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17 mai 2025

Commentaires

Axelle D

@ Lodi | 19 mai 2025 à 13:24

Rectificatif :

Dans mon post de 01:18 j'ai fait une erreur, ce qui rend mon propos incompréhensible :
J'aurais dû écrire : "la sidération, il faut savoir ce que c'est pour en parler." Ou bien : "une personne qui a vécu cette expérience peut en parler mieux que quiconque."

En espérant que vous avez saisi la nuance.

Aliocha

@ Tipaza

Heureux de votre réponse favorable à l'invitation de servir le vrai Roi.
Le reste suivra.

"Il n'y aura plus d'anathème. Le trône de Dieu et de l'agneau sera dans la ville; ses serviteurs le serviront 4et verront sa face, et son nom sera sur leurs fronts."

https://saintebible.com/lsg/revelation/22.htm

Tipaza

@ Aliocha | 19 mai 2025 à 08:50
"Vous êtes invités à rentrer à la maison du Père : viendrez-vous ?"

Volontiers ! Mais à la condition impérative que le portier Aliocha reste à l'extérieur.
Ne pas confondre serviteurs et invités.

Lodi

@ Axelle D | 19 mai 2025 à 01:18

S'il faut avoir vécu tout personnellement pour en parler, les prêtres qui ne sont pas censés en avoir peuvent se taire sur la sexualité, d'accord ?
Plus sérieusement, il est du droit et du devoir de chacun de tendre à comprendre les autres.

Si vous n'êtes pas capable de comprendre que le rapport de force est... renforcé par des textes, y compris ceux de votre Église, je peux évidemment le comprendre, mais ce n'est pas cette considération qui peut me retenir de "pontifier", selon vos mots si heureusement choisis.

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@ Xavier NEBOUT | 19 mai 2025 à 07:40

À mon avis, il ne faut s'adonner au sexe qu'avec des personnes de confiance, notamment pour tout ce qui sort un peu des sentiers battus, dans le noir, BDSM et compagnie. Cela vaut tant pour ceux qui ont des raisons de craindre que plus fort que soi impose ses désirs, que pour ceux plus méchants que soi, leur ressentiment, en allant inventer des agressions inexistantes pour le crime de ne pas être leur prince charmant.
Prudence pour tous, et si possible, joie pour chacun !

Aliocha

@ Xavier NEBOUT
"Réjouissons-nous et soyons dans l'allégresse, et donnons-lui gloire; car les noces de l'agneau sont venues, et son épouse s'est préparée, 8et il lui a été donné de se revêtir d'un fin lin, éclatant, pur. Car le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints."

https://saintebible.com/lsg/revelation/19.htm

"9Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux vint, et il m'adressa la parole, en disant: Viens, je te montrerai l'épouse, la femme de l'agneau."

https://saintebible.com/lsg/revelation/21.htm

"Et l'Esprit et l'épouse disent: Viens. Et que celui qui entend dise: Viens. Et que celui qui a soif vienne; que celui qui veut, prenne de l'eau de la vie, gratuitement."

https://saintebible.com/lsg/revelation/22.htm

Vous êtes invités à rentrer à la maison du Père : viendrez-vous ?

Xavier NEBOUT

@ Lodi

Attention, la Cour de cassation a jugé que « l'emploi d'un stratagème destiné à dissimuler l'identité et les caractéristiques physiques de son auteur pour surprendre le consentement d'une personne et obtenir d'elle un acte de pénétration sexuelle constitue la surprise »...
"Nous étions dans le noir ; je ne pouvais pas savoir que c'était un Noir. Vous pensez que si j'avais su, j'aurais pas voulu, monsieur le président !"

Axelle D

@ Lodi

La sidération, il faut savoir ce que c'est pour en parler : un état indescriptible de mort de toutes les fonctions vitales où les réflexes sont abolis et où l'on se retrouve, paralysée, incapable d'émettre aucun son et encore moins crier ou appeler à l'aide...

Pas la peine d'en rajouter avec vos laïus pontifiants interminables et soporifiques qui non seulement n'apportent rien mais ne font qu'embrouiller.

