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13 avril 2025

Commentaires

Achille

J’ai fini de lire "MeTooMuch ?". En fait je m’attendais à un réquisitoire en règle de ce mouvement féministe qui nous est venu des États-Unis et qui a semé la terreur parmi les célébrités masculines du monde du cinéma, du journalisme, de la politique.

C’est l’histoire d’un avocat un brin réac, au tempérament sanguin, qui a réussi à se fâcher avec ses deux enfants pour sa conception de l’emprise un peu trop radicale à leur goût.
Il a eu le malheur de profiter de sa notoriété pour abuser des faveurs de quelques belles jeunes femmes de rencontre. Les années passant, il s’inquiète de se voir accuser par l’une d’entre elles, quand bien même les faits remontent à quelques décennies - à une époque où l’on pouvait encore draguer une fille, même un peu lourdement, sans se retrouver accusé d’agression sexuelle devant un tribunal.
À la fin du livre, l’auteur affirme même que Mediapart a pris contact avec trois de ses anciennes connaissances qui ont l'intention de le dénoncer.

Mais tout ceci n’est qu’une fiction et Philippe Bilger n’est pas le personnage du livre. Ouf, on est soulagé !

Claude Luçon

"C'est une comédie humaine parce qu'on en apprend beaucoup sur les autres." (PB)

Sans avoir vu le livre, nous vivons dans une comédie humaine depuis toujours, mais une comédie humaine qui tourne souvent au cynisme comme vient de faire Marine Le Pen qui a eu le culot de se comparer au Dr Martin Luther King, en horrifiant la famille du Dr King et son rêve réalisé.
Ne serait-ce que pour cela MLP mérite le sort que lui réservent nos magistrats.

Car voici ce qu'on a entendu sur BFM TV :
"Après avoir été condamnée à cinq ans d’inéligibilité pour détournement de fonds publics, Marine Le Pen a déclenché une vive polémique en se réclamant de Martin Luther King Jr. Une référence jugée scandaleuse par la famille du militant des droits civiques, qui dénonce une récupération inappropriée et une réécriture de l’histoire, rapporte BFM TV.
Pour la famille du célèbre pasteur américain, cette comparaison est non seulement déplacée, mais aussi offensante. Martin Luther King III et son épouse Andrea Waters King ont dénoncé une « tentative de déformation ou d’établissement de fausses équivalences avec la lutte du Dr King pour les droits civiques ». Selon eux, « cela constitue une distorsion inappropriée de l’histoire et porte atteinte aux sacrifices consentis par ceux qui se sont opposés à la haine et se sont battus pour la justice ».
.

Mais jusqu'où va la vanité des Le Pen ?

Robert Marchenoir

@ Xavier NEBOUT | 14 avril 2025 à 16:16
"Il y a un siècle à peine, il n'était pas convenable que les femmes se promènent 'en cheveux' [...]. Une femme ayant pour profession d'être la secrétaire d'un homme était dite prostituée."

Mon pauvre ami... Je ne doute pas de vos talents d'historien amateur, cependant il ne serait pas inutile que vous nous fournissiez une ou deux références à l'appui des extravagantes assertions qui font votre ordinaire.

L'un des mérites de ce blog, c'est de montrer à quel point une partie de l'esstrêm'drouâte vit dans un monde totalement imaginaire, et plus particulièrement en ce qui concerne le passé.

C'est évidemment ennuyeux lorsqu'on prétend forcer l'avenir à refléter un passé qui n'a jamais existé.

Robert Marchenoir

Est-il d'usage, pour les journalistes rédigeant des critiques de livres, de remercier pour les ouvrages reçus ? Je ne le pense pas, et franchement, je ne suis pas d'avis que la politesse l'exige.

Il est manifeste qu'une personne dans cette position reçoit un nombre d'ouvrages considérable, et que seule une infime minorité d'entre eux font l'objet d'un article.

L'ajout d'une dédicace requiert-elle une réponse ? Là encore, je crois comprendre que la dédicace est un exercice obligé dans la danse entre médias, maisons d'édition et auteurs de livres. D'ailleurs on retrouve, chez les bouquinistes, revendus par les journalistes, les livres qu'ils ont reçus gratuitement, éventuellement ornés d'une dédicace.

Au-delà, c'est le boulot de l'attachée de presse de harceler les journalistes afin de décrocher une critique : coups de fil, petits fours, propositions cochonnes, etc.

De la même manière, je doute qu'il soit fréquent, pour un journaliste (mais peut-être Serge Hirel me démentira-t-il), d'écrire un poulet du genre : "Chère Madame, je vous remercie de votre invitation à la conférence de presse où le PDG de la société *** compte annoncer sa formidable nouvelle bagnole, toutefois j'ai piscine à cette heure, etc."

Toujours concernant les moeurs du milieu de l'édition, j'ai cru comprendre que les hommes politiques, en revanche, avaient tendance à remercier lorsqu'un auteur leur envoyait quelque exemplaire de sa production.

