercher la polémique ainsi que vous le faites régulièrement sur ce blog avec ceux qui ne partagent pas vos certitudes.
Maintenant si mes posts vous déplaisent tant, vous n’êtes pas obligée de les lire.
Personnellement c’est ce que je fais avec quelques contributeurs dont les propos sont trop longs, incompréhensibles ou encore agressifs et que je préfère ignorer.
Bonne journée !
Rédigé par : Achille | 16 mars 2025 à 07:21
@ Achille, 14 mars 21:40
En plus d'être trop souvent de mauvaise foi, vous vous révélez hargneux, voire injuste et insultant à mon égard lorsque je vous fais remarquer (à juste titre) vos erreurs ou abus de langage. Quant à votre habitude de décocher des piques et autres flèches perfides pour peu que l'on ait égratigné votre ego, elle ne relève ni d'un esprit frondeur (voir la définition), ni d'un quelconque humour gradué, prétendument inaccessible à « des gens » comme moi, mais uniquement d'une mentalité plutôt mesquine.
Rédigé par : Axelle D | 15 mars 2025 à 22:57
« Sommes-nous des ectoplasmes ? » (PB)
Il me semble que ce terme, insultant pour quiconque possède un cerveau et l’utilise librement, ne puisse pas qualifier les journalistes et chroniqueurs de CNews, dont aucun ne montre une telle léthargie intellectuelle. En revanche, il ne fait aucun doute qu’il est pertinent quand il s’agit de constater les mœurs grégaires de la gauchosphère médiatique parisienne, où il suffit qu’un titre du soir donne le la pour que les autres entonnent en chœur le même verbiage. On pourrait aussi considérer que les membres de cette « confrérie » se comportent comme des loups chassant en meute...
Pour l’heure, leur victime, c’est le groupe Bolloré et son patriarche, Vincent, qui, affirment-ils, fait obéir ses troupes au doigt et à l’œil. Habitués depuis plus de quarante ans à tenir le haut du pavé et à s’y comporter en gourous, il ne peut pas leur venir à l’idée que les journalistes que VB emploie partagent peu ou prou les mêmes convictions que lui et qu’ils les expriment tout à fait librement, sans la moindre contrainte de la part de l’actionnaire.
Ce qui, il est vrai, n’est pas le cas dans la gauchosphère médiatique, dont l’histoire regorge de traquenards et de révolutions de palais entre les différentes tendances politiques qui se côtoient et s’affrontent dans ses rédactions. On y complote, on y placardise, on y exclut, on s’y rabiboche, au gré des soubresauts des accords et désaccords entre partis et groupuscules dits « progressistes » qui y ont chacun leur écurie. Une seule limite depuis plus de quarante ans : ne pas mettre en péril l’hégémonie de la pensée unique.
Las, voici que, longtemps endormie au point de ne pas porter attention à l’influence de la gauche au sein de son navire amiral - Le Figaro -, la presse de droite reprend du poil de la bête, un grand patron, parce qu’il ne supporte plus la Macronie triomphante et dévastatrice, ayant décidé de fonder un groupe de presse multisupports. En quelques années, ses marques s’imposent, à tel point que la panique s’empare tout autant de l’Élysée, qui se met à démentir les informations publiées par le JDD - une première dans l’histoire de la Ve République - que parmi les médias, bousculés par cette concurrence qui plaît de plus en plus à l’opinion publique.
Alors, fi de la liberté d’expression ! Les confrères « d’en face » deviennent des ennemis à abattre. Drapée dans sa fausse réputation d’ONG sans partis pris, Reporters sans frontières sonne la charge contre CNews et somme l’Arcom de surveiller de plus près le contenu de ses programmes. Identifiant un point faible - la langue trop bien pendue d’Hanouna -, le « triumvirat » Le Monde, Libé, Mediapart surjoue l’indignation à chacun de ses dérapages et, épaulant le régime agacé par ce trublion, pousse l’Arcom - encore elle - à la faute, le non-renouvellement de l’autorisation d’émettre de C8. On dénigre dans « Quotidien », on insulte sur France Inter, on étrille dans « C dans l’air »...
Et voilà qu’aujourd’hui, la horde ne parvenant pas à ses fins, violant toutes les règles de la confraternité, on s’en prend à un autre pilier du groupe Bolloré, Pascal Praud, qui devient un « animateur d’extrême droite », et à L’Heure des pros, qui est à CNews ce que sont les 20 Heures à TF1 et France 2. L’article d’Ariane Chemin n’a rien à envier aux pires égarements d’une certaine presse du début du siècle dernier qui, au lieu de les affronter dans un débat d’idées, traînait dans la boue les journalistes qui travaillaient dans les titres appartenant aux maîtres de forges.
Comment mieux dire que Michel Houellebecq, qui, lui aussi, a subi ses assauts d’enquêtrice à charge, pour portraitiser cette parfaite figure d’une gauche sectaire : « Je me suis documenté, j'ai lu plusieurs de ses articles et de ses livres, c'est de très bas niveau : aucun fait important, beaucoup d'insinuations et de on-dit, le tout hâtivement rédigé, farci de clichés d'ambiance, et sur un ton de sournoiserie malveillante, sa marque de fabrique ». Tout est dit... et bien dit.
Face à cette campagne qui va jusqu’à la haine - les personnalités qu’elle vise deviennent des cibles -, mieux vaut ne pas imiter ses méthodes, ce serait s’abaisser. Certes, il convient de dénoncer ses excès, mais sans trop d’acrimonie, de faire appel à la justice dans les cas les plus graves, de démentir sans cesse les accusations fallacieuses, mais, surtout, de rester droit dans ses bottes, de ne dévier en rien de ses objectifs : informer, commenter, documenter l’actualité en toute liberté, sans retenue...
Les citadelles assiégées, ce ne sont ni CNews, ni les autres médias du groupe Bolloré, dont, chaque jour, les courbes d’audience et de vente progressent. Ce sont celles de la « bien-pensance », dont, chaque jour, on perçoit mieux la malveillance et la morgue. L’avenir ne leur appartient plus.
P.-S. : bel exemple de bonne réponse aux agressions quasi quotidiennes de l’un des chefs du bataillon médiatique anti-CNews ; hier soir, Gauthier Le Bret, qui, habituellement, lance plus souvent que d’autres des banderilles contre lui, n’a pas tari de louanges sur l’édito de Patrick Cohen dans lequel il dénonce l’antisémitisme de LFI... L’homme aime les flatteries... Le voici servi... mais il sera ridicule s’il s’en félicite...
Rédigé par : Serge HIREL | 15 mars 2025 à 13:43
sylvain sous kétamine va finir par se maquiller du kohl à beaux de toutes les fictions étrangères, langue de girelles interprétée par un Vicomte fou de son Puy devant le jeune aux joues roses de pâmoison, vieille rengaine et preux notaires n'en peuvent plus et réclament la tête de Macron en héritage, déguisement d'amnésie prêts à suivre roi d'Amérique ou tsar de toutes les Russies plutôt que d'assumer la République, née des échecs de leur Ancien Régime.
Qu'on les laissent parler russe ou yankee, jamais peuple de France ne laissera toucher à la liberté, dans l'égalité par la fraternité.
Tout malheur a du bon, y'a du stock, ici le prix du champagne va baisser, merci les MOETS.
Rédigé par : Aliocha | 14 mars 2025 à 22:36
@ Axelle D | 14 mars 2025 à 18:33
Je vois que vous êtes toujours aussi insensible à mon humour, un peu frondeur il est vrai.
Faut pas tout prendre au premier degré comme vous le faites. Il s'agissait juste d'une boutade, rien de plus.
Ne le prenez pas mal, mais c’est surtout votre comportement volontiers agressif, alors que je ne m'adressais même pas à vous, qui dénote un esprit sectaire et pas très subtil.
Et puis j'ai bien le droit de me moquer un peu des milliardaires américains qui sont si fiers d'étaler leur fortune aux yeux du monde entier.
Rédigé par : Achille | 14 mars 2025 à 21:40
"Praud et ses praudettes", Bob fait dans l'humour, un peu caustique aussi. Praud et ses faire-plaisir, ses limpiabotas pour la plupart, il a son public, ses Claudettes on peut le dire aussi.
Bon c'est un surfeur il sait profiter des vagues, mais dès qu'on l'écoute il faut reconnaître qu'il est à fuir, au fond il conforte ceux qui veulent se rassurer surtout ses groupies. Moment de rigolade, ça vaut ce que ça vaut mais bon c'est quand même poilant !
https://youtu.be/eymKly8CoUI?feature=shared
Rédigé par : Giuseppe | 14 mars 2025 à 21:27
@ Achille 14 mars 16:25
"Chez ces gens-là, plus c’est cher, plus ils pensent que c’est bon"
Quel mépris pour ces gens-là...
Cela vous plairait-il que répondant à vos clichés stupides et sectaires, ces gens-là vous traitent avec la même morgue de pauvre petit frenchie uniquement préoccupé de sa baguette de pain et de son pinard ?
Rédigé par : Axelle D | 14 mars 2025 à 18:33
"Ainsi, parce que de nouvelles règles seraient fixées, des regards différents imposés sur l'actualité nationale et internationale, il y aurait une soumission immédiate et, du jour au lendemain, une grille de lecture radicalement autre ? Je ne le crois pas une seconde et si c'était le cas, ce serait désespérant."
"Je tire cette observation d'un article du Monde qui mettant en cause Vincent Bolloré - le miracle serait l'incrimination d'un autre que lui ! - dénonce comme une évidence le changement d'orientation que ce dernier aurait imposé à son groupe : en gros, il faudrait soutenir dorénavant à toute force Donald Trump et Vladimir Poutine !" (PB)
Voyons donc cet article du Monde.
Il ne démontre certes pas qu'il soit impossible à un journaliste ou à un invité de CNews, d'Europe 1 ou du JDD d'intervenir sans soutenir Trump ou Poutine. Mais il ne prétend pas le faire, non plus. Ces médias ne sont pas exclusivement des sources de propagande, et d'ailleurs même dans les journaux de partis il y a des articles non partisans.
En revanche, il recense bien une série de nouvelles montrant une orientation préoccupante et condamnable de ces médias.
Il est en effet scandaleux que Fayard, propriété de Bolloré, publie un "témoignage" de Xenia Fedorova, l'ex-présidente de RT France. Nous ne parlons pas de Mon Cul sur la Commode Éditions. Fayard, c'est l'un des principaux éditeurs français.
Un tel livre n'est pas "une voix parmi d'autres". Ce n'est pas "un point de vue différent que nous mettons à la disposition de nos lecteurs pour qu'ils puissent se faire leur propre opinion". Et ce n'est certainement pas un "témoignage".
C'est un bloc compact de désinformation directement issu des services secrets russes, qui ne cache même pas sa nature. Xenia Fedorova est un espion russe en mission de subversion, pour le dire en français de tous les jours. C'est marqué sur son front.
Le seul fait qu'un tel livre soit publié par un éditeur dit sérieux montre l'ampleur de la pénétration de la société française par l'espionnage russe. Nulle surprise et nulle nouveauté : cela fait au moins 80 ans que ça dure. Mais Le Monde a parfaitement raison de le dénoncer.
On peut faire une longue liste d'ouvrages scientifiques et sérieux, eux, que l'édition française aurait dû publier longtemps avant d'envisager le torchon de Xenia Fedorova.
Où est la traduction de Putin's Kleptocracy : Who Owns Russia ?, de Karen Dawisha, l'ouvrage de référence sur les malversations financières mises au point par Poutine pour asseoir son pouvoir en Russie et dans le monde, avec la complicité des banques et paradis fiscaux occidentaux ? Ce système d'argent sale que les services secrets du Kremlin ont employé pour acheter Donald Trump et le mettre au service de leurs intérêts ?
