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08 mai 2025

Commentaires

Aliocha

@ Tipaza

Vous me donnez l'occasion de faire entendre la réalité humaine du message chrétien qui, selon Simone Weil reprise par René Girard, est plus une anthropologie qu'une théologie, je vous en remercie :

"Maître, quel est le plus grand commandement de la loi? 37Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. 38C'est le premier et le plus grand commandement. 39Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 40De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes."

https://saintebible.com/lsg/matthew/22.htm

Nous ne connaissons rien de Dieu que ce que nous en a enseigné le Christ, dévoilant que tout fantasme vertical n'est qu'une volonté usurpatrice de domination, alors que le plan équilibré des relations humaines, l'amour du prochain, induit sa verticale, juste expression divine dont l'être humain est alors à même d'incarner la réalité.
Vous pouvez bien sûr continuer à vous illusionner en prétendant connaître Dieu et, au nom de ce mensonge, exiger l'obéissance d'autrui. Vous n'êtes alors qu'un intégriste comme les autres, adeptes des systèmes totalitaires qui reproduisent depuis toujours l'erreur ancestrale, en sémantique chrétienne le péché originel.

Vous avez donc ici l'occasion de réellement vous convertir à ce qui n'est que la prise de conscience de notre réalité humaine qui, par l'amour du prochain, cet autre à qui vous déniez toute réalité au simple titre qu'il est un autre, nous donne capacité de formuler le verbe divin, destin mirifique de ce temps où la créature à qui est donné pouvoir de s'observer, si elle résiste à l'orgueil de ne pas se penser première, a la possibilité de répondre librement à la suprême invitation d'en être l'incarnation.

Tipaza

@ Aliocha | 14 mai 2025 à 22:05
"Léon XIV vous donnera sûrement l'occasion de prendre la mesure historique, allégorique et morale du christianisme"

Si au moins il nous donnait une mesure spirituelle du christianisme, ça nous changerait de François.

C'est curieux, vous avez une vision horizontale du christianisme, quand je dis horizontale, je veux dire que vous ne le concevez que terrestre, dans la relation avec ceux qui ne sont pas chrétiens.

Essayez de verticaliser votre conception de la religion.
"Mon royaume n'est pas de ce monde" Jean 18:36

Aliocha

@ Robert Marchenoir

Point besoin de dix ans ou d'interminable tartine diffamante, ce n'est pas l'enseignement de Jésus de hiérarchiser au nom de l'amour, mais d'aimer son prochain comme soi-même, proche ou lointain.
Ainsi est l'héritage chrétien que les papes, chacun à sa manière, ont porté jusqu'à nous. Libre à vous de le renier pour justifier vos sélections qui entretiennent le ressentiment anti-occidental auquel nous assistons, sans pour autant résoudre la problématique migratoire, dont nous avons déjà débattu sans fin.

Enfin, à titre d'information, penser que Macron pourrait être pris pour le Christ est signe d'idolâtrie, argument du niveau des coussins péteurs dont on est en droit de regretter que vous les rejoigniez en leur magasin de farces et attrapes.

Léon XIV vous donnera sûrement l'occasion de prendre la mesure historique, allégorique et morale du christianisme, nous permettant alors d'ensemble défendre la paix.

Robert Marchenoir

@ Tipaza | 13 mai 2025 à 10:58

Merci.
______

@ Aliocha | 13 mai 2025 à 12:58

Je connais la déclaration du futur Léon XIV que vous rapportez. Il a eu tort de dire cela, tout comme le pape François avait tort dans son idolâtrie immigrationniste.

Pour commencer, J.D. Vance, auquel il répondait, n'est pas mon genre de beauté. C'est un ennemi de l'Europe et de la démocratie.

Plus précisément, concernant le sujet qui nous occupe, sa façon d'être catholique est hérétique. Elle reflète un illettrisme théologique partagé par le gouvernement Trump, qui confond politique et religion tout en se moquant ouvertement de la papauté.

Le nouveau converti J.D. Vance, tout comme Trump avec ses "conseillers spirituels", exploite le christianisme comme un marteau idéologique. Ce n'est guère, pour lui, qu'un outil de propagande supplémentaire pour enfoncer ses diktats politiques dans la tête des populations.

Soit exactement la façon dont Poutine, et Staline avant lui, ont exploité la religion orthodoxe. Seul un sot peut imaginer une seconde que Poutine ou Trump sont d'authentiques chrétiens. Il suffit d'observer leurs actes et leurs déclarations.

