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05 avril 2025

Commentaires

Serge HIREL

Philippe a bien sûr raison quand il regrette le manque de courage de la classe politique face au syndicalisme « rouge » qui, depuis une vingtaine d’années, attire dans ses filets un tiers des magistrats et, depuis plus longtemps, répand son poison dans l’esprit de beaucoup d’autres. Mais si le SM existe, c’est parce que, dès sa naissance en juin 1968, les autorités alors au pouvoir ne lui ont pas barré la route.

Désolé, mais le premier fautif est le Général lui-même, qui, pourtant, lors de l’élaboration de la Constitution de 1958, avait exprimé sa méfiance envers les magistrats en refusant de faire de la justice un « pouvoir », à l’égal de l’exécutif et du judiciaire.
L’ordonnance du 22 septembre 1958, qui leur interdit de « faire de la politique », relève de cette même volonté de les amoindrir, liée au souvenir de leur soumission au chef de l’État français, bien plus que d’une prémonition de l’évolution du corps judiciaire vers un syndicalisme politique. À l’époque, nul ne pouvait imaginer que le corporatisme de la profession, ancré depuis des siècles dans les prétoires, prendrait chez certains des allures de militantisme marxiste.
Mai 68 est passé par là et a semé les premières graines contestataires chez les plus jeunes magistrats, sans vraiment inquiéter ni leur hiérarchie, ni de Gaulle, qui, fort de son triomphe du 30 mai, aurait pu interdire le SM le jour même de sa création - en a-t-il eu connaissance ? -, ni ses successeurs, Pompidou et Giscard, qui, dans les affaires les concernant, n’ont pas eu à se plaindre de la justice...

1981 et les socialo-communistes au pouvoir... Le SM, cette fois, est fort d’un allié à l’Élysée et engage une stratégie d’entrisme qu’il ne relâchera plus. En 1989, Hubert Dalle, ancien secrétaire général du SM, est nommé directeur de l’Ecole Nationale de la Magistrature, passage obligé pour entrer dans la carrière judiciaire, et Louis Joinet, cofondateur du syndicat rouge, s’installe au Château et y forgera la « doctrine Mitterrand » qui a permis aux assassins des Brigades Rouges italiennes réfugiés en France d’y vivre paisiblement...

On connaît la suite, la présence du SM à la Chancellerie, y compris quand le garde des Sceaux était de droite, le laxisme dans l’instruction de certaines affaires, la rapidité anormale dans d’autres, le refus d’appliquer les peines-plancher, les communiqués clairement politiques, la découverte du Mur des cons... et la faiblesse des politiques face à cette avalanche de dérives.

Certes, la liste des adhérents au SM n’étant pas publique, il serait imprudent d’affirmer que les procureurs et les juges de Marine Le Pen en sont membres... Disons que leur état d’esprit est proche de son idéologie. En tout cas, profitant d’une carence de la loi, ils ont franchi une barrière qui protège la démocratie en interdisant le déroulement normal d’une candidature à la présidence de la République. Cette fois, la coupe est pleine et d’aucuns estiment le moment venu de mettre fin à ce syndicalisme dévoyé.

Mais n’est-il pas trop tard pour que la classe politique fasse enfin preuve de courage ? Comment, après plusieurs dizaines d’années de quasi-silence, justifier un réveil soudain lorsqu’il est dû à un jugement contre une dirigeante politique éminente, quand, de plus, celui-ci s’appuie sur une loi votée depuis trente ans ? Comment décider d’interdire le SM après ce jugement quand le Mur des cons, sur lequel était épinglée la photo du général Schmitt, dont la fille avait été assassinée par un multirécidiviste en liberté, n’a entraîné qu’une condamnation symbolique ? Comment s’en prendre au seul SM sans risquer l’anticonstitutionnalité d’un texte qui contredirait la liberté syndicale, le droit d’adhérer au syndicat de son choix ? Comment expliquer, 77 ans après l’ordonnance de 1958, que la justice doit être, comme l’armée, interdite aux syndicats, alors que ces deux institutions sont aux antipodes l’une de l’autre - l’une obéit, l’autre est indépendante ? Enfin, en prenant cette mesure, comment ne pas provoquer un retour au corporatisme élitiste du corps judiciaire, qui ne demande qu’à se redévelopper ?

Certes, il ne faut pas baisser les bras, le SM étant le principal responsable de la défiance des Français envers leur justice, mais la solution ne peut être que plus globale qu’un simple trait de plume sur une organisation qui fait chaque jour la preuve de sa nuisance. Il ne suffirait pas à éradiquer son idéologie... Pour y parvenir, c’est une réforme en profondeur qui doit être envisagée, de la formation des magistrats à leur rôle dans l’exécution des peines, de la composition du Conseil Supérieur de la Magistrature au secret de l’instruction, des droits de la partie civile aux règles de promotion, du poids de la jurisprudence à l’encadrement des syndicats professionnels...

La tâche est immense et, pour l’heure, le législateur n’est pas en état de l’entreprendre. Tout juste peut-il tenter d’apaiser les esprits en bouchant quelques failles du code pénal par lesquelles le SM poursuit son œuvre destructrice. La décision de supprimer l’exécution provisoire d’une peine d’inéligibilité ferait partie de ce travail préalable à cet indispensable traitement de choc d’une justice bien malade...

