Un citoyen conscient de ses devoirs s'intéresse naturellement à la vie démocratique de son pays. Pourtant, dans l'actualité quotidienne, il me semble que trop souvent il demeure enkysté, sur le plan politique, dans sa sphère partisane. Il a son champion ou sa championne et n'en démord pas.
Alors qu'on pourrait espérer, au contraire, une infinie curiosité de sa part et une envie de se mêler de ce qui ne le regarde pas.
Je n'ai jamais compris pourquoi le passionné de politique ne se sentait pas frustré à l'idée de n'avoir pas une sorte de droit de regard universel sur l'ensemble des débats agitant les partis et, partant du sien, de se construire la République qu'il souhaiterait.
D'autant plus qu'il pourrait faire preuve à la fois d'objectivité - il ne serait pas concerné - et de lucidité : il ne serait pas ligoté par des liens et des dépendances internes.
Les arbitrages qu'il aura à effectuer auront des conséquences importantes, ils engageront notre pays sur des chemins contrastés, désastreux pour peu qu'ils soient mal avisés.
Commençons par le 16 mai. Si Bruno Retailleau n'est pas élu président de LR, quelle que soit la permanente invocation du duo, et non pas du duel, par Laurent Wauquiez, le premier se verrait réduit à la portion congrue et le second serait en charge de l'essentiel.
Le passé est trop clair pour qu'on puisse hésiter sur la personnalité à promouvoir et la ligne à adopter. LW n'a pas cessé de faire prévaloir ses intérêts personnels, lors de la composition des gouvernements, avant ceux de son parti et des possibles ministres sollicités. Je suis persuadé que l'action ministérielle de BR, loin d'être un handicap, apparaît de plus en plus comme la démonstration qu'une vraie droite est en train, sortant de sa molle léthargie et de ses divisions artificielles, de redevenir une espérance et de susciter le désir.
Les socialistes comprendront, lors de leur futur congrès, que leur regain dans l'opinion n'a tenu qu'à la revendication de leur ancrage social-démocrate avec leur libération de l'emprise de LFI et de la domination malsaine de Jean-Luc Mélenchon sur la gauche et l'extrême gauche. Il est capital que ses adversaires s'unissent pour faire revenir un parti socialiste pleinement autonome capable de résister à la tentation facile des unions électorales. Peu importe qui le dirigera pour peu que son projet soit celui-là et pas seulement de servir le dessein de François Hollande impatient de rattraper le temps perdu.
Chez les écologistes, si Marine Tondelier éprouve beaucoup de plaisir à passer à la télévision, comme le lui a reproché un anonyme de la direction, ce ne semble pas être un motif suffisant pour ne pas envisager un concurrent ou une concurrente. On dit qu'elle est favorite, lors du prochain congrès, pour se voir renouveler comme secrétaire nationale mais on a le droit de supposer qu'en dehors de Sandrine Rousseau qui la critique, d'autres ambitions pourraient se manifester.(Elle a été largement réélue comme secrétaire nationale : on la verra encore plus à la télévision!).
À LFI, la garde rapprochée de Mélenchon tient bon et il y a quelque chose de pathétique dans cette fidélité qui s'obstine alors qu'elle sait que son "Lider" est voué à l'échec en 2027. La peur ou l'admiration la motivent-elles ? Ce n'est pas en tout cas la migration de François Ruffin avec ses limites politiques et son talent de cinéaste qui pourra les détourner de Mélenchon qui exerce une fascination par son emprise et sa culture et par l'habilité paternelle avec laquelle il gère les uns et les autres, les laissant libres mais sous condition d'inféodation.
Il y a Fabien Roussel au parti communiste et un sondage récent l'a mis à un niveau inespéré. Mais tout tient à sa personnalité et rien à son programme. Ce qu'il n'a pas de communiste séduit et quand il se résout à proclamer qu'il l'est, il baisse.
Au Rassemblement national, la probabilité de Marine Le Pen candidate en 2027 n'est pas totalement à écarter mais peu plausible.