Je vous ferai remarquer, cependant, que cette perversion du christianisme est aussi la vôtre. Vous aussi, vous confondez allègrement religion et politique, christianisme et Union européenne, Emmanuel Macron et le petit Jésus. Votre hérésie penche à gauche tandis que celle de J.D. Vance penche à droite, voilà tout.

Mais J.D. Vance avait raison sur le fond, indépendamment de sa référence chrétienne. En effet, il est juste et bon que l'on se préoccupe d'abord de sa famille, puis de ses compatriotes, et seulement après des étrangers.

C'est ainsi que 100 % des hommes ont agi depuis l'avènement de l'humanité. Seuls les hypocrites prétendent faire autrement, pour des raisons qui ont tout à voir avec la manipulation politique et rien avec l'amour.

La seule idée que l'amour prescrit par le christianisme imposerait d'accepter l'immigration de masse de quiconque le désirerait est si sotte et si manifestement absurde qu'elle ne mérite pas qu'on s'y attarde.

Il s'agit d'un jeu de mots puéril sur le mot amour. À cette aune, vous pourriez aussi bien prétendre que l'amour chrétien prescrit à toute femme d'écarter les jambes sur simple demande formulée par n'importe qui. C'est aussi bête et aussi ignoble que le sens que vous donnez à la déclaration du futur Léon XIV, dont vous vous faites le relais.

En effet, il y a deux façons de l'interpréter. J.D. Vance a tenté de justifier sa position évidemment correcte, concernant l'immigration, au moyen de l'enseignement chrétien.

Il est manifeste que le devoir de tout un chacun est de s'occuper en priorité de ses proches, et en second rang seulement des étrangers - comme le disait en son temps Jean-Marie Le Pen. Cela ne souffre pas de discussion.

Pas plus que ne souffre de discussion le fait que cela suffise à condamner l'immigration de masse.

J.D. Vance a voulu faire le malin en expliquant que telle était la signification de l'amour préconisé par Jésus. Et c'est sur ce point que le futur Léon XIV lui a répondu : non, ce n'est pas ce que Jésus a dit.

Ce qui est possible. On pourrait en discuter pendant les dix prochaines années et écrire des milliers de pages à ce sujet.

Cependant, le contexte de cette réplique faite sur Twitter suggère quelque chose que le futur pape n'a pas dit : l'enseignement de Jésus, l'amour chrétien obligeraient à accepter l'immigration de masse. Et bien sûr, c'est cette interprétation que vous défendez en montrant cette citation en exemple.

Il faudra attendre les actes de Léon XIV pour savoir ce qu'il a exactement en tête à ce sujet. Mais ce qui est certain, c'est que vous, vous vous employez à déformer subtilement, pour alimenter votre propagande, une citation certes malheureuse, mais qui conserve encore sa part d'ambiguïté.

Aliocha

L'héritage de Papa Francisco est intact :

JD Vance is wrong: Jesus doesn't ask us to rank our love for others

https://x.com/drprevost/status/1886469097560719594

Tipaza

@ Robert Marchenoir | 13 mai 2025 à 05:16

Superbe description de François, que je n'ai pas voulu faire, en me disant qu'elle ne serait pas comprise.
J'aurais ajouté que François me paraissait être l'antéchrist, rien que ça !

Et puis lui n'a pas eu l'onction du Grand Barbu sur son nuage, qui a pris le soin de détourner la balle qui, au millimètre près, allait tuer Trump. Quand on fait une comparaison il faut la faire complètement. Ce millimètre de survie, si je puis dire, est pour beaucoup me semble-t-il dans l'hubris que Trump développe. Déjà qu'il n'est pas d'un tempérament modeste, se savoir ou se croire oint par le ciel ne contribue pas à une certaine humilité.

Robert Marchenoir

À la mort du pape François, nous avons eu droit aux habituelles remontrances selon lesquelles il ne serait pas correct de critiquer les gens juste après leur disparition.

On se demande à quel moment ce serait correct : c'est justement lorsque leur décès les met dans l'actualité que c'est le moment ou jamais de leur casser du sucre sur le dos. Sinon, quand diable le ferait-on ? Quand personne n'en parlerait plus, parce que tout le monde aurait oublié ?

Cette objection de mauvaise foi rappelle beaucoup les gros malins qui vous disent : attendons que la justice fasse son travail, pour le moment X bénéficie de la présomption d'innocence. Mais la présomption d'innocence s'impose uniquement aux tribunaux. Elle ne contraint nullement l'homme de la rue, qui peut et doit dire pis que pendre de X lorsqu'il l'estime nécessaire.

