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25 avril 2025

Commentaires

Jérôme

C'est curieux ce goût de répondre à un abruti racialiste wikipédiesque, donc, sans culture.

Jean sans terre

@ Robert Marchenoir

Vous aimez déduire à partir de bribes des généralités. Vous vous croyez prescient. Vous ne l’êtes pas du tout. Vous simplifiez à outrance et, par conséquent, induisez tout de travers. Vous ignorez tout de ma vie, comme vous ignorez tout de mon rapport à mes parents. J’ai dit qu’ils étaient de la petite bourgeoisie parvenue. Et alors ? Ils l’étaient. Pesant fardeau pour un jeune homme pas trop mal né. Je ne les ai pas méprisés. J’ai désiré mieux encore et je l’ai obtenu. Eux-mêmes étaient déjà dépossédés de l’essentiel et n’avaient plus rien à transmettre sinon les valeurs en vogue dans les années soixante qui venaient pour la plupart de l’Amérique. Elles m’affligeaient du plus mortel ennui et je me serais cru un vieillard concupiscent et lubrique à l’orée de la mort si je les avais dès ma jeunesse adoptées.

À dix-sept ans, à la suite d’un traumatisme existentiel, j’ai résolu de me débarrasser de tout ce qui me lestait. J’ai renoncé à l’enseignement scolaire et aux promesses d’une existence confortable, je me suis dépouillé de tout, ai donné tout de ce que je possédais, ai pris mon baluchon, suis parti comme un vagabond errant à l’autre bout de la terre à la quête de moi-même et du sens à donner à ma vie.

Orgueilleux, je n’ai jamais mendié mon pain ou supplié le refuge d’un toit. J’ai éprouvé mes forces. J’ai été confronté à plein de péripéties aventureuses qui étanchaient ma soif de liberté et d’absolu. J’ai erré ainsi d’endroits en endroits pendant quatre ou cinq ans, manquant quelquefois de me faire tuer, passant plusieurs semaines dans des geôles, accumulant toutes sortes d’expériences qui me firent avoir sur tout un jugement personnel et original. Je l’ignorais alors. Je n’ai fait depuis que tenter de rebâtir ce qui avait été détruit bien avant ma naissance.

Au bout de quelques années, je fus pris de la même nostalgie que du Bellay et sachant que l’on s’emportait partout avec soi, je suis revenu chez moi dans mon petit village. Depuis, j’y ai vécu caché dans le conformisme d’une vie invisible. J’ai servi longtemps sans compter dans un des rares métiers qui ne fut pas tout à fait ignoble, tout en faisant prospérer mes affaires personnelles qui m’ont apporté l’aisance. Je suis aujourd’hui un homme libre et franc qui ne dépend de personne et surtout pas de l’État-providence. Je m’en porte très bien. Je ne veux plus collaborer d’aucune manière avec le Léviathan. J’ai tôt désiré suivre l’exemple de Montaigne et me retirer dans ma tour d’ivoire.

Je pose sur le monde le même regard féroce que celui que j’ai retourné avec une voluptueuse cruauté contre moi. Je suis très reconnaissant à l’endroit de deux de mes maîtres en école primaire qui m’ont appris à lire, écrire, compter, observer, expérimenter et ont inscrit dans ma mémoire des traces du passé de mes aïeux. Je suis également reconnaissant à l’endroit de mes maîtres ès mathématiques qui dans les classes supérieures scientifiques m’ont appris à raisonner droitement. Le reste de mon temps passé à l’école m’a ennuyé à mourir. J’ai détesté ce temps de dressage et de bourrage des cervelles.

Enfant, j’ai beaucoup appris de mes grands-parents ou d’autres personnes âgées. Elles me parlaient du labeur d’antan, des souffrances, de la difficulté qu’il y avait à vivre, des mœurs d’alors, des deux guerres, des morts, des sacrifiés, des querelles politiques d’après-guerre qui mythifiait l’interprétation que se faisaient les vainqueurs de l’histoire.