Le livre a été publié en 2014. L'auteur est mort en 2018. Il serait peut-être temps d'envisager une édition française ?
Où est la traduction de House of Trump, House of Putin : The Untold Story of Donald Trump and the Russian Mafia, de Craig Unger, l'une des meilleures enquêtes expliquant comment le président américain a été recruté par le KGB aux alentours de 1980, et est resté un agent dévoué des services secrets russes depuis ? Elle date de 2018. Quand est-ce que Fayard, ou n'importe quel autre monument de l'édition françouése, vont se sortir les mains des poches et faire leur travail ?
Les éditions allemande, italienne, hollandaise et danoise l'ont fait. Qu'attend "Saint-Germain-des-Prés", que nos poutino-carpettes sont promptes à dénigrer, de façon fort sélective, lorsqu'il est représenté par le Juif Bernard-Henri Lévy, un peu trop visible, trop riche et aux chemises trop blanches ?
Où est la traduction d'American Kompromat : How the KGB Cultivated Donald Trump, and Related Tales of Sex, Greed, Power and Treachery, publié en 2021 par le même Craig Unger, suite de l'ouvrage précédent, qui ajoute des témoignages décisifs comme celui du transfuge du KGB Yuri Schvets, ainsi que des informations sur les liens étroits que Donald Trump entretenait avec Jeffrey Epstein, le trafiquant sexuel que nos poutino-lécheurs aiment fustiger lorsqu'il s'agit de dénoncer ses liens avec Bill Clinton, mais qui, bizarrement, n'ont rien à dire sur l'amitié de 17 ans qui le liait au président américain actuel, dont 16 numéros de téléphone figuraient dans l'agenda de l'importateur d'adolescentes en provenance de Russie via la France ?
American Kompromat date de 2021. Tout le monde savait que Donald Trump allait se représenter aux élections. En trois ans, la Frônce éternelle, qui a l'arme atomique et un siège au Conseil de sécurité, pouvait peut-être trouver le temps de publier une traduction ? Peut-être deux ou trois traîne-savate auraient-ils été intéressés par l'allégeance d'un éventuel président de la première puissance mondiale aux services secrets et à la mafia russes ?
Il faut croire qu'il était beaucoup plus urgent de publier le "témoignage" de Xenia Fedorova, qui ne cache même pas, elle, sa qualité d'agent russe.
En 2018, le cynique (et antisémite) Frédéric Taddéï allait sur le canal de subversion du Kremlin RT France animer l'émission Interdit d'interdire, et disait crânement qu'il "se foutait d'être payé par l'argent russe".
En 2025, c'est carrément l'ex-patronne de RT France Xenia Fedorova qui va directement porter les mensonges de Moscou dans les médias de Vincent Bolloré, avec une série d'interventions régulières sur CNews, C8 et JDNews.
Sous l'étiquette mensongère de "journaliste russe". Elle est journaliste comme moi je suis cardinal. Une journaliste russe, c'est, par exemple, Anna Politkovskaïa, ou l'un des 39 journalistes qui ont été assassinés dans le pays entre 1992 et 2025. Xenia Fedorova, elle, ne court aucun risque, mais cela ne l'empêche pas de pleurnicher comme une wokiste en se prétendant injustement "bannie", selon le titre de son livre.
Bah oué, cocotte. En France, l'espionnage (y compris l'espionnage inversé en quoi consiste la désinformation), l'atteinte à la sûreté de l'État sont interdits. Des gens ont fait de la prison pour ça. "Deal with it", comme dirait Donald Trump.
L'article du Monde rapporte d'autres signes de l'injection des mensonges de la propagande russe sur les médias de Bolloré.
Ainsi, il écrit : "Le 3 mars, sur CNews, l’animateur Pascal Praud affirme dans un édito défaitiste qu’il faut cesser le combat : « La Russie a gagné la guerre et nous, Européens, l’avons perdue, avec l’Ukraine »."
C'est typiquement de la propagande ennemie en temps de guerre. Il s'agit de démoraliser l'adversaire, de le convaincre que la partie est déjà perdue.
Rien ne saurait être plus faux : c'est la Russie qui se trouve en fort mauvaise posture, actuellement. Bien sûr, si Trump n'avait pas coupé l'aide à l'Ukraine, si les États-Unis et l'Europe lui avaient, avant son avènement, apporté rapidement l'aide militaire décisive qui était nécessaire, si Trump n'était pas en train de voler au secours de la Russie en ce moment même, la victoire de l'Ukraine aurait été beaucoup plus proche, voire déjà acquise.
Mais c'est précisément ce dont Pascal Praud et les poutino-carpettes ne veulent pas.
Notons également le mensonge praudien consistant à prétendre que l'Europe est en guerre avec la Russie. C'est la Russie qui affirme être en guerre avec l'Europe, pas l'inverse. Cette dernière se contente d'apporter une aide militaire, politique et financière à l'Ukraine.
Mais Moscou a besoin d'accréditer la fable selon laquelle c'est la Russie qui est agressée, et non l'inverse. Praud et ses praudettes se font les ventriloques de ce mensonge stratégique sur l'antenne de CNews et sur les autres médias de Vincent Bolloré. Ils servent les intérêts de la Russie et sabotent activement ceux de la France. Hier les communistes, aujourd'hui les poutinistes.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 14 mars 2025 à 17:49
@ sylvain | 14 mars 2025 à 14:36
« Vin français ? 200 % et paf ! Bravo Trump ! »
Le vin français est très bien coté chez les Américains, surtout chez les milliardaires et ils sont nombreux dans ce pays.
Ils s’en fichent de payer plus cher le champagne, le cognac ou le bordeaux grand cru millésimé.
Chez ces gens-là, plus c’est cher, plus ils pensent que c’est bon. Alors ils continueront à acheter le vin français qu'il soit taxé à 200 et même à 300 % !
Rédigé par : Achille | 14 mars 2025 à 16:25
@ Serge HIREL | 14 mars 2025 à 13:13
C’’est bien la peine que je me décarcasse pour vous trouver des sources fiables si c’est pour que vous les contestiez en invoquant des raisons tarabiscotées ! :)
Rédigé par : Achille | 14 mars 2025 à 16:14
@ Achille | 14 mars 2025 à 13:18
Dites donc cher Achillubu , vous ne respectez pas votre charte qui stipule que "le mieux c'est de ne pas lui répondre".
Ne recommencez plus sinon je vous dénonce ALLAHRCOM.
Vin français ? 200 % et paf ! Bravo Trump !
Je vais donc me rabattre sur la kétamine la potion magique des génies comme Musk !
Encore un bon exemple de crétinisme absolu de ce peuple gauchiste ignare en économie : le boycott des produits américains va faire encore augmenter le chômage chez nous mais allez essayer d'expliquer ça à ces abrutis gauchistes Achillubu, pléonasme.
Rédigé par : sylvain | 14 mars 2025 à 14:36
@ sylvain | 14 mars 2025 à 11:52
Je vois que vous aussi vous fonctionnez à la kétamine comme ce bon Elon Musk. À moins que ce ne soit plus simplement au bon vin de table français.
Faites attention quand même ! :)
Rédigé par : Achille | 14 mars 2025 à 13:18
@ Achille | 14/03/25 09:06
« Tout semble indiquer que c’est le président russe qui fixe les règles du jeu... »
Affirmation que vous êtes allé chercher - en les modifiant quelque peu - dans les propos (38 secondes...) du directeur adjoint de la Fondation pour la recherche stratégique. Celle-ci, qui se présente comme « le principal centre d’expertise français sur les questions de sécurité internationale et de défense » - fermez le ban... - est un organisme certes juridiquement privé, mais non indépendant en raison de son financement. Son budget annuel est de 4 millions d’euros et ses financeurs sont les ministères (56 %), l’UE et les organisations internationales (18 %), les agences publiques (11 %), le reste provenant d’entreprises (5 %) et de sources diverses (10 %).
Ces informations figurent sur la page d’accueil du site de la FRS, que vous n’avez pas consulté afin de vérifier la fiabilité de l’avis de Bruno Tertrais.
Certes Poutine fait du Poutine, il temporise, tergiverse, ergote pour donner l'illusion qu'il tient tête à Trump, mais finira par signer contre quelques concessions sans importance. Tertrais, lui, fait ce que ses financeurs lui disent de faire... et, en ce moment, ceux-ci sont en train de se rendre compte qu’ils ont été largués par le tandem Russie-USA et n’ont aucun pouvoir sur la fin du conflit russo-ukrainien. Alors, ils tentent de dénier la nouvelle réalité géostratégique et envoient leurs obligés sur les plateaux TV avec pour mission, sous couvert de leur expertise autoproclamée, de répandre le doute sur l’accord qui se dessine entre Trump et Poutine.
Ce serait de bonne guerre si les États-Unis n’étaient pas l’allié de la France, n’en déplaise à la Macronie « va-t’en-guerre ».
Rédigé par : Serge HIREL | 14 mars 2025 à 13:13
@ Achille | 14 mars 2025 à 09:06
Le Cinglé est en train de jouer un groupé-pénétrant devant la ligne d'essai de Trump, le ballon est bien au chaud dans les mains de son numéro 2 comme pour les Bleus. Trump ne voit rien venir, il va se prendre un essai entre les perches et en plus le Cinglé bénéficier du bonus offensif.
Macron se la joue à la Jacques Fouroux, petit périmètre, les tracteurs Imbernon et Palmier quand il a fallu assurer la victoire tant recherchée pour un Grand Chelem.
Ils me font tous rigoler quand ils parlent du bouquin de Trump sur le deal, rien de plus facile quand vous êtes du côté du plus fort, de celui qui a le plus gros pistolet et la plus grosse batte de baseball.
Par contre retourner une situation comme Dupont pour la médaille d'or des JO à 7, quand 100 % des joueurs auraient pris l'extérieur et lui, d'un seul coup d'oeil, a tenté l'audace et la classe, et ce fut un essai de légende le long de la ligne de touche. Mais là ce n'est pas la brutalité facile d'un deal qui n'a rien d'un deal comme le soutiennent les médias imbéciles, mais simplement le talent et le génie.
Rédigé par : Giuseppe | 14 mars 2025 à 12:50
@ Achille
"En fait depuis que Trump est président il semble que les États-Unis soient devenus le royaume d’Ubu."
Mouais, Macronubu, Darmanubu, justice ubu, gauchistes ubu, racaillubu, LFI-HamaSSubu, Delogubu, Melenchonubu, y a overdose d'ubu chez nous, ce n'est pas un royaume mais un empire, une galaxie, une constellation.
Et quand j'ubu bien bu, j'ubu plus soif.
C'est ce qui s'appelle chercher le cheveu sur la soupe chez les autres, en évitant de voir le gros tas de fumier devant nos portes.
Ubuons tous en choeur, manifs d'ubu, élections ubu, pouvoir ubu, faut surtout pas changer ce peuple le plus ubu de la planète.
Rédigé par : sylvain | 14 mars 2025 à 11:52
@ Serge HIREL | 13 mars 2025 à 20:44
« Le plus amusant est qu’à l’heure même où vous écriviez ces lignes, le Kremlin annonçait que Poutine soutenait le plan américain de cessez-le-feu en Ukraine. En y apportant des nuances certes... mais voilà bien une drôle de stratégie pour entamer la reconquête que vous annoncez... »
Poutine est un joueur d’échecs. Il sait placer ses pions et voit trois coups à l’avance.
Tout semble indiquer que c’est le président russe qui fixe les règles du jeu dans ces négociations qui se limitent à la Russie et aux États-Unis.
