Cette France dans l'ombre, on voit bien qui elle est, quelle majorité la compose, ce qu'elle accomplit, ce qui la déçoit, la frustre ou la désespère. Elle ne cherche pas la lumière mais demande seulement à pouvoir gagner sa vie honnêtement et suffisamment.
J'ai songé à elle quand j'ai parcouru Paris Match avec un substantiel reportage et de nombreuses photographies sur "Cannes-Mission Séduction" mettant en valeur "un fabuleux casting hollywoodien". Avec même Antoine Dupont auquel on pardonne tout !
Cet univers de la lumière éblouissante, avec son strass, ses paillettes, ses magnifiques apparences, son caractère somptuaire, sa désinvolture élégante, sa feinte indifférence à l'égard de tout ce qui n'est pas lui, m'a fait songer à des nouvelles que j'avais écrites dans mon jeune âge. Et notamment à l'une d'elles où je faisais monologuer une femme démunie qui expliquait que l'insupportable était moins ses conditions d'existence que de voir une minorité étaler son luxe, ses privilèges, sa différence. Elle en éprouvait une jalousie, un ressentiment politique, une aigreur sociale et aurait voulu pouvoir demeurer aveugle à tout ce qui lui rendait sa pauvreté, par comparaison, encore plus amère.
Je ne méconnais pas que le monde du Festival est à part, qu'il apparaît une fois par an et que d'une certaine manière il ne représente pas la réalité mais un 7e art qui ne l'accepte que malaxée, triturée, dénaturée pour le pire (le snobisme de ces films misérabilistes se complaisant dans une fictive complicité avec les sinistrés de la société) ou plus rarement pour le meilleur.
Mais, bien au-delà de l'éclat conjoncturel et incandescent de ces deux semaines où certains se piquent d'être militants de causes discutables, il y a, face à cette France dans l'ombre, une France élitiste, qui ne manque de rien, qui parfois n'a même pas conscience que la pauvreté existe, qu'il y a des fins de mois difficiles pour beaucoup.
Nous avons quelques milliardaires français qui pourtant ne sont pas assez respectés pour ce qu'ils accomplissent et apportent à notre pays. Mais je me demande comment, sur un plan humain, on parvient à assumer ce gouffre entre ce que certains possèdent et une majorité moins bien pourvue, qui n'appartient pas au registre de la lumière et de la facilité et qui ne cesse de le voir exhibé sur tous les modes.
Je suis admiratif de ce pays où les luttes sociales, malgré leur caractère trop souvent idéologique, permettent de sublimer ce qu'il pourrait y avoir de sombre et de déchirant dans des inégalités humaines non justifiables. Le syndicalisme, en définitive, est la voie d'apaisement d'une société qui, face à la crudité de privilèges de toutes sortes ne s'affichant pas toujours discrètement, sait être résiliente.
Beaucoup, je le crains, ne comprendront pas ce billet et y verront comme un éloge des passions tristes. Je ne les aime pas mais ne faut-il pas reconnaître que pour pouvoir s'en dispenser il est nécessaire d'être dégagé des soucis du quotidien, et d'avoir une très belle âme ?
Je n'ai jamais pu me déprendre d'une familiarité forte, d'une empathie profonde pour ce peuple de l'ombre. Parce que mon enfance et mon adolescence m'ont rendu proche de lui et que je comprends ce que peut être une existence qui, comme l'a écrit Jean Anouilh, "se heurte à ce mur : je suis pauvre".
Cette expérience des origines sans doute m'a marqué à vie. Dans ma vision d'une droite atypique, intelligemment conservatrice, je l'espère, ont toujours traîné des envies de gauche. Non pas une gauche idéologique mais celle qui à une certaine époque, apparaissait hugolienne, humaniste, pouvait être le dernier recours, sans haine ni violence, de ceux qui n'avaient rien et étaient condamnés au silence.
On en est loin aujourd'hui.
@ Giuseppe | 28 mai 2025 à 15:08
Euh, et en français sensé, ça veut dire quoi votre truc ?
Rien d'étonnant à ce que vous n'ayez pas saisi le texte de mon dernier post qui, je le rappelle, est pour l'essentiel pas de mon cru mais de celui d'un intervenant extérieur donnant un avis lucide et balancé. Il aurait fallu lire, analyser, comprendre puis argumenter, toutes actions en dehors de votre champ de compétence.
À part vos rodomontades sempiternelles sur vos exploits bétonniers ou pédalistiques, toujours aucun argument de fond sur la nécessité de s'aligner servilement sur les outrances de Zelensky "quoi qu'il en coûte" ou sur les vrais problèmes auxquels doit faire face la France ?
Le capitaine Haddock avait inventé le crétin des Alpes, vous l'avez transposé dans les Pyrénées, dommage pour cette région pourtant agréable !
Rédigé par : revnonausujai | 29 mai 2025 à 07:55
@ revnonausujai | 27 mai 2025 à 15:36
Pas bon ça, vous essayez de vous convaincre du contraire de ce qui est sous vos yeux. Ma bétonnière tourne pour le bonheur des rentrées de devises, regardez les résultats des majors... Vous pipez pas grand-chose, je vous l'ai dit, pour la finesse d'esprit.
J'ai pas pu vous lire c'est ni fait ni à faire votre bouillie pour chat. Jusqu'au bout vous oubliez toujours un ingrédient essentiel pour être compris, on appelle ça le liant. Quelle poilade ! Il ne vous reste plus qu'à recommencer, avec un peu de chance vous y arriverez. Pensez aussi à l'eau...
Décidément vous faites pas la maille, le Cinglé vous a drôlement cabossé le tambour. Rompez ! Demain peut-être il fera jour sous votre casque, pour l'instant tout est en désordre... Si vous voulez toucher la prime de chantier il y a du boulot d'enfer pour vous. Ne désespérez pas vers la dixième gâchée ce devrait être à peu près bon, enfin... juste pour du béton de propreté, pour le solide c'est pas encore gagné. Quelle poilade !
Rédigé par : Giuseppe | 28 mai 2025 à 15:08
@ Giuseppe
Si touiller du béton donnait de la clairvoyance stratégique ou simplement rendait intelligent, ça se saurait depuis longtemps !
Puisque vous citez un article d'OPEX360, vous auriez été bien inspiré d'en lire les commentaires et notamment celui de tschok, pourtant pas pro-russe et que je trouve particulièrement lucide.
Je cite :
"Ce qui est probable, c’est le maintien des constantes.
Et dans ce genre de conflit, vous avez une constante : le grand écart entre ce qui est annoncé et ce qui est réellement fait.
Là, Merz annonce qu’il n’y a plus de restriction d’emploi en ce qui concerne la portée des armes livrées à l’Ukraine par les Occidentaux. D’abord, il peut subsister d’autres restrictions d’emploi que la portée, comme le choix des cibles, et ensuite, ce n’est pas pour autant qu’il déclare que l’Allemagne va effectivement livrer des Taurus à l’Ukraine, ni dans quel délai.
Donc, classiquement, on est dans une annonce qui laisse entendre que ceci et cela, mais en attendant, rien de concret. Et en face, les Russes mettent immédiatement la pression en accusant l’Allemagne d’une décision dangereuse mettant en péril les efforts de paix négociée, alors qu’ils bombardent copieusement l’Ukraine de leur côté sans se soucier de savoir si ça compromet ou non les négociations.
Donc, maintien de l’ambiguïté stratégique côté occidental, et gros foutage de gueule côté russe, as usual.
C**** et vous semblez persuadés qu’il s’agit d’une rupture et qu’on va passer à une politique open bar (les armes occidentales les plus redoutables vont enfin déferler sur la Russie, dites-vous). Ah bon ? Juste là, maintenant, alors qu’il y a une amorce de négociation, péniblement obtenue par un Trump qui passe pour une andouille manipulée par un Poutine plus roublard que lui.
