Brigitte Bardot : une grâce émouvante...

Brigitte Bardot (BB) a été questionnée pendant 45 minutes par Steven Bellery, un journaliste fin et délicat chef du service Culture de BFMTV (BFMTV).

Entre la merveille qu'elle fut jeune et la merveille qu'elle est demeurée autrement à 90 ans, je n'ai pu m'empêcher de voir ce qu'une influenceuse américaine avait décrit : plus rien d'important ne s'était déroulé en France après elle. Sans la moindre vanité, elle a semblé l'admettre, ce qui rejoignait le sentiment de mélancolie tendre et souriante, d'ironie gracieuse qui a paru l'habiter durant tous ces échanges.

Fidèle à son combat qu'elle a mené avec tant de constance et de sincérité que plus personne ne la tourne en dérision, elle souhaite, à la fin de son existence, qu'elle considère sans peur ni aigreur, faire cesser la consommation de viande de cheval et faire abolir la chasse à courre, spectacle inhumain, selon elle, et organisé par "des connards".

On peut rire de son absolutisme dans ce domaine mais on aurait tort, d'abord parce qu'elle n'obtiendra pas gain de cause et que sa personnalité, qui a arrêté le cinéma en 1973 parce que celui-ci ne lui offrait plus les rêves et les belles histoires qu'elle en espérait, a trouvé dans son immense passion opératoire et de sauvegarde pour tous les animaux un formidable destin de substitution.

Durant cet entretien où on ne pouvait qu'être ébloui par le charme, la malice, l'incroyable apparence de ce visage unique où hier et aujourd'hui ne s'opposaient pas mais se conjuguaient, j'avoue que j'aurais aimé que cette intrépide sur le plan de la liberté de pensée et d'expression, tellement coutumière de coups d'éclat et de provocations, si audacieusement elle-même sans le moindre souci du jugement d'autrui, se laissât aller comme d'habitude pour battre en brèche le politiquement, le socialement et l'artistiquement correct. Elle ne l'a pas fait ou alors seulement par petites touches.

Elle a dénoncé MeToo et ce que, selon elle, Nicolas Bedos et Gérard Depardieu avaient subi en n'ayant plus la possibilité de travailler.

Elle a pourfendu ce progrès qui en allant trop loin tuait le progrès.

Elle a déploré ce monde qui ne regarde plus la nature ni les feuilles des arbres.

Elle a stigmatisé le désordre choquant de l'Assemblée nationale même si elle a dit beaucoup de bien de sa présidente.

Sur le festival de Cannes, elle a eu des propos assez durs, frappés au coin du bon sens, notamment sur le caractère "social" et "merdouille " des films d'aujourd'hui et la foire qui sévit là-bas.

Il ne s'agit pas de faire de BB l'incarnation d'une sagesse pour tout mais j'ai ressenti un bonheur à la voir si tranquillement, si sereinement, à partir d'une gloire immense perpétuée par les admirateurs faisant chaque jour la queue devant La Madrague, regretter le temps d'avant à cause des malfaisances et des vulgarités de maintenant.

À la suite d'une question sur la mort, elle a affirmé que depuis toute petite elle y avait toujours pensé mais nulle crainte, nulle angoisse dans ses yeux, seulement la certitude qu'elle avait représenté à un certain moment le pic d'une adoration mondiale et qu'aujourd'hui sa quotidienneté était faite d'autre chose.

Impossible de ne pas tomber sous son charme éclatant, mutin.

Depuis 1973, elle joue sans doute son plus beau film.

Comments

[Rédigé par : Jean sans terre]

@ Robert Marchenoir

BB s’est rendue célèbre en exposant sensuellement à la lascivité collective ses seins et ses fesses. Zelensky s’est rendu populaire en faisant grassement rire et en donnant vulgairement à voir à la plèbe son sexe. Hanouna, remarquablement, suit un même chemin et imite à la perfection le grand homme.