Axelle D

Ne pas oublier que dans le viol, la victime est annulée en tant que personne à part entière.
Ce qui semble ressortir de la conception rétrogade de Xavier Nebout.

Lodi

Ce n'est pas que les victimes de viol ou autre consentent, c'est qu'elles sont sidérées, ce qui me fait penser aux troupeaux de gnous face aux félins, et plus généralement, les proies face aux prédateurs.

Avant tout autre chose, qui ne veut pas être abaissé au rôle d'objet soumis par l'agresseur doit être capable de ne pas tomber dans l'état de sidération... Vaste programme. Mais il est bon que certains en comprennent l'importance, avant même de s’entraîner à se battre :

https://www.kmkc3.com/kmkc3/articles-r%C3%A9cents/krav-maga-l-%C3%A9tat-de-sid%C3%A9ration/

Le plus simple, c'est toujours le mieux, quand on ne maîtrise pas quelque chose... Mais avec mon mauvais esprit, je dirais que mieux vaudrait pouvoir porter une arme. Parce que bon, tout le monde ne peut pas s'entraîner ou ce qui revient au même, le faire utilement. Ensuite, le plus simple, c'est tout de même de pouvoir menacer ou abattre l'agresseur, plutôt que d'ambitionner d'être le plus fort.

Sans doute sous l'influence d'idées ridicules telles que parce qu'on est dans son droit, on réagit ? Ou encore que parce que dans son droit, on gagne ? Le monde ne fonctionne tellement pas comme ça que ceux qui veulent quand même que les bons gagnent et que les méchants soient punis s'en remettent au paradis et à l'enfer, c'est dire... Pitoyable déni virant à une injustice flagrante, l'enfer est toujours bien plus prédateur que tous les prédateurs et frappent des gens qui ne se sont pas créés.

Bref, le monde est atroce, il fait de certains des prédateurs, d'autres des proies, sommées de plus de se justifier, comme dans le Loup et l'Agneau. Ensuite, des moutons et des loups prient pour que d'autres animaux finissent en enfer, il est bon, quand on n'est pas le plus fort, de sadiser par l'imagination, et quand on est le plus puissant, de varier les plaisirs. Et cela est érigé par certains en modèle, mais ce n'est pas leur faute : le passé est souvent idéalisé, vu que chez les mortels, il ne constitue pas encore le temps de leur exécution, non, il est leur vie ou ce qui y prépare. Tout ce qui conforte les gens est légitime : le temps, l'espace, les illusions consolantes, et j'en oublie sans doute.

Et aussi, quand on a fait des victimes ou qu'on en a bénéficié, on doit soit légitimer la chose, soit, pour une fois, occulter le passé, vu qu'il ne conforte pas mais fait perdre de la légitimité. Voyons, si de plus en plus de gens se plaignent d'être ou d'avoir été harcelés à l'école, nous ne voyons pas une telle avalanche de gens avouer qu'ils ont fait scolarité option persécuteur.

La différence entre les harceleurs et les hommes s'en prenant aux femmes* ? c'est que les hommes ont, en plus, des tonnes de textes, notamment monothéistes, pour asseoir leur domination. Il ne faut donc pas diaboliser les hommes mais les détromper, comme on doit, dans l'idéal, le faire tous les uns les autres, car chacun peut perdre son chemin, surtout si la carte est fausse !

*Des femmes aussi peuvent abuser des hommes, l'avantage de ces dernières est que les gens ont tendance à ne pas le croire ou à mépriser les hommes victimes, mais bien à tort. Le rapport de force présente toutes les configurations possibles et imaginables.

Axelle D

@ Xavier NEBOUT

Vous avez raison, les femmes devraient se taire, et s'en tenir à la soumission, à commencer par celles qui ont été violées ou prétendent savoir de quoi elles parlent. Sachant que d'après votre vulgate, le viol pourrait se faire sans violence (avec le vouloir de la femelle honorée).

Et pour celles qui voudraient s'instruire et réclamer des explications, qu'elles s'en tiennent aux recommandations et instructions de leur seigneur et mari devant l'Éternel.