Et vous deux, vous croyez que c’est juste à ce moment-là que les Européens, qui sont des couilles molles, vont enfin hausser le ton et introduire un peu de rupture, d’audace et de fermeté dans une stratégie qui a été essentiellement pusillanime jusqu’ici ? Ben vous avez de l’espoir, les gars.
Pour moi, il y aura maintien de ce qui a été fait jusqu’à présent, donc maintien de l’ambiguïté stratégique (écart entre ce qui est dit et ce qui est fait) et de la politique des petits pas très progressifs sur le mode du trop peu trop tard.
Là, l’Allemagne, faisant preuve d’une audace extraordinaire qu’on ne lui connaît plus depuis Bismarck, ose dire publiquement qu’elle envisage de transférer des Taurus à l’Ukraine, mais, si et seulement si les autres sont d’accord. Et en attendant, pour nous faire patienter, elle nous annonce qu’il n’y a plus de restriction de portée concernant les armes que les autres pays livrent à l’Ukraine, lesdits pays ayant pour leur part conservé un silence prudent, comme d’habitude.
Là, tout de suite, j’en tombe pas de ma chaise. On verra bien ce qui sera effectivement fait.
On est gouverné par des brigands qui en temps normal n’hésitent pas à nous mentir effrontément, mais qui dans ces circonstances précises, qui comportent un risque de guerre non négligeable, peuvent au moins se prévaloir d’une bonne raison de le faire. Donc, il ne faut pas prendre tout ce qu’ils disent pour argent comptant. Encore moins que d’habitude, dirais-je."
Perso, j'ajoute que Merz, mal élu, à la tête d'un pays largement divisé sur la question et d'un pacifisme exacerbé, n'est pas du genre à prendre des risques d'autant plus qu'il a une excuse toute trouvée pour procrastiner : les Taurus comportent des composants US et, n'étant pas "ITAR free", leur exportation est soumise au bon vouloir de Trump.
Evidemment, on ne perçoit pas ces considérations au fond d'une bétonnière ni en astiquant une chaîne de vélocipède !
Rédigé par : revnonausujai | 27 mai 2025 à 15:36
@ revnonausujai | 26 mai 2025 à 18:26
Vous ne pipez rien à rien, c'est désolant pour vous mais vous ne faites pas la maille. Trump, même s'il a une dent contre Winston Volodymyr, s'en sert pour mieux justifier le fait qu'il a traité le Cinglé... de cinglé.
En mettant un courant de fuite contre Winston Volodymyr, il atténue son propre propos violent de "complètement fou", ce qui est fait pour abaisser apparemment le voltage, en apparence seulement, et vous vous y êtes laissé prendre... Recalé !
Aujourd'hui les alliés de l'Ukraine ont validé le fait que les troupes de Winston peuvent envoyer des prunes chez le Cinglé sans restriction de portée, pensez-vous que cela soit dit et fait sans l'aval de Trump ?
https://www.opex360.com/2025/05/26/lallemagne-va-t-elle-livrer-des-missiles-taurus-a-lukraine-sans-restriction-demploi/
Vous avez tout à apprendre, si vous aviez travaillé dans le BTP vous sauriez tout cela, bien plus subtil que le bon flic et le mauvais flic. Trump est issu du monde des affaires de la construction, il est parfois déroutant mais il a son fil conducteur à lui, on n'arrive pas par deux fois à la présidence des USA par hasard.
Écoutez-le bien ce sera bon pour votre formation et pénitence... Je pourrais vous parler de "l'arc négatif" dans une négociation (c'est pas dans les livres d'économie), ou comme le fait Trump, poser la barre tellement haut que... On voit que vous n'avez jamais été à Canossa, même les meilleurs y sont passés et je peux vous dire que la leçon vous la retenez.
Rédigé par : Giuseppe | 26 mai 2025 à 21:44
@ Giuseppe | 26 mai 2025 à 14:03
Vous êtes pris en flagrant délit de désinformation par omission !
Trump s'en prend simultanément à Poutine ET à Zelensky dans cette interview :
https://www.tf1info.fr/international/guerre-ukraine-russie-colere-de-donald-trump-contre-vladimir-poutine-on-le-sent-completement-humilie-analyse-un-specialiste-de-l-europe-centrale-2373142.html
Et c'est LCI qui le dit, chaîne pourtant réputée pour son tropisme pro-ukrainien !
Quant à mon avis, si vous compreniez ce que vous lisez, vous auriez perçu que je renvoyais dos à dos le psychopathe froid et le mendiant arrogant dans mon texte initial ; il semble bien que ce soit aussi, selon l'expert de LCI, celui de Trump.
Rédigé par : revnonausujai | 26 mai 2025 à 18:26
@ Giuseppe | 26 mai 2025 à 11:34
"j'imagine simplement à quoi vous pouvez me faire penser."
Ouiche ! ne pensez pas, le manque d'habitude détraque complétement ce qui vous sert d'intelligence !
Par exemple quand je parle de Patagons et de Papous, chacun voit bien que c'est pour souligner l'éloignement du conflit russo-ukrainien des préoccupations et des intérêts français ; vous non, vous prenez ça au premier degré ("fin connaisseur de la géographie") ; retour d'expérience pour moi, ne pas faire de second degré avec les esprits primaires !
Quant à imaginer à quoi vous pouvez me faire penser, j'évite, le résultat serait par trop débilitant.
Rédigé par : revnonausujai | 26 mai 2025 à 14:06
@ revnonausujai | 26 mai 2025 à 07:19
Si même le personnage le plus puissant de la planète est d'accord avec moi, votre avis vous pouvez y mettre un mouchoir dessus, en fait vous comptez pour du beurre.
Au moins avec les copains vous avez le don de nous faire rire.
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/le-kremlin-r%C3%A9pond-%C3%A0-trump-qui-a-qualifi%C3%A9-poutine-de-fou/ar-AA1FuplK?ocid=msedgdhp&pc=EDGEESS&cvid=88cf2f3ea09941d7b4c9d846611ae330&ei=43
Rédigé par : Giuseppe | 26 mai 2025 à 14:03
@ revnonausujai | 26 mai 2025 à 07:19
Ah si vous saviez... Nous les adorions les clients comme vous, un peu d'excitation à la bobine et vrooom ! Vous êtes le format type de celui qu'il fallait en réunion et ainsi cela nous permettait de reprendre un peu de souffle le temps de nous replacer en bonne position pour la semaine suivante. Je n'insulte pas, ma maman ne serait pas contente, j'imagine simplement à quoi vous pouvez me faire penser.
Bon ce n'est pas tout, je viens de terminer ma partie de manivelles et je vais aller chercher mon eau de source à la fontaine assez proche, elle est fraîche tout au long de l'année, elle vous ferait le plus grand bien, naturelle si vous vous promenez du côté des Vergès, les marcheurs s'y abreuvent... Tout le coin s'y rend et on vient de loin avec sa dame-jeanne à col large of course... Non ce c'est pas une accompagnante, comme vous interprétez tout de traviole je précise.
Allez, rompez !
----------------------------------------------------------------------
@ Robert Marchenoir (@ XN)
"Vous avez une propension fascinante à nous faire du Martine apprend l'histoire. Et encore, les albums de Martine ont un minimum d'ancrage dans la réalité. Ici, vous vous surpassez :
"Aujourd'hui, nous avons l'Islam qui a conservé son mépris du luxe.""
Monsieur Nebout est un grand humoriste, d'ailleurs Martine s'en est rendu compte, vous m'avez bien fait sourire.
Rédigé par : Giuseppe | 26 mai 2025 à 11:34
@ Giuseppe | 25 mai 2025 à 22:21
Guiseppe tel qu'en lui-même, l'injure, l'attaque personnelle et la bave à la bouche, sans aucun argument de fond.
À propos de personnage excité, il suffit de lire vos diatribes et vos digressions pédalo/gastronomiques pour voir ce qu'il en est !