Imaginez une seconde que la Russie subitement décide de retirer toutes ses prétentions et cesse sans condition la guerre. Croyez-vous que l’Ukraine serait libérée ? Absolument pas, depuis les accords signés avec Trump, elle est le plus complètement asservie aux intérêts américains. Avec de tels accord, l’Ukraine sera entièrement dépouillée pour plusieurs générations par son faux allié outre-Atlantique qui désire beaucoup plus ses richesses que sa liberté, ceci afin de fragiliser les marchés européens et se nourrir sur la bête affaiblie.

Il semblerait que personne n’ait bien compris ce qui se passait. Trump a hérité de la guerre des États-Unis d’Amérique contre la Russie, provoquée par ses prédécesseurs et faite par le truchement du territoire ukrainien. Cette guerre est coûteuse et a été perdue. Il faut la solder en passant par pertes et profits. Trump souhaite le faire par les accords avec l’Ukraine. C’est une façon non avouée de ne permettre jamais véritablement la résolution de la guerre. La Russie n’acceptera pas de telles conditions. Sur le terrain, c’est elle qui est victorieuse. Elle se trouve donc en situation d’imposer sa volonté. Le coup de poker du joueur à la présidence américaine réussit à la perfection. Ce seront maintenant quelques Européens (une minorité : France, Grande-Bretagne, Allemagne) qui financeront et feront la guerre à la place des Américains et pour leurs seuls intérêts.

Zelensky a vendu son pays aux États-Unis d’Amérique. Cela ne vaut pas mieux que de l’abandonner aux prétentions russes. C’est probablement même pire. Et, désormais, les va-t-en guerre européens seront les gardiens bénévoles des intérêts américains en Ukraine. Quel jeu de dupes ! L’Union européenne est plus que jamais vassale du suzerain américain qui lui fait faire et payer le sale travail qu’il ne veut plus lui-même continuer alors qu’il en est l’instigateur. Elle y perd sa puissance et son âme. L’Union européenne n’agit pas dans l’intérêt des peuples qui la composent. Elle œuvre pour le mondialisme sans frontière et les intérêts de quelques féodaux capitalistiques outre-Atlantique.

Chez nous, en France, à peu près toute l’intelligentsia, ou du moins ceux qui prétendent en être, s’est rangée derrière ce discours convenu et sophistique qui voudrait que la France et l’Europe combattent pour la liberté, la sécurité et la souveraineté. Noble projet. Pourtant, il n’en est rien. Les dessous de table sont soigneusement dissimulés, à la manière d’un paquet de drogue sous une table dans un train. Laissons de côté la polémique subversive. Toujours est-il que l’unanimisme médiacratique est un signe que les médias ne remplissent plus leur rôle d’exposer librement la multiplicité des opinions et des interprétations. Bien au contraire, les médias depuis leur accaparement oligarchique n’ont plus qu’une fonction : être les plus fermes soutiens des puissances en place. Ils sont devenus les instruments du doux totalitarisme de persuasion qui se met progressivement en place dans tout l’Occident.

[Rédigé par : Robert Marchenoir]

En dehors du fait que Brigitte Bardot a été jolie et qu'elle fut l'une des premières à donner de sa personne en faveur de la libération sexuelle, on voit mal ce qui motive l'adulation dont elle est l'objet. L'Ukraine a Volodymyr Zelensky, nous on a Brigitte Bardot. Chacun fait en mesure de ses moyens.

L'instinct maternel lui ayant fait défaut, elle se rabat sur les bêtes. Elle a parfaitement le droit d'entretenir sa ménagerie avec chiens, ânes et même diplodocus si ça l'amuse. Mais qu'elle ne vienne pas nous casser les burettes en se mêlant de vouloir nous interdire la chasse ou la viande de cheval.

Comme si on n'avait pas assez des escrololos pour ça ! Même Marine Tondelier a tenu à déclarer qu'il fallait manger du comté, il y a quelques jours, après les sottises de je ne sais quel intello inconnu, qui a décroché ses trente secondes de gloire en désignant ce fromage à la haine des foules sous prétexte qu'il trouait la couche d'ozone et générait de prodigieuses quantités de gaza-effedsère.