Exilé

@ Tipaza | 07 avril 2025 à 09:35
« Par contre ce qu'Orwell n'avait pas prévu, du moins sous cette forme, c'est que le système allait mettre en place un dispositif d'aide au suicide et d'euthanasie. »

Et tout cela sous l'égide orwellienne du « ministère de la Santé »...

Laurier blanc

@ Patrice Charoulet | 06 avril 2025 à 08:07
"J'observe que les militaires français n'ont pas le droit de se syndicaliser. J'ai toujours pensé que les magistrats ne devraient pas avoir ce droit."

Faux ! Depuis une décision de la Cour Européenne des Droits de l'Homme en ce sens, les militaires français, comme ceux des autres pays d'Europe, ont le droit de se syndiquer. On n'emploie pas le mot de "syndicat", qui fait peur aux vieilles badernes étoilées, mais celui d'"organisations professionnelles", ce qui revient strictement au même. Le haut commandement fait tout pour torpiller sans ménagement toute initiative de création spontanée de structure de cette nature, notamment par la création d'organisations professionnelles "maison" sans véritable valeur représentative, mais le droit existe désormais. Il faut encore le défendre.

Vive la France !

@ Robert Marchenoir

En fait, vous avez tort sur un point et raison sur un autre.

"Orwell, dans ses romans La Ferme des animaux et 1984, n'a pas "dénoncé un empire" : il a dénoncé le totalitarisme de l'Union soviétique communiste."

"Union soviétique communisme" est un pléonasme. On n'a jamais vu nulle part d'Union soviétique non communiste.
Allez donc dire aux pays de l'Est qui ont été conquis et gardés sous le joug de l'URSS que ce n'était pas un empire.

Empire : définition selon Larousse.
"nom masculin (latin imperium)
1. Régime autoritaire de type monarchique ou césariste, dans lequel le pouvoir est détenu par un empereur.
2. État ou ensemble d'États soumis à un tel régime.
3. Grand ensemble de pays dépendant d'une même autorité, que celle-ci soit exercée par un empereur ou non : Un vaste empire colonial."
https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/empire/28935

L'URSS était un empire.

Là où vous avez raison et donc où j'ai tort c'est qu'un État fédéral n'est pas un empire et comme vous dites il est souvent démocratique à la différence d'un empire.

Je vous fais donc mes excuses.

Jérôme

Le SM représente 20 % d'à peine 50 % de syndiqués dans la magistrature. C'est une manipulation politicienne de tous bords que de tenter de faire croire que toutes les décisions les concernant relèvent de la politisation des magistrats qui les jugent.
Une forme de trumpisme nauséabond.

Robert

Il me semble intéressant de tenter de comprendre les moyens de la défense du RN dans son procès sur les attachés parlementaires européens. J'ai trouvé sur Internet deux vidéos qui explicitent les raisons du positionnement de la défense du RN. Il ne s'agit pas ici de prendre parti, mais de bien comprendre en droit les choix qui ont été opérés.

Le premier est Jean-Luc Coronel de Boissezon professeur de droit à l’ISSEP, l'institut de Marion Maréchal, qui formule un "décryptage pointu" du jugement qu'on peut voir ici :
https://www.youtube.com/watch?v=mF4qKybfErM

Le second est Maître David Dassa-Le Deist qui a participé à la défense du RN et de certains de ses membres au procès en première instance et dont le témoignage peut être visionné ici :
https://www.bvoltaire.fr/linvite-enjeux-coulisses-traquenards-lavocat-du-rn-nous-dit-tout/

L'intérêt de ses vidéos repose sur les analyses en droit qui sont faites. Je note qu'en fin de seconde vidéo, l'avocat évoque le nom de monsieur Bilger.
À chacun d'interpréter les propos tenus et d'y adhérer ou pas. On sort cependant des à-peu-près trop souvent entendus sur les chaînes d'information.

sylvain

@ Ellen | 06 avril 2025 à 07:31 (@ Achille)
"Et que dites-vous à propos des dizaines de millions d'euros d'argent public qui partent en fumée lors des manifestations violentes commises par la gauche et l'extrême gauche…"

N'oublions pas de rajouter à cette addition TTC les milliards de dette macronienne rackettée sur les couillons du peuple pour faire perdurer leur train de vie royal monarchique de précieuses ridicules.
Tout à coup, Marine Le Pen apparaît comme une minable pickpocket du métro en face des truands macroniens et ses alliés islamogauchistes, haro sur le baudet !

La Fontaine avait raison bien avant Jean-Marie Le Pen.

À noter quand même l'exploit de nos parachutistes macroniens qui nous ont offert une vidéo gag géniale depuis le toit des tribunes de Toulouse. Poutine et Trump ont dû bien rigoler, seul Zelensky doit se faire du mouron : « Ce sont ces guignols que Macron va nous envoyer ? ».
Les soldats russes, eux, piaffent d'impatience d'en faire du tir aux pigeons.

L’homme du match : le parachutiste sans aucun doute.

À noter aussi la plus belle pirouette (cacahouète) langue de bois du très macronissite directeur du Stade toulousain qui « a salué nos services publics, leur efficacité et rapidité d'intervention », ben voyons, un vrai macronien n'est-ce pas Achille, on croirait vous entendre.

Que le match était ennuyeux après cet exploit digne de la 7ème Cie : « J‘ai glissé chef ! ».