Le président américain lui est un joueur de golf qui envoie ses balles sans vraiment savoir où elles vont tomber.
En fait depuis que Trump est président il semble que les États-Unis soient devenus le royaume d’Ubu.
Je pense que Poutine va lui jouer la diagonale du fou et il ne verra rien venir.
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@ Jean sans terre | 13 mars 2025 à 21:27
« Vous savez, tout comme moi, ce que son gardien du temple – je parle de M. Ferrand, gardien en chef des institutions – a comme opinion au sujet du troisième mandat. »
Vous avez décidément l’imagination très fertile. Mais après tout pourquoi pas? 😊
Rédigé par : Achille | 14 mars 2025 à 09:06
@ Ugo
Je me demande qui est Robert Marchenoir. Un propagandiste ? Un idéologue fanatisé. Il se présente pour être libéral ; ce qu’il n’est pas.
Ses démonstrations ont l’apparence d’une suite logique mais sans que jamais les prémisses soient vérifiées. Par conséquent, les conclusions sont fausses. Ses discours sont sophistiques. Le discours de Malhuret est du même acabit et ne m’a pas du tout impressionné. Je ne suis pas assez faible d’esprit et ignorant pour cela. En l’écoutant, je me suis dit que Robert Marchenoir aurait pu le rédiger. Par curiosité, j’ai lu les commentaires que les internautes avaient rédigés sur YouTube. Il m’a fallu lire d’abord les milliers de commentaires favorables avant de découvrir les premières critiques. Je me suis rappelé Marchenoir. J’ai pensé à une ingérence de Poutine, à la façon d’une essoreuse de cervelles orwellienne, qui lorsque l’on en sort tout étourdi nous oblige à répéter tous les mêmes sottises.
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@ duvent
Je vous remercie, Madame, pour avoir fait taire ce donneur de leçons qui nous bassine avec sa moraline culpabilisatrice. Je ne vois pas pourquoi je ferais plus de cas pour les Ukrainiens que nous n’en faisons pour les Arméniens, les Palestiniens, les Alaouites ou n’importe qui d’autre. Les Ukrainiens souffrent et meurent. C’est malheureux. Ce ne sont pas les seuls. C’est l’humaine condition. Je me sens pas tenu à un devoir de solidarité avec les Ukrainiens. Je ne les prends pas pour les gardiens de notre continent. Je n’ai aucun lien ni aucune affinité avec eux, comme je n’en ai pas non plus à l’égard des Américains, des Russes, des Britanniques ou des Germains. Ils ont fait par le passé une suite de mauvais choix qui les ont menés aux malheurs dont ils pâtissent désormais. Bien évidemment, la plupart n’y sont pour rien. J’éprouve de la peine pour les familles où ont été arrachés à leur attachement des hommes ou des femmes, contraints et forcés par leur administration à une guerre qui n’est pas la leur et qui les voient tomber par milliers vainement non pas pour leur liberté mais pour des intérêts qui leur sont étrangers.
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@ Achille
Voyons, Achille, on vous sait plus subtil que ce que vous affectez. Ne feignez pas de croire que dans deux ans le président n’y sera plus. Il fera tout pour l’être encore. Vous savez bien que la Constitution est modifiable et que nos présidents successifs et nos parlementaires n’en vénèrent pas la sacralité. Vous savez, tout comme moi, ce que son gardien du temple – je parle de M. Ferrand, gardien en chef des institutions – a comme opinion au sujet du troisième mandat. Et nous tous le savons fort peu respectueux des principes à l’image de celui qui l’a nommé.
Rédigé par : Jean sans terre | 13 mars 2025 à 21:27
@ Achille | 13 mars 2025 à 18:27
Il ne fait aucun doute que le degré de démocratie est moindre en Russie qu’en France. Mais cela ne change rien dans le fait que, dans ces deux États, comme dans tous les autres, il convient de différencier le peuple et la personnalité qui le dirige. Vous n’êtes pas sans savoir qu’en France, aujourd’hui, bon nombre de citoyens respectent l’autorité légitime de Macron, mais ne se reconnaissent pas dans la politique, notamment internationale, qu’il impose. Il en est de même en Russie, probablement à un moindre niveau. Et tous les États-Uniens ne sont pas des fidèles de Trump. Donc écrire « la France » comme si le peuple français était unanime derrière son président est une tromperie.
Quant à vos sources... Vous voici donc sûr et certain que Poutine veut reconstruire l’URSS parce que vous l’avez vu en treillis militaire sur le téléviseur de votre salon... Avouez que tirer de cette image une telle conclusion est sujet à caution. Le Général aussi revêtait l’uniforme. Il n’en était pas pour autant un impérialiste sans foi ni loi. Bien au contraire.
Le plus amusant est qu’à l’heure même où vous écriviez ces lignes, le Kremlin annonçait que Poutine soutenait le plan américain de cessez-le-feu en Ukraine. En y apportant des nuances certes... mais voilà bien une drôle de stratégie pour entamer la reconquête que vous annoncez...
La vérité est que le « va-t-en-guerre » que vous admirez et dont vous buvez les paroles a besoin d’un ennemi pour justifier sa posture et qu’il ne peut pas aller jusqu’à désigner Trump plutôt que Poutine...
Rédigé par : Serge HIREL | 13 mars 2025 à 20:44
@ Robert Marchenoir | 13 mars 2025 à 17:29
Bon, après Vincent Hervouët, Pascal Praud... Pourfendeur patenté de la liberté d’expression, vous êtes aussi tailleur de costumes.
Pour les mesures, votre client n’a pas à se déplacer : vous les prenez au pif, au hasard de vos humeurs et de vos lubies, puis travaillez à l’emporte-pièce. Chez vous, pas de fioritures superfétatoires, tout est cousu de fil blanc, tout juste pour que le condamné ne puisse pas vous échapper avant l’échafaud.
« R6M, tailleur-costumier »... Voilà bien une boutique qui mérite un très, très large détour... Un de ces détours qui permet d’éviter une prose longue, fastidieuse et volontairement d’une méchanceté sans nuances.
Allez Pascal, haut les cœurs ! On a vu pire menace que R6M... Il n’est pas même un de ces « petits hommes gris » que vous détestez tant. Il est tout juste un éternel mécontent heureux de vous épingler sur son Mur des cons personnel. Que voulez-vous, c’est la rançon du succès...
P.-S. : à noter que vous prenez grand soin de ne pas qualifier Pascal Praud de « journaliste ». Le Monde, lui, ce merveilleux quotidien exhaustif que la planète entière nous envie, lui accorde le titre méprisant d’« animateur ». Compte tenu de vos talents, vous devriez pouvoir faire pire...
Rédigé par : Serge HIREL | 13 mars 2025 à 18:48
@ Valéry | 13 mars 2025 à 09:15
J'ai commencé un de vos textes et ai arrêté tout de suite : je ne crois pas à l'idée d'arrière-cour. On n'est pas légitime à obliger un pays à être un vassal d'un autre au prétexte qu'il a le malheur d'en être proche géographiquement - et souvent maltraité historiquement.
Cela vaut d'ailleurs aussi pour les États-Unis : ils n'ont pas à faire pression sur le Canada pour faire partie des États-Unis. De même, l'aide des États-Unis à Pinochet choquante... en fait bien plus car étant allée beaucoup plus loin.
https://nsarchive.gwu.edu/briefing-book/chile/2020-09-15/extreme-option-overthrow-allende
Ah, l'idée d'arrière-cour ! Les racailles des cités devraient défendre ce qu'elles prétendent leur territoire en prétendant ça l'arrière-cour de leur domicile, de leur commerce ou des deux, tiens.
Rédigé par : Lodi | 13 mars 2025 à 18:28
@ Serge HIREL | 13 mars 2025 à 17:34
« de même que Macron n’est pas la France, la Russie n’est pas Poutine. »
Macron, bien que président, n’est peut-être pas vraiment la France (d’ailleurs dans deux ans il ne le sera plus du tout). Par contre Poutine lui, est bel et bien la Russie.
C’est toute la différence entre une démocratie et une dictature.
Quant à mes sources, il suffit de lire le dernier lien de mon post précédent (Achille | 13 mars 2025 à 11:01) qui montre Poutine en treillis militaire rendant visite à ses troupes dans la région de Koursk, où ses troupes repoussent l'occupation ukrainienne.
C’est quand même un indice...
Rédigé par : Achille | 13 mars 2025 à 18:27
@ Achille | 13 mars 2025 à 11:01
« la Russie (...) est déterminée plus que jamais à aller jusqu’au bout de son projet qui consiste à reconstruire les frontières de l’ancienne URSS et même un peu plus. »
Pour être aussi affirmatif, il est vraisemblable que vous vous renseignez aux meilleures sources. Pouvez-vous les dévoiler ? Le Kremlin lui-même... l’Élysée... ou une boule de cristal... russe ?
P.-S. : de même que Macron n’est pas la France, la Russie n’est pas Poutine... Dans le traitement d’un dossier aussi grave, le vocabulaire se doit d’être précis.
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@ Giuseppe | 13 mars 2025 à 13:55
Le déni de réalité n’est pas (encore) puni par le Code pénal. Mais, quand la réalité prend le dessus sur le rêve, le réveil n’en est pas moins douloureux. Diagnostic : vous ferez d’ici peu des cauchemars... Trump hilare sur la place Rouge, Poutine l’embrassant sur la bouche devant Zelensky redevenu saltimbanque... Quant à Macron, ayant depuis longtemps perdu la boussole, il continuera bien seul à chercher le chemin d’une guerre qui lui aurait assuré un strapontin dans l’Histoire.
Rédigé par : Serge HIREL | 13 mars 2025 à 17:34
"Il suffit d'ailleurs de lire la chronique de Pascal Praud dans le JDD du 9 mars pour constater que ce dernier, qui serait particulièrement ciblé, est aux antipodes d'une idolâtrie de Trump et de Poutine et qu'il ne passe pas heureusement par pertes et profits la cause de l'Ukraine !" (PB)
Voyons donc cette chronique de Pascal Praud.
J'ai cherché en vain à quel endroit de son article il aurait montré qu'il ne "passait pas par pertes et profits la cause de l'Ukraine". Je m'attendais à la traditionnelle larmichette versée par les poutinistes honteux sur le sort des Ukrainiens, à la rituelle condamnation de l'invasion russe, suivies immédiatement du "mais..." qui change tout.
Même pas. Pascal Praud ne se donne même pas la peine d'afficher ce wokisme de droite, cette exhibition de sa belle âme, prélude à l'invitation au "réalisme" qui est en réalité un appel à se soumettre à la dictature russe.
Quant à affirmer qu'il serait "aux antipodes d'une idolâtrie de Trump et de Poutine", ce n'est pas le cas. Il n'est pas aux antipodes d'une telle attitude. Certes, il ne se fait pas le militant fanatique et ouvert de l'un ou de l'autre, mais en quoi cela devrait-il nous satisfaire ? Que dit-il en réalité ? Quelle action préconise-t-il ?
Ce qu'il faut comprendre de sa chronique, c'est que l'Ukraine, l'Europe et la France doivent se soumettre à la Russie, en acceptant les conditions de Trump qui sont celles de Poutine.
Que cela soit exprimé avec idolâtrie ou non n'a aucune importance. En fait, je préfère un partisan franc et ouvert de Trump et Poutine à un hypocrite tel que Praud qui fait semblant de donner dans la nuance pour, en définitive, consentir à la sujétion abjecte à des tyrans qui veulent notre perte.
"Les va-t'en-guerre sont parmi nous", se lamente le non-idolâtre. "Et ceux qui parlent de paix en France sont désignés comme les nouveaux collabos."
