L'alternative que je propose dans mon titre va faire, je n'en doute pas, hurler les belles âmes. Pourtant il faut savoir ce qu'on veut.
On ne peut pas à la fois s'indigner face à l'ensauvagement d'une société - du fait de majeurs souvent multicondamnés et de mineurs de plus en plus précocement engagés dans la violence - et refuser de mettre en oeuvre la dureté pénale qui au moins permettrait de le réduire. J'avoue que j'ai pu moi-même, à mon époque d'accusateur public, être coupable de cette inconséquence quand je tentais de concilier ma volonté de réprimer avec un humanisme qui, quoique sincère, faisait pencher la balance probablement vers une sorte de faiblesse.
Parce que, contrairement à ce que croit le commun des citoyens persuadé qu'il est facile d'être infiniment sévère, que ce mouvement est naturel qui devrait conduire les magistrats de la constatation de l'infraction à la rigueur la plus extrême, le processus est beaucoup plus complexe. Il y a parfois même, j'en suis sûr, une mauvaise conscience à l'idée de châtier le crime ou le délit à la hauteur de ce que l'un ou l'autre mérite.
Pourtant, si l'on a ces états d'âme, il faut choisir un autre métier, une mission moins éprouvante. En matière pénale en tout cas. C'est pour cela que sous la forme d'une provocation, j'avais suggéré que deux fonctions étaient inutiles dans l'univers pénal : les juges des enfants et les juges de l'application des peines.
Ce qui était déjà difficilement admissible quand l'insécurité semblait encore freinée dans son développement est devenu franchement insupportable avec le dépassement de ce qu'une société est capable de tolérer. Il est bien fini le temps où un garde des Sceaux aveugle pouvait évoquer seulement "un sentiment d'insécurité" quand aujourd'hui, grandes cités, périphéries et provinces sont touchées par la gangrène d'une malfaisance prenant mille formes, et d'abord celle effroyable du narcotrafic mêlant le lucre, les meurtres, les assassinats comme s'il en pleuvait !
Il est d'autant plus nécessaire de changer radicalement son logiciel, comme le souligne souvent Pascal Praud (CNews), que malgré cette dérive qui incite même les citoyens les plus équilibrés à juger prioritaire l'ensauvagement national, la vision de la police et de la Justice n'a pas radicalement changé. Y compris à droite, puisque la gauche et l'extrême gauche s'obstinent dans une antienne qui ressasse que la société est coupable et le délinquant victime.
Ce qui a été décisif dans ma réflexion, outre la nausée devant ce que la quotidienneté fait surgir avec un pire toujours plus indigne, est la profonde lucidité d'un Maurice Berger, pédopsychiatre et psychiatre d'adultes qui un jour, questionné par Sonia Mabrouk, a énoncé cette évidence toute simple, au sujet de l'enfermement : qu'il devrait être plus inconfortable, plus douloureux que la vie d'avant.
On peut bien sûr continuer à applaudir des deux mains tout ce qui adoucit, infléchit, assouplit, fragilise, relativise cette règle d'or. En se félicitant aussi que la crainte de la sanction, en définitive, pèse peu face à la volupté immédiate de la transgression. Mais qu'on ne s'étonne pas alors que le choix soit vite fait pour la plupart des délinquants qui, incapables d'ailleurs de se projeter, optent pour la drogue de l'interdit plus que pour une honnêteté que la rigueur de la Justice devrait imposer.
Et il n'est même pas nécessaire de faire référence au Salvador en se moquant absurdement de ce qu'a très bien dit son président : "Combien de millions de personnes ont ainsi été sauvées par cette sévérité ?"
Ce billet m'a été directement inspiré par le jugement selon mes voeux du tribunal correctionnel de Brest ayant condamné à dix ans d'emprisonnement (le parquet en avait requis douze) l'auteur d'un rodéo urbain qui, sous l'emprise de stupéfiants et sans permis, avait fauché une jeune femme au cours d'une nuit de mars 2024. Le prévenu était déjà connu pour des infractions similaires sur le plan de la drogue et de la conduite. Si l'exécution de cette peine n'est, pour une fois, pas totalement dénaturée, nous aurons là l'illustration de ce que ce post cherche à démontrer.
Pour espérer une France moins dégradée, attaquée et meurtrie au quotidien, il faut que la douleur de la sanction relègue au second plan la volupté de la transgression. Ce serait cruel ?
La cruauté serait de ne pas le faire.
Le billet de Philippe Bilger a un point de vue qui se discute ! Comment être certain que l’instauration d’une grande sévérité permettra d’améliorer la situation ?
Si ce n’est pas le cas, quelle sera la prochaine étape ? La restauration de la peine de mort ?