Pour ce qui se rapporte à l’éducation que m’ont donnée mes parents, ils ne m’ont rien appris. Mais je leur dois la vie et de m’avoir nourri et protégé jusqu’à l’âge d’homme. Ils ont fait autant qu’ils pouvaient et je les remercie. Toutefois il serait faux de nier combien j’ai souffert des lacunes de cette absence de transmission que j’ai cherchée toujours sans parvenir jamais à la combler tout au long de ma vie. Je suis, d’une certaine manière, semblable à presque tous les Français, un déraciné dépossédé de ses origines. J’ai eu la chance d’avoir été jeune enfant vivement impressionné par des provinciaux nés il y a plus de cent ans et d’être parti tôt à la quête de mon passé pour me le réapproprier et en revendiquer la possession.

Pour ce qui se rapporte au sang, c’est un mélange de sang de plèbe obstinée et façonnée par la dureté de la vie et de sang de maître reçu par ma mère d’un dignitaire allemand dans un des Lebensborn qui devait reproduire la race aryenne. Du plus loin que je me souvienne j’ai toujours ou été seul ou commandé. Homme mûr, j’ai à l’égard d’autrui beaucoup de pitié et d’indulgence, sauf la méchanceté. Je sais que les hommes ne savent pas le plus souvent ce qu’ils font. Ma plus grande fierté est d’être, dans mon domaine, le seigneur de moi-même, peut-être l’héritage par le sang d’un lointain atavisme archaïque. Seigneurie oblige. Aucun privilège ne venant de soi et de ses seuls talents, il importe plus que tout de les restituer à ceux qui suivront. Ainsi, je ferai à l’envers de mes parents qui n’y pouvaient rien, ne sachant pas ce qui les menait, et adopterai la devise et l’exemple des princes d’Orange : je maintiendrai.

Vous voyez, cher Monsieur, je laisse délibérément à votre sagacité beaucoup de matière pour me conspuer parce qu’il me plaît de déposer à dessein quelques aveux sur ce blog pour avoir le plaisir de voir extravaguer des gens comme vous, qui croyant tout savoir à partir de rien se trompent à peu près sur tout. Désormais que votre rhétorique d’exagérer l’indignation a frappé à côté, vous serait-il possible de répliquer à la prime observation que je faisais, à savoir que ces monstres sont nos fils et que leurs actes ne sont que la conséquence du vide héritage moral et spirituel que nous leur avons transmis ?

Robert Marchenoir

@ Jean sans terre | 27 avril 2025 à 14:59
"Si l’on remonte quelques générations en arrière : [mes origines sont] paysanne et ouvrière. Plus près, j’ai grandi dans un milieu de petite bourgeoisie parvenue."

Ah oui. C'est vous qui fustigiez "le règne sans fin des petits-bourgeois cosmopolites des villes". Maintenant, votre cible est "la petite bourgeoisie parvenue" dont vous seriez issu. Quel mépris envers vos parents !

Vos ancêtres, comme bien d'autres, ont réussi à se hisser de la condition paysanne à la condition ouvrière, puis de celle-ci au statut de "petits-bourgeois parvenus", autrement dit à un niveau d'aisance financière que leurs parents à eux n'ont pas connu. À force, sans nul doute, d'efforts et de sacrifices consentis au profit de leurs descendants à venir. Et vous, au lieu d'en être heureux pour eux et reconnaissant pour votre propre compte, vous leur apposez une étiquette infamante issue du verbiage communiste ou royaliste.

Comme s'il n'était pas infiniment préférable, à l'échelle d'un individu comme à celle d'un pays, d'être prospère plutôt que misérable !

Heureusement que vous vous faites, ici, le défenseur des "valeurs traditionnelles" et de la religion catholique ! Cracher sur ses parents parce qu'ils vous ont permis d'avoir une vie meilleure, c'est sûrement ça, la "défense des valeurs familiales" !

Un peu comme Vladimir Poutine, le divorcé qui interdit aux médias de parler de sa famille et entretient diverses maîtresses cachées. Vladimir Poutine pour lequel vous avez des complaisances, comme par hasard.