Non mais, va falloir les mater ces péronnelles et leur apprendre qu'il est inconvenant de s'exprimer dans une assemblée, et même sur un blog !

N'est-il pas ?

Xavier NEBOUT

@ Axelle D

Mon commentaire commence par "Sauf à utiliser des drogues ou des coups tendant à immobiliser ou encore la menace d'une arme" mais sous l'emprise du désir de s'en prendre à moi, le subjectivisme féminin l'a effacé.
C'est pourquoi on disait jadis : "Les femmes devraient se taire avant de parler".

Pour info: 1 Corinthiens 14:34-37
"Que les femmes se taisent dans les assemblées ; car il ne leur est pas permis de parler. Qu’elles sachent se tenir dans la soumission comme le recommande aussi la Loi. 35 Si elles veulent s’instruire sur quelque point, qu’elles interrogent leur mari à la maison. En effet, il est inconvenant pour une femme de parler dans une assemblée".

Et je vous dis pas pour les musulmans et en fait dans toutes les civilisations avant la dégénérescence de la nôtre...

Kaaaaaaaa kakakakakaaaaaaa...

Pas sûr que ça fasse marrer notre modératrice...

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@ Ugo

Pas sûr que Néron ait été aussi Macron que ça.

À supposer qu'il ait été responsable de l'incendie de Rome, ce qui est loin d'être établi, il a en tout état de cause, été un précurseur d'Haussmann.

Le Macron, lui, il nous aura mis en ruine, sans la reconstruction.

xc

@ Xavier NEBOUT | 17 mai 2025 à 19:08

Le législateur a retenu quatre cas dans lesquels il est complètement déraisonnable d'envisager que la victime ait pu être consentante.
https://www.legifrance.gouv.fr/codes/article_lc/LEGIARTI000043409305

Ugo

Voilà un homme qui s’oppose aux caprices du psychopathe pervers Macronéron… il s’agit de George Simion, candidat à l’élection présidentielle ce dimanche en Roumanie.

«Mon message est clair : Bas les pattes !», a-t-il lancé au président français, dénonçant ses «tendances dictatoriales» et comparant la France à l’Iran.

«Vous n’êtes pas un empereur, vous n’êtes même pas aimé par le peuple français, donc ces attaques et la manière dont vous essayez (...) de vous immiscer dans nos élections ne sont pas ce que nous devrions faire dans une Europe unie», a encore ajouté Simion.

https://www.20min.ch/fr/story/roumanie-simion-a-macron-bas-les-pattes-vous-n-etes-pas-un-empereur-103345475

Axelle D

@ Xavier NEBOUT | 17 mai 2025 à 19:08

Monsieur Nebout vos propos sont vraiment indignes et révoltants.

Selon votre logiciel faussé, une femme qui ne le veut pas ne pourrait donc pas être violée, ce qui laisse entendre que celles qui le sont l'ont voulu. Y compris les femmes ou filles qui y ont laissé leur peau.

Pouah !

Axelle D

@ Achille, 17 mai 17:27

Dans votre commentaire initial de 08:12 il était question des années 70-80, où les femmes étaient loin d'être à égalité de droits avec les hommes et rares étaient celles qui pouvaient se permettre de gifler un monsieur un peu trop entreprenant, à plus forte raison s'il s'agissait d'un supérieur. Sans parler des inégalités sur le plan professionnel. Ce qui, fort heureusement n'est plus le cas.

Quel plaisir prenez-vous donc à toujours répondre à côté ?

hameau dans les nuages

J'aurais tellement aimé être agressé sexuellement... (soupirs)

La psychologie féminine est assez difficile à cerner. L'une des rares fois où j'ai déclaré ma flamme, je me suis pris un vent. Respectueux de la gent féminine, je n'ai pas insisté. Bien plus tard, cette dame devenue avocate à Paris m'annonça que son refus n'était en fait pas vraiment un refus... Brigitte, si tu me lis... Non, pas celle à laquelle vous pensez.
Difficile, très difficile :) Heureusement, j'ai trouvé mon bonheur par la suite.