Exilé

Le comportement du SM pourrait se résumer avec l'interrogation philosophique suivante :

« L'esprit de justice est-il compatible avec le cynisme ? »

Tipaza

@ Robert Marchenoir
"…une certaine extrême droite, incapable de distinguer ses chaussures d'une locomotive à vapeur"

Si, si, on est parfaitement capable de faire la différence, et pas seulement par la vue, mais aussi par l'odeur qui diffère entre ces deux objets de mobilité. Enfin, parfois !

Bon, c'était juste que ce matin, j'avais envie d'accéder à votre niveau d'âneries.

Plus sérieusement, Maître ès sophismes, vous faites semblant de confondre l'oeuvre et le créateur.

Il est vrai que politiquement George Orwell se situe à gauche, une gauche qui ressemble à ce que l'on appelle actuellement la social-démocratie, dont on peut dire qu'elle est le fondement de l'UE actuelle et qui pousse à une Europe fédérale.

Mais cela n'enlève nullement le caractère d'universalité, spatiale et surtout temporelle, à son livre "1984" dont on peut dire qu'il est la bible antitotalitaire.

Ce que décrit Orwell, c'est l'emprise d'une idéologie sur un peuple avec pour objectif la négation de la réalité et l'asservissement des esprits pour une soumission totale à la vérité dictée par le pouvoir.

De ce point de vue, on peut faire référence à Orwell, chaque fois qu'un pouvoir nie le réel pour :
Inventer un passé construit de toutes pièces
Décrire le présent contre toute évidence
Et prédire un futur utopique que ceux qui n'ont pas été conditionné voient dystopique.

C'est bien ce que nous vivons.
Après, que la contrainte soit moins forte que dans les systèmes totalitaires absolus, personne ne le niera, mais ce que l'on constate c'est qu'il s'agit plus d'une différence de nuances et pas de nature ou de statut.

Qui niera que la liberté de parole est totale, ici et maintenant, et que l'on peut dire sans s'attirer les foudres du système, y compris du système juridique, que l'immigration est un danger et que la diversité n'est pas une chance ?

Par contre ce qu'Orwell n'avait pas prévu, du moins sous cette forme, c'est que le système allait mettre en place un dispositif d'aide au suicide et d'euthanasie.
Après la négation de la vérité et la négation de la réalité, on nous offre* la négation de la vie !
Il arrive que la poète ou l'artiste soit en dessous de ce que l'on attend de lui.

*Ce cadeau ne serait-il pas un peu orwellien ? ;-(

Robert Marchenoir

@ Vive La France ! | 07 avril 2025 à 00:01
"Ouais, vous attirez surtout l'attention sur votre bêtise ! [...] Vous prenez quoi comme drogue, je veux la même !"

Une fois de plus, nous assistons ici à ce consternant spectacle : les imbéciles qui croient que tout le monde est aussi bête qu'eux.

Vous prétendez que j'attribue à George Orwell une opinion qu'il n'aurait jamais professée, sous prétexte qu'il ne pouvait pas être "le fan d'une Europe fédérale tout en étant le dénonciateur d'un empire" (c'est votre phrase, pas la mienne).

Pour commencer, vous parvenez à énoncer trois énormes bêtises en dix-sept mots seulement.

Orwell, dans ses romans La Ferme des animaux et 1984, n'a pas "dénoncé un empire" : il a dénoncé le totalitarisme de l'Union soviétique communiste. Si vous aviez ouvert un seul livre d'histoire dans votre vie, vous sauriez que les deux notions n'ont rien à voir. Quand la France était à la tête d'un empire, elle n'en était pas pour autant totalitaire.

D'autre part, la notion de totalitarisme n'a rien à voir avec celle de fédération. En fait, c'est l'inverse. Un État fédéré est un État qui accorde une grande autonomie à ses composantes. C'est même la définition d'une fédération !

Enfin, une fédération n'a rien à voir avec un empire. La première est démocratique, le second ne l'est pas.

Mais surtout, au lieu d'étaler votre ignorance en tirant une théorie idiote de votre tête, vous auriez mieux fait de cliquer sur le lien que je me suis donné la peine de fournir. Vous auriez découvert l'existence de cet article que j'ai indiqué, écrit par George Orwell en 1947 et intitulé Toward European Unity.

Lequel, comme je l'ai dit, "se prononçait en faveur d'une Europe socialiste et fédéraliste, où la souveraineté des nations aurait été abolie".

Le nombre d'écervelés sur Internet dont l'arrogance est proportionnelle à la bêtise, c'est quand même quelque chose...

Vive La France !

@ Robert Marchenoir
"J'attire votre attention, également, sur le fait que George Orwell était partisan d'une Europe socialiste et fédéraliste, où la souveraineté des nations aurait été abolie."

Ouais, vous attirez surtout l'attention sur votre bêtise !
Orwell qui serait le fan d'une Europe fédérale tout en étant le dénonciateur d'un empire...
Vous prenez quoi comme drogue, je veux la même !

Robert Marchenoir

@ Robert | 06 avril 2025 à 12:37
"Car le système en place ressemble à s'y méprendre à ceux que dénonçaient en leur temps George Orwell ou Arthur Koestler."

Alors non. Votre réflexion est typique de l'enflure intellectuelle et verbale caractéristique d'une certaine extrême droite, incapable de distinguer ses chaussures d'une locomotive à vapeur.

George Orwell et Arthur Koestler dénonçaient l'Union soviétique des années 1930 et 1940. Un pays sous la botte du communisme stalinien.