Par ailleurs, assimiler Zelensky et Churchill est à la fois une offense à la mémoire de Churchill, une ineptie et une marque de totale ignorance historique. Churchill était un officier d'active formé à Sandhurst avant de se lancer en politique ; engagé plusieurs fois en première ligne, blessé plusieurs fois, prisonnier de guerre évadé, il savait ce qu'est la guerre. Le zigomar, lui, n'est qu'un acteur de seconde zone qui a trouvé le rôle de sa vie en faisant semblant, alors qu'il n'est capable que de pitreries, de détourner du pognon et de faire tuer ses compatriotes
Enfin je note que si vous vous répandez sur l'Ukraine, pas un mot sur les problèmes français actuels. Tout est dit par ce silence !
Rédigé par : revnonausujai | 26 mai 2025 à 07:19
@ Xavier NEBOUT | 23 mai 2025 à 07:01 + 23 mai 2025 à 18:21 + 24 mai 2025 à 19:02
Vous avez une propension fascinante à nous faire du Martine apprend l'histoire. Et encore, les albums de Martine ont un minimum d'ancrage dans la réalité. Ici, vous vous surpassez :
"Aujourd'hui, nous avons l'Islam qui a conservé son mépris du luxe."
Bah oui. Tout le monde sait ça. La preuve :
Les chefs du Hamas, assis sur une fortune de 11 milliards de dollars, se vautrent dans le luxe pendant que les Gazaouis souffrent
Suivant l'exemple de Mahomet le pillard, les milliardaires du Hamas pratiquent l'escroquerie au nom du djihad
Le méga-yacht à 450 millions de dollars de Cheikh Mansour ben Zayed Al Nahyan, vice-président des Émirats arabes unis
L'hôtel Ritz-Carlton de Riyad
La collection de voitures de luxe plaquées or de Cheikh Hamdan ben Mohammed ben Rashid Al Maktoum, prince héritier de Dubaï
Il n'y a qu'à se baisser pour ramasser ce genre d'informations. Mais l'agrégé d'histoire et docteur en théologie Xavier Nebout vous explique que l'islam va venir nous sauver grâce à son culte de l'austérité. (Laquelle va aider les sans-dents français à boucler leurs fins du mois ? un truc m'échappe dans l'économie neboutienne.)
On a aussi cette perle :
"Il est honteux de jeter l'argent par les fenêtres par exemple en roulant avec une voiture de 100 000 euros pour frimer et écraser plus ou moins consciemment le plus pauvre que soi."
Les membres des familles royales islamiques sont évidemment dispensés de cette règle.
Cela dit, maintenant qu'on en parle... je suppose que les agents immobiliers bordelais s'interdisent de vendre des biens de plus de 100 000 euros, car ils permettraient à leurs acquéreurs de frimer et d'écraser plus ou moins consciemment plus pauvres qu'eux ? C'est bien ça ?
De plus, la maison Xavier Nebout & Fils s'interdit de pratiquer la commission au pourcentage aux alentours de 5 %, cette escroquerie bien française faisant de la profession d'agent immobilier un intermédiaire parasite, dans la mesure où le prix d'un bien est indépendant de la quantité de travail nécessaire pour le vendre ? Seule de sa corporation, elle facture une rémunération forfaitaire évaluée "avec tact et mesure", nous sommes bien d'accord ? J'ai bien compris la déontologie monastico-immobilière du sieur Nebout ?
Et puis n'oublions pas le n'importe quoi de rigueur sur la Russie, mille fois réfuté mais mille fois répété. Ça n'fait rien, plus souvent je peux déverser un gros tas de bouse de taureau fumante sur le blog (*), mieux j'me porte :
"Il y aurait quelque trois fois moins de fonctionnaires en Russie que chez nous avec deux fois plus d'habitants, et on y conserve un christianisme qui unit une morale commune."
Y paraît. Remarquez le conditionnel. On m'a dit que. Ça s'pourrait. Moi j'en sais rien, mais comme je l'ai ramassé dans une poubelle je vous le rapporte.
En fait, l'économie russe est très largement nationalisée, et la seule possibilité de faire carrière est d'être fils d'un fonctionnaire des très pléthoriques forces de sécurité.
Le droit de propriété est pour ainsi dire inexistant. N'importe quel chef d'entreprise est susceptible de se faire sucrer sa boîte par l'un de ces fonctionnaires que Xavier Nebout a tant de mal à trouver, sous n'importe quel prétexte pourvu que le pouvoir l'ait décidé.
Mais vous avez toujours des ignorants qui pensent que la Russie, bien qu'étant une dictature, est "libérale" sous prétexte qu'elle a instauré une "flat tax" au début des années 2000. Impôt proportionnel et non progressif, comme chez nous, qui constituait une augmentation de la pression fiscale puisqu'auparavant, personne ne payait ses impôts.
"Flat tax" qui a, faut-il le préciser, disparu depuis au profit d'un bon vieil impôt progressif à la française, puisqu'il faut bien financer les dépenses publiques délirantes dues à l'invasion de l'Ukraine et aux sanctions occidentales.
Quant au "christianisme conservé" et à la "morale commune" qu'il unit, il faudra nous expliquer, entre autres, comment un chef d'État qui fait publiquement l'éloge du viol nécrophilique et du viol tout court, avant de décorer la brigade de son armée qui a violé systématiquement femmes, hommes et enfants, les uns devant les autres, en Ukraine, comment l'ordure Vladimir Poutine, donc, peut être qualifiée en aucune manière de chrétienne ?
Pour ne citer que trois actes de l'intéressé auxquels on pourrait joindre des milliers d'autres, à commencer par d'inombrables meurtres, qui sont interdits jusqu'à nouvel ordre par le dogme chrétien (et ne parlons pas de la "morale commune" à laquelle il a donné naissance).
Peut-être parce que Xavier Nebout, à l'égard d'Hitler pour lequel il a des complaisances, admire en réalité l'islam ainsi qu'il nous le dit, et non le christianisme auquel il ne rend qu'un hommage hypocrite ? Et que l'islam n'interdit ni le viol ni le meurtre, pourvu qu'ils se pratiquent selon le Bouquin ?
Quant au peuple russe lui-même, c'est l'un des moins chrétiens et les moins croyants de la terre, non seulement par sa conduite (avortement, divorce, violences conjugales, délinquance...) (**), mais aussi de son propre aveu.
J'ai à de nombreuses reprises, ici, cité les innombrables sondages montrant que les Russes ne vont pratiquement jamais à la messe (***), que même la fréquentation des églises le jour de Pâques est très faible, et qu'une proportion effarante de ceux qui déclarent être orthodoxes affirment, dans la foulée, ne pas croire en Dieu.
L'orthodoxie russe est une mascarade, tout comme les élections qui se déroulent dans le pays.
En fait, les Américains sont infiniment plus pieux et plus croyants que les Russes (et il faudrait vérifier pour les Français). Comme d'habitude, lorsque la propagande russe vous dit quelque chose, c'est le contraire qui est vrai.
______
(*) En français : bullshit.
(**) Par exemple : seules 20 % des familles russes comptent un père et une mère, trois fois moins qu'en France où ce taux est de 66 % ! La Russie se classe dans le peloton de tête en matière de divorces : 73 % des mariages finissent ainsi. Beaucoup plus qu'en France, où le taux est de 46 %. Le nombre d’enfants par femme est de 1,4, nettement moins qu'en France, où il est de 1,68. L’homosexualité, évidemment, est aussi répandue en Russie qu’ailleurs, y compris dans les hauts lieux du pouvoir où elle est cachée. Donc pour les "valeurs familiales traditionnelles", on repassera...
(***) Par exemple : en 2019, 80 % des croyants se déclaraient orthodoxes, mais parmi eux, 3 à 5 % seulement allaient à la messe... une fois par mois !
Rédigé par : Robert Marchenoir | 25 mai 2025 à 22:57
@ revnonausujai | 25 mai 2025 à 07:19
Euh... Faudrait vous calmer vous frisez l'apoplexie, pas bon tout ça pour votre coeur... J'ai entendu le même discours que le vôtre à Munich et puis le retour de Daladier, "Ah les cons !..." aurait-il dit. Et l'Étrange défaite au bout.