Bel exemple de la droite de gauche, qui arbore des postures d'extrême droite mais s'abreuve aux sources du communisme.

Les faux conservateurs abondent. Lu récemment sous la plume d'un prétendu libéral, défenseur de Javier Milei et de Donald Trump : l'État français est méprisable parce qu'il "finance les vieux". En clair : parce qu'il paye leur retraite. Effectivement, on devrait laisser les vieux mourir de faim, ça permettrait aux jeunes d'être plus riches. Heureusement que ce type est de droite, on aurait pu le confondre avec un communiste enragé...

Plus largement, on comprend, au vu de telles déclarations, à quel point le ressentiment et la haine de tous contre tous sont le véritable moteur de la société française, dissimulé sous une épaisse couche de mensonges et d'hypocrisie.

Axelle D

@ Tipaza

Slip ou caleçon, that is the question ?

"Le Scottish Medical Journal souligne qu'en revêtant un kilt selon la tradition, les testicules sont 3 degrés en dessous de la température du corps, l'idéal pour la reproduction des spermatozoïdes."

https://www.caminteresse.fr/societe/mythe-ou-realite-les-ecossais-sont-ils-vraiment-nus-sous-leur-kilt-11197481/

Tipaza

@ Exilé | 28 avril 2025 à 12:07
"Il y a quelques années, une contrôleuse de la SNCF a été prise d'une crise d'hystérie au sens propre dans un TGV à la vue d'un prêtre en soutane "

C'est curieux cette manie des gens de gauche de reprocher aux curés traditionnels de porter une soutane sur un pantalon, et de ne pas reprocher aux Écossais de porter des kilts sur...
Sur quoi d'ailleurs, personne n'en sait rien !

C'était juste pour le plaisir d'échanger quelques balles de ping-pong verbal. ;-)

Exilé

Il y a quelques années, une contrôleuse de la SNCF a été prise d'une crise d'hystérie au sens propre dans un TGV à la vue d'un prêtre en soutane (pensez donc, un « intégriste » selon la phraséologie des médias pour désigner des catholiques traditionalistes) en train d'éplucher tranquillement une pomme sur sa tablette à l'aide d'un petit couteau pliable.
Elle a même commis le ridicule de faire arrêter le train pour cela.

Il faudrait peut-être expliquer gentiment aux gens qu'il faut éviter de se tromper de cible et que ce n'est pas le couteau qui est dangereux mais éventuellement celui qui en tient le manche.

Jean sans terre

@ Exilé

Si l’on remonte quelques générations en arrière : paysanne et ouvrière. Plus près, j’ai grandi dans un milieu de petite bourgeoisie parvenue.

Exilé

@ Jean sans terre | 27 avril 2025 à 10:03
« qui sont que ces monstres sont nos fils » 

Vos fils, rien que ça...
Si ce n'est pas indiscret, quel est votre milieu culturel ?

hameau dans les nuages

@ Jean sans terre | 27 avril 2025 à 10:03

J'ai l'impression très nette, et c'est un euphémisme, que ce vide est calculé. La nature ayant horreur du vide, cela relève du démoniaque. Même plus de l'ignorance sur les conséquences ou une bêtise crasse.

Jean sans terre

Par réflexe dénégatoire, on s’applique à rejeter le plus loin qu’il est possible ce dont on ne souffre pas d’envisager lucidement les véritables causes qui sont que ces monstres sont nos fils et que leurs actes ne sont que la conséquence du vide héritage moral et spirituel que nous leur avons transmis.

Lodi

Le Sénat sur les armes blanches :

https://www.senat.fr/questions/base/2023/qSEQ23060744S.html

Remarquons qu'il est envisagé d'enquêter sur les attaques par bien des biais, mais pas par religion. Et pourtant ! Les attaques terroristes, comme on dit, me semblent plus le fait de musulmans que de protestants. Et il n'est pas dit que les musulmans se privent du couteau pour s'affirmer autrement que religieusement. Mais d'ici à désigner la cause du problème !