Quiconque prétend qu'il n'est pas infiniment préférable de vivre dans la France de 2025 que dans l'URSS de Staline se paye ouvertement notre tête. Quelle que soit la "modération" apparente de ses propos.

J'attire votre attention, également, sur le fait que George Orwell était partisan d'une Europe socialiste et fédéraliste, où la souveraineté des nations aurait été abolie.

Donc les "souverainistes" contemporains (guillemets indispensables) devraient faire attention avant de l'invoquer à tout propos.

J'ajoute que George Orwell était de gauche, et pensait que le communisme soviétique n'était pas le "vrai" socialisme, celui qu'il appelait de ses voeux. Il devrait être clair, désormais, qu'il s'agit là d'une dangereuse illusion. Elle subsiste, hélas, chez certains aujourd'hui.

Solon

Il est évident que le courage politique devait être la vertu essentielle de nos gouvernants. La lutte contre la délinquance est une question de courage politique. La remise au pas des magistrats du SM est une question de courage politique. Le contrôle de l'immigration nécessite de la volonté. Les relations avec l'Algérie exigent de la fermeté. Travailler plus est le tabou suprême qu'il faut oser aborder. Etc.

Sur chacun de ces sujets, il y des voix à perdre ou à gagner. Tout est dit. On transige, on compromet, on passe des accords contre-nature. La magouille l'emporte sur les convictions.

genau

Tout ça est bien dit, mais il m'a semblé que la désignation de Madame de P... pour présider la juridiction auteur du jugement Le Pen est:
- soit une imprudence partisane,
- soit une décision bien réfléchie pour mettre le feu au pays.

La contestation de la décision elle-même, que j'ai parcourue mais m'apprête à lire en détail puise en effet dans l'interprétation des faits et dans la démarche européenne et d'autre part dans la malencontreuse, ou bienvenue, application de cette exécution provisoire.

Alors, madame la présidente serait une James Bond ou un Dr Mabuse mûrissant en secret de sombres desseins ?
Nous préférons penser qu'elle a fait son travail avec les gauchissements de son appartenance, dans l'honnêteté virginale de la bourrelle soviétique décrite par Joseph Kessel qui vient, la veille des exécutions, passer une partie de la nuit dans le cachot avec ses victimes prochaines pour s'imprégner de leur peur. (Tous n'étaient pas des anges.)

Vive la France !

"...les vertus fondamentales d'une éthique et d'une vision conservatrices - politesse, rigueur, écoute, qualité de la forme, attention à autrui, tolérance et équité" (PB)

Désolé Monsieur Bilger, affirmation sans fondement.
Tous ces traits de caractère n'ont absolument rien à voir avec des vertus - qui est un mot dont je me méfie profondément -, une éthique et une vision supposée "conservatrice".

J'imagine facilement qu'on peut très bien être poli, rigoureux et le reste et être "progressiste" et inversement, être conservateur et se balancer de la plupart de ces valeurs.
Je le dis d'autant plus que je me considère "conservateur", et encore il faudrait que je trouve une définition précise du mot "conservateur" pour en être sûr ce qui est loin d'être fait.

Comme je l'ai dit ici il y a deux jours je suis "juste" souverainiste, républicain, démocrate et je hais la bêtise humaine, pour ça au moins c'est sûr, je ne suis pas tolérant. Pourtant rien que le fait d'être souverainiste fait de moi un conservateur.

Quant à être poli, je m'y efforce avec les jolies dames seulement ; rigoureux, je ne sais même pas ce que ça veut dire ; à l'écoute, je n'ai pas assez de temps à perdre, la vie est trop courte ; qualité de la forme, mon foie proteste systématiquement d'être torturé ; attention à autrui, comme disait Coluche "ne faites pas aux truies ce que vous ne voudriez pas qu'elles vous fassent" mais ça ne va pas plus loin, j'ai déjà assez de mal avec moi-même.

Seule l'équité me correspond tout à fait vu que je hais encore plus l'injustice que la bêtise.
C'est d'ailleurs ce qui m'a fait quitter la gauche pour la droite quand j'ai enfin réalisé que la gauche est égalitaire par nature mais pas équitable et même totalement injuste vu qu'elle ne veut que des clones qui pensent tous la même chose et coupe la tête de tous les autres.

Bref, les valeurs que vous énumérez sont plus humaines qu'idéologiques et en aucun cas selon moi des valeurs spécifiquement "conservatrices".

Et pour terminer "sans plénitude, tout perd sens" (PB)
Il peut y avoir aussi du sens dans la colère.

Exilé

Petite question.
Qui peut nous dire, au vu de tous les procès où la justice a été rendue par le SM, combien ont fait l'objet de requête en suspicion légitime ?

Ugo

Les juges de la honte comment les reconnaître, peut-être par leur vie privée… oui, oui, je sais ils ne sont pas tous comme cela.

- Un ancien magistrat qui proposait de violer sa fille mineure condamné pour la troisième fois
https://www.lefigaro.fr/flash-actu/un-ancien-magistrat-qui-proposait-de-violer-sa-fille-mineure-condamne-pour-la-troisieme-fois-20240930#:~:text=En%20mars%202022%2C%20le%20tribunal,mineur%20non%20suivie%20d'effet.