Manifestement, dans un cas comme dans l'autre, il s'agit d'un truc de bas étage destiné à faire taire les critiques envers quiconque a les faveurs de celui qui présente l'objection. Par exemple, je n'ai jamais entendu dire, par ceux qui ont Sarkozy dans le nez : il est malvenu de l'accuser d'avoir fait financer sa campagne électorale par Kadhafi, attendons que la justice se prononce, pour l'instant il bénéficie de la présomption d'innocence.

Heureusement, les bigots catholiques ont oublié qu'après la mort d'un pape, un autre est élu. Voilà qui offre l'opportunité de reparler du pape François.

Et de relever que l'homme auquel il ressemble le plus, c'est Donald Trump. Il avait les mêmes défauts que lui : il était anti-occidental, fanatique, insultant, naïf, ignorant, dépourvu de sagesse, bavard, révolutionnaire, violent, incohérent, pro-russe, complaisant avec les dictateurs, incompétent en politique étrangère, incompétent en direction d'équipes et affligé d'un narcissisme totalement incompatible avec sa fonction.

Alors certes, François était un sale gauchiste alors que Trump est un gros facho, mais on sait bien que le rouge et le brun sont proches. C'est notre époque dévoyée, sans doute, qui a permis à l'un comme à l'autre d'occuper des fonctions qui n'auraient jamais dû être les leurs.

Commençons par le plus contre-intuitif. Tout le monde loue l'humilité du pape François. Mais ce n'est pas être humble que de refuser d'habiter les appartements papaux, de tutoyer Emmanuel Macron permettant à celui-ci de le tutoyer en retour, de demander "Qui suis-je pour juger les homosexuels ?" alors qu'il est le pape, ou de laver les pieds des immigrés illégaux devant les caméras de télévision.

C'est le contraire : c'est de l'humilité ostentatoire, déplacée. C'est de la vanité et c'est du narcissisme.

François me fait penser à un chef d'entreprise qui s'efforcerait d'être gentil avec ses salariés. Mais ce n'est pas son boulot. Son boulot, c'est de faire réussir sa société. De même, François a oublié que sa personne s'effaçait devant sa fonction. On n'attendait pas simplement de lui des qualités chrétiennes. On attendait qu'il défende la chrétienté.

Sa prétendue gentillesse, un peu trop voyante pour être honnête, s'effaçait devant sa vraie nature lorsqu'il devenait carrément insultant.

Il a traité de "tueurs à gages" les médecins qui acceptent de pratiquer l'avortement, ajoutant une agressivité aussi déplacée qu'inutile à la position traditionnelle de l'Église sur le sujet.

Il a autorisé la bénédiction des couples de même sexe, mais cela ne l'a pas empêché d'employer, en public, un terme vulgaire complètement scandaleux, dans la bouche d'un pape, pour désigner les homosexuels.

Il a prétendu ouvrir l'Église à tous, mais il a trouvé le moyen d'expliquer que lorsqu'il s'est rendu à Marseille, il ne s'est pas rendu en France, faisant preuve d'une inventivité dans le mépris qui pourrait en remontrer à Poutine ou à Trump.

Il refusait que les fidèles lui baisent l'anneau, selon la coutume ancienne. Certains y ont vu une marque d'humilité, mais son entourage a expliqué que c'était par souci d'hygiène, afin de préserver la foule de la contagion. Cependant, les images sont consternantes : il retire sa main d'un geste brutal, dans lequel le pieux pèlerin ne peut voir que du mépris, la signification courroucée qu'il n'est pas digne de baiser l'anneau du Saint-Père.

C'est le premier pape que je connaisse (dans l'ère moderne, en tous cas), qui ait menacé d'avoir personnellement recours à la violence physique. Comme n'importe quelle racaille musulmane. Et dans un contexte de défense du terrorisme islamique contre la chrétienté, en plus ! Interrogé sur l'attentat contre Charlie Hebdo, il a trouvé malin de dire qu'il ne fallait pas offenser la foi des croyants, avec l'analogie suivante : celui qui insulte ma mère, je vais lui en coller une.

Fanatique, il l'était assurément. Sa défense inconditionnelle de l'immigration de masse, de l'hystérie écologique, du socialisme en général, abandonnait les rives de la charité pour s'amarrer à celles de l'extrémisme temporel le plus obtus.