Mais les hommes politiques sont dans une situation de pouvoir inverse : ils dépendent entièrement des électeurs pour parvenir là où ils sont.

Tandis que la maison d'édition ne rend pas un service au journaliste en lui envoyant un livre, sauf si ce dernier est de rang inférieur ou ne recense pas habituellement les livres : c'est le journaliste qui rend un fieffé service à la maison d'édition en rédigeant une critique.

J'ignore naturellement les relations personnelles qui sous-tendent les cas auxquels vous faites allusion. Mais il me semble que vous vous formalisez excessivement au sujet de ce qui n'est, en définitive, qu'une relation commerciale entre deux entreprises : le média et la maison d'édition.

Serge HIREL

Pour le grand public, qui dévore l’actualité sans prendre le temps de la savourer, pressé qu’il est de ne pas rater le plat suivant dont il se goinfrera également, que vaut la réflexion studieuse et mesurée d’un professionnel de la justice face à la colère vibrionnante d’une comédienne échevelée clamant vingt ans plus tard qu’encore naïve bien qu’adulte, elle a subi les assauts d’un faune déguisé en réalisateur ?

Même expérimenté et attaché à sa mission - conseiller son lecteur dans le choix de ses lectures -, le critique littéraire ne peut pas ignorer ces trois réalités : le sensationnel l’emporte toujours sur la mesure, l’actualité ne l’est qu’un court instant et... le sujet d’hier n’est plus le sujet du jour.

Bien sûr, l’homme cultivé objectera qu’au-delà de l’exercice du sens critique, la conviction naît de la maturation des idées, de l’alchimie qui fusionne le fait et le ressenti, des échanges qu’offre le débat... et que cela demande du temps. Mais ce temps-là, celui de la réflexion, n’est pas de même nature et de même durée que le temps médiatique. Aujourd’hui encore plus qu’hier, les médias électroniques ayant créé le concept de l’information en temps réel.

Tout ceci ne serait que pure élucubration intellectuelle sans importance si une autre réalité ne s’imposait pas : les médias sont des entreprises. Des entreprises soumises aux lois du marché et donc soucieuses de satisfaire les attentes de leur public... Et la vague MeToo, bien que le bien-aimé Depardieu s’y soit noyé, n’est plus au premier rang de celles-ci. Ce qui, peut-être, explique en partie le silence de certains titres sur votre livre, qui, pourtant, pose les bonnes questions.

Il est vrai aussi qu’à force de déferler, en France, cette vague s’est chargée de mille débris qui l’ont détournée de son but initial et la rende moins attrayante. Les furies du féminisme radical en ont fait un objet politique clivant, s’imposant même au juge, celui-ci devant oublier son indépendance face à la parole de toute femme, laquelle, par principe, dit la vérité...
Quiconque ose émettre un doute, se fait simplement moins tranchant, quiconque se permet de se défendre d’une accusation même bancale, est aussitôt voué aux gémonies (fascistes) par le chœur des vierges qui s’emploient à déconstruire l’homme. Quel critique littéraire, habitué au calme de sa rubrique, prendrait le risque d’un tel sort en vous félicitant et même en signalant simplement l’existence de cet ouvrage, écrit - ô horreur ! - par un invité régulier de l’abominable Praud ?
Mieux vaut donc éviter toute allusion à ce bouquin sulfureux. Comptez néanmoins sur le sinistre Cohen pour, tôt ou tard, ne pas être avare d’une perfidie de bas étage à votre égard... sans bien sûr envisager un instant de vous donner la parole.

À ces « bonnes raisons », s’en ajoutent quelques mauvaises que vous énumérez au fil de votre billet. Certes, elles sont nombreuses, désagréables, irrecevables... mais pas nouvelles. Qui, dans sa vie personnelle, n’a pas été déçu par un ami qu’il prenait pour un frère ? Qui, dans sa vie professionnelle n’est pas tombé de haut en découvrant la peau de banane balancée par un collègue ? Dans le petit monde des médias, c’est monnaie courante. Dans la magistrature aussi... peut-être.
Eh bien, il faut faire avec et poursuivre son chemin, sans baisser la tête ni la garde.
Courage Philippe, vous êtes « too much » !

Jérôme

Je suis étonné de votre étonnement cher hôte. La fréquentation de ce monde médiatique, professionnellement, m'en a vacciné. 99,9 % de paons infatués de leur personne, très rarement compétents dans les domaines qu'ils traitent. Quant à la considération qu'ils se vouent les uns les autres s'il n'y a pas un intérêt à en tirer, elle est inexistante.

Giuseppe

Les contemplatifs qui vous suivent devraient mettre la main à la poche, 9 90 € ne devrait pas faire sauter la banque du lecteur.

Si la controverse est là ce sera un best-seller. Le prix peut faire basculer les curieux. En général c'est le double.