Jordan Bardella est, paraît-il, le successeur naturel. Il a cherché à se vieillir mais il reste incurablement jeune. La comparaison avec l'Emmanuel Macron de 2017 n'a pas grand sens compte tenu du passé étatique de ce dernier quand il s'avance sur la scène de la joute présidentielle. Jordan Bardella, à marche forcée, se construit une personnalité, un savoir, une culture, une souplesse dans l'expression, une profondeur dans la pensée, des développements et une rigidité moins scolaires, cet homme n'est pas médiocre, il est méritant. Mais cela ne suffit pas. Il n'est pas fini, ceci dit sans la moindre dérision, contrairement à ce qu'Éric Zemmour avait fustigé chez Emmanuel Macron. On ne peut pas souhaiter que la présidence de la République soit la continuation d'une formation alors qu'elle devrait en être l'aboutissement. Le RN ne changera rien mais il devrait s'interroger.
Édouard Philippe sera candidat en 2027. Il était très apprécié des Français et le président Macron jaloux de sa popularité l'a fait partir dans des conditions peu dignes. Depuis qu'il mène son trajet à sa manière pour conquérir le Graal, il est toujours bien placé mais son juppéisme foncier décourage. On ne parvient pas à le croire quand Christophe Béchu nous annonce, de sa part, "des réformes massives". Déjà, s'il en fait d'utiles, ce serait bien !
À Reconquête!, deux intelligences, deux personnalités dissemblables, deux talents, l'un avec une dureté inflexible, l'autre avec une conviction souriante, mais le même programme. Lequel ira ? Elle nous a déclaré que ce serait lui. J'attends la suite avec impatience. Il n'est pas fait pour suivre. Elle n'est plus faite pour suivre.
Si on ne se mêle pas en politique de ce qui ne nous regarde pas, on ne comprend pas, on n'espère rien, on est exclu. La démocratie est un immense champ où tout le monde a le droit de jouer. De sortir de chez soi pour aller voir ailleurs. De la même manière que les affaires, c'est l'argent des autres selon Alexandre Dumas fils, la République, c'est l'affaire de tous.
@ Exilé | 21 avril 2025 à 11:13
Une petite remarque en complément.
Sous les colonnades de l'Assemblée, qui est en quelque sorte le temple de la République, des journalistes se sont fait violemment prendre à partie par des députés et des gens qui en d'autres circonstances sont les premiers à avoir la bouche pleine des mots « liberté » et « fraternité » quand ils jouent aux grands donneurs de leçons.
Derrière la « démocratie Potemkine », la réalité.
Rédigé par : Exilé | 22 avril 2025 à 10:02
L’objectif de De Gaulle, quand, en 1962, il a décidé de proposer aux Français que le président de la République soit élu désormais au suffrage universel direct, outre la disparition du collège des 82 000 « grands électeurs » dont il se méfiait, était de recréer le « rassemblement du peuple » qui, dans le récit gaulliste, avait suivi la Libération. Il n’en fut rien dès 1965, le Général lui-même, entre les deux tours, ayant dû resserrer son angle de tir sur ses partisans pour être réélu.
Mais cette victoire à l’arraché a néanmoins été fondatrice des trois mythes sur lesquels repose depuis lors toute campagne présidentielle : la recherche de « l’homme providentiel », la « rencontre d’un homme et du peuple » et, bien sûr, le « rassemblement » de celui-ci. Depuis 1962, pas un seul des trois n’est devenu réalité.
Pire, ce mode d’élection a permis le retour de plus en plus marqué des partis - et de leurs mauvaises manières - dans la vie politique, a provoqué la bipolarisation idéologique de celle-ci - et l’impossibilité de coalition transpartisane et de réformes consensuelles - et n’a jamais fait apparaître un candidat « providentiel » qui se serait déterminé en toute indépendance vis-à-vis des partis.
Tout cela a entraîné la France dans une pratique démocratique bizarre - un peuple souverain, mais ne s’exprimant qu’une fois tous les cinq ans, un Président au pouvoir « césarien », jupitérien aujourd’hui, et une Assemblée nationale d’autant plus aux ordres que, depuis 2002, elle est élue dans la foulée de la victoire présidentielle...
Cahin-caha, tout en admettant des présidents de moins en moins à la hauteur de leurs attentes et de plus en plus diviseurs, les Français acceptaient ce drôle de régime... Jusqu’au jour où, en 2017, un candidat à l’Élysée, jamais élu auparavant, parvint à leur faire croire à une possible troisième force, le centre, jusqu’alors réduit à s’allier à la droite ou à la gauche - cf les zigzags de Bayrou - pouvant, sous sa direction, devenir ce « rassemblement » qu’ils attendaient...