On ne plaisante pas avec la bouffe, en France, Madame. Le Parti communiste part en guerre pour défendre les grillades bien saignantes, le parti écologiste se ferait couper en morceaux pour la survie du fromage inventé par Saint Louis (je n'ai pas vérifié). Pendant ce temps, les Ukrainiens donnent leur vie pour des broutilles : la liberté de l'Europe, la démocratie, les valeurs traditionnelles de l'Occident...

D'ailleurs, il faudrait savoir. Une partie des Français admire Brigitte Bardot parce que c'est une grosse fachote, qu'elle est mariée à un cadre du Front national et qu'elle aime Alain Delon, qui, lui-même...

Et en même temps, elle se comporte comme une gauchiste foldingue qui voudrait interdire la viande à tout le monde (pourquoi seulement le cheval ? c'est quoi, cette cochonophobie ? et les poulets, ils sentent des pieds, les poulets ?).

Sous prétexte qu'elle a été, un jour, invitée à l'Élysée par le général de Gaulle qui a déclaré par la suite qu'elle avait un beau cul, elle se croit en droit d'écrire à chaque président de la République successif pour lui intimer ses ordres au sujet des bestioles.

C'est quoi, ce pays de barjots ?

[Rédigé par : Giuseppe]

"Sur le festival de Cannes, elle a eu des propos assez durs, frappés au coin du bon sens, notamment sur le caractère "social" et "merdouille " des films d'aujourd'hui et la foire qui sévit là-bas." (PB)

Elle a raison BB, pas besoin de porter la griffe d'un grand couturier pour être habillée à vie :

https://www.msn.com/fr-fr/actualite/other/juliette-binoche-%C3%A0-cannes-la-palme-de-la-niaiserie/ar-AA1EQgUZ?ocid=msedgdhp&pc=EDGEESS&cvid=fa96e45072f44e11bc84fd9a12c71d76&ei=54l

Cinéphile depuis le lycée, j'adore le cinéma, je ne sais pas si c'était mieux avant, mais pour y trouver son compte aujourd'hui il faut un bâton de pèlerin et être un peu archéologue.

Le naturel de beauté a changé, les codes ne sont plus les mêmes, le cinéma est devenu comme le rap ou le slam aujourd'hui, ou encore, parfois ajouter des béquilles pour la voix !

Aya Nakamura, sans ses flotteurs et sans musique est d'une indigence terrifiante, quant à ces musiques parlées, se coltiner une heure de spectacle ou plus relève de l'exploit. Sans fond musical étoffé - certains l'ont compris -, cela relève de la misère musicale et écrite... Et pourtant ça marche !

Quand on s'extasie devant, j'ai pour habitude de demander à mon interlocuteur de me citer au moins trois de ces écorcheurs musicaux ou laminoirs à paroles... J'attends toujours la réponse, ce doit faire genre de le dire sans doute.

https://youtu.be/QBxtqYyBU_Y?feature=shared

[Rédigé par : Myrto]

@ Michel Deluré

BB nous aurait manqué pour son physique, peut-être, mais pas pour son "talent" d'actrice. Elle jouait mal, avait une voix désagréable, qui n'a pas changé. C'est elle qui jouait dans des "merdouilles " (quelle élégance !)…
J'ai toujours préféré Catherine Deneuve, tout en nuances et en sincérité.

P.-S. pour Axelle D : il y a longtemps, cinq ans, que je participe aux commentaires des articles de notre hôte, je ne viens pas "d'on ne sait où".
Je ne commente pas souvent je l'avoue, pris par mes nombreuses occupations, mais je lis les beaux textes de Philippe Bilger et les avis de ses lecteurs.

[Rédigé par : Jean sans terre]

Cette vieille dame qui n’a jamais obéi qu’à son caprice s’étonne maintenant et désapprouve que tout le monde en fasse autant. 2020 tout entier est contenu dans 1950 et 1960. Brigitte Bardot est inconséquente.