Si je partage cette préoccupation pour la tranquillité publique et la sécurité de chacun, comment y parvenir dans nos sociétés elles-mêmes déjà si injustes et si violentes et qui mesure la réussite d’un individu au nombre de zéro de son compte en banque ?
D’ailleurs, il est navrant de constater que ceux qui appellent, avec sans doute raison, à la plus extrême des sévérités à l’endroit des délinquants et des criminels ont en tête, quasi exclusivement, les atteintes aux personnes et le narcotrafic, les stupéfiants étant essentiellement importés, et presque jamais les atteintes à la probité que je considère comme aussi graves sinon plus !
Or dans ce cas, on a tôt fait de trouver la peine encourue comme infamante et trop sévère lorsqu’il s’agit de personnages puissants.
Les partisans de la rigueur à l’endroit des délinquants et des criminels accepteront d’exclure de la vie publique les auteurs de prise illégale d’intérêt, de détournements de fonds, de fraude et d’optimisation fiscale destinée à réduire artificiellement sa contribution, les auteurs de népotisme, de favoritisme ainsi que les corrupteurs actifs et passifs ?
Rédigé par : PAOLO | 03 juin 2025 à 20:47
@ Jérôme
Merci d'avoir si bien développé mon commentaire, à vrai dire un peu sommaire. Je suis complètement d'accord avec vous sur la nécessité de la sanction. Il y a presque trois mille ans, Eschyle disait : "Quel mortel reste juste s'il ne redoute rien ?". Quelques mots de grande importance.
Un motif d'espoir : l'angélisme qui a guidé notre politique pénale depuis une cinquantaine d'années est aujourd'hui battu en brèche dans l'opinion publique. Nous finirons par obtenir que la justice passe.
Rédigé par : Solon | 11 mai 2025 à 22:21
Bonsoir Solon,
Merci d'exprimer votre point de vue sans cette forme d'acrimonie envers ceux que l'on soupçonne de laxisme.
Qui plus est, ça ne se ressent visiblement pas dans ma façon de m'exprimer, je partage votre point de vue. La première préoccupation devrait être la protection des potentielles victimes de la société.
C'est peut-être dans la conception de la peine que nous divergeons un peu, pas tant que ça je crois.
Premier point, nous ne devrions laisser aucune infraction sans sanction. Un jeune qui rentre en prison n'est jamais, presque jamais, un primo-délinquant. C'est un problème. Quand on est condamné à de la prison au bout de la vingtième infraction, il est souvent trop tard, et la condamnation, vous le soulevez, se porte alors comme une Légion d'honneur. Le petit s'est endurci au fil des délits, le réseau est là, les connaissances, la prison ne fait pas peur.
Deuxième chose que nous partageons probablement, il devrait être possible de condamner à vie. J'ai pris l'exemple du violeur. Nous sommes démunis devant cette déviance. Du moins pour le moment. Il me semble alors normal de protéger la société en enfermant à vie.
Il en va de même pour les assassins "compulsifs", ceux qui pour trois billets tuent, avec ou sans état d'âme, qu'importe.
Je pourrais multiplier les exemples pour être sûr d'être mieux "compris".
Mais, il y a un mais, enfermer dans une cellule est la punition. L'humiliation de faire vivre l'enfermé, délinquant, dans des conditions indignes me semble contre-productive. D'autant que beaucoup sont destinés à ressortir. Il est sain de travailler pour éviter la récidive.
L'enfermement est dur. Pas besoin d'en rajouter. Par contre j'approuverais sans discussion la suppression des portables, de la télévision à toute heure, et uniquement des chaînes éducatives, l'obligation de travailler et d'étudier... Tout ça demande des moyens et il en va, on se rejoint, de la protection de la société. Participer à la remise sur pied, à la re ou socialisation tout court de gens qui dérapent, me semble nécessaire.
Voyez, je suis plutôt d'un naturel sans concession. Mais la punition doit se faire, même très sévère, dans le respect de la dignité humaine.
Rédigé par : Jérôme | 10 mai 2025 à 19:44
@ Jérôme
Comment ne pas être d'accord avec votre commentaire, imprégné d'humanisme et de respect des droits de l'homme. Mais aussi comment ne pas voir que votre principale et seule préoccupation est le délinquant qu'il faut amender. Ce que s'efforce de faire notre société depuis un bon demi-siècle. À l'examen des statistiques, on peut douter de la pertinence de cette politique.
Or, la délinquance est une agression contre la société et c'est elle qu'il faut protéger en priorité. Car pour un délinquant, il y a des milliers de braves gens dont l'existence est pourrie. Et quoi qu'on en pense, la répression pénale a aussi un but d'exemplarité et vise à éviter que le malfaiteur cède à ses égoïsmes.