Il n’en fut rien bien sûr, les extrêmes parvenant même à attirer à eux deux plus de 50 % des électeurs au premier tout de l’élection présidentielle de 2022 (RN + Reconquête! : 30,22 % ; LFI : 21,95 %).
Le plus grave n’est pas que ce résultat ait démontré que la Macronie était une fumisterie, mais que celle-ci, en affaiblissant considérablement la droite et la gauche « modérées », a cassé la machinerie complexe de la Ve République dont elle s’était emparée en créant de faux espoirs. La dissolution de juin 2024 et les scrutins qui l’ont suivie, entachés de magouilles dignes de la IVe, n’ont fait qu’aggraver la situation en l’étalant à la vue de tous, en France, en Europe et dans le monde.
Aujourd’hui, avec un Président qui joue les prolongations et reste nuisible, un Premier ministre immobile faute de majorité, des partis dits « de gouvernement » qui peinent à retrouver la vitalité nécessaire à un retour aux affaires, une extrême gauche qui fait peur et une droite majoritaire, mais qui reste désunie, rien ne dit qu’une nouvelle dissolution ne conduirait pas à la même foire d’empoigne, le RN, toujours aussi proche du pouvoir, « bénéficiant » d’un nouveau cordon sanitaire, offert par la justice...
Par la justice... qui a pu se permettre d’envahir le champ politique parce que celui-ci est confié à des élus plus préoccupés par leur carrière que par le respect de la séparation des pouvoirs, l’un des piliers majeurs de notre État de droit.
Aujourd’hui, à un moment où, pour répondre aux nouveaux dangers du monde extérieur, pour faire face aux factures d’une Macronie qui a dépensé sans compter, il devrait être à plein régime, l’appareil politique français est menacé d’effondrement...
Avec, en plus, la possibilité que, pendant deux ans encore, dans tous les domaines, la France subisse les mêmes errements que ceux qui, en huit ans, ont provoqué sa dégringolade en matière internationale - les gesticulations du Président ne trompent plus personne -, sa perte de souveraineté vis-à-vis de la bureaucratie bruxelloise, son recul économique, son affaiblissement culturel, ses tergiversations dans le domaine social...
Quand un grand patron comme Bernard Arnault qui, « patriote », maintient le cœur de son groupe en France bien que LVMH n’y réalise que 8 % de son chiffre d’affaires, tire la sonnette d’alarme, ne pas l’écouter, ce n’est pas de l’entêtement, c’est de la folie.
Mon commentaire peut paraître bien loin du billet de notre hôte. Mais c’est pourtant la réponse que j’y apporte. Parce qu’à mes yeux, pour l’instant, il faut d’abord tenter de maîtriser l’incendie qui fait rage dans notre maison plutôt que se livrer à un concours d’élégance entre les candidats à la prochaine élection présidentielle, proclamés ou supputés, sur des critères certes pertinents, mais parmi lesquels le plus important ne figure pas : leur capacité à endosser l’habit de chef d’État et de rétablir le plein exercice de la Ve République.
Deux catégories de candidats sont à éliminer d’emblée : ceux qui la détestent, membres de LFI ou de sa filiale, le NPF, et ceux qui l’ont conduite au désastre actuel, en servant la Macronie ou en la soutenant plus ou moins ostensiblement. Il ne suffit pas d’émettre aujourd’hui quelques légères critiques pour faire oublier un passé d’apôtre.
En fait, il ne reste dans le vivier des présidentiables que quelques personnalités de droite... dont aucune ne coche toutes les cases pour apparaître le ou la candidat(e) idéal(e)... mais qui, réunies, parviendraient au résultat souhaité, leurs visions respectives de la France future étant proches les unes des autres.
Un seul pas leur reste à faire : signer la paix des braves, bâtir l’union des droites et lui apporter leurs compétences pour bâtir un programme commun. La balle est dans le camp du RN, qui doit savoir d’autant plus tendre la main qu’il est fragilisé, mais aussi dans celui du LR, qui, après le 16 mai, devra remettre en question sa présence dans le gouvernement Bayrou. Il ne fait aucun doute que, si l’offre leur en est faite dans des conditions qui les respectent, Marion Maréchal, Éric Zemmour et Sarah Knafo rejoindront le mouvement.