[Rédigé par : Gb]

BB : offensante ou rassembleuse ?

[Rédigé par : Xavier NEBOUT]

@ Myrto

La chasse à courre est un conservatoire de savoir-faire et de traditions qu'il serait dommage de perdre, mais :

- c'est en son principe le plaisir de faire du mal à un animal, et personne ne semble songer à le remplacer par un chien auquel on offrirait à la fin un bon repas pour l'avoir em*erdé et qu'il se remette de ses émotions.

- c'était jadis un entraînement à la monte, et là, c'est à peu près zéro. Les cavaliers y sont le plus souvent de piètres cavaliers du dimanche.
On notera notamment le "partir" qui orne maints tableaux de bataille et de chasse, et que plus personne ne sait faire ; je doute même qu'on le pratique à Saumur.
De même que les glissades sur le derrière les deux sabots en avant qu'on voit surtout dans des bandes dessinées. C'est de ces airs qui amusent autant le cheval que le cavalier pour épater la galerie, car les chevaux sont très cabotins.
Amuser le cheval - tout est là. Il faut commencer par savoir lire dans ses yeux s'il a envie de s'amuser. Allez parler de ça dans un club hippique...

[Rédigé par : Michel Deluré]

Si « Dieu... créa la femme », BB n'en fut-elle pas sa plus belle œuvre et la preuve de son existence ?

Lequel d'entre nous n'aurait pas été comblé, même en rêve, de s'entendre sussurer à l'oreille « Voulez-vous danser avec moi ? ». Partager ne serait-ce qu'un instant de sa « Vie privée » dans n'importe quel « Trou normand » pour jouer avec elle à « L'Ours et la Poupée » ou se prendre pour « Colinot [qui lui] trousse chemise » ? Arpenter, romantiquement enlacés, le « Boulevard du rhum » avant que de partir avec elle pour « Les grandes manoeuvres », prêt à tout sacrifier pour la suivre sans sourciller lorsque « Babette s'en va-t-en guerre » ?

Alors, avouons-nous « La Vérité », si BB n'avait pas été créée, elle nous aurait terriblement manqué.

[Rédigé par : Ugo]

À quoi servent Macron, Bayrou et les parlementeurs ?

- endetter la France ?
- permettre d’envahir le pays ?
- ridiculiser notre patrie ?
-
Votez ! Un gagnant sera tiré au sort et aura droit à une croisière en bateau-mouche sur la Seine.

[Rédigé par : Lodi]

Pourquoi ne pas commencer par une citation. Le but de Brigitte Bardot est de provoquer une certaine empathie grâce à l’utilisation du vocabulaire cru de la violence :

"Ce massacre écœure tout le monde et nous sommes en droit de le dénoncer… nous avons même le droit de dénoncer ce génocide animal (…). Le Canada ne doit pas continuer à perpétrer ces crimes contre l’animalité (…). Nous verrons donc, cette année encore des criminels courir sur la banquise pour massacrer des êtres sans défense, écraser le crâne de jeunes phoques à coups de gourdin, transformer la banquise immaculée en une mer de sang jonchée de cadavres de milliers de phoques abandonnés à pourrir à l’air libre." (Bardot 2006 : 14)
https://journals.openedition.org/eccs/293

Elle va même plus loin en assimilant les chasseurs à des meurtriers et la chasse à un génocide. Aucune preuve scientifique ne vient étayer cet argumentaire. Elle joue sur la corde sensible du public en présentant les phoques comme des êtres humains.

Les écologistes, dont BB "grâce émouvante", se livrent, pour la question bébé phoques et à la désinformation, et à la préférence pour les animaux sur les humains, calomniant le gouvernement canadien et les Inuits.
On me dira qu'ils ont bien de la chance : le gouvernement de leur pays ne les a pas expulsés de leurs terres sous l'influence des écolos, ils devraient donc passer par tous les caprices des groupies des bébés phoques et des BB "grâce émouvante", non ?
Eh bien non ! Ce n'est pas la peine de prétendre critiquer les colonisations étatiques d'autrefois pour, aujourd'hui, aussi autoritairement, imposer nos caprices aux autochtones et, plus capable de se défendre mais tout de même, ennuyer un pays qui ne nous a rien fait, le Canada, à présent provoqué par Trump pour des raisons bien différentes.
Mais enfin, ce qui ne change pas, c'est le nombre de gens nuisant aux autres tombant comme avalanche sur avalanches, sur le monde. Pitié, ne pas les applaudir ! Cela entraîne leurs déplorables émules !