Alors qu'il aurait eu tout intérêt à accepter l'héritage de Benoît XVI, qui avait réussi à réintégrer dans l'Église les catholiques traditionalistes et à mettre fin aux tensions suscitées par leur schisme, il a fait preuve de mesquinerie et de sectarisme en s'opposant à la messe en latin.

Mauvais meneur d'hommes, autoritariste, il a reconnu la nécessité de réformer la Curie, mais a commis la sottise de dénoncer, lors d'une interview, le "lobby homosexuel du Vatican". Révélation certes pittoresque pour nous autres, non vaticanistes, mais moyen sûr de se mettre à dos son équipe.

La langue trop bien pendue, il passait son temps à lâcher des bourdes aux journalistes, en particulier lors de ses voyages en avion (tout comme Trump). Sa manie de s'exprimer sans notes, en disant ce qui lui passait par la tête, a gravement nui au poids attendu de sa parole.

Là où un pape dispose de l'autorité historique pour, non pas faire courber la tête aux puissants, mais du moins leur transmettre des messages qui seraient moins crédibles de la part de chefs temporels, François a joué les carpettes devant Xi Jinping, capitulant devant l'oppression du clergé catholique chinois, et devant Poutine, répercutant la propagande du Kremlin contre l'Ukraine et contre l'OTAN.

Même sur le plan religieux, il s'est fait empapaouter. Par l'islam, bien évidemment, mais aussi par l'orthodoxie russe. Il a accepté de rencontrer le patriarche Cyrille sans rien exiger en retour, accordant une victoire politique inespérée au Kremlin. Il a ainsi ignoré le combat séculaire de la "troisième Rome" moscovite contre le catholicisme, encore attisé par l'héritage kaguébiste et poutinien.

Son incohérence fut constante. Un jour il fait preuve d'une complaisance extrême envers l'homosexualité, le lendemain il part en guerre contre sa présence au Vatican et dans les séminaires. Un jour il dit vouloir se rendre à Moscou avant d'aller à Kiev, refusant qu'on livre des armes à l'Ukraine et fustigeant l'OTAN qui "aboie aux portes de la Russie". Le lendemain, il accuse les minorités ethniques russes d'être, par leur cruauté, à l'origine des crimes de guerre de Boutcha, désignant nommément les Bouriates et les Tchétchènes.

Autrement dit, il se rend coupable de propos outrageusement "ouacistes", lui l'immigrationniste enragé. Il porte les mêmes accusations, à l'encontre de ces deux ethnies, que celles qu'il reproche à Trump concernant les immigrés mexicains, "criminels et violeurs".

Et il montre sa spectaculaire nullité diplomatique : même si de telles choses étaient vraies, elles ne se disent pas !

Il y a, chez François comme chez Trump, un manque flagrant de profondeur, un débridage décomplexé de l'ego, une nullité frappante en tout, une propension certaine à tout détruire.

Léon XIV arrive, hélas lesté d'une réputation de "pape social", mais il commence par lire ses notes les lunettes solidement vissées sur le nez, et se prononce sans ambiguïté en faveur de l'Ukraine.

Léon XIV, Emmanuel Macron, Friedrich Merz, Alexander Stubb, Kaja Kallas, Donald Tusk... et Volodymyr Zelensky, bien sûr, leader du monde libre, Juif défenseur des valeurs chrétiennes traditionnelles : l'Europe est peut-être en train de reprendre le flambeau de la civilisation occidentale. Du moins faut-il l'espérer.

Axelle D

@ Ugo 10 mai 14:55
"Plus de 26 millions de Soviétiques ont perdu la vie durant la Seconde Guerre mondiale, dont des millions de soldats de l’Armée rouge, morts en combattant avec un courage inouï pour libérer leur patrie et l’Europe du joug nazi."

Merci et gloire à tous ces braves auxquels nous devons notre liberté et dont nous ne pouvons ignorer l'immense sacrifice et l'héroïsme en ces jours de commémoration.
Spasiba !

Patrice Charoulet

Athée depuis toujours et pour toujours, le changement de pape m'indiffère. Je suis donc le moins qualifié pour la ramener. Et pourtant, ce que j'ai appris de lui me plaît bien. Lui, très connu et moi, total inconnu et qui le restera, partageons le même avis sur le dénommé Trump et le dénommé Vance.

Robert Marchenoir

@ Ugo | 10 mai 2025 à 14:55

Le Figaro publie sur son compte YouTube l'intégralité du défilé russe du 9 mai, qui dure 1 h 46, et vous nous refourguez ce lien sous un article consacré à l'avènement de Léon XIV ?