Enfin, une des causes... En France, on fait peu contre le harcèlement scolaire, ne laissant aux victimes que le choix entre ramper devant leurs bourreaux ou la vengeance, moins éclatante qu'aux États-Unis car on ne trouve pas encore d'armes à feu si facilement :

https://www.courrierinternational.com/article/2004/03/04/les-tueurs-sont-devenus-des-heros

Si on ne se propose d'endiguer les attaques, il faut donc endiguer l'immigration musulmane et le harcèlement des élèves.

Mais le veut-on ?

J'estime qu'il y a, au contraire, une préférence pour les agresseurs donnée par le fait qu'on enferme les victimes avec les bourreaux.
Et à preuve ! On laisse s'installer des gens dont l'origine démontre qu'ils présentent plus de risques que les autres, et en cas d'agression, que ce soit par les élèves entre eux ou par les musulmans sur ceux qui ne partagent pas la religion du croissant, on prêche aux victimes de ne pas réagir, ce qui, au cas où elles obtempèrent, leur sera aussi reproché en disant que c'est leur soumission qui provoque la violence.

D'après Axelle D une consigne administrative prescrit la lâcheté... Pour moi, l'étonnant est qu'on ait eu le courage de l'écrire ! Normalement, ces choses-là se disent à demi-mot.
Par parenthèse, si les autorités sont présumées, noblesse oblige, faire preuve de courage, et puisque leur autorité s'étend à tous, envers n'importe qui, je trouve que l'assistance à personne en danger va trop loin. Qu'on y songe, n'importe qui doit aider n'importe qui.
Donc si Brute ou Calomniateur vous nuit, vous devez l'aider face au feu ou au musulman déchaîné, et d'ailleurs aussi, assister un musulman dont vous pouvez, au vu de ce que font les leurs, soupçonner qu'il vous nuirait à la prochaine occasion.

Et d'autant plus si on les aide : n'oublions pas que les immigrés musulmans inaugurent de rendre aux pays d’accueil le mal pour le bien, collectivement et politiquement, si calomniateurs, brutes et traîtres de toute obédience sont une lie de la terre toujours prêts à frapper.

Bref, je remarque qu'on sabote les suicides, mais c'est pour faire des gens une masse à la disposition des autres, ce qui veut dire à la merci de leurs nuisibles.
Cela exalte peut-être les chrétiens qui sont sommés de tendre l'autre joue et de préférer l'hypothétique cité céleste à la terrestre. Quel martyr plein de sens.
Pour des gens comme moi, eux et leurs épigones sont coupables de nous faire vivre au milieu de leurs déchets. Le réflexe du chrétien quand il nuit à son prochain ? Certainement pas de demander pardon à ce dernier et de réparer... Et alors ?
Qu'on les somme de faire le ménage !

Axelle D

Lorène aurait donc reçu 57 coups de couteau devant sa classe sans que personne ne réagisse ni ne tente de lui venir en aide. Pire ! Le professeur présent se serait enfui entraînant lâchement les élèves présents et tétanisés afin d'obéir nous dit-on à une consigne "administrative" ?
Exit donc l'assistance à personne en danger ?? Puisque ce serait l'administration qui prévaut ?
Et qu'en est-il du technicien informatique qui lui aurait eu la présence d'esprit et le courage de désobéir à la consigne (et donc braver l'administration) en saisissant le premier objet lui tombant sous la main afin de s'opposer au forcené qui sans cela aurait pu tranquillement continuer à terroriser et tuer ?

Exilé

@ Tipaza | 26 avril 2025 à 11:18
« Pour revenir au billet précédent, le pape François était évidemment de gauche puisqu’il considérait l’homme dans sa singularité et non dans son appartenance à un groupe, le problème de l’immigration n’était pas pour lui un problème. »

Mais avant tout, en tant que ressortissant d'un pays d'immigration certes mais une immigration relativement homogène d'origine européenne, il n'a donc pratiquement jamais entendu parler en Argentine des graves problèmes d'incompatibilité civilisationnelle aiguë qui sont devenus notre quotidien en France.