Plus vite cette union sera mise sur pied, plus vite la France retrouvera son rang, sous la houlette, non plus d’un gourou, mais d’un Président (ou d’une Présidente), d’un gouvernement et d’une majorité travaillant la main dans la main, dans l’esprit de la Ve République.
Rédigé par : Serge HIREL | 21 avril 2025 à 17:52
35 % pour le FN/RN est trop bas, ils ne seront jamais au pouvoir, nous sommes entré dans le jeu des coalitions.
Faire de l'info 24 h/24 c'est être obligé de ressortir de la boîte tous les vieux schnocks de la politique, bon ça les occupe, surtout les jours fériés où les caciques eux, jouent au golf ou vont à la pêche.
Ils viennent donner leur avis alors qu'ils ont participé à la débâcle du pays. Le pays a une âme de loser, il adore tous ce saint-frusquin de la politique désuète, vieillie et qui a échoué sur tout.
Même à 40 % le FN/RN n'y arrivera pas, insuffisant pour une majorité absolue à l'Assemblée.
On est en train de nous vacciner pour supprimer les 10 % des retraités, pour chercher quelques milliards sur les beaucoup de milliards de plus dépensés. Je me demande toujours pourquoi tous ces poulets élevés au tout-aliment n'ont jamais eu le sens de l'entreprise. C'est un mystère. La dette est immense, les caisses sont vides et on nous ressort la TVA des chaumières, pas des économies, non, des taxes en plus dans un pays qui est champion olympique des puisatiers de nos poches. Énarques un jour, Bérézina toujours.
Rédigé par : Giuseppe | 21 avril 2025 à 12:57
Nous avons évoqué un communiste « sympa », mais c'est oublier que par exemple un député communiste en costume, façon « Peppone sénateur », a pu participer avec des collègues de gauche à l’agression de la jeune journaliste Louise Morice à l'Assemblée nationale car « chassez le naturel, il revient au galop » :
https://www.lejdd.fr/Societe/vous-etes-des-fascistes-des-deputes-de-gauche-sen-prennent-violemment-a-des-journalistes-a-lassemblee-156887
Ne nous y trompons pas, c'est désormais la gauche sous ses diverses nuances y compris faussement modérées qui se met à au moins ne pas désavouer le recours à ces méthodes quand elle ne les pratique pas elle-même.
Rédigé par : Exilé | 21 avril 2025 à 11:13
La politique est, en démocratie, l'heureux domaine des amateurs. Enfin, en principe. Tout citoyen est censé s'y intéresser, voire y participer, aucun en confisquer la pratique sous prétexte de spécialisation.
Et d'ailleurs, pour quel résultat ? La France est surendettée... Cependant, les pays étrangers peuvent n'être jamais que des dictatures, et les outsiders s'avérer faire pires que les installés, comme Trump, perturbateur du monde.
En somme, chacun, face aux routines et folies des autres, est appelé à être un petit contre-pouvoir, quand il existe aussi ceux prévus par la Constitution - ou plutôt leur simulacre, en France.
À ce simulacre correspond celui de faire semblant d'avoir gagné la guerre, il y a tant d'incohérences qu'on pourrait croire évoluer dans un univers dont on peut douter, sans en sentir le souffle d'un auteur, on pourrait se croire dans un monde truqué à la Philip K. Dick.
Mais les ridicules gaulois ne perturbent pas le monde, ceux des actuels États-Unis, si. La vanité française nous fait envisager de prendre un rôle de relève, par exemple, en récupérant les chercheurs américains.
Hélas ! vu ce que nous payons les chercheurs plutôt habitués à rêver d'aller en Amérique, ce n'est pas gagné.
Modeste proposition, si j'ose dire...
Je pense que si des chefs de grandes entreprises françaises en sponsorisaient, ils feraient mieux que d'imiter les entrepreneurs US ayant lié leur sort avec celui de Trump. D'abord parce que cela ne favorise en fait pas leurs affaires, ensuite parce qu'on n'oubliera pas leur rôle dans le désastre.
Vous allez me dire : les gens effacent bien le désastre du communisme, et veulent y rejouer comme en une autre vie de jeux vidéos. Oui, mais cette offre politique leur permet de se venger de ne pas faire partie des dominants, tentation irrésistible.
Des chercheurs peuvent éventuellement rapporter de l'argent, et en plus, actuellement, du prestige, lequel se récolte par le biais du sport, de la restauration de patrimoine, enfin, tout ce qui paraît conforter les forces de vie.