Vous avez ce côté emporté des simples d'esprit, ils montent dans les tours ne sachant jamais où cela peut les mener... En principe contre un mur, mais pour eux les murs n'existent pas.
Winston Volodymyr ne vous inspire pas, un électricien dirait que vous n'êtes pas bien câblé, il est vrai rien ne peut nous arriver en France ce n'est pas notre problème d'après vous : "La France n'est pas plus concernée par ce conflit entre peuplades slaves qu'elle le serait pour le même entre Patagons du sud et Papous du nord-est"... Décidément vous êtes un fin connaisseur de la géographie en plus, un géographe lui dirait que votre cerveau est en désordre, quant à l'historien il renoncera tant vous êtes embourbé jusqu'aux pneus pour ce qui est des neurones.
N'hésitez pas à consulter vous avez encore une chance de retrouver la lumière, pour l'instant pour votre calbombe c'est extinction des feux.
Rédigé par : Giuseppe | 25 mai 2025 à 22:21
En somme, vous posez la question : à quoi sert l'État, et vous répondez : à ce que les gens n'aient plus de problèmes de fins de mois. (Entre autres. Je suis sûr que vous lui assignez d'autres objectifs. Par exemple, la sûreté, la liberté...)
Fort bien. Donc comment parvenir à ce but ?
Tout d'abord, en cessant d'employer le mot peuple dans différentes acceptions fallacieuses et perverses.
Par exemple, toute acception qui en ferait un sous-ensemble de la totalité des citoyens. Bernard Arnault, Emmanuel Macron et Philippe Bilger font partie du peuple.
Toute acception qui sous-entendrait que le peuple, c'est tout le monde, sauf une minorité d'ordures. Signifiant que le peuple, c'est les gentils, tandis que les autres c'est les méchants. Il y a des méchants un peu partout, je vous le garantis.
Toute acception en faisant un synonyme de pauvres. Les pauvres constituent une petite minorité, dans s'pays, tandis que lorsqu'on dit "le peuple", ça veut dire un sacré paquet de millions de gens, et même en général la majorité de la population.
Toute acception du genre "le peuple de l'ombre", "les travailleurs de la première ligne" ou patin-couffin. Il n'y a pas de peuple de l'ombre. En ce moment même, les chauffeurs de taxi sont en pleine lumière. Ils cassent les pieds en direct au "peuple", à la radio, à la télévision et dans les rues. Sous prétexte qu'il est question de modérer quelque peu la ponction qu'ils pratiquent sur les fonds de l'État.
Si les chauffeurs de taxi ne font pas partie du "peuple", je ne sais pas ce qu'est le peuple. Et si les gens auxquels ils cassent les pieds par leur grève de m... n'en font pas partie non plus, ce concept devient de plus en plus incompréhensible.
En somme, il s'agirait d'abandonner une bonne fois pour toutes ce vocabulaire répugnant de la lutte des classes. Il s'agirait de se sevrer du communisme une bonne fois pour toutes.
Ensuite, il faudrait cesser de se tordre les mains sur les prétendues "inégalités". Une fois prise en compte la redistribution étatique, la France est l'un des pays les plus égalitaires du monde. C'est même le fond du problème : il est impossible de s'enrichir en France.
Et il est impossible de s'enrichir parce que la mentalité prépondérante, du haut en bas de la société, consiste à fustiger la prospérité, les "bourgeois", les "riches", tout en prétendant (à tort) que le peuple c'est les pauvres, que le peuple c'est l'écrasante majorité des gens, et qu'ils sont maintenus dans la pauvreté par une poignée de salopards au sommet qui se gobergent de caviar dans leurs yachts grouillant de filles faciles.
Il faudrait savoir : la richesse, c'est mal ou c'est bien ? Si c'est mal, il faudrait arrêter de pleurnicher sur les "pauvres". Car c'est les maintenir dans la pauvreté que de ressasser cette injonction contradictoire.
Aucune politique ne peut réussir si elle ne commence pas par reconnaître la réalité. Et la réalité, c'est que l'inégalité est non seulement une caractéristique naturelle de l'humanité, mais qu'elle est souhaitable.
L'inégalité entre Mozart et le gratouilleur de guitare du métro est presque infinie. Faut-il regretter la prodigieuse supériorité de Mozart ? Non, évidemment : elle profite à tous.
L'inégalité de talent entre Bernard Arnault et la fameuse "caissière de supermarché" (ou la "femme de ménage", c'est comme vous voulez) est prodigieuse. Faut-il pour autant regretter l'extrême supériorité de l'homme le plus riche du monde (ou à peu près) ? Non, bien sûr. S'il n'avait pas ce talent, ce seraient des millions de "femmes de ménage", d'employés du gaz ou de personnes à tous les niveaux de revenus existant dans la société qui perdraient leur gagne-pain.
Le talent naturel, génétique, de Mozart, de Bernard Arnault ou d'autres tend bien évidemment à leur procurer des richesses infiniment supérieures à celles du commun des mortels, à leur attirer les caméras de télévision et à jeter dans leurs bras les plus belles femmes du monde. C'est normal. Ce qui est rare est cher.
Une femme qui peut choisir préfère un homme puissant, riche et intelligent à un traîne-savate abruti et malhonnête. Ne me dites pas que c'est une découverte. Rappelons qu'il s'agit d'une bonne chose : la survie de l'espèce et son amélioration en sont favorisées.
Ou bien préférez-vous que les gens deviennent de plus en plus stupides, paresseux et bons à rien ?
Que veut-on, à la fin ? Endormir le peuple avec le romantisme frelaté de la misère et de la révolte, tout en cultivant son confort moral ? Ou bien réellement améliorer la prospérité du plus grand nombre, à commencer par ceux qui sont dans la gêne ?
Dans ce dernier cas, il faudrait commencer par admettre que ce qui crée la pauvreté, en France, c'est le poids écrasant de la dépense publique. Le prétendu "service public" confisque une part énorme des fruits du travail des Français. Du peuple français. De 100 % des Français.
Par conséquent, les Français plus prospères que les autres ne peuvent pas créer d'emplois et de richesses pour ceux qui sont moins bien lotis qu'eux (d'où la fameuse "désindustrialisation"), et le "peuple de l'ombre" est condamné à rester dans la gêne toute sa vie.
Un euro de dépense publique, c'est infiniment moins efficace qu'un euro de dépense privée, pour la simple raison que le fonctionnaire qui décide la dépense n'a aucune incitation à la rendre la plus efficace possible. C'est le principe même de la dépense publique. C'est inhérent à son financement par l'impôt.
Si l'on ne reconnaît pas ce fait (et c'est un fait, établi depuis longtemps par la science et par l'histoire économiques), alors on n'a aucune chance d'améliorer les fins de mois de ceux dont nous parlons.
On peut être de gauche, de droite, monarchiste, fasciste, communiste, écologiste, anarchiste, démocrate, anti-démocrate, trumpiste, orbaniste, lepéniste, rien n'y fera.
Le courage consiste donc, pour ceux qui ont la chance d'être au sommet de la société, par leur richesse, leur intelligence, leur talent, leur travail, leur entregent ou leur chance, de reconnaître cette réalité, et de l'expliquer au "peuple", qu'il soit dans l'ombre ou dans la lumière.
Et puis d'agir pour casser le "modèle social français", car c'est un anti-modèle qui produit la pauvreté, l'ignorance, la malhonnêteté, le ressentiment, la jalousie généralisée, la haine de tous contre tous.
Seule une baisse radicale de la dépense publique, alliée à une réduction radicale du périmètre d'intervention de l'État, peut sortir les pauvres de la pauvreté.
Encore un point de désaccord : vous dites que "la France de l'ombre demande seulement à pouvoir gagner sa vie suffisamment et honnêtement". C'est parfaitement faux. Cela, c'est ce qu'elle dit. Dans la réalité, elle pratique la malhonnêteté à tous les niveaux de la société.