À part ça, vous n'êtes pas du tout un poutiniste fanatique, et Le Figaro ne contribue pas du tout à amplifier la désinformation historique du Kremlin, sa justification de ses crimes de guerre par un anti-nazisme parfaitement imaginaire et ses menaces militaires contre l'Europe tout entière.

Puisque vous avez décidé de jouer au c..., voici une autre version du défilé de Poupou, l'ordure aux mains dégouttantes de sang, revue et corrigée par l'intelligence artificielle mais néanmoins plus véridique que votre répugnant morceau de propagande anti-française.

Regardez bien : elle est pleine d'allusions à des faits parfaitement vérifiés et confirmés. Et elle ne dure que 52 secondes, contrairement à votre discours de Fidel Castro remis au goût du jour. Comme si on n'en avait pas déjà soupé, du communisme...

Exilé

@ Robert | 09 mai 2025 à 17:02
« Lorsque France 2 a pris l'antenne pour évoquer l'élection du pape, le présentateur a déclaré : "Nous avons un nouveau pape". Or, il s'agit d'une télévision publique et il lui appartenait de dire simplement qu'un nouveau pape avait été élu ou que l’Église catholique avait son nouveau pape. Je doute que les protestants, les juifs, les musulmans, les agnostiques et encore les athées considèrent qu'ils ont un nouveau pape ! »

Mais quand les mêmes nous disent : « Nous avons un nouveau président », je ne puis m’empêcher de penser : alors gardez-le, ce n'est pas le mien.

hameau dans les nuages

@ Tipaza | 10 mai 2025 à 09:48
"Si c’est pour les pauvres, alors les marxistes sont depuis longtemps pour les pauvres. Dans tous les pays communistes, ils les cultivent pour avoir de quoi occuper les apparatchiks, qui eux ne le sont pas, pauvres, sauf en esprit, mais dans ces pays c’est un autre sujet."

C'est ainsi qu'ils sont à la recherche de nouveaux pauvres. Rien de tel que les immigrés et surtout les migrants si par malheur les premiers s'assimilaient.

La roue de secours de LFI et ses bourgeois de gauche ce sont ces nouveaux pauvres. Ressource inépuisable vu leur taux de fécondité. Ajoutez-y les lois sur l'avortement prônées par certains jusqu'au terme de la grossesse et la nouvelle sur l'"euthanazie".

Comme disait Léo Ferré : "La gauche est la salle d'attente du fascisme".

Ugo

Pour ceux que cela intéresse :

https://www.youtube.com/watch?v=dJUuDttinDY

Exilé

@ Tipaza | 10 mai 2025 à 09:48
« Si c’est pour les pauvres, alors les marxistes sont depuis longtemps pour les pauvres. Dans tous les pays communistes, ils les cultivent pour avoir de quoi occuper les apparatchiks, qui eux ne le sont pas, pauvres… »

Toute ressemblance avec le Macronistan socialo-verdâtre serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d'une pure coïncidence.

Tipaza

Le cirque médiatique à propos de l’élection du nouveau pape semble se calmer.
Comme d’hab les médias se sont précipités pour donner à la population ce qu’elle réclame, du divertissement, qu’importe le sujet.
Combien parmi les envoyés spéciaux au Vatican et la foule angoissée dans l’attente du nouveau pape, sont vraiment des fidèles et pratiquent le culte ?

Léon XIV s’est déclaré augustinien !
C’est une bonne idée que de dire d’où l’on vient quand on arrive quelque part, fût-ce au pontificat.
Reste qu’il faudrait que les journalistes, ne se contentent pas d’être des témoins du présent, et qu’il serait bon que certains se dévouent pour nous expliquer ce qu'être augustinien veut dire.

Première réaction, orientée politiquement évidemment, c’est de nous expliquer que cela voulait dire être… et là commence la première ambiguïté… être, avec ou pour les pauvres, ce qui n’est pas la même chose, vous en conviendrez.

Si c’est pour les pauvres, alors les marxistes sont depuis longtemps pour les pauvres. Dans tous les pays communistes, ils les cultivent pour avoir de quoi occuper les apparatchiks, qui eux ne le sont pas, pauvres, sauf en esprit, mais dans ces pays c’est un autre sujet.