Voilà qui signe l'ignominie, l'inversion morale et la trahison. Appeler va-t'en-guerre des peuples qui cherchent à se défendre contre l'agression militaire de la Russie, c'est glorifier la loi du plus fort, c'est cracher sur la liberté, c'est dénier aux nations leur droit à la souveraineté, y compris à la sienne propre ! - au moment même où l'on affecte sa proximité avec le "souverainisme".
Pascal Praud omet ostensiblement de nous expliquer pourquoi, en effet, il ne faudrait pas traiter de collabos les gens comme lui.
Une fois de plus, il faut rappeler l'évidence : de Gaulle était un "va-t'en-guerre", lui aussi ? Lech Walesa était un "va-t'en-guerre" ? Ronald Reagan était un "va-t'en-guerre" ? Les Ukrainiens qui ont fabriqué des cocktails Molotov par milliers, pour se défendre contre les chars russes, étaient des "va-t'en-guerre" ?
Qui est "va-t'en-guerre" ? Celui qui déclenche une guerre d'agression, de conquête et de génocide ? Ou celui qui s'en défend - par les moyens de la guerre, évidemment, on ne se défend pas contre des missiles de quatre tonnes avec des arguments d'intellectuel de plateau ?
Je commence à en avoir ma claque des gens qui affectent de se prévaloir de la vertu gaulliste, alors que l'intéressé les traiterait comme de méprisables cancrelats s'il revenait parmi nous. On peut dire beaucoup de choses contre de Gaulle, et je suis le premier à le faire, mais s'il est admiré c'est avant tout pour son courage et sa foi en la victoire. Il y a quelque chose de profondément répugnant à voir des promoteurs de la lâcheté et de la résignation se revendiquer de lui.
Car que nous dit Pascal Praud ? Il affirme que nous avons tort d'avoir peur de la Russie : "Le danger est-il réel ? Peu importe. Le danger est potentiel. C’est suffisant. Si le peuple a peur, il ne résistera pas. Un froussard fait un bon électeur."
Admirez la perversité du procédé : Praud commence par dire qu'il ne sait absolument pas si le danger russe est réel, puis immédiatement après il traite de froussards ceux qui estiment qu'il l'est.
C'est la rhétorique habituelle des poutinistes : afin de promouvoir leur lâcheté à eux, ils accusent les autres d'être lâches.
Auparavant, il a repris à son compte les menaces russes contre la France : suite au discours à la nation d'Emmanuel Macron, appelant au réarmement contre la Russie, "Vladimir Poutine a convoqué Napoléon et la retraite de Russie pour réponse. On n’humilie pas l’âme russe."
Rhôlàlà, Poutine est très méchant, si on ne lui parle pas gentiment il va s'énerver très fort. Un coup Praud ne sait absolument pas si la Russie est dangereuse, le coup d'après il suggère qu'elle est tellement dangereuse que de simples paroles sont susceptibles de déchaîner le feu nucléaire contre nous.
Je l'ai dit, mais je l'ai pas dit. Une chose et son contraire. C'est un grand classique de la propagande communiste, trumpiste et poutiniste.
Un idolâtre, moi ? Vous plaisantez. Je suis un centriste raisonnable, je fais la part des choses. Mais enfin, il ne faut pas "humilier l'âme russe". Je cherche en vain où il aurait dit qu'il ne faut pas "humilier l'âme ukrainienne". Ou française. Ou polonaise. Ou simplement, ne pas massacrer, violer, torturer le peuple ukrainien comme le peuple russe, et menacer d'en faire autant envers les autres.
Praud est tellement lâche, qu'il n'a même pas le courage de ses propres opinions. Il faut sans cesse qu'il s'abrite derrière les autres : "« Je ne me sens pas en sécurité avec Emmanuel Macron », disait aussi jeudi sur CNews Hervé Morin, ministre de la Défense de Nicolas Sarkozy entre 2007 et 2010."
Le grand géopolitologue Pascal Praud s'arrête juste avant de nous expliquer pourquoi un ancien ministre de la Défense pense qu'il est moins en sécurité avec un président qui affirme la nécessité de renforcer les défenses de la France, qu'avec un autre qui n'en aurait rien à faire.
Le grand expert de politique internationale s'appuie sur les meilleures sources pour affiner son savoir : "« J’ai moins peur de Poutine que de Macron », disait un auditeur d’Europe 1 cette semaine."
Y'a un mec, il a dit des trucs. Voilà le niveau d'expertise de Pascal Praud.
Il ne nous prend pas en traître, remarquez. Dès le début de sa chronique, il écrit : "Je ne sais pas si la Russie était une menace pour la France avant qu’Emmanuel Macron cible Vladimir Poutine mercredi soir. Je sais qu’elle l’est devenue."
Ben si tu sais pas, pourquoi ne pas la boucler sur le sujet ? Pourquoi ne pas te cantonner à ce que tu connais, par exemple le sport ou le cinéma ? Et encore, je ne suis pas sûr que Praud soit capable de torcher correctement une critique de film.
Mais nous sommes en France. Un "journaliste-vedette" peut revendiquer fièrement son ignorance d'un sujet sur un "média de référence", puis entreprendre de nous faire la leçon pendant deux pages sur le sujet en question.
Les seuls "experts" sur lesquels il s'appuie sont François Fillon, l'homme qui était littéralement acheté par la Russie avec non pas un, mais deux sièges dans des conseils d'administration de compagnies pétrolières, et qui sans surprise estime que "la Russie est une menace infiniment moindre que l'islam radical" ; et Hervé Morin, donc, qui "évoque une menace exagérée", "[rappelant] que la Russie n’est même pas allée à Kiev".
Si la Russie n'est "même pas allée à Kiev", abruti, c'est en raison de la résistance héroïque des Ukrainiens, qui ont repoussé l'envahisseur alors que tous les experts occidentaux à la noix, genre Hervé Morin, donnaient la défaite pour certaine en quelques jours.
La Russie a provoqué une guerre qui a peut-être fait 300 000 morts en seulement trois ans, mais comme elle n'est "même pas" parvenue à Kiev, la menace russe est "exagérée".
Nous avons là l'un des arguments les plus pervers des poutinistes, qui nous disent simultanément que l'Europe doit se soumettre car elle n'a aucune chance face à la surpuissance russe, et que la Russie ne représente aucune menace, la preuve : elle n'arrive même pas à gagner les guerres qu'elle déclenche.
Outre qu'on ne peut soutenir les deux points de vue en même temps, il faut noter non seulement la stupidité, mais l'ignominie d'un argument qui revient à dire : Hitler ne présente aucun danger pour l'Europe, la preuve : il n'est même pas parvenu à envahir l'Angleterre.
Et ce type était ministre de la Défense...
Pascal Praud mène, dans cette chronique, une attaque minable contre Emmanuel Macron, en prétendant que ses actions en matière de politique étrangère ne sont motivées que par des questions de politique intérieure ; et en affirmant, sans la moindre preuve, que "[sa] diplomatie traverse un labyrinthe qui égare experts et néophytes usés par les zigzags de l’Élysée".
La vérité est qu'Emmanuel Macron, premièrement mène un combat nécessaire et fondamental en faveur du réarmement de l'Europe, deuxièmement, contrairement à l'incessant refrain diffamatoire des "souverainistes" en carton selon lequel il serait "la risée du monde entier", est au contraire l'un des rares dirigeants européens jouissant d'un minimum d'estime de la part de Donald Trump, l'un des rares poids-lourds à même de mener en Europe la mission du réarmement, et de plus, le troisième dirigeant mondial le plus apprécié des Ukrainiens, avec 58 % d'opinions favorables en décembre dernier.
Au passage, Zelensky jouit d'une très forte popularité après l'humiliation que lui a infligée Trump : 67 % des Ukrainiens lui font confiance, contre 57 % avant l'incident.
En revanche, 50 % des Américains désapprouvent la politique étrangère de Trump, contre 37 % seulement qui l'approuvent.
Tout cela, Praud et ses amis poutinistes se gardent bien de vous le dire, bien sûr. Quant au fait que Moscou ait réagi très négativement au discours de Macron, c'est un excellent signe. Mais Praud et ses copains vous diront le contraire, naturellement. À part ça, ils n'idolâtrent pas du tout la Russie. Ils se contentent de la soutenir avec application, constance et discrétion.
Dans sa chronique, Praud traite d'une question stratégique qui concerne le monde entier. Mais tout, pour lui, tourne autour de Macron, avec Poutine et Trump en comparses. Aucun autre dirigeant n'est évoqué. L'Angleterre n'existe pas, l'Allemagne ne joue aucun rôle, la Pologne non plus. Ce n'est pas comme si nous étions en plein milieu d'un bouleversement géopolitique qui mobilise tous les pays européens, et même au-delà : le Canada et l'Australie s'impliquent activement dans la crise, pour ne citer qu'eux.
Ce texte ne serait pas digne d'un poutiniste s'il n'avait recours à l'un des trucs les plus éculés du club, le whataboutisme : "Quand on évoque la Russie, on ne parle pas des OQTF, de l’immigration incontrôlée, de l’insécurité galopante."
Quel est le p... de b... de m... de rapport ? Qu'est-ce que c'est que ce truc infantile consistant à dire qu'il ne faut pas s'occuper du Grave Problème A sous prétexte qu'on a, en même temps, un Grave Problème B ?
Diriger un pays, c'est s'occuper de cent problèmes à la fois, tous plus graves les uns que les autres. Si Pascal Praud avait été honnête, il aurait félicité Emmanuel Macron pour son action en faveur de la défense de la France, et il aurait déploré qu'il n'en fasse pas autant pour lutter contre l'immigration.
Au lieu de cela, il choisit de se faire le ventriloque de la propagande russe, en incitant à la capitulation devant Moscou, laquelle serait censée résoudre comme par miracle l'invasion migratoire. Alors qu'un spectaculaire procès d'espions russes, en Angleterre, vient de confirmer que Moscou s'active à noyer l'Europe sous les immigrés illégaux, et s'apprêtait à mettre en place, à cet effet, une armée privée de 15 000 soldats en Afrique, capable d'ouvrir et de fermer les robinets des "réfugiés" sur demande.
Finalement, sur un blog littéraire, il faut déplorer l'effroyable cuistrerie d'un Pascal Praud, tentant de maquiller son ignorance comme son inculture en procédant à un lâcher de citations intempestives sur son torchon poutiniste :
"Chacun connaît les mots de Nicolas Machiavel que la crise du Covid avait remis au goût du jour : « Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes. »"
"« Qu’ils me haïssent pourvu qu’ils me craignent », disait Néron."
"« De toutes les passions, la peur est celle qui affaiblit le plus le jugement », écrivait le cardinal de Retz."
"Dans le film Drôle de drame (1937) de Marcel Carné, Michel Simon dit à Louis Jouvet qui est venu dîner chez lui : « À force d’écrire des choses horribles, elles finissent toujours par arriver. »"
Que serait Pascal Praud sans son dictionnaire de citations ?
Ce n'est pas un hasard si Vincent Hervouët, dans sa fake news russo-téléguidée du JDD dont je parlais l'autre jour, commence lui aussi son articulet par un étalage de cuistrerie : "Mars, le Dieu de la guerre, avait 24 heures d’avance. Il a tonné le 28 février à la Maison-Blanche, balayant les espoirs de paix en Ukraine."
La boursouflure prétentieuse est un ingrédient obligé de ce genre de productions.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 13 mars 2025 à 17:29
@ Jean sans terre | 13 mars 2025 à 11:57
Robert Marchenoir est l'un des trois grands malades de ce blog, il passe son temps à semer de fausses analyses de situations qui échappent à son entendement, il est maître dans l'art de l'insulte, il n'est jamais sorti de chez lui mais voudrait nous faire découvrir le monde...Il a dû rater le peu qu'il a dû tenter et c'est pour cela qu'il est devenu subitement macronien, il était tout aussi virulent avant cette nouvelle lubie, il aime traiter les autres de racistes mais nous avoue en toute franchise qu'il méprise la race noire et il marche presque dessus...