Dans les nombreuses possibilités, il est toujours possible de sélectionner quelque chose qui s'accorde véritablement à la philosophie des dirigeants.
La science pourrait réconcilier les diverses tendances politiques, si les gens étaient dignes de leur philosophie proclamée.
Elle conserve dans la mesure où elle dit le monde tel qu'il est depuis son début, s'il en a un, sans parler de manifester l'attachement à la vérité.
Elle est progressiste, ajoutant du nouveau, allant parfois contre d'antiques préjugés.
En somme, la science est comme le soleil, la recherche, comme l'aube, éclairant peu à peu le monde.
Rédigé par : Lodi | 21 avril 2025 à 07:46
« On dit qu'elle est favorite, lors du prochain congrès, pour se voir renouveler comme secrétaire nationale mais on a le droit de supposer qu'en dehors de Sandrine Rousseau qui la critique, d'autres ambitions pourraient se manifester. » (PB)
Hélas non. Le parti des écologistes est phagocyté par les féministes échevelées qui ont écarté de sa direction les hommes, même déconstruits, en les accusant de tous les maux.
Avec Yannick Jadot et Julien Bayou, ce parti avait encore un peu de crédibilité, mais avec Marine Tondelier et l'inénarrable Sandrine Rousseau il a sombré dans le ridicule.
Ceci étant, malgré sa triomphante réélection dès le premier tour avec 73 % des suffrages à la tête de son parti, Marine Tondelier obtiendra un score bien plus modeste lors de la prochaine élection présidentielle.
Je l’imagine mal dépasser les 3 %.
Rédigé par : Achille | 20 avril 2025 à 22:16
« Il y a Fabien Roussel* au parti communiste et un sondage récent l'a mis à un niveau inespéré. Mais tout tient à sa personnalité et rien à son programme. Ce qu'il n'a pas de communiste séduit et quand il se résout à proclamer qu'il l'est, il baisse » (PB)
Tout porte à croire, avec cette promotion de l'image d'un « communiste sympa », que les Français en général n'ont pas retenu les leçons de l'Histoire.
Car dans tous les pays, oui nous disons bien tous, où des communistes ont pris les rênes du pouvoir cela a inéluctablement donné lieu à d’innombrables événements les plus épouvantables qui se puissent imaginer comme en URSS bien sûr avec ses tyrans et son Goulag, mais aussi dans les pays de l'Est qui ont aussi eu les leurs comme Gomulka, Honecker, Ceaucescu, Béla Kun, sans oublier non plus des pays comme Cuba, le Vietnam, le Cambodge la Chine depuis 1949 mais encore de nos jours, etc.
Personne ne semble avoir compris que le point commun à tous ces dirigeants communistes de quelque pays que ce soit, et qui les conduit à parfois se comporter sans aucun scrupule et éventuellement de façon inhumaine si la ligne du Parti l'exige, est le formatage idéologique révolutionnaire qu'ils ont subi, où le cynisme amoral joue un grand rôle.
Et surtout, il faut comprendre que les mêmes causes entraînent les mêmes effets en tous lieux et en tout temps.
Tout le monde peut se tromper, mais tant que les dirigeants et militants communistes n'auront pas renié solennellement l’endoctrinement marxiste-léniniste mortifère qui leur a été inculqué, il n'existera aucune raison de leur faire confiance a priori.
*Bien entendu, nous ne caricaturerons pas M. Roussel avec un couteau entre les dents sachant de plus qu'au vu du système de décision propre au PCF, il n'est pas nécessairement le seul responsable de la ligne du Parti.
Rédigé par : Exilé | 20 avril 2025 à 20:57
"Chez les écologistes, si Marine Tondelier éprouve beaucoup de plaisir à passer à la télévision..." (PB)
Une écologiste qui n'a pas compris comme tous les autres que nous devons d'abord décourager la démographie parce que nous sommes la vraie raison du réchauffement climatique. Comment ? Simplement ! Nous sommes trop chauds ! Nous baladons, avec les 7 autres milliards de Terriens et les autres grands singes, nos 37°C, ici en France où la température climatique moyenne est de 22°C. Nous, vertueux écolos, contribuons 15 °C au réchauffement de façon continue.
Nos écolos doivent trouver un moyen de nous refroidir, guillotine exclue mais pilule obligatoire !