[Rédigé par : Tipaza]

Pas un mot sur la chasse à courre, alors que c'est le sujet principal du billet et de notre doyenne des actrices.
Pas un mot sur la chasse à courre, ni sur autre chose d'ailleurs, pas un projet d'avenir, pas même un projet du présent, des justifications sur des non-projets passés.
Le Président est venu débattre "aimablement" avec des contradicteurs, il n'avait rien d'intéressant à dire, mais il tenait à le dire. C'est curieux ce besoin de parler chez cet homme.
Parler pour ne rien dire est-ce vraiment le propre de l'homme se demanderait Brigitte Bardot, alors qu'il est si simple de communiquer avec les animaux et les arbres sans parler, simplement par empathie, ajouterait-elle.

Bon, c'était juste pour dire du mal de la non-prestation de Macron, hier soir, sans faire du hors sujet. ;-)

[Rédigé par : Aliocha]

@ genau

La mort n'est rien et vous voit ici bien vivant !
Biberonné par l'icône de l'établissement des libertés de mœurs en sa nouvelle prison, l'agneau de lait est content.

[Rédigé par : Axelle D]

Quelle vivacité d'esprit et de réparties à 90 ans de notre BB nationale !
N'en déplaise à un certain Myrto (voire mytho) sorti de nulle part qui l'accuse de radoter !
On aura vraiment tout lu !

[Rédigé par : genau]

Quoi qu'on dise, ou brocarde, cette dame âgée est fichtrement belle, même si, jeune, son excessive plastique la confina au monde public, jaloux et versatile, alimenté par les trompettes de la renommée de Vadim en Charrier, sous toutes les coutures, et sans, possibles. Les animaux, oeuvre de sa vie, ne sont pas de ceux qu'on enterre debout, ou qu'on attache à sa vie comme des personnes qu'ils ne sont jamais, Dieu merci, mais font partie des albums de photos avec Baptiste ou Germain, tout botté et de frais équipé, jeune femme ou gandin, souriant et fier, tenant immobile et se tenant de même à côté du cheval qui n'en peut mais. La grande différence avec l'homme est qu'on enterre les chevaux debout. Difficile de faire de même avec un hippopotame qui est un cheval aussi.

Pour la chasse à courre, c'est un sujet dont l'ignorant ne peut parler. On la brocarde (non, pas de jeu de mot) facilement, pour sa société ses pétarades et on la stigmatise pour l'état d'épuisement cruel où elle accule la proie. Mais enfin, c'est beau, ça brille, ça émoustille, ça rend jaloux, ça paie beaucoup d'impôts et ça permet aux professionnels de la chose d'arborer des mines graves de serviteurs zélés au pied de bottes luisantes assorties à des bombes ou amazones au long voile. Quant à tuer, n'adoreriez-vous pas la chasse au renard anglaise ? On accule la bête, on la cerne, on la met a quia, la trompe sonne, on salue l'animal et on rentre chez soi. Interdit aux roturiers et aux tueurs ivres.

Quant à s'insurger contre l'origine du contenu élevé de nos assiettes, fichtre, l'ennemi est bien caché dans le flanc des montagnes aurait dit Betove et se défend bec et ongles. Mais, faute de boucherie, qui irait chasser le poulet désossé ou la tête de boeuf ravigote. Il y a cependant pire : les coquillages si tant est vrai qu'on mange les moules et les huîtres vivantes. Au nom de quelle synapse en nous ? Domination ? Cruauté ? Ou plutôt, ordre de la nature.