Référence a été faite à Léon XIII, pape social semble-t-il.
C’est donc avec les pauvres que le nouveau pape serait en communion.
Espérons qu’il n’oublie pas que le vœu premier du pauvre, à défaut de vocation, c’est de devenir riche, et donc qu’il traitera les peuples « zézés », car il n’y a plus de peuples riches dans l’UE à cause des impôts, avec plus de bienveillance que son prédécesseur.

J’attends toujours que l’on m’explique la différence théologique entre jésuite et augustinien.
J’ai plongé dans Wikipédia et m’y suis noyé, trop long et surtout pas clair.
La clarté ne semble pas être la qualité des théologiens, et pourtant « ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément », ce qui prouve que l’Esprit saint manque de pédagogie, si c’est vraiment lui qui les inspire.

Un dernier point : attentif que je suis à l’écriture, celle des autres, la mienne m’échappe parfois, je constate que personne à ma connaissance n’a remarqué la force et l’omniprésence des quatre lettres, L,É,O,N, qui forment les noms de deux personnages importants qui sont au pouvoir en ce moment : Léon XIV, Elon Musk, sans oublier l’événement premier du catholicisme, Noël, naissance de Jésus sans lequel il n’y aurait pas de catholicisme.

Les kabbalistes ont du boulot devant eux. Devant leur absence j’ai commencé à y travailler, faut tout faire soi-même en ces temps post-modernes.

Bon voilà, c’était un mouvement d’humeur du samedi matin.

Deviro

L'Église évolue tout doucement. En particulier sur la place des femmes, des nonnes.
Au conclave, rien que des hommes... mais en ROBE !
Mais oui, ça vient, ça vient tout doucement...

Giuseppe

https://www.msn.com/fr-fr/divertissement/tv/tf1-les-larmes-de-jacques-legros-pour-son-dernier-jt-apr%C3%A8s-26-ans-d-antenne/vi-AA1EtCas?ocid=msedgdhp&pc=EDGEESS&cvid=969a89d620664e29ad040e4813e1886b&ei=76

Un pape s'en est allé, un autre le remplace et la Terre de continuer de tourner sur elle-même. Assez de tous ces médiatiques qui nous gonflent avec leur départ. Ils ont un emploi privilégié, ils ne se font pas péter la caisse non plus, des salaires stratosphériques et en plus on devrait partager leurs mouchoirs. Le pouvoir de la TV, de l'image, le Cinglé en use et en abuse pour son peuple en majotité décervelé.

À tout prendre, autant se faire plaisir :

https://www.monde-diplomatique.fr/1987/02/FLORENNE/39793

Ils ne sont pas Christian de Duve ces pleurnichards, passeurs d'infos seulement, ou supputeurs devant l'éternel, ils n'ont pas construit le viaduc de Millau non plus.
C'est indécent et incongru ces types qui s'en vont comme s'ils avaient fait la découverte du siècle, journalistes de médias à donner du grain à moudre au public, rien de bien folichon ni de transcendant juste occuper de l'espace.

C'est puissant il est vrai mais d'une niaiserie incomparable et au milieu "le peuple" qu'ils comprennent bien sûr, cette masse informe dont on mesure mal le périmètre mais qui leur sert d'étalon et de caution. Tous ces salamalecs pour pas grand-chose. Un pion en remplace un autre, et tout est vite oublié. Qui se souvient de l'ancien, personne, une page chasse l'autre et c'est bien ainsi.

Solon

Surprise, certes. Mais la nomination a été très rapide. Il y avait donc une majorité préparée pour ce choix. Les options principales de la politique pontificale devraient se révéler sans tarder.

Robert

Chacun peut avoir une opinion sur ce nouveau pape inconnu du grand public. Et pourtant...

Tout d'abord, la fumée blanche est apparue alors que je regardais la cérémonie du 8 mai à l'Arc de Triomphe. Elle a manifestement volé la vedette à monsieur Macron.

Lorsque France 2 a pris l'antenne pour évoquer l'élection du pape, le présentateur a déclaré : "Nous avons un nouveau pape". Or, il s'agit d'une télévision publique et il lui appartenait de dire simplement qu'un nouveau pape avait été élu ou que l’Église catholique avait son nouveau pape. Je doute que les protestants, les juifs, les musulmans, les agnostiques et encore les athées considèrent qu'ils ont un nouveau pape ! Encore l'à-peu-près journalistique qui caractérise ceux qui occupent nos antennes publiques.