Robert 2

Désolé M. Bilger, vous êtes pris en flagrant délit de mensonge concernant les déclarations de la maire de Nantes.
Elle a déclaré "Ce soir je ne ferai pas de politique..."
Toute l'importance est dans "CE SOIR".

Robert Marchenoir

Jean Messiha, de Reconquête!, croit connaître le second prénom et le nom du meurtrier (*). Il les a cités sur son compte X. D'après lui (Messiah est d'origine égyptienne, donc il connaît un peu l'Orient), son deuxième prénom est typiquement turc, ou kurde.

Voilà un point qui, s'il était avéré, mettrait cul par-dessus tête la recension médiatique qui nous est faite de cette attaque. À en croire le discours répandu, l'assaillant serait d'extrême droite, puisqu'il admirait Hitler.

C'est omettre le fait que son manifeste est typiquement d'extrême gauche, notamment par son catastrophisme écologiste. C'est oublier aussi qu'Hitler est largement révéré chez les musulmans, pour son antisémitisme rabique.

Si Messiha a raison, nous sommes donc devant un très banal attentat islamiste, associé à la très banale folie, également, qui préside souvent à ces assassinats.

Ce n'est pas parce que les terroristes musulmans sont, bien souvent, littéralement bons à mettre au cabanon, qu'ils n'en sont pas moins authentiquement musulmans. Bien au contraire. L'islam est une religion de fous furieux, nous devrions le savoir depuis le temps.
______

(*) Le politiquement correct et un formalisme juridique outrancier conduisent les médias à parler de meurtrier "présumé" et de "suspect" même dans les cas où cent personnes ont vu Alphonse Duglandu zigouiller dix gaziers de sang-froid.

Exilé

« Sur ce dernier point, cessons de traiter les mineurs délinquants ou criminels comme si nous voulions qu'ils n'aient jamais changé par rapport à l'image bénie d'une enfance préservée de tout, coupable de rien. Notre législation à cet égard est mauvaise et impuissante devant les transgressions. » (PB)

Ces attaques au couteau désormais quasiment journalières en France pour un oui ou pour un non ou pour une simple contrariété, ne sont en rien une tradition française mais sont la conséquence de l'importation de coutumes étrangères ignorées par les hommes du Régime quand ils ne les nient pas par naïveté ou par entêtement borné.

Ce phénomène est manifestement non étudié par l'armée de sociologues que compte notre pays, peut-être parce qu'il pourrait être considéré comme politiquement non correct, mais comment expliquer qu'après trois générations cette obsession pour le couteau, son image, son port et son usage ne fasse que se proroger dans certaines familles d'origine étrangère ?

Pis encore, par quels mécanismes de contagion des adolescents « franco-français » depuis plusieurs générations en viennent-ils à reprendre à leur compte cette mode de l'obsession du couteau de la même manière qu'ils adoptent certains éléments de langage et les intonations correspondantes issus du même référentiel culturel  étranger ?

Et avant que le Législateur ne se mette à légiférer à tort et à travers à son habitude, ne pourrions-nous pas lui demander de se poser d'abord des questions sur l'échec patent de sa politique d'assimilation culturelle, avant d'imposer à l'ensemble des Français pour qui un couteau n'est qu'un simple outil fonctionnel et non pas un substitut de virilité ou un symbole de puissance voire un symbole religieux, une interdiction globale pure et simple à cause des coutumes de ce qui n'est encore qu'une minorité ?

Tipaza

« ...les dires de la maire écologiste de Nantes laissant entendre, pour s'en prendre à Bruno Retailleau, que l'émotion est seule acceptable et que la politique n'a rien à voir en l'espèce. » (PB)

Pour absurdes que soient les propos de la maire écologiste de Nantes, ils ne sont pas à prendre à la légère parce qu’ils touchent au fond de l’opposition entre droite et gauche.

L’humanisme de gauche est un humanisme individuel, si je puis dire. C’est à dire qu’il considère l’individu en soi, indépendamment de toute relation sociale, indépendamment de son appartenance à un groupe, à un peuple, sinon à une race du moins à une ethnie.