Ou nous dire que la température ambiante atteindra un jour 37°C nous devons y penser, ou demander que les éoliennes soient installées sur l'Arctique et l'Antarctique soufflant vers l'équateur.
Un discours qui plaira aux téléspectateurs : prenez un maximum de vacances l'été pour nous habituer à vivre à 37°C.
Trump a raison il faut transformer Gaza en une nouvelle Côte d'Azur !
Rédigé par : Claude Luçon | 20 avril 2025 à 18:37
@ Michel Deluré | 20 avril 2025 à 15:15
« Alain disait : « Il faut penser à la politique ; si nous n'y pensons pas assez, nous serons cruellement punis ». »
Lors de la Commune de Paris, un bourgeois se voit menacer par un individu qui s'apprête à l'estourbir avec un gourdin.
- « Mais monsieur, je ne fais pas de politique », proteste-t-il !
- « Justement ! », répondit l'autre en lui assénant un coup sur la tête.
Rédigé par : Exilé | 20 avril 2025 à 18:21
Parce que l'homme vit en société et qu'il ne peut par conséquent ni ignorer les autres dont il est, qu'il le veuille ou non, dépendant ni renoncer, pour eux, à la satisfaction de ses propres désirs, il ne peut se passer de politique, s'en désintéresser, ce qui crée pour lui l'obligation de se mêler de ce qui ne le regarde pas.
La vie en société étant source de désaccords, de conflits, de contradictions, c'est le rôle de la politique que de les régler, les aplanir, leur apporter des solutions. C'est en cela qu'elle exige de chacun l'ouverture d'esprit indispensable pour être à l'écoute de l'autre, de ses points de vue, de ses réflexions, en fait de s'occuper de ce qui ne le regarde pas.
Un monde sans désaccords, où chacun serait parfaitement satisfait de pouvoir dans son coin s'occuper de ses petites affaires, relève de l'utopie et serait un monde où il n'y aurait donc plus besoin de politique, un monde où il ne serait plus nécessaire de s'occuper de ce qui ne nous regarde pas.
Alain disait : « Il faut penser à la politique ; si nous n'y pensons pas assez, nous serons cruellement punis ». Et n'est-ce point justement une manière d'y penser fortement que de nous occuper entre autres de ce qui ne nous regarde pas ?
Rédigé par : Michel Deluré | 20 avril 2025 à 15:15
"https://www.msn.com/fr-fr/finance/autres/guerre-commerciale-le-maire-propose-d-unifier-une-partie-de-la-dette-publique-en-europe-pour-cr%C3%A9er-un-euro-de-r%C3%A9f%C3%A9rence/ar-AA1DdXJV?ocid=msedgdhp&pc=EDGEESS&cvid=58eaa076ceeb465cacd26e32e74a29ae&ei=57"
Bon... Bruno si tu pouvais nous oublier un peu ! Question dette c'est sûr t'es un champion du monde, mais de la création, pas de la résorption ! Pour en créer là t'es un premier fusil, les milliards empruntés tombaient comme à Gravelotte. Et maintenant tu viens donner des leçons de maintien à la Terre entière ? T'as pas fini de te faire fiche de toi.
Allez Bruno retourne à ta sieste et fais les comptes. Depuis que tu as été ministre de la dette, ou pas d'ailleurs, tu faisais aussi partie des équipes en place, dilapider tu as cautionné, autrement dit si tu avais été cohérent tu te serais barré de ces embrouilles de dette et remboursements... Mais la gamelle n'a pas d'odeur, elle attire toujours comme un aimant les rentiers de mandats.
Une vie de politicard bien au chaud, sans responsabilité, les faillites tu sais pas de quoi on parle, dépenser, dilapider, là tu te poses en champion, et tu voudrais mutualiser une dette ?
Quel imbécile veut mutualiser une perte ? Surtout celui qui est à la rue, celui qui a les flotteurs de pognon au plus haut ne partage pas la misère, il ne veut rien partager quand le gâteau est beau et bon. Il faut être un peu couillon pour partager la misère ou la dette, tu partages quoi, toi, Bruno ? Rien ! Tu veux exister et continuer en petit égoïste, rassure-toi t'es pas le seul et unique.
Qui partage les bénéfices ? Tu en connais toi Bruno ? Trump, Meta et Cie ?
Sacré rigolo Bruno ! Allez repos ! Tu as pris un pète au casque c'est pas possible, le pain sec et l'eau font envie à tous les États de l'OCDE sans doute.