Quant au pape lui-même, il convient de remarquer que, s'il s'était placé dans la filiation directe de François, il aurait choisi le nom de François II. Mais il a choisi de se référer à un autre pape, comme l'avait fait avant lui Benoît XVI.
Donc il convient de se référer au pontificat de Léon XIII qui est resté un pape de l'humilité, rejetant tout autant le marxisme que le libéralisme (que l'on qualifierait aujourd'hui ultralibéralisme), et qui a donné en France des personnalités comme Frédéric Ozanam, créateur de la Société de Saint-Vincent de Paul, donc un catholicisme social dont, sauf erreur, se réclamait de général de Gaulle.

Il y a lieu aussi de se rappeler que c'est sous son pontificat que se sont déroulées les visions de Bernadette Soubirous qui, avant sa mort en 1879, lui avait adressé une lettre avec des prophéties auxquelles le pape Jean-Paul II se référait.

En outre, au balcon de la basilique Saint-Pierre, le pape Léon XIV s'est publiquement déclaré augustinien. S'il n'est pas ici le lieu pour faire un exposé de théologie, force est de constater qu'au plan intellectuel et théologique Léon XIV semble rejoindre d'une certaine manière le pape Benoît XVI.

On peut donc penser que le pontificat de Léon XIV se fera sous des auspices différents de ceux de François (assez proche me semble-t-il de la théologie de la libération), même s'il a servi comme missionnaire en Amérique du Sud, non pas en Argentine mais au Pérou, face notamment aux évangélistes qui gagnent du terrain. Mais ce sera aussi un pape ouvert au dialogue interreligieux, en particulier avec les protestants.

Xavier NEBOUT

@ Axelle D

Sur le point de mourir, le soldat dit "maman", et en recevant gloire et honneurs, il dit "papa".
Voilà un beau sujet de réflexion.

Giuseppe

Si vous aviez lu, jeune comme moi, "Le hasard vaincu" vous vous seriez aperçu qu'en termes de probabilité il existe ce que l'on nomme paradoxe électoral, lequel désigne une situation où les résultats d'une élection vont à l'encontre des attentes ou des règles habituelles du vote.

Je poursuis - "Le hasard vaincu" (l'édition originale couverture orange, se trouve au prix de 1000 € environ, une réédition existe avec l'écriture à la main, pas de typographie) -, le paradoxe électoral peut se produire pour plusieurs raisons :

Un candidat peut être préféré à un autre en duel, mais perdre face à un troisième candidat en raison du système de vote (Condorcet)
Aucune méthode de vote ne peut satisfaire tous les critères d'équité en même temps (Arrow)
Un candidat tiers divise les votes d'un camp et permet la victoire d'un autre (Spoiler)

Il faut saluer le grain de sable, le diable se loge toujours dans les détails et quand l'humain fait partie de la machine tous les doutes sont permis, c'est la victoire des impossibles.

Winston l'a formulé à sa façon et cela lui a plutôt réussi :

« Les pessimistes voient la difficulté dans chaque opportunité ; les optimistes voient l’opportunité dans chaque difficulté. »

Axelle D

@ Xavier NEBOUT | 09 mai 2025 à 06:17

Votre glorification rédhibitoire du père est non seulement abusive mais injuste compte tenu du nombre de femmes qui se retrouvent seules à élever un ou plusieurs enfants.
Et si le rôle du père est primordial, celui de la mère ne l'est pas moins. Disons plutôt qu'ils forment un tout dont la femme est le coeur ou le foyer et l'homme la colonne directrice et le pilier.

Ce qu'avait coutume de dire ma mère, infirmière Croix-Rouge durant la guerre 39/45 :
"Maman le premier mot, et souvent le dernier, pour ceux qui meurent trop tôt, notamment les soldats sur les champs de bataille."

Michel Deluré

Surprise sans nul doute s'agissant de celui qui a été élu mais surprise aussi quant au délai très court qui fut nécessaire pour aboutir à son élection. Le successeur de saint Pierre est finalement élu beaucoup plus facilement et rapidement, avec par conséquent une indiscutable et forte légitimité, que nous ne sommes capables en France de désigner un Premier ministre et de former un gouvernement ! Nos politiques vont devoir s'inspirer des pratiques des cardinaux. Bon, je sais, cela n'a pas toujours par le passé fonctionné aussi bien.