Ne perdez plus votre temps avec cet individu !
Rédigé par : Ugo | 13 mars 2025 à 17:26
Le discours du sénateur Malhuret n’est pas gaullien. C’est un panégyrique à l’Union européenne. La France n’y est à aucun moment citée. Tirer profit de chaque crise. Par la terreur et la sidération, toujours plus incliner la population à consentir à l’abandon des derniers pans de liberté pour favoriser la construction européenne. Déniant que par l’affaiblissement des nations dont elle est une des causes principales, elle a mené directement à ce résultat. Rien jusqu’à son effondrement n’arrêtera le déclin de la France, tant qu’elle continuera à dériver dans ce délire idéologique. La route vers la servitude paraît toute tracée.
Rédigé par : Jean sans terre | 13 mars 2025 à 16:12
"Poutine, un dictateur sans scrupule, a envahi l'Ukraine, le président Zelensky n'est peut-être pas irréprochable mais son pays..." (PB)
Non Monsieur Bilger ! Un assassin criminel de guerre, et ce renvoi d'atténuation avec "irréprochable" me fait penser à ces "oui, mais" quand on parle de liberté d'expression et de Charlie.
Oui le Cinglé est un criminel de guerre recherché par la CPI ! Oui il doit être jugé comme toute la clique de Nuremberg, tout le reste est argutie et tergiversation !
Ne donnons pas de leçons aux autres. Alors de grâce épargnons de renvoyer "presque" dos à dos un cinglé qui déporte des enfants et des populations avec des scories pas pires qu'en Europe, de l'Ukraine qui est en voie de mutation.
Ce pays grâce à son Président a pris les armes, nous nous sommes couchés en 40, ils versent leur sang pour nous et l'Occident... Et le pire de tout, le FN/RN qui s'abstient pour utiliser les avoirs gelés de cette oligarchie qui envahit, agresse, tue, comme vécu pendant WW2.
Macron en a pris la mesure, il est à louer, il a deux ans pour finir en beauté, à ses côtés l'Allemagne, l'Angleterre, l'Italie, la Pologne... et ce n'est pas la Russie de misère et Trump qui doivent faire trembler l'Europe et l'Occident, 500 millions d'habitants ne vont pas se laisser emme*der par 140 000 000 au pays du Cinglé et par 340 000 000 aux USA.
La limite de la démocratie est la limite de la décision, Macron a fixé le cadre, qui m'aime me suive, sans oublier le Japon et la Corée du Sud qui sont à l'ouvrage.
La vague économique s'est abattue sur Tesla et ce n'est pas fini, nous sommes le premier marché ouvert mondial et quand on sait fabriquer des voitures championnes du monde et construire le premier viaduc du monde en "hélice", on peut se permettre d'envoyer balader Trump et son bouffon.
Malhuret le sénateur fait un tabac, il s'est mis à la hauteur de l'attelage US avec une forme de cynisme appréciée outre-Atlantique.
Un moment ça va ces minauderies, pour tolérer et accepter une espèce de négociation avec un tueur en série au Kremlin, et courber l'échine devant Visage orange. Nous Visages pâles n'avons rien à envier à ces types, tout en gardant l'honneur, résistons, résistons comme Churchill, jusqu'au bout.
Rédigé par : Giuseppe | 13 mars 2025 à 13:55
@ Robert Marchenoir | 13 mars 2025 à 07:38
"Le discours de Malhuret au Sénat, le 4 mars, était proprement gaullien."
Gaullien ? Ah je comprends mieux vos affinités et vos beaux discours haineux. Il fait partie de vos idoles
Le petit Malhuret, qui plus est médecin, voulait enfermer les non-vaccinés dans les caves !
https://www.lepoint.fr/politique/au-senat-la-colere-de-claude-malhuret-contre-les-antivax-11-01-2022-2460047_20.php#11
Eh bien nous sommes sortis des caves bien vivants et nous lui demanderons des comptes, à lui et à beaucoup d'autres au nom des victimes... Pfizer étant en train de lâcher le morceau.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 13 mars 2025 à 13:12
Il paraît que l'Ukraine est un pays corrompu. Avec tous ces mollusques de l'Europe, le jour où ils y accèderont, ils vont découvrir qu'ils n'étaient que des petits joueurs.
@anticor_org
La justice belge soupçonne des lobbyistes de la firme chinoise Huawei d’avoir corrompu une quinzaine d’eurodéputés. La police judiciaire fédérale a procédé ce jeudi matin à 21 perquisitions.
https://www.touteleurope.eu/fonctionnement-de-l-ue/eurodeputes-corrompus-un-scandale-revelateur/
Rédigé par : Giuseppe | 13 mars 2025 à 12:30
@ Robert Marchenoir
Je retourne contre vous votre question habituelle pour discréditer le point de vue de vos adversaires. Quelles sont vos sources ?
Je remarque qu’en déclinant la même démonstration sophistique que vous faites pour l’Ukraine à la France, vous justifiez par avance que si la France était en guerre, il serait légitime et constitutionnel (une petite pensée pour M. Ferrand) de garder à la tête du pouvoir exécutif et des armées Emmanuel Macron. « Nous sommes en guerre ». Depuis 2020. Cela commence à faire long. D’ici là que l’on continue après 2027. Est-il besoin de plus pour deviner ?
Vous en faites un sacré démocrate et libéral à géométrie variable, un fort dangereux pour autrui et de la pire espèce, un de ceux qui par son discours fallacieux pourrait entraîner la foule des ignorants et des inconscients et l’amener aux pires résolutions.
Que faites-vous encore dans vos charentaises ? Saisissez-vous d’un fusil et partez là-bas ? Ce serait une belle mort, meilleure que celle de mourir dans votre lit paisiblement. Ou, si vous êtes trop affaibli par l’âge, j’ose penser que vous l’avez commandé à vos fils ou à vos petits-fils.
J’ai une règle sûre pour juger des opinions des uns et des autres ? Que risquent-t-ils ? Jouent-ils leur peau ou celle de ceux qui leur sont chers ? Si ce n’est pas le cas, leurs pompeux discours ne valent rien et seront systématiquement sophistiques. « Skin in the game ». Toujours. Que risquez-vous ?
Rédigé par : Jean sans terre | 13 mars 2025 à 11:57
@ Valéry | 12 mars 2025 à 23:23
« Macron ment, invente, crée des réalités parallèles, pour attirer le regard ailleurs que sur son éclipse totale, à tous les niveaux, c'est tout. Croyez les chiffres, pas les mots sournois. »
Vraiment ? En ce qui me concerne, plus que les chiffres à qui l’on peut faire dire ce que l’on veut, je préfère me fier aux faits. Et ceux-ci n’indiquent pas que Poutine cherche une solution pacifique au conflit russo-ukrainien. Il se fiche comme d’une guigne des menaces de Donald Trump et ignore totalement les mises en garde des Européens.
J’en veux pour preuve que Vladimir Poutine a choisi d'apparaître, mercredi 12 mars,
pour la première fois en treillis militaire et sur le terrain de la guerre , saluant ses généraux au centre de commandement de la région de Koursk.
En l’occurrence, Emmanuel Macron n’a pas tort de nous mettre en garde contre la Russie qui est déterminée plus que jamais à aller jusqu’au bout de son projet qui consiste à reconstruire les frontières de l’ancienne URSS et même un peu plus.
Rédigé par : Achille | 13 mars 2025 à 11:01
On devrait croire les chiffres et pas les mots sournois.
Combien de soldats russes envoyés à la boucherie, au nom de l'amour du prochain ?
Quand on allie le chiffre à la parole, les menteurs sont face à leur barbarie dont il est nécessaire de se protéger par la réalité du chiffre, impossible à nier, même par la parole qui voudrait le dissimuler :
Poutine est la négation de la Sainte Russie, au nom de la Russie, comme Trump est la négation de la liberté au nom de la liberté.
Reste pour l'Europe à assumer son rôle de lumière du monde qui, depuis deux mille ans, n'est pas reçue par les ténèbres du mensonge.
Rédigé par : Aliocha | 13 mars 2025 à 10:37
@ Robert Marchenoir | 13 mars 2025 à 00:10 (@ Jean sans terre | 12 mars 2025 à 16:50)
« Cessez d'insulter les Ukrainiens. Cessez de leur prodiguer votre fausse compassion en les écrasant de votre mépris. Les Ukrainiens, serviles ? Vous vous foutez de qui ? »
Lui, je ne sais pas, mais vous, de ceux qui vous lisent ici !
Appliquez-vous donc vos propres règles !
Vous nous meulez au gré de vos délires, et il est heureux qu'une grande bonté anime vos contradicteurs, mais ce n'est pas tellement mon cas, dès lors, voici un rappel de vos élucubrations :
Vous nous avez vendu les USA comme le pays de Cocagne, un peuple exemplaire qui vient de le démontrer brillamment !
L'Ukraine comme l'héroïque nation dont les qualités ancestrales et que vous nous rappelez gentiment sont leurs Cosaques et ce que vous écrivez ci-après (d'une bouffonnerie et d'une cocasserie mortelles) :
« Les Ukrainiens, pauvres et démunis ? Mais ils ont l'armée la plus puissante d'Europe, mon pauvre ami. Une armée possédant désormais une expérience du combat moderne de haute intensité qu'aucun pays de l'OTAN ne possède. »
La France comme une mer*e royale, et là vous n'avez pas de mots assez méprisants et vulgaires pour nous l'exposer (ce qui démontre votre inculture !)
La guerre comme une voie (ce qui démontre votre inculture !)
La mort comme une fantaisie (ce qui démontre votre inculture !)
Le malheur comme une posture (ce qui démontre votre inculture !)
Et vous-même comme un expert en géopolitique ! (ce qui démontre votre sottise sans fond !)
Quant aux ordres dont vous êtes coutumier ils sont légèrement hystériques, ce qui les rend peu efficaces.
Je vais vous en donner un, moi, et vous seriez inspiré de le suivre :
Réfléchissez !
Rédigé par : duvent | 13 mars 2025 à 10:35
@ Achille | 13 mars 2025 à 08:10
C'est le festival des vieilles badernes rangées des voitures et racler tous les fonds de tiroir. Praud et ses invités fantoches pour un long monologue en accord avec lui-même et surtout avec mui-même. Il a son public comme Hanounouille a le sien. Pour le reste c'est toujours la même mayonnaise.
Rédigé par : Giuseppe | 13 mars 2025 à 10:15
@ Ellen
"vous oubliez le soutien militaire de l'Iran, la Chine, la Corée du Nord, alliés solidaires de la Russie composant ensemble une armée phénoménale et possédant un plus grand nombre de bombes nucléaires plus puissantes."
L'Iran et la Corée sont des puissances en carton, lourdement affaiblies par des sanctions. De plus, l'Iran a d'autres chats à fouetter, maintenant que c'est devenu la bête noire d’Israël. La Chine est experte en guerre économique, ça n'a jamais été un empire aux ambitions expansionnistes militairement. Il y a l’épine Taïwan, mais, comme dans le cas de l'Ukraine, la menace militaire est accrue à cause de la lourde ingérence américaine.