Mme Bardot a tant et tant lutté qu'il est possible qu'elle ne fasse plus la différence entre les combats, mais que voulez-vous, elle a vécu, la jeune Tarentine, et choisi sa raison de vivre, après avoir fait fortune. Elle ne s'est point perdue et n'a pas fait pleurer les doux alcyons oiseaux sacrés chers à Thétis, elle les a fait vivre.

[Rédigé par : hameau dans les nuages]

@ Myrto | 13 mai 2025 à 13:19
"J'ai l'impression qu'elle radote un peu, en tout cas son élocution paraît altérée, ses idées sans doute aussi."

J'espère avoir un tel état de délabrement à 90 ans !... :)

[Rédigé par : Florestan68]

Cher Philippe Bilger,

Je partage entièrement votre sentiment concernant cette émission sur laquelle je suis tombé par hasard hier et que j’ai suivie jusqu’au bout.

J’avoue avoir été agréablement surpris par les réponses de Brigitte Bardot, souvent en nuances et très loin des propos à l’emporte-pièce qu’on rapporte d’elle dans la presse.

J’avoue que je ne l’ai jamais considérée comme une grande actrice. Tout comme pour Marilyn Monroe, c’est essentiellement son physique qui l’a rendue célèbre. Or le physique, ce n’est pas le talent.

Mais je partage totalement son combat pour la défense des animaux. Notre époque aime à se pousser du col et le débat sur la fin de vie en est un exemple frappant. Mais pendant ce temps, on se comporte souvent comme des barbares avec les animaux. Nous leur appliquons trop souvent la loi du plus fort, la loi de celui qui a inventé le couteau, le filet et le fusil, c'est-à-dire l'exact contraire de la civilisation. Or la civilisation, c’est avant tout la défense des faibles, des miséreux, des vieux et des enfants. Des sans-défense.
En fait, tout dépend de la proximité que l’on a avec eux. Ceux qui nous obéissent ou sont sensibles à notre affection sont les rois de la planète. Pour les autres, c’est l’indifférence ou l’enfer.

Si l’on veut un tant soit peu se considérer comme des êtres respectables et civilisés, il faut en finir au plus vite avec ces abominations que sont la chasse à courre et la corrida qui ne sont que l’expression de la bête immonde qui sommeille en nous.

Idem pour la chasse, qui permet essentiellement d’assouvir notre soif de domination sur les autres animaux et un certain besoin de tuer. Quant à l’excuse de régulation du gibier, il suffit à dates régulières de faire un point précis, puis de flécher, d’anesthésier et de stériliser les individus en surnombre, et elle apparaîtra pour ce qu’elle est vraiment : un faux-semblant et un permis de tuer. Décime-t-on les populations humaines en surnombre ?

Enfin, pour pourvoir à notre légitime besoin de protéines, il faut limiter la pêche au strict minimum et instituer des conditions drastiques pour l’élevage afin d’assurer le bien-être des animaux, ce qui est encore loin d’être le cas.

Lorsque tout cela sera en place, on pourra reparler de civilisation humaine. Mais en attendant, mieux vaut faire profil bas, tout bas, et se mettre dans les pas de BB.

[Rédigé par : Myrto]

Je ne souscris pas au combat que mène BB au sujet de la chasse à courre.
Lors d'une chasse à courre, il n'arrive pas chaque fois qu'un animal soit tué.
Par contre à la chasse au bois et en plaine c'est pléthore...

Un combat plus intelligent pour cette dame serait de s'insurger contre les élevages de poules en batterie, les fermes aux mille vaches où les pauvres bêtes ne voient jamais le jour et finissent également tuées.
L'abattage halal serait aussi une bonne cause, car il agit sur notre santé.

J'ai l'impression qu'elle radote un peu, en tout cas son élocution paraît altérée, ses idées sans doute aussi.