Xavier NEBOUT

Sauf à utiliser des drogues ou des coups tendant à immobiliser ou encore la menace d'une arme, il est quasiment impossible de violer une femme qui ne le veut pas.
Il fut un temps où un geste déplacé se soldait par une baffe, et il ne venait pas à l'idée d'en faire plus, d'autant qu'en public, le goujat s'en trouve sérieusement rabaissé.

Donc, combien de femmes ont été droguées ou assommées pour être violées par GD ?
Combien de gifles retentissantes GD s'est-il pris ?

Le cinéma des donzelles qui montent dans la chambre d'un homme pour seulement parler de la divinité de Jésus, et celles qui se baladent quasiment à poil mais qu'il ne faut pas regarder, le juge du Moyen Âge les condamnerait à huit jours de pilori si elles la ramenaient.

Achille

@ Axelle D
« Je suis assez d'accord avec votre commentaire, tenant néanmoins à préciser que le machisme que vous qualifiez de débridé (cf votre troisième paragraphe) a toujours gêné, voire été humiliant pour les femmes. Même si celles que vous qualifiez de libérées savaient s'en défendre. Qu'en était-il des autres ? »

Il me semble qu’en France toutes les femmes disposent d’une certaine liberté qui leur permet d’accéder à des fonctions à hautes responsabilités aussi bien dans le domaine des affaires, de la politique et des carrières scientifiques pour autant qu’elles s’en donnent la peine.
Leur sort n’a rien à voir avec celui de certains pays comme l’Iran et l’Afghanistan où elles risqueraient leur vie s’il leur venait à l’idée de ne pas se soumettre à la volonté des hommes. Mais ceci ne semble pas émouvoir nos féministes qui se gardent bien de prendre leur défense.

Je trouve assez lamentable de recourir à la Justice, aux médias, sans oublier les réseaux sociaux, pour des gestes certes déplacés mais qui n’en sont pas pour autant des agressions sexuelles et encore moins des viols. Surtout quand les faits remontent parfois à des dizaines d’années.

Je plains sincèrement les jeunes gens d’aujourd’hui où désormais la moindre familiarité est considérée comme une agression.
Que sont devenues les femmes des années 80 chantées par Michel Sardou ?

Ugo

Le billet de monsieur Philippe Bilger m’incite à penser que :

- Dieu créa la femme pour réduire l’homosexualité,
- plus il y aura d’avocats moins les lois seront efficaces,
- les tentatives de séduction dans les coulisses du monde du cinéma devraient être verbalisées,
- la justice change comme la mode selon les lieux et le temps.

revnonausujai

@ Achille | 17 mai 2025 à 08:12
"Il fut une époque, dans les années 70-80 dites "Peace and Love", où ce machisme débridé ne gênait pas les femmes libérées"

Et encore, c'est même une litote. Ayant eu l'occasion, sinon de côtoyer Depardieu, mais de l'entrevoir lors du tournage de Germinal, il était littéralement pris d'assaut par des essaims de femelles déchaînées. L'accusation de viol aurait pu être inversée !

Axelle D

@ Achille, 17 mai 08:12

Je suis assez d'accord avec votre commentaire, tenant néanmoins à préciser que le machisme que vous qualifiez de débridé (cf votre troisième paragraphe) a toujours gêné, voire été humiliant pour les femmes. Même si celles que vous qualifiez de libérées savaient s'en défendre. Qu'en était-il des autres ?

Ceci étant rappelé, nous sommes passés d'une extrémité à l'autre, du fait cette fois d'un féminisme à son tour débridé, hystérique et revanchard qui de ce fait perd toute logique et crédibilité. Le moindre geste naturel de l'homme, la moindre attention, y compris parfois la galanterie, étant interprété par certaines comme une offense ou une forme de harcèlement, quand ce n'est pas une tentative de viol. Faut quand même pas pousser les filles ! Oh !