- Un juge assesseur du tribunal correctionnel d'Angoulême a été placé en garde à vue, après s'être masturbé au cours d'une audience pendant les plaidoiries d'un avocat.

https://www.google.com/search?q=juge+d%27angoul%C3%AAme+qui+se+masturbait+pendant+les+audiences&oq=juge+d%27angoul%C3%AAme+qui+se+masturbait+pendant+les+audiences&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUyBggAEEUYOTIHCAEQIRigAdIBCjE5NzMzajBqMTWoAgiwAgHxBTkK6SKGd6GW&sourceid=chrome&ie=UTF-8

- « Vol de carte bleue pour aller aux p*tes » Ce jeudi 25 janvier 2007 la cour d'appel de Colmar jugeait le procureur de la République de Bayonne pour "vol et utilisation frauduleuse d'une carte bancaire".
https://www.lemonde.fr/societe/article/2007/01/26/le-procureur-la-carte-bancaire-volee-et-les-prostituees-du-bijou_860173_3224.html

Robert

Que voilà, Monsieur Bilger, un billet particulièrement courageux qui ose enfin dire publiquement ce qu'est au fond le Syndicat de la magistrature. Je suis tenté de résumer votre billet dans ces quelques phrases que j'en extrais :

"Je n'ai pas quitté mon thème central concernant le SM.
Non seulement ce dernier n'a pas abandonné sa ligne idéologique de gauche, voire d'extrême gauche mais il l'a amplifiée".

Malgré le caractère scandaleux de la violation permanente de l'article 10 de l'ordonnance du 22 décembre 1958, rien ne bouge, on accepte tout.
[...] Pourtant "toute délibération politique est interdite au corps. Toute manifestation d’hostilité au principe ou à la forme du gouvernement de la République est interdite aux magistrats, de même que toute démonstration de nature politique incompatible avec la réserve que leur imposent leurs fonctions. Est également interdite toute action concertée de nature à arrêter ou entraver le fonctionnement des juridictions", énonce ce texte.

"Jusqu'où le SM ira-t-il avec l'arrogance tranquille d'une force qui sait que la lâcheté est partout et le courage nulle part ?"

De fait, notre classe politique est d'une particulière pusillanimité. Elle reste prudemment au mieux dans la parole performative et jamais ne conforme ses actes à ce qu'elle dénonce.
Il y a lieu de constater que c'est la gauche bien-pensante de monsieur Hollande avec sa ministre madame Taubira qui a gangrené la Justice par des lois ou création de textes liberticides sous prétexte de bonne morale prétendument "républicaine", se fondant sur des valeurs qui ne sont en rien les vrais principes de la République qu'il ont sapée et à présent quasiment détruite.

Il suffit de rappeler que, sous prétexte de meilleure efficacité contre la corruption politique, c'est bien monsieur Hollande qui a créé le PNF, bras armé de la gauche contre ce que dénoncent à juste raison Lucile | 05 avril 2025 à 22:31 et Tipaza | 06 avril 2025 à 06:49, à savoir le traitement de toute pensée non conforme à la doxa comme une dissidence car il s'agit d'opposition conceptuelle contre le camp du Bien que gauche et extrême centre prétendent incarner. Et de ce fait, le camp du Mal doit être exorcisé par tous les moyens politiques et la disqualification morale en instrumentalisant le Justice au nom de l’État de droit.

Car le système en place ressemble à s'y méprendre à ceux que dénonçaient en leur temps George Orwell ou Arthur Koestler. Et les procès politiques qui commencent en vue des prochaines élections nationale n'en sont que les hors-d’œuvre, d'autant que les médias mainstream sont là pour manipuler l'opinion dans le bon sens du pouvoir en place qui ne saurait céder sa place à la droite.

Jérôme

Les juges et procureurs, comme les policiers, militaires... ne sont pas des citoyens tout à fait lambda.
L'État de droit, heureux qu'il existe, leur impose, devrait leur imposer, la neutralité politique. Les citoyens, entreprises... doivent être traités au regard de leurs actes, pas de leurs obédiences, politiques, religieuses, sexuelles...
Et le même droit pour les mêmes actes. Pas figé, avec toutes les nuances, ou pas, que l'on souhaite introduire dans les lois.

Il faut redire que la loi autorisait l'inéligibilité de Mme Le Pen donc, rien de scandaleux. Les jappements de tous les roquets confinent au ridicule, particulièrement cet âne de Tanguy qui se la joue de Gaulle, quarteron de juges... ses propos relèvent de l'injure publique.

Ellen

Puisque nous sommes dans un État de droit, il serait intéressant de savoir qui finance le Syndicat de la magistrature ? Et connaître le montant annuel donné au SM pour discréditer et éliminer les personnalités de droite affichées sur le mur des cons.

L'État de droit c'est comme une formule magique écrite sur papier, mais il appartient à chacun de l'interpréter à sa propre convenance et pour son intérêt politique et personnel...
Enfin c'est ce que je pense vu la dégradation générale profonde de la France.

La réponse de Philippe de Villiers, homme très agréable à écouter, m'a beaucoup fait rire. À bien y réfléchir, il y a un peu de vrai lorsqu'il déclare en direct sur Europe 1, ceci : "Le pouvoir judiciaire fait le casting pour la prochaine présidentielle".

Rien de plus normal, nous sommes en plein suspense pour le prochain scénario de Hitchcock...