Mais pourquoi voudriez-vous qu'il y ait une alliance pour détruire l'Europe ? Ça n'a aucun sens. L'Europe est une chance pour ces pays, culturellement, économiquement, stratégiquement (la Russie a demandé maintes fois à faire partie de l’OTAN) ; autant la Russie que la Chine ont toujours privilégié les bonnes relations avec les puissances européennes, qui de leur côté n'ont pas arrêté de les invectiver et les rabaisser. Qui manque d'intelligence, de vision et de bon sens, quand les porte-parole chinois se font embusquer sur les plateaux français et traiter de dictateurs et poutinistes ? Et on répète le même leitmotiv "c'est l'axe du mal, les méchants s'allient". Mais qui les a exclus, donc poussés les uns dans les bras des autres ?
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@ Lodi
"Mais dans de telles conditions, n'est-il pas déjà ridicule que la Russie s'attaque à l'Ukraine ?"
L'opinion est créée par les informations qu'on reçoit. Si tout individu apportant des nuances, des faits et des points de vue différents se trouve écarté des plateaux/médias, catalogué de pro-russe, pro-Hamas, antivax ou quoi encore, puis invisibilisé - comme c'est le cas en France - , on finit par adopter une seule argumentation et le diagnostic sera faux. Tout comme les solutions. Je ne peux que suggérer une lecture attentive de John Mearsheimer, et de Jeffrey Sachs. N’écoutez pas ceux qui vous diront "ce sont des pro-russes, n’écoutez surtout pas". Jugez des arguments et non des personnes, le contraire c'est la facilité. Une opinion est solide quand on a entendu et synthétisé des arguments contradictoires, sinon c'est de la lobotomie.
Rédigé par : Valéry | 13 mars 2025 à 09:15
@ Robert Marchenoir | 13 mars 2025 à 00:10
@ Robert Marchenoir | 13 mars 2025 à 07:38
La pédagogie ne consiste pas à répéter deux fois les mêmes choses de la même façon.
En la matière cette répétition assommante est une outrance et un outrage à notre capacité de mémorisation et de compréhension d'un texte réfutable point par point parce qu'il est un texte d'humeur et non de réflexion.
Rédigé par : Tipaza | 13 mars 2025 à 08:58
Puisqu’on parle d’ectoplasmes, ils font fort à CNews ces derniers temps.
Pensez donc ! Après avoir invité Hervé Morin, ancien ministre de la Défense et dont Alain Duhamel, après une interview nous dit qu’il en savait plus que lui, c’est au tour de Charles Millon, ancien ministre de la Défense lui aussi, de venir faire un tour sur les plateaux de CNews.
Rappelons que Charles Millon a été président du Conseil régional de Rhône-Alpes, réélu avec les voix du Front national, ce qui lui a valu d’être exclu de l’UDF, et son élection invalidée en 1999.
Il est vrai qu’à cette époque c’était J-M Le Pen qui était aux commandes du FN et que l’opération dédiabolisation entreprise par sa fille n’était pas à l’ordre du jour.
Quel est le prochain vieux cheval de retour que "la première chaîne d’info de France" va nous sortir des archives de l’INA dans les jours à venir ? On peut craindre le pire !
Rédigé par : Achille | 13 mars 2025 à 08:10
"Le simplisme ne peut pas avoir libre cours au sujet d'une réalité géopolitique qui, pour être dangereuse et difficile à maîtriser, exige finesse et équité minimale. Entre la démolition outrancière du sénateur Malhuret et les inconditionnels de ce duo américain et russe, il y a place pour une autre appréciation internationale." (PB)
Un mot sur la "démolition outrancière du sénateur Malhuret". Elle n'est pas outrancière : elle est juste, nécessaire et étincelante. D'ailleurs Claude Malhuret s'est fait une spécialité de discours justes, nécessaires et étincelants à la tribune du Sénat. Sur tous les sujets.
Certains se vouent à la quête du Chef salvateur. Je n'en suis pas, mais sur la seule foi de ses paroles, Malhuret me paraît avoir l'étoffe des dirigeants d'exception qui nous seraient, en effet, nécessaires.
Et puis j'aimerais m'opposer de façon outrancière à la dénonciation de l'outrance. Poutine est outrancier, Trump est outrancier, l'invasion de l'Ukraine est outrancière, la trahison de l'Occident commise par Trump est outrancière, et il faudrait que le sénateur Malhuret évite de dire un mot plus haut que l'autre lorsqu'il évoque saint Trump à la tribune du Sénat ?
À cette aune, on pourrait aussi bien dénoncer l'outrance de De Gaulle, Churchill, Reagan...
Le discours de Malhuret au Sénat, le 4 mars, était proprement gaullien. Tant qu'à se réclamer du Général, il saute aux yeux que c'est lui qui est légitime à le faire, et non les méprisables laquais de Poutine que sont les Philippe de Villiers, Nicolas Dupont-Aignan et autres.
Son discours, c'est ce que l'esprit français a de meilleur : une langue exceptionnelle, classique, précise, claire, concise, brillante - au service d'une lucidité et d'une résolution sans faille.
Ce n'est pas un hasard si son discours a fait le tour du monde. C'est précisément à cela que font allusion Éric Zemmour et Marine Le Pen lorsqu'ils disent que le monde a besoin de la France - mais, hélas, ils ne comprennent pas bien eux-mêmes la signification de leur propos.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 13 mars 2025 à 07:38
@ Valéry | 12 mars 2025 à 23:23
C'est exact, en Russie de 140 millions (adolescents, femmes, vieillards et personnes handicapées) dans le plus grand pays du monde contre 700 millions d'habitants, l'Europe et les USA réunis.
Soit, cependant vous oubliez le soutien militaire de l'Iran, la Chine, la Corée du Nord, alliés solidaires de la Russie composant ensemble une armée phénoménale et possédant un plus grand nombre de bombes nucléaires plus puissantes.
Ne comptons pas trop sur les USA pour nous défendre...
Rédigé par : Ellen | 13 mars 2025 à 07:14
@ Valéry
"Comment les Français, les Anglais, les Allemands, peuvent-ils croire un seul instant que la Russie, pays à la densité de population par kilomètre carré le plus faible au monde et en baisse, pays le plus grand du monde, aux conditions climatiques des plus difficiles, avec des défis économiques et sociaux existentiels qui se multiplieraient avec toute prise de nouveaux territoires, de plus hostiles, une démographie en berne... et ces Russes auraient le projet fou et insensé de s'attaquer à l'OTAN, 700 millions d'habitants ? À la France ? C'est d'un ridicule..."
Mais dans de telles conditions, n'est-il pas déjà ridicule que la Russie s'attaque à l'Ukraine ?
La population y apprécie tant la Russie qu'elle se bat bec et ongles pour que tomber sous sa domination lui soit épargné.
Sans préjuger de ce que pense le chef de la Russie qui seul compte vraiment, vu la liberté qui y règne, vous avez l'air d'oublier qu'il y a des faits prédisposant à prendre des décisions.
Admettons que la Russie s'étende en direction de l'Ukraine... L'appétit vient en mangeant, il n'est pas dit que la Russie attaque le reste, mais elle peut le faire après-demain. Si rien n'est fait pour protéger l'Ukraine, ce qui n'en prend pas le chemin.
Pauvre Ukraine qui a échangé la réalité, la bombe atomique, contre la promesse d'être protégée. Autant en emporte le vent !
Avis pour les gens prêts à se désarmer ou à ceux qui refusent de s'armer. Si vous, comme individus, voulez vous soumettre ou mourir, fort bien, mais n’entraînez pas les autres vers le pire.
Il y a aussi l'impérialisme dont les gens se flattent, comme les brutes d'avoir tabassé tel ou tel. Les gens ont tendance à imiter leur passé, surtout s'ils se l'imaginent glorieux.
Ah oui, un pays abolissant si tard le servage qu'on pourrait croire que c'était une récréation avant le régime soviétique et le semble-t-il mixte des deux qui y succède ?
La nostalgie de l'impérialisme ? Un travers où tombent dans une certaine mesure les États-Unis, du moins en paroles, en convoitant des terres proches, Canada et partie du Danemark si par ailleurs je comprends le désir des Groenlandais de se rendre indépendants du Danemark.
Tout pays non nucléaire est offert à toutes les menaces... Je l'avais toujours pensé, les événements actuels hélas en font la démonstration.
Autre chose : la solidité des alliances ? Les États-Unis s'éloignent, et il n'est pas dit que la cohésion européenne se maintienne sans l'hegémon. Vu que la solidarité européen se peut résumer par "qui veut mourir pour Dantzig ?". Les Européens n'ont combattu que comme des gens attendant que le Ciel les en dispense.
Et le présent ?
Eh bien, ne vous déplaise, il ne me semble pas mauvais que les gouvernants envisagent le pire. S'ils se trompent, tant mieux, s'ils ont raison, nous aurons bien fait de nous arracher à un optimisme qui nous a trompés.
Et a trompé les Ukrainiens.
Avec le résultat d'une guerre, et sûrement d'une défaite ukrainienne, de gens obligés de se soumettre... à des Russes !
Ce qui veut dire que les gens dont le territoire sera tenu par les Russes ne perdront pas que leur originalité nationale mais la démocratie et le reste de ce dont nous jouissons en Occident. Les gens font bon marché de la liberté des autres. Parfois même de la leur !
Mais le destin de gens prêts à mourir plutôt que de vivre soumis, abandonnés à un sort dégradant, est déchirant.
Il ne faut surtout pas tenter d'en amoindrir le malheur. Sinon, on s'en rend complice pour les autres...
Et pour soi.
N'oublions pas que la France n'est jamais que le pays se proclamant gaulliste quand la majorité des Français s’accommodaient de Vichy et que tant de gaullistes d'aujourd'hui se détournent du Président de l'Ukraine.
Montrant vite où vont leurs préférences.
Se proclamer de la résistance d'hier tout en enterrant celle d'aujourd'hui, notez, c'est humain trop humain, comme les gens se disant chrétiens et tournant en dérision des innocents outragés malgré leur christ aux outrages, des communistes en vérité avides, et tant d'autres même pas hypocrites mais obéissant à deux programmations différentes :
- Intérêt matériel, agir le plus bassement qu'il soit possible, et non par cynisme, par réflexe.
- Adopter quelque orthodoxie jamais trop examinée et encore moins les relations qu'on entretient avec elle dans sa vie. Mais l'orthodoxie sert aussi, quel intérêt !
Elle coalise avec des gens : gain de sociabilité et éventuellement, puissance. Impression que sa vie a un sens quand on n'y a même pas vraiment réfléchi mais la foi, l'impression compense en rage ce qui manque en fond. Sentiment de supériorité, qui lui-même peut servir de justification à tout. Théâtre intérieur contre l'ennui tel qu'on s'imagine que les autres vous offensent de ne pas croire à vos histoires, par exemple, ce qui peut augmenter le ressentiment, donc la violence, et éventuellement extorquer leur soumission. D'où plaisir de dominer. Si on ne les agresse pas, vanité de s'imaginer merveilleusement tolérants voire bons pour cette retenue.
En politique, en morale, les mots qui ne sont pas suivis d'effet sont des maux. Des illusions et des gangrènes se changeant en rage quand quiconque en dénonce l'imposture.
Pollution.
Bref, il faut que l'Europe se réarme, et ce non dans la précipitation, qui fait faire de mauvais choix, qui va vite agit par réflexe. Par exemple en augmentant les impôts, je parie, ou bien en achetant américain.
Il ne faut pas se précipiter, certes, mais il faut agir, en augmentant la coopération des armées.
Et à mon avis, en poussant les autres Européens à avoir la bombe. Tout pays non doté est une proie, toute alliance où certains ne sont pas dotés expose à deux risques :
- En cas de mutualisation de la décision de lâcher la bombe, que les premiers dotés se voient interdis de se protéger par les nouveaux entrants si ces derniers devenaient naïfs comme des Canadiens ou lâches comme nous l'avons été.