On apprend aujourd'hui qu'un petit séjour en prison est un motif de fierté pour les jeunes truands. Il faut donc accentuer la sévérité pour faire passer le bien de la société avant celui du truand.
Opinion de vieux machin ? Voire.
Rédigé par : Solon | 10 mai 2025 à 11:40
S'il ne faut pas que la prison soit une colonie de vacances, il est indispensable qu'elle ne soit pas indigne.
Pas de lit king size mais un lit propre, des WC, douche, pas de rats, de murs qui s'effritent... Le but du jeu est quand même de faire en sorte qu'on en sorte "meilleur" qu'en y entrant. A minima, mieux socialisé.
Obliger le détenu au travail, à l'étude. Il faut se donner les moyens de la sévérité afin que celle-ci ait du sens. Et bien évidemment il est nécessaire d'être sévère.
Mais les prisons indignes ne font pas progresser le schmilblick. Le Salvador est un mauvais exemple. On y enferme des criminels et des innocents sans discernement. On tue, sans discernement, des criminels et des innocents.
C'est pourtant simple.
Être strict. Sans concession. Comprendre. Mais pour autant sanctionner. Contrairement à ce que disait Valls le social nationaliste, comprendre n'est pas excuser. Ça permet de trouver des voies.
Un violeur qui, par exemple, reproduirait des viols subis dans l'enfance ne doit en rien être absous de son crime. Mais peut-être cela aidera-t-il à la prise en charge de ses traumas, de mieux comprendre pour soigner. En attendant, tant que l'on a pas de solutions, on enferme à vie.
Cette croyance toute judéo-chrétienne de la rédemption par le châtiment est une idiotie. Je le redis, c'est un gimmick, si la cruauté des châtiments était efficace, alors les pays les plus safe seraient les plus durs. À l'exception de quelques régimes totalitaires, c'est l'inverse qui se constate facilement.
Rédigé par : Jérôme | 09 mai 2025 à 08:03
@ ALFRED LELEU | 08 mai 2025 à 16:11
Vous me faites penser à André Pousse dans ses rôles de voyou qui se veut chic, mais ringard !
Bravo, c'est drôle.
Rédigé par : Antoine MARQUET | 09 mai 2025 à 00:47
@ ALFRED LELEU
Quelle bonne surprise ! Vous êtes revenu. N'hésitez pas à nous gratifier d'autres argoteries.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 08 mai 2025 à 19:19
@ Michel Deluré | 08 mai 2025 à 15:52
« Pensez-vous sincèrement que les sympathies manifestées ces derniers mois par LFI en font le meilleur défenseur de votre proposition ? »
Je n’ai jamais dit ça. J’ai simplement émis cette hypothèse, tout simplement parce que je crois qu’il y en aura un, peut-être, suffisamment fêlé pour faire cette proposition de loi.
C’était une boutade, d’autant plus que certains semblent être des consommateurs de drogue et que l’application de la charia peut leur être fatale.
Concernant le trafic de drogue il est sévèrement puni en Indonésie, premier pays musulman, où certaines îles appliquent la charia strictement.
Ce trafic est puni de la peine de mort par décapitation ou pendaison, pas les deux en même temps, évidemment.
C’est pourquoi je ne crois pas que notre président acceptera une proposition de loi allant dans ce sens, il est trop attaché au « en même temps ». ;-)
Rédigé par : Tipaza | 08 mai 2025 à 18:33
@ PB
Pas pour vous charrier, mais votre billet, ça m’a fait bourdon. D’accord pour durcir le ton avec les arcans qui castagnent à tout-va. Mais quid de nous autres, les barbeaux d’ancienneté, nourris au pain de fesses ? Vous croyez peut-être qu’on mène la belle ? Des soucis, je n'ai que ça : tiens, pas plus tard qu'hier ma marmite Armande que j'ai connue, vous le croirez pas, à peine triplarde chez Simoni le Maltais, que j'ai comme qui dirait sortie de la précarité, à qui j'ai tout appris, du métier jusqu'aux bonnes manières, veut plus aller aux asperges et reste vautrée toute la journée dans la carrée à s’envoyer des betteraves. Madame veut aller prendre le thé avec ses amies chez Rumpelmayer ! Et lorsque je lui bonnis qu’il est temps de retourner à l’abattage, elle me balance qu’elle veut plus se faire affûter à cinq sacs la passe. «J’suis pas une chandelle », qu’elle me sort aussi sec. Que les perdreaux mettent les cadènes à tous les voyous de Paris, je n'y verrais que de l'hygiène sociale, mais qu'ils nous mettent en cabane, nous autres modestes courtiers en relations humaines, je crie à l'injustice. Et pourquoi pas nous envoyer aux assiettes et y aller du cigare pour finir ! Tiens, faudra pas pleurer le jour où vous viendrez frapper à la porte du Chab' et qu'on vous répondra : closed !