Pris individuellement, devant les malheurs d’un homme c’est l’émotion qui jaillit naturellement, sauf que cette émotion est une émotion hors sol au sens littéral du mot, ne considérant pas le lien entre le fait émotionnel et les conditions qui l’ont provoqué ou largement favorisé.

Il est clair que BR remarque combien le délitement de la société, le refus des règles élémentaires d’autodiscipline, de respect de la hiérarchie constituent un terreau dans lequel croissent les passages à l’acte de psychotiques.
Disant cela il ne nie pas l’aspect psychiatrique de la chose, mais il insiste sur le contexte global d’une société en dérive.

On pourrait ajouter avec ironie, où sont les valeurs de la République dont la gauche nous accable quotidiennement ?
S’il y a de soi-disant valeurs de la République c’est bien qu’il y a ou qu’il devrait y avoir un contexte global de principes à respecter.
Mais la gauche dans sa duplicité, ou son ignorance du sens des mots, est incapable d’entendre ce qu’elle énonce.

Dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, la gauche a oublié volontairement le citoyen pour ne retenir que l’homme, le privant ainsi d’une partie importante non seulement de son statut mais de sa nature d’humain relié aux autres humains de son groupe.

Les feuilles d’un arbre ne sont vivantes que rattachées à l’arbre, libres elles meurent et sont soumises au vent bien plus que celles rattachées.
Il ne saurait y avoir de solidarité de feuilles mortes, seules le feuilles vivantes de l’arbre sont solidaires entre elles et avec l’arbre qu’elles nourrissent de la photosynthèse.

Pour revenir au billet précédent, le pape François était évidemment de gauche puisqu’il considérait l’homme dans sa singularité et non dans son appartenance à un groupe, le problème de l’immigration n’était pas pour lui un problème.
Ce faisant il ignorait volontairement les nations, comme les gauchistes d’ici ignorent la spécificité de la nation qui fait lien vivant et existentiel entre ses membres.

Au passage on pourrait faire remarquer à ce pape jésuite que si les nations ne sont rien à l’individu alors, mutatis mutandis, l’Église et le pape ne sont rien pour le croyant qui peut s’adresser tout seul à Dieu. Mais bon je ne reviens pas sur ce sujet.

La prise en compte du contexte dans la société d’un fait apparemment divers est une des différences entre droite et gauche, et le conflit entre Bruno Retailleau et cette maire de Nantes n’est pas celui d’un cas individuel mais celui fondamental entre droite et gauche.

glw

"Nous rappelons aux élèves de cet établissement scolaire qu'ils doivent déposer leurs armes, leur téléphone portable et leurs barrettes dans les casiers mis à leur disposition dans les vestiaires du lycée."

Voilà, ça c'est l'affiche qui devrait être collée à chaque entrée de collège ou lycée.
Et notre ministre de l'Intérieur qui semble découvrir la lune à chaque fois qu'il se passe quelque chose dans ce pays alors que lui et ses autres amis politiques qui ont été au pouvoir durant les dernières décennies ont mis le pays dans l'état où il se trouve aujourd'hui. Plus de 3000 milliards de dette et rien ne va. Tout est à terre, Police, Justice, Santé.

Quant à l'auteur des faits, on nous dit qu'il était suivi par tellement de personnes qu'il ne s'en est même pas trouvé une seule pour le placer dans un établissement adapté.
Vous aurez compris que le "il était suivi" signifie qu'on ne peut reprocher à qui que ce soit de n'avoir rien fait puisqu'il était "suivi".

Vouloir assurer la sécurité des établissements scolaires avec des portiques alors qu'ils ne sont même pas fichus d'assurer cette même sécurité dans les prisons, mais de qui se moque-t-on ?
C'est aussi sans compter avec la question qui fâche : avec quel argent et quel personnel ?

Et Madame Borne qui dernièrement a réussi à grimper sur le podium avec une proposition surprenante qui était de faire choisir leur orientation professionnelle à des bambins en classe de maternelle.
Est-ce que ce monde est sérieux ?
Allez ! Tournée générale de Prozac, c'est pour moi !