- En cas de non mutualisation, les pays dotés de la bombe peuvent abandonner les autres.
C'est beaucoup moins vrai de la lutte conventionnelle, où des enjeux moins absolus et la cohésion de l’entraînement et du combat créent des solidarités.
On parlait de problèmes de prolifération nucléaire ?
Eh bien oui, mais comme on le voit, il y en a aussi d'une insuffisante nucléarisation de pays menacés.
En somme, tout est une question de mesure.
Et souvent de passer d'un danger à l'autre... Les Européens n'avaient jamais été capables que de s'entre-nuire avec deux guerres mondiales.
Les Américains intervinrent deux fois et la protégèrent des Russes... C'est le sauveur sauve deux fois.
Hélas, pas trois !
À présent qu'ils se retirent, les Européens doivent devenir capables, ce qui commence par le fait de ne plus se bercer d'illusions rassurantes telles que la France avait pu le faire sur la présomption qu'elle était la plus forte, ne nous inquiétons de rien.
Jouons les lièvres de la fable qui ne partent pas à temps.
Si on a de l'avance, on ne panique pas, d'accord, mais on agit... On sacrifie la transition énergétique qui nous plombe commercialement et qui est brandie par certains comme raison de ne pas se défendre : en clair se soumettre. Parce que tout ce qui n'est pas doté du feu nucléaire peut être abandonné par ses alliés de même que nous sommes abandonnés par les Américains.
Et parce qu'au fil du temps, tout pays doté qui aura abandonné ses proches comme l'Ukraine, puis ses alliés, trouvera des justifications autres que la simple déloyauté pour le faire, comme l'écologie, et surtout que la liberté vaut moins que la vie, ou encore est spirituelle, religieuse, ce dont les pays menaçants ne manqueraient évidemment pas, et que leurs exemples montreraient on ne peut plus respectable de les mettre plus haut que tout, et surtout selon leur style.
La liberté est toujours menacée.
Elle ne se maintient pas toute seule.
Pour bien le faire, il faut voir loin.
Et j'oubliais : contrairement aux présomptueux, il ne faut pas croire qu'une révolte des soumis la rende.
Cela n'a pas marché ainsi sous les totalitaires.
Arrêtons, comme les communistes qui échouent tout le temps, de croire que la prochaine fois sera la bonne.
On n'est pas ce qu'on prétend mais ce qu'on fait et accomplit.
Or la question est de prévenir tout asservissement possible de l'Europe, ce qui nous changera singulièrement de nos désastres habituels.
Rédigé par : Lodi | 13 mars 2025 à 06:20
@ Jean sans terre | 12 mars 2025 à 16:50
Je ne sais pas pour qui vous vous prenez. Qui vous permet de vous exprimer à la place du "peuple ukrainien", auquel vous vous êtes bien gardé de demander son avis ? Qui vous autorise à en faire le jouet de votre misérable littérature de chef-lieu de canton ?
"La vérité est que le peuple ukrainien ne veut plus de la guerre."
Et vous auriez une source, pour cela ? Pour commencer, votre formulation est extraordinairement malhonnête. Elle sous-entend qu'il fut un temps où le peuple ukrainien voulait la guerre. Vous vous gardez bien de rappeler qu'il a été attaqué, et qu'il a bien fallu qu'il se défende.
Je n'ai pas lu, sous votre plume, d'éloge de son courage et de son héroïsme. Je ne vous ai pas entendu souhaiter la victoire de l'Ukraine et la défaite de la Russie.
Les Ukrainiens n'ont jamais "voulu la guerre". C'est un peuple pacifique. Ce sont les Russes qui les ont attaqués. Alors, ils ont "voulu la guerre", évidemment. Un peu comme de Gaulle a voulu la guerre contre les nazis, vous voyez ? Vous comprenez la différence entre ces deux façons de "vouloir la guerre" ? Vous comprenez à quel point il est malhonnête de les confondre ?
Les mêmes mots reflètent des réalités exactement opposées, et vous, vous pincez la lyre au-dessus des cadavres violés et torturés, comme si c'était la même chose.
47 % des Ukrainiens considèrent qu'il serait complètement inacceptable de céder des territoires à la Russie et de renoncer à une adhésion à l'OTAN comme préalable à la fin de la guerre. Seulement 8 % d'entre eux accepteraient facilement un tel scénario, tandis que 38 % considèrent qu'il s'agit d'une option difficile mais à peu près acceptable.
Et ce, bien que Trump comme Poutine aient dit d'emblée qu'il n'était pas question que l'Ukraine récupère ses territoires envahis, ni qu'elle rejoigne l'OTAN.
En quoi cela cadre-t-il avec votre caricature aussi imaginaire que doloriste des Ukrainiens ?
"Qu’il soit administré par les oligarques ukrainiens, par la Russie, ou par les intérêts capitalistiques américains, il sait qu’il est mortellement mutilé, blabla."
Vous oubliez la principale option, la plus souhaitable et d'ailleurs la plus probable : qu'il recouvre sa liberté et son indépendance, comme il l'a gagnée en 1918, brièvement hélas, comme il l'a gagnée pour toujours en 1991, comme il a sans cesse lutté pour préserver et accroître cette liberté depuis, comme il le fait actuellement et comme il le fera aussi longtemps que l'esprit humain puisse l'anticiper. Même si la présente négociation tourne mal pour lui.
Vous ne connaissez pas les Ukrainiens. Vous ne connaissez rien à leur histoire, à leur caractère, à leur identité.
"Il sait qu’il sera dans tous les cas indigent, démuni, pauvre et servile."
Cessez d'insulter les Ukrainiens. Cessez de leur prodiguer votre fausse compassion en les écrasant de votre mépris. Les Ukrainiens, serviles ? Vous vous foutez de qui ?
C'est l'un des peuples les plus indépendants de la terre. Ils ont une tradition de liberté et de démocratie multi-séculaire. Les cosaques, ça vous dit quelque chose ? Vous avez vu le courage avec lequel ils se sont battus contre la prétendue deuxième armée du monde, et contre tous les défaitistes à distance de votre espèce, qui attendaient leur capitulation avec une jouissance mauvaise ?
Les Ukrainiens, pauvres et démunis ? Mais ils ont l'armée la plus puissante d'Europe, mon pauvre ami. Une armée possédant désormais une expérience du combat moderne de haute intensité qu'aucun pays de l'OTAN ne possède.
Les Ukrainiens sont des gens inventifs, débrouillards, entreprenants, intelligents, durs à la tâche et solidaires. Ce ne sont pas des franchouilles attendant que les drouâ zacquis leur tombent dans le bec. Une fois la paix revenue, vous allez les voir rebâtir leur pays à toute allure. Ils vont créer des richesses sans commune mesure avec les "chèques-ourlet" que vous mendiez de votre gouvernement.
Avez-vous idée de ce qu'était une exploitation agricole ukrainienne, avant la guerre ? C'était une usine informatique ultra-moderne établie sur des champs à perte de vue. Rien à voir avec les "Martine à la ferme" des "paysans" français fonctionnaires du déversement de fumier devant les préfectures.
"C’est probablement la raison pour laquelle on ne le laisse pas s’exprimer par des élections."
On vous l'a dit mille fois, mais les falsificateurs de votre espèce se font un devoir de ne pas écouter. La constitution ukrainienne interdit les élections en temps de guerre. De façon tout à fait judicieuse, car des élections honnêtes seraient impossibles.
Que vaudraient des élections auxquelles ne pourraient participer ni les soldats mobilisés, ni les populations des territoires occupés, ni les très nombreux réfugiés à l'étranger ? Comment organiser des élections dans un pays sans cesse bombardé ? Comment peut-on envisager une seconde de briser l'union nationale, cruciale en temps de guerre, en ravivant les divisions politiques ? Comment concilier la transparence des débats électoraux avec la protection des secrets militaires ?
Il y a une raison pour laquelle les élections ont été suspendues au Royaume-Uni pendant la Seconde Guerre mondiale. Le Parlement est resté en fonctions pendant dix ans. Et le pays n'était même pas envahi...
Les trompettistes dissimulés de la propagande du Kremlin oublient de nous dire que 63 % des Ukrainiens refusent que des élections se tiennent avant la fin de la guerre. Les principaux chefs de l'opposition y sont eux aussi hostiles.
Seul y est favorable Poutine, et donc sa marionnette Trump. Pourquoi ? Parce qu'éliminer Zelensky, qui symbolise la résistance du pays, est son objectif depuis le début. L'éliminer physiquement, d'ailleurs. Quatre cents soldats avaient pour mission de l'assassiner dès le début de l'invasion.
Si des élections devaient se tenir avant que la sécurité de l'Ukraine ne soit assurée, Poutine ferait ce qu'il a fait cent fois par le passé, en Ukraine comme à l'étranger : il susciterait des partis pro-russes, il infiltrerait son candidat soutenu par une milice armée comme il vient de le faire en Roumanie, il organiserait la subversion, il fausserait les élections, il organiserait un coup d'État comme il l'a fait au Montenegro en 2016, voire il tenterait d'assassiner les candidats qui lui déplaisent, comme il l'a fait en Ukraine en 2004 avec Viktor Iouchtchenko.
Pendant ce temps, les flûtistes du Kremlin possesseurs d'une carte d'identité française font les malins : gna-gna-gna, y'a pas d'élections, dictature, gna-gna.
Ce sont d'ailleurs les mêmes qui veulent "destituer" Macron, dans une procédure qui n'existe que dans leur imagination malade d'ennemis de la démocratie.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 13 mars 2025 à 00:10
@ Ellen
"Dans cette confusion totale, on ne sait plus qui faut-il croire."
Les chiffres. 350 millions d’Européens pleurnichant sur le fait que 350 millions d’Américains les ont abandonnés, en proie au danger que représentent 140 millions de Russes, dont la plupart n'ont pas de toilettes, se battent avec des pelles et des puces sorties directement de l'essorage des machines à laver. Ça sonne un peu ridicule, dit comme ça, n'est-ce pas ? Et pourtant, c’était le discours de départ, celui qui a alimenté la guerre. Puis maintenant on nous baratine le contraire.
Non mais sérieux. L'Europe a joué les gros bras car se sentant protégée par l’Amérique. L’Amérique se réveille enfin et se retire d'un bourbier sans issue, puis les chefs européens, ces fanfarons forts en gueule, au verbiage fleuri mais frêles dans les moyens, se retrouvent à poil. L'ego blessé, ils ne peuvent pas admettre leur fragilité et incompétence donc ils mettent les bouchées doubles, en paroles, comme toujours. Puis arrive le coup fatal, les négociations se passent ... en Arabie saoudite. Ils ne sont même pas invités.
Et c'est Trump le fautif ? Comment les Français, les Anglais, les Allemands, peuvent-ils croire un seul instant que la Russie, pays à la densité de population par kilomètre carré le plus faible au monde et en baisse, pays le plus grand du monde, aux conditions climatiques des plus difficiles, avec des défis économiques et sociaux existentiels qui se multiplieraient avec toute prise de nouveaux territoires, de plus hostiles, une démographie en berne... et ces Russes auraient le projet fou et insensé de s'attaquer à l'OTAN, 700 millions d'habitants ? À la France ? C'est d'un ridicule...
Macron ment, invente, crée des réalités parallèles, pour attirer le regard ailleurs que sur son éclipse totale, à tous les niveaux, c'est tout. Croyez les chiffres, pas les mots sournois.