Julien WEINZAEPFLEN

Je m'étais d'abord désintéressé de ce conclave, un peu par déprime et aussi parce que j'avais l’impression que François avait tellement bousculé et secoué l'Eglise dans un monde qui n'avait pas besoin de ça, non pas qu'il n'en resterait pas pierre sur pierre (ce serait un comble pour le successeur de l'apôtre à qui Jésus avait conféré ce nom de roc), mais que, prophétie de saint Malachie ou pas, le monde n'aurait plus besoin de pape, comme le cardinal Lustiger le répondait quelquefois à son biographe Robert Serrou quand celui-ci lui demandait s'il lui arrivait d'avoir des ambitions d'accéder à la fonction pontificale.

J'étais en train de préparer un mariage que je devais accompagner le surlendemain avec une chef de choeur de mes amies quand tomba la nouvelle que le collège cardinalice avait arrêté le choix d'un successeur de Pierre. Je fus surpris à l'énoncé du nom de l'heureux élu censé pleurer devant l'ampleur de la charge qui lui tombait dessus et s'inscrivant dans la lignée des vieux Léon puis j'écoute le premier discours de ce pape à la loggia de la chapelle Sixtine: je lui trouve la voix sévère, mélange de Benoît XVI dans un ton assez hiératique et de Jean-Paul II dans la virilité du timbre, une voix au grain autoritaire qui contraste, à relecture, avec les mots tendres contenues dans son discours : la paix comme premier don fait par le Christ ressuscité, l'affirmation de l'amour inconditionnel de Dieu pour chacun des êtres qui composent le monde.

Les deux commentaires les plus intéressants que j'ai entendus émanaient de Gilles Routhier, prêtre canadien, grand partisan de l'Église synodale et dépeignant le nouveau pape "qu'il avait à l'oeil" comme "un homme qui pense avant de parler" et comme un "François ordonné", un augustin plein de logique implacable au lieu d'un jésuite à l'échine assouplie par la casuistique, un pape d'ouverture à la formation de canoniste, qui pourrait conjuguer une fibre progressiste et donc nécessairement laxiste avec les raisonnements propre aux officialités, qui donnent un vernis de légalisme à une doctrine discrète et sereine.

Exilé

« Et que nous aurions à notre tête des responsables d'abord conscients de leurs devoirs… » (PB)

Parfait.

Jérôme

Tout ça est d'un ridicule consommé. Les richesses, l'apparence, les luttes de pouvoir, d'influence.
Si Dieu existe il doit regarder ça avec désabusement.

Aliocha

« Le costume même que le prêtre porte à l’autel », ajoute M. Mâle, les objets qui servent au culte sont autant de symboles. « La chasuble, qui se met par-dessus les autres vêtements, c’est la charité qui est supérieure à tous les préceptes de la loi et qui est elle-même la loi suprême. L’étole, que le prêtre se passe au cou, est le joug léger du Seigneur ; et comme il est écrit que tout chrétien doit chérir ce joug, le prêtre baise l’étole en la mettant et en l’enlevant. La mitre à deux pointes de l’évêque symbolise la science qu’il doit avoir de l’un et de l’autre Testament ; deux rubans y sont attachés pour rappeler que l’Écriture doit être interprétée suivant la lettre et suivant l’esprit. La cloche est la voix des prédicateurs. La charpente à laquelle elle est suspendue est la figure de la croix. La corde, faite de trois fils tordus, signifie la triple intelligence de l’Écriture, qui doit être interprétée dans le triple sens historique, allégorique et moral. Quand on prend la corde dans sa main pour ébranler la cloche, on exprime symboliquement cette vérité fondamentale que la connaissance des Écritures doit aboutir à l’action. »

https://interligne.over-blog.com/2019/02/la-mort-des-cathedrales-texte-de-marcel-proust.html

Habemus papam, debout les morts encore vivants !
Si nous voulons réellement la paix, c'est ici et maintenant qu'il est l'heure de renoncer aux incontinences de la haine profane ou sacrée, pour accepter de porter au plus haut le joug si léger de la sainteté, chemin glorieux et libre qui ne garde d'aucune souffrance mais protège de toute corruption, accession possible, ô miracle, à l'ordre poétique de la charité.

https://www.youtube.com/watch?v=A_zSExJqW3k

Achille

Robert Francis Prevost désormais Léon XIV.
Pape américain, mais au nom et aux prénoms bien français. Que demander de plus ?

Voilà qui rachète l’élection désastreuse de Donald Trump en 2024.

Xavier NEBOUT

"…où le nouveau pape se recueille face à lui-même" (PB)

Ne disait-il pas plutôt, face à une croix : "papa", avec pour verbe, l'amour que ce petit mot comporte depuis l'aube de l'humanité et de toute vie humaine ?

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