Achille

@ Ellen | 06 avril 2025 à 07:31
« Et que dites-vous à propos des dizaines de millions d'euros d'argent public qui partent en fumée lors des manifestations violentes commises par la gauche et l'extrême gauche… »

Mais je les déplore autant que vous. Précisons toutefois que ces violences sont essentiellement le fait de l’extrême gauche et non de la gauche que je qualifierai de "normale".
Nous assistons en ce moment à une diatribe entre LFI et le RN, chacun accusant l’autre de racisme et d’antisémitisme. Les deux partis ignorent superbement les autres courants de pensée qui ne peuvent être taxés de ces deux fléaux.
Il est grand temps que les citoyens reprennent leurs esprits et cessent de se positionner pour les partis extrémistes de gauche comme de droite qui se vautrent dans un populisme haineux qui confine au grotesque et qui risque d'être désastreux pour le pays.
À noter que les médias sont en grande partie responsables de cette hystérisation de la vie politique.

Xavier NEBOUT

Il faudrait cesser de jouer les idiots.

Au nom de quoi oblige-t-on un être humain à appliquer une loi contraire à sa conscience ?
Jusqu'en 1789, c'était au nom du père, symbolisé au plan collectif par le Roi, lointain héritier de celui qui avait été nommé par les pères de famille, le tout sous l'égide de l'Église, incarnation de Dieu le père.

Depuis, on doit avoir la conscience tranquille car aux ordres du gouvernement démocratiquement élu, fût-ce pour massacrer les paysans de Vendée avec au surplus une cruauté inégalée dans l'histoire de l'humanité pour épouvanter ceux qui seraient tentés de mettre les valeurs de la République en cause. On rappellera qu'à cet égard, les pires tortionnaires de l'Allemagne nazie ou de l'URSS feraient figure d'enfants de choeur, et que selon Georges Clemenceau, la révolution étant un tout, rien ne doit la remettre en cause.

Maintenant, nous avons des magistrats qui au nom de leur conscience, n'appliquent pas les lois qu'ils ont pour fonction d'appliquer, et qui sont donc de mauvais républicains.
En quoi sont-ils condamnables ?

D'abord parce que rien n'oblige à être aux ordres de l'État. Se faire payer pour accomplir une tâche contraire à sa conscience, c'est faire la p...
Ensuite, parce qu'une p... qui ne fait pas ce pourquoi elle a été payée, c'est une moins que rien !
Et le faire au surplus habillé du deuil du Christ de l'ancienne justice ecclésiastique en étant athée, c'est être en dessous du moins que rien et aurait valu le bûcher au temps de la civilisation - du XIIe siècle.

On s'étonnera ensuite que les Russes, une bonne partie des Américains, et les musulmans, nous méprisent.

Aliocha

L'Europe a l'occasion, invitée au banquet des noces par le vrai Roi, d'accéder à la vérité de l'art.
Courage, amis, pour qu'il y ait réconciliation, il faut qu'il y ait eu d'abord séparation.

"Reconnaître le mystère de la libération et de la liberté comme don de la rédemption est toujours à nouveau difficile pour les hommes, et ils veulent retourner à l’état antérieur. Mais grâce aux actions miséricordieuses de Dieu, ils peuvent sans cesse réapprendre que la liberté est le grand don qui conduit à la vraie vie." (Benoît XVI)

Tout est accompli, la vérité a vaincu le monde.

Patrice Charoulet

J'observe que les militaires français n'ont pas le droit de se syndicaliser. J'ai toujours pensé que les magistrats ne devraient pas avoir ce droit.

Ellen

@ Achille | 05 avril 2025 à 16:30

Et que dites-vous à propos des dizaines de millions d'euros d'argent public qui partent en fumée lors des manifestations violentes commises par la gauche et l'extrême gauche, LFI et leurs black blocs, provoquant des émeutes violentes, casses, incendies des voitures, des biens privés et publiques, bagarres ? À chacune de leurs manifestations, ce sont nous, les contribuables, qui passons à la caisse pour payer ce qui a été détruit par ces révolutions de gauchistes vengeurs. Sans compter le désordre social et les affrontements physiques qui s'ensuivent, pénalisant les usagers des transports en commun et mettant une pagaille monstre sur les routes à l'arrêt...

Tipaza

@ Ugo | 05 avril 2025 à 17:54

Misère et calamité, je dis tellement de choses plus ou moins sérieuses que je ne me souviens plus de ce que je dis.
Vous avez la mémoire de l'internet, j'ai celle du papillon qui passe d'un sujet à l'autre ;-)
Il se peut que j'ai parlé du vide en termes scientifiques, il m'arrive de retomber dans mes anciennes erreurs.
Comme je n'aime pas trop me répéter, je vous parlerai aujourd'hui d'art et plus précisément de la peinture chinoise.
Pratiquez-vous la peinture ?
Un art essentiel pour revenir aux fondamentaux. C'est parce que le monde est ce qu'il est, que l'art est au-dessus de tout !

Si vous peignez, quel que soit votre média, huile, acrylique, aquarelle ou plume, je vous suggère ce livre qui est la bible de beaucoup d'artistes.
Il explique en quoi le vide est fondamental dans la peinture chinoise et par extension pourrait l'être dans notre peinture occidentale.

Voici la quatrième de couverture :
https://www.seuil.com/ouvrage/vide-et-plein-francois-cheng/9782021480207

Tipaza

« Lâcheté partout, courage nulle part... » (PB)

Vérité évidente qui saute aux yeux de la moindre analyse de la situation, mais une vérité incomplète,

Plus que l'absence de courage, ce qu'il faut déplorer c'est l'unanimisme du monde politique pour admettre sans vraie réaction ce qu'il se passe.