Concernant Gérard Depardieu, formidable acteur, même si je n'ai aucun doute quant à certains de ses propos ou de ses gestes déplacés, surtout quand il avait trop bu, il ne me semble pas que l'on puisse aller jusqu'à le qualifier de prédateur, voire de violeur. Et ce n'est pas sans raison que nombre d'actrices qui l'ont côtoyé et même ses ex-compagnes prennent sa défense. Jusqu'à souligner certains traits (méconnus) de son caractère qui le rendraient plutôt attachant (en tout cas pour la femme que je suis).

Achille

Les personnalités qui connaissent bien Gérard Depardieu (*) affirment qu’il a certes un comportement un peu lourd, à la limite du grossier, surtout quand il a un coup dans le nez, mais qu’il est incapable de violer une femme.
Cette navrante affaire a clairement pour objectif de détruire la réputation de l’acteur et à travers lui de désigner à la vindicte populaire le sexe dit "fort" qui abuserait un peu trop de sa position de mâle dominant dans notre société.

Il fut une époque, dans les années 70-80 dites "Peace and Love", où ce machisme débridé ne gênait pas les femmes libérées. En cas de comportement cavalier de la part d’un homme trop pressant, elles savaient le remettre à sa place, si besoin par une bonne paire de claques et tout rentrait dans l’ordre.
Il est temps d’arrêter avec ce harcèlement envers Gérard Depardieu qui certes a un comportement un peu lourd mais qui ne sera jamais un homme "déconstruit" ainsi que le souhaitent les féministes qui veulent mélanger les genres et détruire ainsi la complémentarité entre l'homme et la femme.

D’ailleurs Brigitte Bardot, Catherine Deneuve et bien d’autres actrices célèbres ont clairement affiché leur opposition à ce mouvement féministe puritain qui fait penser aux dames patronnesses américaines de la fin du XIXe siècle.

(*) Je pense notamment à sa fille Julie, à Fanny Ardant qui l’a choisi dans un film qu’elle est en train de réaliser et bien d'autres encore.

Lodi

"Me JA va comprendre, j'en suis sûr, que le talent n'est pas tout. Qu'il y a une intelligence qui est capitale dans le domaine judiciaire : celle du procès." (PB)

J'ai envie de m'amuser... Même le génie ne suffit pas ! Dans une série américaine bien amusante, un génie scientifique peut-être Asperger, connaissant aussi le droit, essaie de se tirer sans avocat d'un mauvais pas provoqué par le fait que, sans permis, il a amené sa voisine aux urgences en conduisant mais voyons les critiques de la fiction en question en juger.

"[The Big Bang Theory] L'argument de Sheldon Cooper sur le « tabouret à lait » devant le tribunal de la circulation était-il réellement valable du point de vue juridique ?
Je me demandais simplement si les trois points soulevés par Sheldon étaient valables et tiendraient réellement devant un tribunal de la circulation dans la vraie vie.
Son premier point, blâmer son instruction de conduite insuffisante, est totalement irrelevant. Une mauvaise instruction ne justifie pas d'ignorer les règles de la route.
Son deuxième point, la prétendue doctrine juridique de "ce qui est nécessaire est légal", ne s'applique pas à sa situation. L'épaule disloquée de Penny n'était pas assez grave pour justifier une conduite aussi imprudente, et même si elle l'avait été, la bonne conduite aurait été d'appeler une ambulance.
Son dernier point concernant son incapacité à faire face à son "accusateur", une caméra de circulation, était tout aussi absurde. La caméra n'était pas l'accusateur, l'État l'était. Ce n'est pas non plus un témoin, selon aucune définition. C'est une pièce à conviction."

Dépité qu'on ne suive pas ses arguments, Sheldon fait remarquer au juge qu'il est une sommité scientifique tandis que lui croupit, je ne sais plus ses termes, enfin, est un tâcheron du droit, disons. Comme toute vérité n'est pas bonne à dire, il se retrouve en prison jusqu'à ce qu'il cède à cause du manque d'intimité et d'hygiène de son lieu de réclusion.

Sheldon a l'excuse d'être un amateur et d'avoir un rapport absolu à la vérité fort séant quand on fait de la recherche; et parlant d'autant plus cash qu'il perçoit fort mal les sentiments des autres, sans parler de son déficit de capacité à garder un secret.