Rédigé par : Giuseppe | 20 avril 2025 à 14:28
Pâques, le jour où les chrétiens célèbrent la résurrection, et où les autres devraient se poser la question du salut de l'âme si le sujet n'était interdit au pays du diable (di pour lumière, et able pour enlever).
L'âme (de anima, ce qui anime), tout le monde sait depuis tout au moins les témoignages irréfutables relatifs aux EMI, que la conscience et la vue peuvent se détacher du corps.
Alors que faire de soi après la mort ? Là est la question posée à l'humanité par son créateur.
----------------------------------------------------------------
@ Exilé
Si le FN voulait gagner et rendre service au pays, il mettrait Marion Maréchal à sa tête tant elle soulèverait l'enthousiasme général au-delà même de la droite avec une ouverture vers le retour de la spiritualité.
Au lieu de cela, nous avons du populisme au ras des pâquerettes, avec à sa tête, la fille qui a renié son père sans avoir hérité de son charisme, Bardella le bachelier, et Chenu - un homo pacsé à un représentant des LGBT.
Vous me direz que la France ne mérite pas mieux, mais là, moi, je ne vote pas.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 20 avril 2025 à 06:27
« Au Rassemblement national, la probabilité de Marine Le Pen candidate en 2027 n'est pas totalement à écarter mais peu plausible. » (PB)
Dans les années où le FN atteignait des scores électoraux de l'ordre de 20 %, il se disait que le jour où le FN atteindrait les 25 %, tout (donc comprendre éventuellement aussi ce qui serait inavouable) serait fait par le Système, ou l’État profond, c'est-à dire la partie sombre et occulte de la fausse démocratie française, pour entraver sa marche vers le pouvoir.
Depuis que son successeur le RN frise les 30 %, nous avons vu les forces de l'Enfer jaillir de leurs culs-de-basse-fosse, exhalant des vapeurs méphitiques pour investir salles de rédaction, universités, assemblées, prétoires, édifices publics, boulevards et autres lieux pour y déverser avec force vociférations et rictus grinçants leur haine à l'encontre de MLP et elle seule, ce qui est bien l'aveu qu'elle dérange et qu'elle est la seule personne crainte par les représentants du Mal.
Rédigé par : Exilé | 19 avril 2025 à 19:40
Monsieur Bilger, quand vous titrez ainsi un billet, je m'incline, car "le ministre de la police est un homme qui se mêle de ce qui le regarde et ensuite de ce qui ne le regarde pas".
De quoi l'on peut tirer les conclusions suivantes :
B. Retailleau n'est pas J. Fouché.
J.N. Barrot n'est pas C.M. de Talleyrand-Périgord.
En revanche, il n'est pas exclu que vous soyez l'ultime avatar de Rivarol...
Rédigé par : Metsys | 19 avril 2025 à 19:15
@ Xavier NEBOUT | 19 avril 2025 à 8h34
On peut aussi virer la moitié des agents immobiliers, car comme profiteurs et parasites certains s'en mettent plein les poches.
Rédigé par : Robert 2 | 19 avril 2025 à 17:15
Si elle veut survivre, la France a besoin d'un électrochoc politique qui la débarrasse de tous les parasites qui sont agrippés à ses ministères et ses institutions. Mais cela ne se produira pas avant la prise du pouvoir par nos envahisseurs.
Édouard Philippe est une plaisanterie, Marine Le Pen ils veulent sa peau et ils l'auront...
Tant que la franc-maçonnerie et quelques autres sectes régneront sur ce pays, tout continuera à se dégrader.
Rédigé par : Ugo | 19 avril 2025 à 14:15
Mais c'est superbe comme analyse, le Boss s'est éclaté aujourd'hui.
Une analyse digne d'une Comédie humaine de la politique, Balzac revisité !
Les bras m'en tombent, j'ai encore la force d'applaudir mais plus celle de pianoter sur mon clavier.
Rédigé par : Tipaza | 19 avril 2025 à 09:22
« En politique, mêlons-nous de ce qui ne nous regarde pas... » (PB)
Autrement dit « C'est pas parce qu'on a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule ! ». En référence à un film de Jacques Besnard de 1975, avec Bernard Blier et Jean Lefebvre en tête d’affiche.