La fraude est absolument généralisée, ouverte, décomplexée. Elle est souvent revendiquée. Quand elle ne l'est pas, on la rencontre à tous les coins de rue.
Les agriculteurs prétendent vouloir "vivre du fruit de leur travail", mais on ne les a jamais vu déverser du fumier devant les préfectures pour demander la fin des subventions européennes. Ni dire que beaucoup d'exploitations françaises sont ridiculement petites et devraient être réunies, ou disparaître.
Le congé-maladie frauduleux est carrément considéré comme un "drouâ". Chez les policiers, gardiens de la loi, il est même utilisé comme alternative à la grève. Ouvertement.
Parfois, les Français sont quasiment contraints à la fraude. Je pense par exemple aux infirmières libérales, payées dans les faits par la Sécurité sociale, dont les tarifs fixés par l'État sont si scandaleusement bas qu'elles trichent systématiquement. Un peu. Un euro par-ci par-là. Tout le monde est au courant, bien sûr.
Régulièrement, l'une d'entre elles craque, et vole carrément un million d'euros à la Sécu. Alors elle passe au tribunal. Mais entretemps, la fraude a été possible, ce qui en dit long sur le je-m'en-foutisme qui règne dans le prétendu "service public".
Le plus pervers, c'est que l'État force le "peuple" à être complice de sa tyrannie. Comme en URSS, comme dans la Russie de Poutine. C'est typique des pays communistes. Nous devons nous débarrasser du communisme, et non jouer du violon sur Victor Hugo.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 25 mai 2025 à 18:02
Les milliardaires français sont des oligarques russifiants. Ils ne sont rien sans l'État. Ils n'apportent à la société qu'une explication de ce qu'est la cupidité. Si c'est ce que vous admirez...
Rédigé par : Jérôme | 25 mai 2025 à 08:13
@ Giuseppe
Vous êtes gonflant avec votre obsession pour les démêlés entre le psychopathe froid de Moscou et le mendiant arrogant de Kiev. La France n'est pas plus concernée par ce conflit entre peuplades slaves qu'elle le serait pour le même entre Patagons du sud et Papous du nord-est.
Les européistes comme la hyène de Bruxelles y voient une occasion d'avancer le fédéralisme de l'UE ; le marquis de Morveux d'Énarque, lui, croit donner l'illusion qu'il compte sur la scène internationale.
Et tout ça avec du grisbi dans des proportions autrement plus gigantesques que la bonne chère du sénateur en chef, pognon qui serait mieux employé aux situations d'urgence proprement française voire européenne que dans un puits sans fond.
À propos d'urgence, contrainte et forcée, l'autorité étatique reconnaît la gravité de la menace islamique - et encore en l'édulcorant en ne parlant que des frérots mais pas des salafistes et tutti quanti - cette menace étant proprement existentielle.
Un gouvernement responsable devrait avoir des priorités simples :
1° éradication de l'islamisme ; pas d'islam entraîne pas d'islamisme,
2° arrêt total de l'immigration non européenne mais c'est lié au 1°,
3° lutte À MORT contre le narcotrafic mais c'est lié au 1°.
Et pendant ce temps, toutes affaires cessantes, les sinistres pitres de l'Assemblée légalisent l'assassinat des vieux et des malades pour vider les EHPAD et renflouer le budget de la Sécu !
Rédigé par : revnonausujai | 25 mai 2025 à 07:19
@ Exilé | 24 mai 2025 à 12:09
"Sans oublier ceux qui, pensant mal ou contre la doxa en vogue, sont suspectés d'être des sympathisants de la prétendue extrême droite..."
Tout à fait. Et il est paradoxal aussi de voir des personnages comme Jacques Attali, juif, reprendre les théories eugénistes néonazies, qui avaient commencé à être appliquées, en expliquant que dépassé 60 ans... Théorie bien évidemment valable seulement pour les autres manants.
https://encyclopedia.ushmm.org/content/fr/article/euthanasia-program
Comme l'avait dit Léo Ferré : Le socialisme est la salle d'attente du fascisme.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 25 mai 2025 à 00:11
@ Xavier NEBOUT | 23 mai 2025 à 18:21
Quel rabat-joie ! On peut aimer Bach et le ronronnement d'un cycle de Beau de Rochas, la technique qui va avec. Je reconnais que j'ai un faible pour l'Italie, la ligne d'échappement fournie avec la fin de vie de la série a une sonorité bien étudiée, un vrai instrument de musique, cuir rouge estampillé c'est raccord comme on dit maintenant... Et le plaisir de mettre les mains sous le capot et sentir les bougies iridium en vérifiant que tout est parfait. Je peux lire tout, jusqu'à la force exercée sur ma pédale de frein...
Rabat-joie ! J'en parlerai à... Au fond elle s'en fiche aussi un peu, la frime ne l'intéresse pas ni la technique non plus. Pour la frime je suis d'accord, la technique m'a fait vivre.
Rédigé par : Giuseppe | 24 mai 2025 à 22:04
@ Xavier NEBOUT | 24 mai 2025 à 19:02
Tant que le ridicule ne tue pas...
Je ne prends pas le Cinglé pour un "imbécile", il est vrai qu'il est juste un criminel de guerre, ou criminel tout court.
Cinglé il l'est certainement.
Ils ont une palanquée de fonctionnaires de moins qu'en France écrivez-vous. Rassurez-vous cela se voit. Si vous allez un jour en Russie, pour vous soigner ils ont un excellent désinfectant qui marche aussi bien pour laver les sols que pour soigner les patients et les âmes pour les asservir, la vodka. Avant c'était le knout ou le Goulag maintenant c'est plus subtil, la vodka est en vente libre.
La misère des misères en somme, sorti de Moscou vous prendrez avec vous votre papier WC, les gogues sont au fond du jardin sans lumière ni papier of course, ils sont habitués.
Il est difficile de se faire une réelle idée de la misère qui règne dans ce pays. Si vous levez le petit doigt on vous coupe la tête.
La souffrance du peuple à travers des récits détaillés, je vous recommande La Roue rouge et les difficultés vécues par les citoyens russes, pris entre les forces du pouvoir et les bouleversements sociaux. Rien n'a changé ou plutôt la façade est dorée mais elle est à l'image du village Potemkine.
Bien sûr il s'est développé une économie "au noir" de leurs ressources, en fait consacrée à la guerre, et au "hachoir à viande" tant envié par certains qui défendraient une idéologie de cinglé. Les ressources sont captées par une minorité et les guerres tout le reste. Les amoureux de ce pays ne veulent pas voir, au fond ils s'en fichent, ce qui compte c'est le soin avec lequel ils sont reçus et le nombre de chiffres sur le chèque.
Rédigé par : Giuseppe | 24 mai 2025 à 21:39
@ Giuseppe
Vous persistez à vous ridiculiser en traitant Poutine de Cinglé.
Il y aurait quelque trois fois moins de fonctionnaires en Russie que chez nous avec deux fois plus d'habitants, et on y conserve un christianisme qui unit une morale commune.
Ils nous prennent à juste titre pour des dégénérés en voie de domination africaine, gouvernés par une pègre intellectuelle qui nous fait vivre à tirer au flanc en endettant nos enfants et petits-enfants, et qui se sont dégoté un véritable psychopathe pour être à leur tête.
Alors, il vaut mieux faire profil bas avant de traiter les autres d'imbéciles.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 24 mai 2025 à 19:02
J’avoue ne pas comprendre ce billet alors j’ai relu des passages de la pensée de Tagore.
J’ai fait l’ascension jusqu’au sommet mais je n’ai pas trouvé d’abri dans les hauteurs blafardes et nues.
Le Royaume de Dieu se situe dans une vérité intérieure fondée sur aucun élément extérieur.
Bienheureux les pauvres car le Royaume des Cieux est à eux.