[Rédigé par : Exilé]

« J'avoue que j'aurais aimé que cette intrépide sur le plan de la liberté de pensée et d'expression, tellement coutumière de coups d'éclat et de provocations, si audacieusement elle-même sans le moindre souci du jugement d'autrui, se laissât aller comme d'habitude pour battre en brèche le politiquement, le socialement et l'artistiquement correct. » (PB)

Mais vous savez bien qu'une certaine pègre politico-médiatique lui serait tombée sur le dos.

[Rédigé par : Xavier NEBOUT]

Brigitte Bardot, aujourd'hui, c'est la défense des animaux.

On "fait du cheval" dans un club hippique - beaucoup de filles pour inconsciemment avoir quelque chose entre les jambes, beaucoup de garçons tout aussi inconsciemment pour jouer au seigneur. Et puis un jour, on en achète un pour se pavaner dans les concours, et il finira à l'abattoir lorsqu'il ne sera plus bon à rien. Ça c'est juste les c*ns...

Et pourtant, un cheval, ça peut s'élever comme un petit garçon qui aime jouer avec son papa jusque dans dans les airs enlevés auxquels les "cavaliers de club" ne comprennent rien. Ça a ses joies et ses tristesses et ça attend tout de son maître quand il a le sentiment d'en avoir un.

Tous mes chevaux sont morts la tête dans mes bras ou devant moi - "je cherche encore à me lever, je n'y arrive pas, un dernier regard ; c'est la fin, je m'en vais..." et je les ai moi-même enterrés.

Se promener dans la campagne comme un innocent, qui plus est chez les autres, c'est humiliant quant on est un seigneur. Être chasseur, c'est autre chose. On est armé, on a le droit et une bonne raison de se promener, et on a le plaisir déguisé de tuer. Ça c'est la pire racaille de l'humanité.
Je croise parfois la bande de saligauds qui laboure les prés, papa sanglier en tête, les petits à la suite, et maman qui ferme la marche.
Nous sommes heureusement en réserve de chasse.

[Rédigé par : Tipaza]

Mieux que" la nostalgie n'est plus ce qu'elle était"
Mieux que "comment l'esprit vient aux filles"
Mieux que "l'éternel féminin"
Nous avons eu l'éternelle Brigitte Bardot, la vérité d'être soi-même.

Au fond, de tous les personnages médiatiques, politiques, ou d'autres obédiences, elle est la seule vraie nietzschéenne, elle a toujours pratiqué le "Deviens ce que tu es".

Et encore je suis en dessous de la réalité, elle n'est pas devenue ce qu'elle était, elle a toujours été elle-même.
Peu, peuvent en dire autant. Ce n'est surtout pas du jeunisme qui s'éternise, elle est la jeunesse qui s'émerveille et ne renonce jamais.

J'ai bien aimé sa remarque sur les feuilles des arbres. Cette année elles sont denses comme rarement.
J'ai des chênes dans mon parc, jamais ils n'ont eu autant de feuilles d'un vert aussi intense, le printemps pluvieux a été un bonheur pour les arbres.

[Rédigé par : Achille]

Brigitte Bardot est notre dernière grande star, celle d’une époque révolue ou le cinéma français brillait de mille feux.

Au temps de sa splendeur, elle n’était pas seulement une belle femme qui émoustillait tous les hommes qui l’approchaient, y compris le Général, elle a surtout marqué de son empreinte nombre de films culte dans lesquels elle jouait en compagnie des plus grands acteurs de l’époque (Gabin, Piccoli, Trintignant…).

Toute sa vie elle a mené son combat pour la défense des animaux et elle continue encore aujourd’hui à plus de 90 ans.
Certes sur le plan politique elle a montré qu’elle était clairement de droite et même un peu plus. Ce qui explique les raisons pour lesquelles "elle aime bien les mecs", mais plutôt du genre viril, voire un peu macho, donc forcément de droite. Certainement pas le genre minet, intello-gaucho, certes cultivés mais terriblement ennuyeux à ses yeux.
Elle n’a peut-être pas tout à fait tort quand on voit les féministes du mouvement #MeToo qui désacralisent la place de la femme dans notre société.

Des Brigitte Bardot on en redemande mais il semble qu'elle soit unique !