Monsieur Bilger, pas une seconde je ne vous sens dupe du monde qui vous entoure au quotidien, on ne peut avoir jugé la misère sans être au moins un fin inquisiteur de la psychologie.
Certes vous aimez vous rappeler à vous-même ce que vous saviez certainement, avec peut-être des nuances sur la nature humaine, qui elle n'a jamais changé, tout cela est vieux comme le monde.

Comme je n'ai pas lu le livre je ne ferai aucun commentaire dessus, pas comme certains qui apprécieront ou condamneront sans l'avoir ne serait-ce que juste pris dans leurs mains.

Bien sûr, certains ont ce pouvoir magique de dire oui ou non à ce monde médiatique tellement égoïste, si votre livre faisait un tabac vous auriez peut-être la joie profonde de leur dire non par la pensée, mais au fond vous iriez quand même, partout où l'on vous solliciterait... Cela doit être vertigineux, le best-seller dont tout le monde parle, Houellebecq est un cas à part, le seul qui à mon avis est capable de dire non sans regret.

Dire non ce doit être le plaisir et c'est surtout la reconnaissance ultime, le choix du roi, celui qui est enfin reconnu par le plus grand des critiques, par les lecteurs et surtout comme un plébiscite à la majorité absolue, celle de l'amour d'un auteur, tout le reste est littérature.

Xavier NEBOUT

L'absence de religion entraîne l'absence de morale, et l'Islam a le grand avantage d'avoir mis dans la loi ce qui est susceptible d'échapper au bon sens.

Il y a un siècle à peine, il n'était pas convenable que les femmes se promènent "en cheveux", et on aurait dit que celles qui montrent "tout" ne méritaient aucun égard pour ce qu'elles provoquaient.
Une femme ayant pour profession d'être la secrétaire d'un homme était dite prostituée, et que dire des actrices mimant des sentiments et des actes amoureux.

C'est aujourd'hui l'Islam qui nous conviendrait - dommage qu'il nous vienne d'une invasion physique.

Axelle D

Force est de constater que nous sommes passés en quelques décades d'une extrémité à l'autre. D'une époque comme celle de ma prime jeunesse où certains hommes se sentant tout-puissants pouvaient pratiquement tout se permettre (en matière de harcèlement, domination et abus de toutes natures, viols compris) sans être pour autant inquiétés, à une période où le moindre témoignage de galanterie, déférence ou admiration à l'égard des femmes peut être aujourd'hui interprété en mauvaise part par de plus en plus de féministes hystériques et valoir à un quidam ayant juste sifflé sur le passage d'une jolie fille d'être poursuivi pour harcèlement, outrage, atteinte à la pudeur, voire tentative de viol.

Trop c'est trop, faut quand même pas pousser !

Achille

« Mais je suis heureux : mes éditeurs m'ont dit que MeTooMuch ? se vendait. Il y a donc une Justice ! » (PB)

J’ai passé commande de votre livre ce matin à la FNAC.
Je ferai un commentaire sur son contenu quand je l’aurai lu. Mais pour l’instant il faut que je finisse le livre que j’ai en cours, "Monsignor Quichotte" de Graham Greene.
Une histoire qui rappelle les différends entre Don Camillo et Peppone.

À l'époque, communistes et catholiques savaient se comprendre. Aujourd'hui, c'est moins sûr !

Tipaza

"MeTooMuch ?"
Un billet qui rend hommage à l'amitié naissante entre l'auteur et ses éditeurs et qui se présente sous la forme d'un échange de bons procédés.
Alors on peut tenter une aimable contrepèterie qui dirait par exemple :
"Choot me much !"
En mauvais anglais, à l'orthographe près, mais que vaut l'orthographe quand il s'agit d'amitié :
"Fais-moi une passe de plus".
Et on reste dans le foot, qui n'est pas mon sport préféré, PSG ou pas, mais bon, chacun ses goûts.

Pas terrible comme commentaire.
Mais c'est le maximum que je trouve à dire depuis quelques jours.
Il faudrait que je me shoote pour augmenter mes capacités intellectuelles. ;-)

Lodi

"Mais je suis heureux : mes éditeurs m'ont dit que MeTooMuch ? se vendait. Il y a donc une Justice !" (PB)

N'est-ce pas le plus important pour un auteur ?
Bonne continuation.

Sinon...
Des sorciers prétendent provoquer des retours d'affection, tant les gens ont besoin de revoir la personne qu'ils aiment, mais on peut s'étonner qu'il n'y ait rien sur l'amitié dans les flashs publicitaires glissés dans le courrier. Que de publicité ! Bref...

La carence dans les flyers, avec l'inconstance dénoncée sur ce blog, indique que beaucoup de gens n'en ont pas grand-chose à faire, de l'amitié.

C'est bien triste, mais en somme, il y a mieux que les abracadabra pour faire revenir les gens : la victoire. Avec les succès médiatiques et littéraires de notre hôte, comment des amis distants ne retrouveraient-ils pas de l’espace sur leur agenda pour se rapprocher de notre hôte ?

Marc Ghinsberg

« MeTooMuch ?» (PB)

Yes, sir.

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