Et là on peut parler sans crainte de se tromper d'une complicité active, passive, volontaire ou inconsciente de tous les acteurs de la politique.

La théorie de Gramsci s'est si bien imposée dans la réalité que l'idéologie de gauche, dans ce qu'elle a de plus nuisible, de plus mortifère, règne dans le monde de nos dirigeants,
Des preuves ?
Oh il y en a tellement que les citer toutes serait fastidieux,
On peut simplement remarquer que dans le jeu de la fausse alternance, jamais la fausse droite revenue au pouvoir n'a effacé les lois les plus liberticides qui bâillonnent la liberté d'expression.
Et faut-il parler de cet unanimisme sur le Traité de Lisbonne pour bafouer la volonté populaire ?

Dans son commentaire Lucile | 05 avril 2025 à 22:31, parle avec pertinence de la façon dont cet unanimisme se traduit par le fait qu'il n'y a plus d'opposants, mais des dissidents, des rebelles ostracisés et rejetés hors des arcanes du pouvoir et obligés de se taire sous peine de condamnations juridiques.

La dissidence n'est pas une opposition, c’est une déviation mentale dans le meilleur des cas et plus souvent un délit puni par une justice participant à la doxa, complice implicite, quand elle n'est pas aux ordres explicitement.

Cet unanimisme mortifère s'est propagé de façon la plus violente au niveau des États de cette Union européenne plus prompte à réglementer qu'à laisser la liberté de penser et de parole vivre.

Dernier exemple lamentable, l'eurodéputée Valérie Hayer, présidente du groupe Renew au Parlement européen, souhaite retirer à la Hongrie son droit de vote au Conseil de l'Union européenne.

L'exemple même du dissident exclu de la société du monde du "bien" par la doxa.
Mais le plus intéressant ce sont les motivations, Dans son appel, Valérie Hayer fait référence à la procédure inscrite dans l’article 7 du Traité sur l'Union européenne.
Cet article 7 dit que lorsque l'un de ses membres ne respecte pas ses valeurs fondamentales, comme la dignité humaine, la liberté, la démocratie, l'égalité, les droits de l'homme, celui-ci peut être lourdement sanctionné, l'UE peut utiliser cette arme institutionnelle à son encontre.

Un article rédigé à la soviétique, qui permet de faire taire n'importe qui sur n'importe quel sujet.
Car enfin Viktor Orban ne porte atteinte à aucune de ces valeurs, il utilise sa liberté de parole et d'action dans le cadre du Traité, pour essayer d'amener à des négociations avec la Russie et éviter une propagation de la guerre que certains, comme Emmanuel Macron, semblent souhaiter.

À aucun moment Orban n'a enfreint les règles du Traité, il refuse simplement de hurler avec la meute et dans le cadre réglementaire il exprime un point de vue différent.

Exprimant un point de vue différent, il n'est plus un opposant à la doxa de l'UE, il devient un dissident qu'il faut faire taire !

On pourrait reprendre des exemples de même nature en France avec MLP et Éric Zemmour considérés comme des dissidents qu'il faut "goulagiser" avec les moyens de la justice aux ordres. Un grand classique soviétique.

Lucile

Évidemment, on est choqué de voir le Syndicat de la magistrature parader à la Fête de l'Huma, mais je me demande si certains centristes ne sont pas pires que les communistes.

Je m'explique : du temps où il y avait une gauche et une droite, l'autre camp était vu comme celui des opposants. Mais maintenant que les centristes (de gauche) règnent, certes pas dans les urnes, mais à l'Élysée et à Matignon, et qu'ils sont censés incarner la raison et l'équilibre, bref l'idéal démocratique - du moins c'est ce qu'ils croient -, ses adeptes s'autorisent à considérer ceux qui n'adhèrent pas à leurs idées non plus comme des opposants mais comme des dissidents, ce qui change tout. Nous glissons doucement vers un totalitarisme mou venant du centre, et à mon avis il touche la magistrature comme toute la classe politique. Il est plus risqué pour un quidam d'entrer en dissidence qu'en opposition. Et cela demande un autre courage.

Michel

"Pourquoi, alors, l’indignation devant l’esprit partisan qui s’étale syndicalement sans la moindre vergogne est-elle incapable du moindre courage politique mais au contraire semble-t-elle résignée à ne s’exprimer qu’en mots, donc sans effet ?" (PB)

Pourquoi ? parce que le politique qui ferait preuve de courage risque sa peau, ou plutôt sa carrière, face à l'imagination de juges qui peuvent lui chercher des poux dans la tête et qui ayant toute liberté à interpréter la loi, ne manqueront pas d'en trouver.

Ugo

@ Tipaza

À propos de dons évoqués ce jour par un commentateur, il faut rappeler que nous sommes tous dignes d’un don, exemple :

Si tous les gars du monde voulaient se sortir du pétrin… ils pourraient par exemple promettre de donner un centime d’euro à tous les autres gars du monde… sachant qu’il faudrait enregistrer toutes les promesses simultanément en un seul lieu servant de coffre-fort (en Suisse ou à Hong Kong, places financières reconnues pour leurs multiples expériences en matière de placements biscornus comme celui du Bitcoin*)… nous pourrions ainsi faire sauter toutes les banques du monde qui ne servent véritablement que tous les riches du monde, escrocs internationaux inclus…

C’est une réponse que je propose à Tipaza qui recherchait dans un lointain commentaire un élève qui puisse démonter que le vide** n’est jamais plein ou son inverse.