Rédigé par : Vamonos | 24 mai 2025 à 15:23
"Le Camarade respecté Kim Jong-un a donné une évaluation sévère, déclarant qu'il s'agissait d'un accident grave et d'un acte criminel causé par une négligence totale, de l'irresponsabilité et un empirisme antiscientifique qui ne devrait jamais se produire et ne saurait être toléré."
Quand je pense que l'on traite Emmanuel Macron de dictateur, je ne voudrais pas être à la place de ceux qui vont être fusillés qui non seulement ne mangent pas à leur faim mais en plus vont au chagrin la peur au ventre pour un accident industriel qui peut laisser planer toutes les hypothèses.
Le FN/RN et leurs soutiens surtout devraient y penser, on parle d'entrisme des Frères musulmans - c'est beau comme l'antique mes frères -, on oublie l'entrisme du Cinglé criminel de guerre qui recrutait Mariani, Fillon et Cie juste pour leurs compétences extraordinaires dans l'industrie, des types qui n'ont jamais planté une pointe.
Et puis quand vous les avez mis dans le maïs ces voraces, pour les en déloger ce sera comme partout, en Iran et ailleurs, chez le Cinglé élu à vie n'en parlons même pas, avec une population à grande majorité abrutie qui pense que sa parole est d'évangile.
Le FN/RN chez nous est le pire qui pourrait nous arriver, il faut voir avec quel bonheur non déguisé Marine LepeFn serre la paluche d'un criminel qui organiserait des safaris humains avec les prisonniers ukrainiens - cette information mérite d'être vérifiée, lâchée hier par le général Michel Yakofleff.
Ils sont suffisamment torturés dans tous les sens, au pays du criminel de guerre, que rien ne serait étonnant...
Europe de misère, de capitulards, de pleurnicheurs et de fonctionnaires.
Rédigé par : Giuseppe | 24 mai 2025 à 14:43
@ hameau dans les nuages | 24 mai 2025 à 09:36
« Et puis il ne faut pas désespérer, la loi sur l'euthanasie sera évolutive en se penchant vers les adolescents en dépression, les vieux, les handicapés mentaux. Bref les bouches inutiles. »
Sans oublier ceux qui, pensant mal ou contre la doxa en vogue, sont suspectés d'être des sympathisants de la prétendue extrême droite...
Rédigé par : Exilé | 24 mai 2025 à 12:09
« Non pas une gauche idéologique mais celle qui à une certaine époque, apparaissait hugolienne, humaniste » (PB)
Qui sait que Victor Hugo est très lu en Russie et que le régime stalinien l'a récupéré à son profit pour illustrer sa propagande ?
Cette filiation, à travers le tropisme pour un même auteur, d'un des pires régimes que l'humanité ait connus à partir de celui que nous subissons qui n'est pas très recommandable non plus sur plusieurs points, n'est-elle pas logique ?
« Pourquoi les Russes lisent-ils Victor Hugo ? »
https://fr.obsfr.ru/report/4904/11891/
Rédigé par : Exilé | 24 mai 2025 à 11:34
@ Giuseppe | 23 mai 2025 à 21:42
N'oubliez pas qu'en plein Covid des lits continuaient à être supprimés pour une meilleure gestion de l'hôpital public.
Et puis il ne faut pas désespérer, la loi sur l'euthanasie sera évolutive en se penchant vers les adolescents en dépression, les vieux, les handicapés mentaux. Bref les bouches inutiles.
https://www.medias-presse.info/euthanasie-lapsus-catherine-vautrin-ministre-sante-victime/205279/.
Imaginez les économies ! Alors vos histoires de crépis qui s'effritent :)
Rédigé par : hameau dans les nuages | 24 mai 2025 à 09:36
Des ventes difficiles pour Louis Sarkozy, Laurent Ruquier, et Thierry Ardisson, en fait un gros plouf. Si on enlève les amis et les poissons rouges c'est zéro pointé.
Aujourd'hui tout le monde se pense écrivain, et bien sûr quand on passe en boucle à la télé on s'imagine être adoré de la Terre entière et là le couperet tombe, en fait leur parole ne vaut pas un kopeck une fois couchée, même pas le rouble d'estime.
Qui connaît Karsten Dusse avocat ici ?
Rédigé par : Giuseppe | 24 mai 2025 à 09:32
C'est quand notre hôte renonce à tous les sectarismes qu'il est le plus aimable, au plus près du réel de la représentation, quand la ligne du contour naît des ombres jouant dans la lumière.
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/b2/Lascapigliata.jpg
Quand l'art recompose exactement la vie, tout devient possible.
Merci, monsieur Bilger.
Rédigé par : Aliocha | 24 mai 2025 à 00:23
"La France de l'ombre" en a plein les bottes, elle se demande où passe son pognon, des incapables pour trouver 40 milliards, alors que dire et que faire pour rembourser une dette à 3300 MILLIARDS!
La France de l'ombre en a soupé de ces déclarations depuis des décennies où l'on nous a raconté des fadaises, que tout allait bien, alors que tout fout le camp... Allez faire un tour aux Urgences... Les murs sont fissurés, les lézardes sont là et bientôt un arrêté de péril va être instauré.
On se croirait au pays du Cinglé avec nos 11 000 000 de citoyens sous le seuil de pauvreté, l'école est en lambeaux et le reste du régalien ne va pas mieux.
Pour le dernier sortant Bruno le Maire il aurait dû aller bosser chez Panzani, l'économie y est simple et pour combattre l'inflation il ont la recette et la loi de Spaghetti... Vous devez connaître... non ? oui ?... Bon il y avait la loi de Pareto et maintenant son corollaire Spaghetti : le kilo de pâtes spaghetti s'est transformé en 0,80 kg, bon ils n'ont pas osé augmenter le prix, mais l'emballage est le même.
Bruno n'en a rien à fiche du kilo de pâtes spaghetti, il s'en tamponne mollement la coquillette, lui est ailleurs, il nous a longuement expliqué en audition que la faute, c'est les autres.
Stage obligatoire en entreprise, pas besoin d'études supérieures chez Panzani, juste un nouveau système international d'unités 1 kg = 800 gr...
La France de l'ombre est résiliente ? Je ne sais pas, mais elle doit être surtout occupée à chercher à se nourrir et cela demande beaucoup d'attention. On en reparlera, la colère est contenue pour l'instant, la couleur des gilets est en train de changer.
Rédigé par : Giuseppe | 23 mai 2025 à 21:42
Tiens je n’ai pas vu apparaître Omar Sy sur le tapis rouge du festival de Cannes.
Il semble que la deuxième personnalité préférée des Français (juste derrière l’indétrônable J-J Goldman) ait eu des démêlés avec un agent de sûreté de la SNCF qui lui demandait de mettre une muselière à son chien, ainsi qu’il est prévu dans le règlement.
Mais Omar Sy n’a pas apprécié qu’un petit agent de la SNCF (sans doute syndiqué à la CGT ou à SUD Rail) ose lui dire ce qu’il avait à faire. Il s'est même montré menaçant envers l'agent.
Suite à cette altercation, la SNCF a décidé de porter plainte contre la "star". Reste maintenant à savoir si celle-ci est vraiment "intouchable"…
Rédigé par : Achille | 23 mai 2025 à 21:07
Ce n'est pas la disparité des richesses qui crée des difficultés, mais celle des dépenses.
Celui qui est immensément riche mais ne dépense rien, ne coûte rien à la société. Par contre, il est honteux de jeter l'argent par les fenêtres par exemple en roulant avec une voiture de 100 000 euros pour frimer et écraser plus ou moins consciemment le plus pauvre que soi.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 23 mai 2025 à 18:21
"Je ne méconnais pas que le monde du Festival est à part, qu'il apparaît une fois par an et que d'une certaine manière il ne représente pas la réalité mais un 7e art qui ne l'accepte que malaxée, triturée, dénaturée pour le pire (le snobisme de ces films misérabilistes se complaisant dans une fictive complicité avec les sinistrés de la société) ou plus rarement pour le meilleur" (PB)
À ce propos il convient de lire l'article du chroniqueur "ultralibéral" qu'est "H16" sur le cinéma subventionné dans notre pays fanatique du concept de "l'exception culturelle".
https://h16free.com/2025/05/23/80730-cinema-francais-le-detournement-de-fonds-permanent
Je me réjouis de sa méchanceté pour le 7e art à la française qui produit presque autant de navets que notre agriculture !