Patrice Charoulet

Il y a toujours eu des fous. Un de plus.

Jérôme

Je pense que l'ineffable Pascal Praud va nous pondre une de ses fines analyses sur le sujet.
Pas de barbe, pas de djellaba, même pas un petit Allah est au bar. Diantre !
Plutôt déprimé, un tantinet influencé par la morosité ambiante et l'inquiétude volontairement et exagérément propagées par, ah flûte, quels sont-ils donc ? Une forme d'entrisme dans les esprits faibles, le jeu du chamboule-tout propagandiste pour l'influençable.

Toute caricature mise à part, les déséquilibrés ça existe et je rejoins monsieur A. dont je tairai le pseudo, le côté gloubiboulguesque de notre monde, l'accélération de la transmission de vraies fausses... informations, l'impossibilité de prendre du recul pour bien des jeunes gens dont le téléphone, réseaux sociaux, films violents, virtualité permanente est le quotidien et leur réalité, est un facteur aggravant.
Si en plus ils regardent "c'est niouze"...

revnonausujai

Écolo, nazi, cinglé, asocial, et vas-y que ça hypothèse à tout-va ; étrangement, pas un chroniqueur pour penser à un fan des loups gris. Ah, ces Ottomans !

Xavier NEBOUT

Il est des fautes dont on ne peut espérer le pardon, même commises sous l'empire de la folie. Comment en effet pardonner le meurtre d'une adolescente avec 57 coups de couteau, et donc même en ayant la foi du charbonnier, oser demander à Jésus (Je sauve) de le faire ?
La vie devient dès lors inutile pour le salut de son âme et n'a donc plus de sens.

Mais aujourd'hui, le salut de l'âme n'est que billevesée même si ce fut la raison d'être de nos aïeux, et l'est encore pour une bonne partie de la population. Alors la morale n'a plus de fondements ; on a aboli la peine de mort et on dépense des fortunes à emprisonner des êtres qui n'ont aucun intérêt à vivre et, dans une proportion d'entre eux que l'on ne veut pas connaître, ne demanderaient qu'à en finir.
Par contre, pour la souffrance physique, on propose l'euthanasie.
Le diable n'est certes qu'un symbole, mais comment ne pas dire qu'il se marre ?

Merville

Chaque fois que j’entends Retailleau prendre la parole j’ai la nausée. Qu’il nous explique pourquoi le passage à l’acte d’un psychotique constitue un fait de société !
Les ambitions de Retailleau, celles de Wauquiez, Darmanin, Zemmour et autres sociologues de pacotille, voilà le vrai fait de société.

Achille

Ce drame horrible rappelle ceux qui se déroulent dans les écoles et universités américaines où il n’est pas rare qu’un adolescent, pris d’un coup de folie, se mette à tirer sur ses camarades et ses professeurs.
À la différence toutefois qu’aux États-Unis, les armes sont en vente libre, si bien que l’adolescent qui dispose d’une arme automatique fait bien plus de dégâts qu’un écolier français muni d’un couteau avec une lame de 25 cm.
Mais finalement le mal est le même.

Les jeunes du XXIe siècle commencent à "péter les plombs" et rien ne semble pouvoir endiguer ce mal-être.
La faute aux parents qui n’assument plus leur rôle d’éducateur ? Pas seulement. Il faut prendre en compte les apports de la technologie avec la prolifération des smartphones. Regardez-les, ils sont collés en permanence à leur petit appareil et ne regardent même plus le monde extérieur.
Ajoutons à cela le côté permissif des réseaux sociaux où la propagande et les fake news affectent leur discernement déjà bien fragile.

La civilisation occidentale est en perdition et les islamistes l’ont bien compris, qui s’introduisent insidieusement dans nos universités, nos écoles et même nos institutions.
"Il faut que tout change pour que rien ne change", phrase tirée du film Le Guépard de Visconti. Mais n’est-il pas déjà trop tard ?

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