* https://www.google.com/search?q=bitcoins&oq=bitcoins&gs_lcrp=EgZjaHJvbWUyDAgAEEUYORixAxiABDIHCAEQABiABDIJCAIQABgKGIAEMgcIAxAAGIAEMgcIBBAAGIAEMgcIBRAAGIAEMgcIBhAAGIAEMgcIBxAAGIAEMgcICBAAGIAEMgcICRAAGIAE0gEJNDM2M2owajE1qAIIsAIB8QXveJxA2sjnfw&sourceid=chrome&ie=UTF-8

** https://fr.wikipedia.org/wiki/Vide_(physique)#:~:text=1644%20%3A%20d%C3%A9couverte%20de%20la%20notion%20physique%20du%20vide%20par%20Torricelli.

Achille

Le RN a trouvé une autre méthode pour rentrer dans ses fonds (et ne pas détourner ceux du contribuable). L’appel au don.
À vot'e bon cœur, messieurs-dames !
Allez sylvain, une petite pièce. Le bon Dieu vous la rendra ! :)

Claude Luçon

Il suffit de suggérer à nos magistrats, et quelques autres, que dans une société civilisée, "un homme - et une femme - ça s'empêche" et qu'il convient de réfléchir et de penser avant de parler, surtout ceux dont le bavardage est la raison d'être !

Jean sans terre

Il y eut dans un passé récent quelques rares annonciateurs des nouveaux temps qui, dans un océan de conformisme, détonnèrent par leurs prophéties de Cassandre inquiétantes cependant que révélatrices. Alexandre Soljenitsyne fut l’un d’entre eux. Son discours à Harvard en 1978 sur le déclin du courage en Occident a stupéfié mais n’a pas retenu longtemps l’attention. Il est plus que jamais d’actualité.

Ugo

« Lâcheté partout, courage nulle part... » (PB) ou le psychodrame payé par les « con-tribuables » présents et futurs.

Tant que la France tournera autour d’un faux soleil nous vivrons dans l’angoisse !
Votez pour moi dit-il depuis 2017 aux émigrés de l’islam et je ferai de vous les nouveaux propriétaires de ce sol.

Le reste n’est que du détail sans importance, d’ailleurs en ce moment Macronéron incite ses homologues européens à joindre leurs fantassins aux siens pour aller faire la guerre en Ukraine contre la Russie.

Pour nous débarrasser de ce fléau, il faudra l’expédier chez les Martiens qui l’attendent avec impatience (remerciements anticipés à Space X).

Xavier NEBOUT

@ Marc Ghinsberg

Mais précisément, les jugements ne sont pas impartiaux, et comme j'en cite plusieurs cas à titre d'exemple parmi tant d'autres, c'est au quotidien, notamment en matière immobilière.


sylvain

@ Achille | 05 avril 2025 à 08:25
"Alors méfions-nous de "l’effet Trump" !"

Au contraire, il faut souhaiter allah France un "effet Trump" pour redresser le pays plongé dans un chaos macronien interminable.

"Alors souhaitons un effet Trump", je rectifie le message du macronien collabo Achille si ce dernier le permet... ou pas.

Exilé

« Lâcheté partout, courage nulle part... » (PB)

Tout est dit et bien dit.

Achille

« Jusqu'où le SM ira-t-il avec l'arrogance tranquille d'une force qui sait que la lâcheté est partout et le courage nulle part ?» (PB)

François Mitterrand a dit un jour : « Méfiez-vous des juges, ils ont tué la monarchie. Ils tueront la République ». C‘était en 1995 alors qu'il présidait son dernier conseil des ministres.

Il semble que sa prophétie soit en train de se réaliser. Le procès de Marine Le Pen en étant le révélateur.
Supprimer le Syndicat de la magistrature, ainsi que le suggère le ministre de l’Intérieur, ne me paraît pas réalisable. N’oublions pas que nous sommes dans un "État de droit", concept constitutionnel irréfragable et je pense que cette proposition ne passera jamais devant la chambre des députés.

Il va donc falloir trouver autre chose. Peut-être tout simplement que les Français commencent à être agacés par l’attitude de certains juges qui profitent des pouvoirs qui leur sont conférés pour les utiliser à des fins politiques.

C’est un peu ce retournement de l'opinion populaire qui a valu à Donald Trump d’être élu en novembre dernier.
Le RN peut très bien profiter de cette stigmatisation de MLP comme d’un levier pour renforcer encore sa position dans les sondages. D'ailleurs ceux-ci semblent le confirmer.
Alors méfions-nous de "l’effet Trump" !

Marc Ghinsberg

Cher Philippe, vous avez écrit un livre intitulé "J'ai le droit de tout dire". Permettez-moi d'en extraire trois citations.

1 « On m’a reproché d’avoir des idées, de les dire, comme si le fait d’être magistrat m’interdisait d’être un homme libre ».
2 « La seule frontière, c’est l’impartialité dans le jugement ; pour le reste, qu’on me laisse respirer, qu’on nous laisse vivre ».
3« Si un magistrat ne peut pas dire ce qu’il pense de la société qu’il juge, alors il n’est plus qu’un rouage, pas un citoyen ».

Pourquoi ce que vous réclamez à titre individuel serait-il interdit à un collectif comme un syndicat ?

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