Rédigé par : caroff | 23 mai 2025 à 18:20
La question, Monsieur Bilger, est de savoir si c'est la France, officielle ou de l'ombre, qui est résiliente ou bien les Français.
À l'heure où le FMI commence à tirer la sonnette d'alarme auprès de monsieur Macron (qui sans doute, persuadé de l'efficacité affichée pendant ses deux mandats, s'estime pour rien dans la profonde déprime de la France dans tous les domaines), on voit poindre à l'horizon le début de la chute irrémédiable. En tant que pays elle risque d'être traitée comme l'ont été avant elle la Grèce ou l'Argentine... D'autant plus qu'au plan international elle est marginalisée et méprisée par un nombre croissant de pays et de dirigeants.
S'il s'agit des Français, alors on peut se poser la question de savoir si leur résilience se rapporte à ceci : https://www.bvoltaire.fr/ils-frappaient-ma-tete-un-pere-de-famille-violemment-agresse-a-brest/.
Après Charlie Hebdo, les attentats de 2015 puis les assassinats de Samuel Paty ou du Père Hamel, l'ensauvagement grandissant en permanence de la rue dans tous les recoins de l'Hexagone et l'islamisation rampante de la société française sans réelle réaction de la classe politique qui gouverne ce qu'on pouvait appeler jadis notre Nation, de quelle réaction brutale le Peuple français en tant que nation serait-il encore capable ?
Conditionné qu'il est par des médias aux ordres pour diffuser une idéologie destructrice du lien social et mortifère pour la société, sa dernière réaction spontanée s'est faite par les manifestations des Gilets jaunes brutalement réprimées par le régime de monsieur Macron sourd aux revendications profondes du pays dont au fond il méprise le peuple. Pour lui le peuple égale populisme et incapacité de comprendre et de décider par lui-même, d'où son refus du référendum quoi qu'il en dise. Et il se prétend adepte de la démocratie, celle à la mode de la Commission européenne de madame von der Leyen sans doute !
On le voit encore quand on mesure la pusillanimité présidentielle dans l'affaire Sansal vis-à-vis du régime algérien de monsieur Tebboune et ses commanditaires qui ne se gêne pas pour diffuser sur ses ondes des reportages sur le maintien par la France de la colonisation de la Bretagne ! Ou encore la réaction surjouée de monsieur Macron en conseil de Défense après la publication du rapport interministériel sur l'entrisme des Frères musulmans...
Alors sans doute faut-il en revenir à la définition du mot résilience :
"La résilience est la capacité d'un individu ou d'un groupe à surmonter de grandes difficultés et à s'épanouir en présence de grands risques. Elle se manifeste par une combinaison de force et de fluidité, permettant à une personne de s'adapter à de nouvelles circonstances sans compromettre son intégrité. On parle de résilience lorsque, après un choc, une personne retrouve une vie normale et socialement acceptable, sans être affectée par les conséquences de ce choc."
Pensez-vous la France, la petite France de 2025 capable de cette forme de résilience ? Pour ma part j'en doute faute d'un homme providentiel comme Charles de Gaulle qui, au plus profond de la défaite et de la destruction de notre pays en 1940, a su lui redonner foi et espoir et a effectivement relancé la grandeur de France historique. Et ce n'est pas la pseudo-élite politicarde qui nous gouverne qui m'en semble capable.
Rédigé par : Robert | 23 mai 2025 à 17:52
"Le snobisme de ces films misérabilistes se complaisant dans une fictive complicité avec les sinistrés de la société" (PB).
Ah Monsieur Bilger, le bon temps où le cinéma était encore dans les limbes et où dans la boue des romans les plus misérabilistes, on pouvait trouver des pépites comme celle-ci :
"Un être lugubre, c’était Montparnasse. Montparnasse était un enfant ; moins de vingt ans, un joli visage, des lèvres qui ressemblaient à des cerises, de charmants cheveux noirs, la clarté du printemps dans les yeux ; il avait tous les vices et aspirait à tous les crimes. La digestion du mal le mettait en appétit du pire. C’était le gamin tourné voyou, et le voyou devenu escarpe. Il était gentil, efféminé, gracieux, robuste, mou, féroce. Il vivait de voler violemment ».
Les Misérables paraissent en 1862, année bénie. Les États-Unis n’existent plus que sous bénéfice d’inventaire, pourtant leurs deux présidents ont chacun un cerveau fonctionnel. Nous débarquons des troupes au Mexique et Bismarck est ambassadeur à Paris. Flaubert fait Salammbô, Dostoïevski ses Souvenirs de la maison des morts et Garnier son opéra. Baudelaire est recalé à l’Académie avec zéro voix, écrabouillé par Octave Feuillet. L’Éthiopie emprisonne l’ambassadeur de la reine Victoria parce qu’elle refuse une croisade contre la Sublime Porte. Un Français dément règne sur la Patagonie. Renan est viré du Collège de France pour avoir insulté le christianisme. Le ministre de l’Intérieur est comte, repris de justice et président de la société de géographie. Son collègue des finances a l’équivalent de trente millions d’euros en fortune personnelle. Clemenceau est emprisonné pour gauchisme. Enfin les Goncourt dotent leur prix, et par bonheur pour eux, ils ne connaissent pas les lauréats du XXIe siècle…
Bref, tout comme maintenant, aux détails près.
Rédigé par : Metsys | 23 mai 2025 à 16:27
« Mais je me demande comment, sur un plan humain, on parvient à assumer ce gouffre entre ce que certains possèdent et une majorité moins bien pourvue... » (PB)
Je ne trouve pas dérangeante la richesse et n'en suis pas envieux lorsque celle-ci est la juste récompense de la réussite, fruit du travail, de l'effort, de la prise de risque. Elle ne doit alors pas être blâmable et les attaques récentes en France à l'encontre de certains grands dirigeants industriels sont honteuses. Il est symptomatique d'ailleurs de constater que l'on fustige en France surtout la richesse de ces grands capitaines d'industrie, omettant en revanche de critiquer celle des privilégiés du monde de la culture (Cannes en sert d'étalage), du sport ou encore des médias ! La première serait-elle moins noble et plus imméritée que la seconde ?
Ce qui me dérange surtout, c'est que la politique de ceux qui sont en charge des destinées du pays ne contribue malheureusement pas suffisamment à donner les chances à ceux qui sont justement au plus bas dans le gouffre d'en sortir en n'oubliant pas que le sentiment d'être moins pourvu ne tient pas uniquement en une question de richesse patrimoniale ou en espèces sonnantes et trébuchantes.
Ne partageons pas cette naïveté de gauche qui consiste à faire croire qu'il suffirait d'appauvrir les riches pour enrichir les pauvres.
Rédigé par : Michel Deluré | 23 mai 2025 à 16:26
Le septième art est écrasé sous le poids de ses navets sur lesquels surnagent les starlettes fières de leurs corps déjà violés par leurs provocations inconscientes.
Heureusement il subsiste quelques chefs-d’œuvre mais trop peu nombreux et puis lorsque nos vies sont tourmentées par le grand remplacement… au diable le cinéma.
Rédigé par : Ugo | 23 mai 2025 à 11:37
On comprend bien l'évocation de la France résiliente. Par contre, je suis heurté par l'avant-dernier paragraphe. Des envies de gauche ? Est-ce à dire que seule la gauche se préoccupe du bien commun ? C'est du Mélenchon pur jus.