Mais des avocats provocants sans égard pour le vrai et le faux ? L'avocat est censé traduire le droit à son client s’aventurant dans le labyrinthe judiciaire, sans parler de capter la bienveillance de ceux qui vont statuer sur son sort. Se servir de la cause de son client pour faire l'intéressant trahit, à mon sens, tant sa mission que le justiciable, même assez fou pour l'avoir tenté de se lancer dans cette folie. Le kamikaze judiciaire, merci ! Seul le cas d'une personne dévouée à une cause et se proposant de s'y immoler pourrait justifier une telle course vers l'abîme.

finch

La charge contre Me Assous est habile : feindre le conseil en retenue tout en décochant, à intervalles réguliers, les fléchettes d’un désaveu à peine contenu. « Je ne juge pas le fond », dit PB. Mais il le jauge. « Je comprends le barreau », glisse-t-il. Mais il le tance.

L’affaire, comme tant d’autres, n’est plus une simple question de culpabilité ou d’innocence. Elle est devenue un palimpseste : procès de l’homme, procès du style, procès de l’époque. Et à l’arrière-plan, ce vieux rêve de l’avocat idéal, figure de la République en robe noire, qui plaide avec noblesse, vérité et un soupçon de Racine.

En somme, cette diatribe élégante n’est pas une critique : c’est un appel à revenir à une justice mondaine, mesurée, presque galante. Mais est-ce encore possible dans un siècle où les prétoires ont l’allure de scènes de talk-show et où les réseaux sociaux mènent plus d’instruction que les juges ?

Ainsi donc, Me Assous devra apprendre à se faire discret, comme un ténor atténué. Et Gérard Depardieu ? Il reste, tel qu’en lui-même, un ogre tragique, un Falstaff qu’on juge à la lumière crue des projecteurs. PB rêve encore, peut-être, d’une justice qui plaide à la chandelle, sous les moulures du Palais, dans un français aussi ciselé qu’un camée.

Mais voilà, la justice moderne, parfois, préfère le micro au marbre, le clash à la clause. Ce siècle est criard, pressé, et furieusement peu sensible aux nuances.

Patrick EMIN

La stratégie adoptée par l'avocat de Gérard Depardieu vous semble problématique pour sa nature offensive. Vous regrettez qu'elle imite, dans le ton et la forme, l'exubérance caractéristique de l'acteur lui-même. Cette concordance stylistique entre le défenseur et son client vous paraît excessive, là où vous auriez préféré une approche plus nuancée, plus mesurée.

Cette analyse mérite d'être reconsidérée. L'idée qu'un avocat devrait contrebalancer le tempérament de son client par une posture opposée relève d'un raisonnement séduisant mais fondamentalement erroné. Une défense qui aurait joué la carte de la retenue face à un Depardieu connu pour sa démesure aurait été perçue comme une manœuvre grossière, une dissonance artificielle qui n'aurait trompé personne.

La vérité judiciaire ne saurait émerger d'une moyenne arithmétique entre le caractère du justiciable et celui de son défenseur. Cette conception mécanique de la stratégie juridique ignore la subtilité des dynamiques du prétoire. L'avocat a précisément choisi d'épouser la ligne de son client – offensive, directe, questionnant avec vigueur les versions des plaignantes qui, par définition, ne peuvent apporter de preuves absolues.

Cette cohérence stratégique a d'ailleurs produit des résultats tangibles pour Depardieu. L'adage selon lequel "la meilleure défense reste l'attaque" trouve ici sa pleine expression. Imaginons un instant le tableau dissonant qu'aurait offert un avocat timoré, consensuel, fuyant l'affrontement, pour défendre une personnalité aussi imposante que Depardieu – la manœuvre aurait été immédiatement décelée, contre-productive dans son évidente artificialité.

La symbiose entre le tempérament du client et la stratégie de l'avocat n'était donc pas une faiblesse, mais bien le choix d'une cohérence assumée et finalement efficace dans ce contexte judiciaire particulier.

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