Comment pourrait-il en être autrement vu qu’on est sans cesse sollicité pour donner notre avis sur tout et n’importe quoi par des organismes de sondage.
Personnellement je n’ai jamais été sondé, mais je constate que les sondeurs savent tout de nous, sur nos opinions politiques, nos goûts, nos tendances sexuelles ou autres.
On se croirait dans le roman "1984" de George Orwell. « Big Brother is Watching You ». Pourtant en 1984 nous étions loin de nous trouver dans ce monde d’inquisiteurs.
Nous sommes encore à deux ans de la prochaine élection présidentielle et déjà les sondages apparaissent de partout nous indiquant la cote de popularité des futurs candidats.
Quand je vois celui qui figure sur ce billet, j’ai du mal à imaginer que ce sera celui qui apparaîtra en avril 2027. Deux ans c’est long !
Rédigé par : Achille | 19 avril 2025 à 08:54
Il y a une nouvelle donne : l'avis des grands patrons qui n'ont rien à faire de la valse des politicards. Ils nous disent en somme : soit on vire la moitié des parasites - fonctionnaires, assimilés, copains et frères qui pourrissent notre pays, soit on s'en va.
Le RN est ce qui exprime le mieux le rejet de Macron mais ne brille pas par le charisme de ses personnalités ni par son courage politique : on ne vire pas de fonctionnaires car ce sont des électeurs. Là, c'est un zéro pointé. On ne parle pas de populisme, mais ça y ressemble beaucoup.
Côté LR, pour LW, les têtes de faux culs, les Français ont donné.
Donc Retailleau. Il remplit toutes les cases mais pas ses costumes. Pas sûr qu'on vote pour un petit maigrichon sans grande voix. Il manque d'allure, et c'est ce qui explique le succès d'E. Philippe qui n'a pas d'autre mérite que d'avoir la tête de l'emploi.
Après, nous avons le fou furieux, et là aussi, les fous, les Français ont leur compte.
Tout cela n'est pas brillant. Les Français savent que la pègre intellectuelle les a mis au fond du trou. Eux aussi, ils voudraient un Trump, et si l'un de nos grand patrons se présentait, il serait probablement élu.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 19 avril 2025 à 08:34
2077 ans après la défaite d’Alésia, le syndrome de la guerre des chefs continue de nuire à l’intérêt général.
En 52 avant Jésus-Christ les chefs gaulois vaniteux et indisciplinés ont perdu, l’Empire romain a triomphé et pour longtemps.
En 2025, les chefs de partis politiques français se disputent pour des bribes de pouvoir, ivres de jalousie, de haine et même d’envie.
La France est tombée bien bas dans les mains de politiciens incapables de s’entendre pour le bien commun des Français.
La droite est fracturée en plusieurs endroits alors qu’elle devrait s’unir pour accéder au pouvoir exécutif. Asselineau, Dupont-Aignan, Bardella, Zemmour, Maréchal et les autres n’ont aucune chance de gagner, mais ils continuent à se présenter en ordre dispersé.
Retailleau, Wauquiez, E. Philippe participent désormais activement à construire un socle au centre.
Mélenchon est la figure de proue de l’insoumission et de la délation. Monsieur 15 % et son ami Coquerel détiennent les clés de la commission des finances de l’Assemblée nationale, ce n’est pas normal !
Ferrand, poursuivi jusqu'en Cour de cassation qui a confirmé la prescription des faits sans conclure sur le fond de son affaire, siège au Conseil constitutionnel, ce n’est pas normal.
Tout cela ne nous regarde pas, ce n’est que de la politique partisane, tous ces gens ne nous regardent pas, ils nous flattent avant les élections et puis au revoir.
Rédigé par : Vamonos | 19 avril 2025 à 02:47
Au motif d’exercer son devoir de se mêler de ce qui ne le regarde pas, Philippe Bilger se livre à un jeu de massacre des principaux candidats potentiels à l’élection présidentielle à l’exception de Bruno Retailleau, l’homme providentiel pour lequel il fait campagne depuis plusieurs mois.
Le duel du duo (Retailleau-Wauquiez) risque de nous rajeunir de quelques années en nous ramenant au temps de l’affrontement Copé-Fillon, quand on voit la spectaculaire vague de recrutements de nouveaux adhérents qui déferle depuis quelques semaines chez LR.
Rédigé par : Marc Ghinsberg | 19 avril 2025 à 00:56