Rédigé par : Solon | 23 mai 2025 à 11:20
« Non pas une gauche idéologique mais celle qui à une certaine époque, apparaissait hugolienne, humaniste (...) » (PB)
Sauf que cette gauche empêtrée dans l'utilitarisme d'une prétendue justice sociale déconnectée de la vraie charité est celle-là même dont la perversité revêtue des oripeaux de la bonne conscience a conduit directement au marxisme-léninisme et à toutes les horreurs dont il s'est rendu coupable.
Rédigé par : Exilé | 23 mai 2025 à 10:51
@ finch | 23 mai 2025 à 02:23
Je vous trouve sévère. J'ai beaucoup apprécié ce billet dans la forme et dans le fond mais il se faisait tard et l'invitation au sommeil se faisait prégnante.
Gamin de Paris, fils de fonctionnaires, je suis devenu cul-terreux au pied de la France. Je peux donc constater à sa juste mesure le fossé, que dis-je l'abîme qui sépare les couches de la société. Je peux vous dire que ceux "d'en haut" qu'ils soient jongleurs d'idées et ou de pailles de coke ont une chance inouïe que "ceux d'en bas" veuillent pour la plupart rester dans l'ignorance. Ils sont cocus mais ne le savent pas ou feignent de ne pas le savoir.
Mais par contre il faudrait faire attention que les "haussmanniens" ne renouvellent pas trop souvent l'escroquerie de l'épidémie de Covid. Car les effets commencent à se voir comme le nez au milieu du visage. Ils n'ont pas besoin de rechercher des sites qu'ils ne connaissent absolument pas pour confirmer leurs craintes. Les gens se connaissent dans ces microsociétés et causent, ne serait-ce que dans la salle d'attente du médecin. Le bouche à oreille.
https://www.dailymail.co.uk/health/article-14739333/trump-fda-covid-vaccine-pfizer-moderna-heart-damage.html
Et maintenant monsieur Darmanin qui aurait la riche idée d'en rajouter une couche avec l'idée de supprimer l'argent liquide. Soi-disant pour lutter contre le trafic de drogue. Je ne crois pas que madame von der Leyen ait sorti sa boîte en fer blanc de son armoire pour acheter ses doses de vaccin poison.
Faites attention monsieur le ministre. Ne touchez pas au grisbi. Ne nous menez pas en bateau :
https://madame.lefigaro.fr/celebrites/actu-people/quand-lauren-sanchez-vient-chercher-un-prix-pour-son-engagement-ecologique-dans-un-yacht-ultrapolluant-20250522
Rédigé par : hameau dans les nuages | 23 mai 2025 à 10:45
"Le syndicalisme, en définitive, est la voie d'apaisement d'une société " (PB)
Et c'est bien vrai, le syndicalisme est une institution d'équilibre social, qui serait parfaite s'il n'y avait pas les syndiqués, ou certains, qui s'en servent comme un passe-droit pour en faire le minimum... syndical... évidemment.
Pour une fois le suffixe "isme" n'est pas nécessairement un repoussoir, ce serait plutôt le suffixe "qués" qui le serait. ;-)
"la crudité de privilèges de toutes sortes ne s'affichant pas toujours discrètement" (PB)
De quels privilèges parle-t-on ?
Parce que, à lire les médias de gauche, pléonasme, et les commissions d'enquête de gauche, repléonasme, de l'Assemblée, on constate qu'il y a deux sortes, tout à fait distinctes, de privilèges.
Les privilèges des personnalités du spectacle et du monde culturel en général à qui les médias et la gauche ne reprochent pas des revenus confortables, et pour certains, une richesse affichée.
Ceux-là ont le droit d'être riches y compris avec ostentation.
Et il y a les privilèges des chefs d'entreprise, de ceux que la gauche appelle les patrons, ceux-là on leur demande ce qu'ils font de leur argent gagné sur le dos des syndiqués - voir plus haut. On va même jusqu'à leur reprocher de transmettre leurs acquis à la lignée familiale, comme si l'argent du père ne pouvait pas aller aux enfants.
Reproche que l'on ne fait pas aux saltimbanques qui font ce qu'ils veulent de leur argent, y compris pour certains aller vivre aux USA parce que les impôts y sont moins élevés.
Dans le même temps, le président Macron demande aux entrepreneurs d'être patriotes, de rester en France, ce qui ne l'empêche pas, lui, de distribuer notre argent et même bientôt notre force nucléaire aux autres.
Pourquoi cette différence de réactions entre deux sortes de richesse, qui se traduisent par des comptes en banque également remplis ?
On peut hasarder une hypothèse, cette différence serait due à la différence d'acquisition.
Dans un cas, celui du monde des saltimbanques, qui se donnent en spectacle, la plèbe - dans ce cas je préfère ce mot à celui de peuple - voit dans cette richesse le signe de la chance.
Une chance plus ou moins aléatoire et qui peut se manifester à n'importe qui. Il suffit de voir le nombre d'émissions de téléréalité, et l'espoir de gains faciles qui brille dans les yeux des participants.
Dans l'autre cas, celui des entrepreneurs, la richesse est la manifestation de la méritocratie, autrement dit est le fruit de l'intelligence, et du travail sans lequel l'intelligence n'est rien.
Finalement est-ce que le ressentiment contre ces riches-là ne serait pas le ressentiment de certains contre le travail et l'effort en général ? De ceux-là, dont on disait autrefois que la terre est trop basse pour eux.
Ce qui ne veut pas dire que le peuple, celui qui vit difficilement de son travail, n'a pas de raisons de râler, et je le comprends.
Le principe d'égalité est vieux comme la République, mais il fut instauré comme un principe égalitaire face aux privilèges de la noblesse devant la loi, et non de revenus.
C'est tellement vrai que nombre de bourgeois se sont grassement enrichis en achetant les biens du clergé qui furent vendus comme biens nationaux.
L'inégalité sociale qui en est résultée n'a pas choqué les révolutionnaires de l'époque, Robespierre y compris.
Le conseil que notre bon Jean de La Fontaine donnait à des jeunes pour s'enrichir : "Travaillez, prenez de la peine, c'est le fonds qui manque le moins", n'est plus d'actualité à gauche.
Il faut dire que l'ami Jean n'était pas un foudre de travail si j'en crois la légende le concernant. ;-)
Rédigé par : Tipaza | 23 mai 2025 à 10:39
Il fut un temps où le luxe était une faute. C'était celui des monastères.
Les grands seigneurs et même le roi vivaient modestement.
Et puis est venu celui des dorures insolentes et des princes de l'Église qui s'est soldé par 1793.
Aujourd'hui, nous avons l'Islam qui a conservé son mépris du luxe, et la pègre intellectuelle qui se goberge dans les palais de la République et des festivals.
Alors, on voudrait réduire l'Islam au silence comme on a si bien réussi à le faire avec les monastères.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 23 mai 2025 à 07:01
PB, plein de soupirs et d’humanisme bien peigné, narre une bluette sociale parfumée de nobles sentiments. Il y célèbre une France laborieuse, digne, résiliente — c’est-à-dire silencieuse — en la comparant à l’autre, clinquante, frivole, qui parade à Cannes en robes étincelantes comme des vitres de fiacre bien lustrées. Le contraste est joli, presque peint à la sanguine. Mais voilà : cette peinture sent trop le salon. L’indignation, ici, est feutrée ; la révolte, cousue main ; et la critique, empaillée.
Tout y est : la compassion sans conséquence, la droite attendrie par la misère mais bien décidée à ne pas la contrarier, et cette tendresse pour les pauvres qui n’engage à rien — sinon à les admirer de loin. C’est l’éternelle tentation d’une élite qui préfère les inégalités discrètes aux colères bruyantes. PB voudrait une société plus juste, à condition qu’on n’ait pas à en déranger les meubles.
En somme, PB effectue un éloge des « passions tristes » sous lavande littéraire. On compatit, certes, mais à heure fixe. Et surtout, sans déplacer rideaux et tréteaux.
Rédigé par : finch | 23 mai 2025 à 02:23