Rédigé par : Valéry | 12 mars 2025 à 23:23
Je m’étonne que les laudateurs des États-Unis d’Amérique n’aient pas encouragé l’administration trumpienne à faire taire les irascibles Européens. Elle le pourrait facilement, l’Union européenne étant tellement faible et divisée. Pourtant, elle ne fait pas. Moi qui croyais que l’Amérique voulait la paix ! Il semblerait que les choses ne soient pas si évidentes que cela.
Il n'y a que des avantages pour elle à maintenir le statu quo (vente de matériels de guerre à l’Ukraine et aux pays européens, renouvellement du stock d’armes américains en vue de préparer la future guerre contre la Chine, financement de celui-ci par les pays européens, exportation d’énergie à l’Europe à des prix élevés, affaiblissement de l’ennemi militaire russe, affaiblissement du rival économique européen, financement presque exclusif de la guerre contre la Russie par les pays européens, conservation du commandement en raison de la dépendance et des divisions internes de l’Europe, appropriation capitalistique et prédatrice de l’Ukraine, séparation durable des pays d’Europe de l’Ouest avec la Russie, mise ultérieure de l’Europe ruinée sous la tutelle des intérêts financiers américains).
Les USA n’ont dans le fond aucun intérêt à ce que le conflit cesse. Ils veulent juste gagner beaucoup plus que ce qu’ils paient, maintenant, sans plus attendre. Je ne vois pas de différence fondamentale entre l’administration américaine actuelle et la précédente, à la nuance près que celle d’aujourd’hui avance moins masquée.
Finalement, il semblerait que ce que n’ont pas réussi en 1950 les États-Unis d’Amérique, leurs « alliés » le réalisent désormais, à savoir sous le nom de défense européenne, la résurgence de la mort-née Communauté Européenne de Défense, l’ancêtre inabouti de l’OTAN, qui permet aux USA de conserver le contrôle et le commandement sans n’avoir rien à débourser. Bien évidemment, ce sera une gabegie en plus qui n’améliorera en rien la sécurité continentale.
Ceux qui croient qu’une défense européenne indépendante est possible sont bien naïfs. Les nations européennes ne regarderont qu’à leurs intérêts et à la moindre frayeur un grand nombre se rangera sous la protection américaine en obéissant à ses injonctions. Au besoin, les USA les y aideront !
Pour les peuples européens, il n’y aura jamais de communauté de destin européen, sauf sous la contrainte d’une administration européenne qui prend à mesure qu’elle se consolide à l’ouest les traits affreux de son aïeule autoritaire de l’est.
Cela me rappelle un trait d’humour du passé : le socialisme ne marche pas parce qu’il n’y en a pas assez. On peut sans plus d’erreur et avec le même résultat remplacer le mot socialisme par celui d’européisme. Si tout ce que l’on dit de l’Union européenne était seulement partiellement vrai, on trouverait des faits incontestables pour la louanger. Or, je me demande encore de quoi on peut la créditer et comment des gens au demeurant intelligents peuvent encore s’enthousiasmer pour une pareille chimère. Ils se persuadent que leurs principes valent mieux que ceux de leurs ancêtres européens et que ce que ceux-là, en des siècles de guerre, n’ont pas réussi, eux aujourd’hui le réussiraient. Vanité imbécile.
Rédigé par : Jean sans terre | 12 mars 2025 à 22:20
@ Robert 2 | 12 mars 2025 à 10:30
« Un grand merci à Robert Marchenoir | 11 mars 2025 à 23:16, de démontrer la manipulation des médias Bolloré... »
15 523 signes et espaces... On ne doit pas être bien loin du record de longueur d’un texte de R6M. Peut-être l’a-t-il même battu... Vincent Hervouët doit en être fier. Il est à l’origine de ce pamphlet qui lui est consacré pour avoir, dans le JDNews du 5 mars, signé un édito dans lequel il ose critiquer le chef de guerre ukrainien, qui, écrit-il, a grommelé deux mots fort peu diplomatiques, adressés au vice-président américain, dont on sait, depuis la campagne électorale, qu’il n’est pas particulièrement partisan du soutien à grands frais d’un combat qui, sans l’aide de l’administration démocrate précédente, serait depuis longtemps achevé.
Le journaliste, qui n’est pas tout à fait sorti hier du CFJ-Paris (promotion 1980) et présente un CV peu commun, accorde cependant des circonstances atténuantes à Zelensky, qui, juge-t-il, semblait fatigué... Mais un affront est un affront et R6M se devait de le laver... en s’appuyant sur Snopes, une source qu’il déclare « renommée ».
En fait, cette source, américaine, n’en est pas une, puisqu’elle n’informe pas, mais traque la désinformation au pays de la liberté absolue de la presse. Noble objectif... Mais, dans le cas présent, compte tenu du CV inquiétant de son fondateur, viré de la rédaction de sa propre entreprise pour avoir pratiqué l’art du copier-coller à grande échelle, il paraît prudent de la prendre avec des pincettes, au moins de s’assurer qu’elle est devenue fiable.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Snopes
À lire son pensum, qui cite une flopée d’autres sources, on se dit que R6M a fait montre de jugeote et qu’au-delà de la consultation de Snopes, il a réalisé un travail de recherche qu’il convient de saluer... En fait, il ne faut pas bien longtemps pour comprendre qu’il s’agit d’un subterfuge, très habituel dans la prose marchenoiresque : l’inversion de la preuve. Toutes les sources citées sont pro-russes et, aux yeux de notre zélé redresseur de torts, ont donc pour mission de charger Zelensky de tous les maux, quitte à mentir. Pour R6M, il n’en faut pas plus pour proclamer que l’Ukrainien n’a ni juré ni offensé quiconque... et que le sieur Hervouët est à jeter sur le même banc d’infamie que ces médias et influenceurs poutiniens.
Joli tour de passe-passe, mais l’affaire est à classer... Zelensky ayant promis d’être plus diplomate lors de son prochain passage au Bureau Ovale.
P.-S. : à noter que, dans son long commentaire, R6M ne s’en prend qu’à Vincent Hervouët et non aux « médias Bolloré ». Il convient d’en conclure que votre message cité en exergue est une manipulation un tantinet grossière...
Rédigé par : Serge HIREL | 12 mars 2025 à 20:52
Nos ex-diplomates français connaissant bien la Russie pour y avoir été détachés ne sont pas d'accord entre eux s'agissant des "menaces existentielles de la Russie de Poutine", déclarées par Emmanuel Macron lors de sa dernière conférence de presse.
Sur BFMTV le 12 mars, Vladimir Fédorovski dit qu'il ne croit pas du tout à cette menace et, sur LCI le même jour, Pierre Lévy, ex-ambassadeur de France en Russie, soutient qu'il y croit mordicus.
Qui faut-il croire ? Ils jouent à pile ou face ? Chacun y va de ses propres sentiments. Or, ce que personne ne sait à ce jour ce sont les plans très discrets que Poutine doit avoir derrière la tête, bien cachés... Les Russes opèrent toujours en toute discrétion et au dernier moment sans annoncer la couleur à l'avance.
Dans cette confusion totale, on ne sait plus qui faut-il croire.
Rédigé par : Ellen | 12 mars 2025 à 20:24
Philippe Bilger se demande s'il est un ectoplasme et dès que BHL dit quelque chose d'insignifiant il se précipite sur son blog pour dire que les états d'âme du va-t-en guerre laqué et chemises à décolleté en suite du Ritz sont indispensables à la bonne marche de l'intellect de l'humanité.
Oserais-je conclure par CQFD ?... J'imagine que ce serait comme être invité chez lui et uriner dans son évier quand les toilettes sont inoccupées.
Mais sur le fond...
Rédigé par : Vive la France ! | 12 mars 2025 à 19:49
@ Michel Deluré | 12 mars 2025 à 16:10
« Mais la diversité des médias (quotidiens, magazines, radio, télévision, internet) offre cependant un éventail suffisamment large de sources d'information et donc de différents courants de pensée pour que le citoyen qui le désire et qui en fait surtout l'effort puise à chacune de ces sources les informations qui lui sont nécessaires dans tel ou tel domaine pour alimenter sa réflexion et l'aider ainsi à fonder son propre jugement. »
Il s'agit ici encore d'une de ces fictions dont on nous rebat les oreilles en France mais qui ne correspondent à aucune réalité dans les faits.
Pour commencer, comment d'un côté est donc équilibrée concrètement sous tous les aspects « l'information » (ou prétendue telle) aux mains des hommes du Régime dans laquelle nous ne retrouvons que la même bouillie pour chats formatée partout de la même manière, il suffit de se reporter à la façon selon laquelle est présentée la guerre en Ukraine selon la même présentation frelatée des faits pour s'en convaincre et de l'autre une véritable information vraiment diversifiée et libre apportant des éléments contradictoires à ce qu'il faut bien appeler une propagande d'intoxication de type totalitaire ?
Et alors que par exemple l'Arcom sanctionne ou interdit des médias comme C8 pour des broutilles, n'est-il pas curieux que les radios du Régime, qui se moquent du monde de façon scandaleuse en racontant en permanence des carabistouilles avec en plus un argent extorqué au contribuable, ne le soient pas ?
Comment ne pas reconnaître qu'il s'agit là d'une entreprise orwellienne de transformer les Français en zombies décérébrés (ou en ectoplasmes), qui haïront au coup de sifflet les gens qu'on leur aura ordonné de haïr et qui voteront ensuite comme on le leur aura demandé, y compris en faveur des lois les plus ignobles qui se puissent imaginer ?
« Même si le programme des Deux Minutes de Haine changeait tous les jours, Goldstein en était toujours le principal protagoniste. Il était le Judas originel, le premier infidèle du Parti. Tous les crimes ultérieurs contre le Parti, toutes les trahisons, tous les actes de sabotage, toutes les hérésies, toutes les déviances, tout découlait directement de ses enseignements. Quelque part, il était encore vivant, et mûrissait ses conspirations : peut-être de l’autre côté de la mer, sous la protection de ses mécènes, ou même, comme le disait quelquefois la rumeur, caché ici, en Océania.
Winston avait la gorge nouée. Il ne pouvait pas voir le visage. »
(Orwell, 1984)
Rédigé par : Exilé | 12 mars 2025 à 19:05
@ Jean sans terre | 12 mars 2025 à 16:50
Votre commentaire de 16:50 est certainement la seule vérité de toute cette lamentable histoire d'une guerre qui n'aurait jamais dû avoir lieu et qui n'est peut-être pas terminée.
Si seulement nous pouvions être débarrassés de von der la Hyène, de Macronéron, de Zelensky, de l'OTAN, de Starmer, des francs-maçons, de Giuseppe, d'Aliocha, de Robert Marchenoir, des ectoplasmes, nous pourrions alors peut-être recommencer à espérer en l'humanité. Au lieu de nous haïr les uns et les autres !
Rédigé par : Ugo | 12 mars 2025 à 18:43
Je croyute que l'argent russe sentait mauvais, ben ça alors, voilà que tout à coup il sent très bon, est-ce le printemps et les floraisons ?
Le fou chantant de l'Élysée veut geler les avoir russes, diantre, glaglagla, Poutine en est tout frigorifié et n'arrête pas de trépigner de rage.
Pourtant nous avons assisté pendant des mois à une campagne terrible contre le RN accusé d'emprunter ces sales roubles chez les Russes, mince alors, fallait pas ?
En bref, le spectacle débile que nous offre cette macronie et ses complices gauchistes ressemble à un concours d'invité d'honneur à tous leurs dîners de cons.
C'est très socialo tout ça, socialopitres, paranocialos, schizocialos, racaillocialos, narcocialos, charlocialos, islamocialos, collabocialos, on change pas nos tocards socialos losers masocialos qui font rire la terre entière et surtout l'Algérie.
Rédigé par : sylvain | 12 mars 2025 à 17:40