Rédigé par : ALFRED LELEU | 08 mai 2025 à 16:11
Trop de bienveillance, de tolérance, d'aménagements pour qu'aujourd'hui la douleur de la sanction, pour autant que cette dernière soit appliquée, soit d'une intensité telle qu'elle en fasse regretter la jouissance de la transgression et ouvre la voie à la rédemption.
Une sanction qui ne suscite aucune crainte chez le délinquant, à laquelle il est même indifférent, peut-elle dissuader du passage à l'acte ?
La sanction, pas celle de pure forme, s'impose donc avec évidence mais sans perdre cependant de vue qu'elle n'intervient qu'après-coup, une fois la transgression commise, et que l'important reste bien avant tout d'éviter ce passage à l'acte. Il est bien de sanctionner le délit, il est encore mieux de le prévenir et de faire en sorte qu'il ne soit pas commis.
C'est donc aussi et surtout dans cette voie qu'il convient de travailler et là, nous sommes tous concernés.
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@ Tipaza 07/05/25 18:57
Suggestion originale et pertinente ! Je me demande en revanche si vous faites le bon choix pour la soutenir ? Pensez-vous sincèrement que les sympathies manifestées ces derniers mois par LFI en font le meilleur défenseur de votre proposition ?
Rédigé par : Michel Deluré | 08 mai 2025 à 15:52
Cher Philippe Bilger,
Les belles âmes, dont vous avouez avec l’honnêteté intellectuelle qui vous caractérise avoir pu faire partie, resteront toujours d’une indécrottable candeur.
Elles partent du principe paresseux et tellement valorisant que tous les peuples, toutes les civilisations, tous les individus, placés dans des conditions analogues, réagiront forcément de la même façon.
Elles refusent obstinément d’admettre que, comme il y a des animaux naturellement plus violents que les autres, il en va de même avec les peuples, les civilisations et les individus.
À cela s’ajoute l’éducation qui est loin d’être la même partout sur cette planète.
Enfin, il y a le penchant naturel de chaque individu pour la transgression, le négatif, le moindre effort.
Compte tenu de tout ce qui précède, il est prétentieux de vouloir philosopher sur les raisons qui amènent à la transgression et la délinquance : il faut prendre les mesures radicales qui s’imposent et oublier nos états d'âme de bien-pensants.
Depuis que je participe à ce blog, je me tue à répéter la même chose : la délinquance est presque exclusivement affaire de sanction... si l’on sait exactement à l’avance ce qu’elle va être en fonction des circonstances.
Ainsi, tout comme pour le radar automatique qui se fiche de savoir si vous êtes PDG ou SDF, un barème de sanctions extrêmement sévère et réellement dissuasif (qui commence par une sanction forfaitaire d’un jour de camp de travail pour tout délit même mineur) doit être connu de tous et appliqué à la lettre, sauf pour les crimes de sang.
Finie la comédie des avocats qui trouvent, avec la personnalisation des délits, je ne sais quelle raison sociale, familiale, raciale, sociétale pour justifier le délit et adoucir la sanction : cette dernière se doit, en toute bonne justice, d’être strictement la même pour tous.
Finies les remises automatiques de peine : de même que vous payez vos impôts jusqu’au dernier centime, vous accomplissez votre peine jusqu’au dernier jour, avec temps additionnel obligatoire si votre comportement n'est pas irréprochable.
Nous payons au prix fort le fatras progressiste instillé dans les cerveaux par l’arrivée de Mitterrand au pouvoir : au vu de la façon dont nous nous poussons du col pour nous prévaloir d’une civilisation moderne et apaisée, nous ne sommes pas prêts à faire ce qu’il faut pour sortir de cette impasse suicidaire.
Comme pour la droite qui une fois au pouvoir mène une politique de gauche, il y a en chacun de nous un surmoi progressiste qui l’empêche d’exiger des mesures radicales pour... éradiquer la délinquance.
Nous mourrons donc les armes morales à la main...
Rédigé par : Florestan68 | 08 mai 2025 à 14:48
« Tout ce qu’il touche devient de la merde », ainsi parlait Trump à propos de Macron, pourtant celui-ci insiste et veut devenir le quatrième homme de l’histoire de l’Europe après Charlemagne, Napoléon et Hitler… après avoir poussé l’ogre à nous réduire en miettes il finira en cendres…dommage... avant sa venue nous étions en très bons termes avec les Russes que ce soit en matière économique, culturelle ou spatiale.
Demain il y aura probablement un accord de défense militaire mutuel entre les Russes et les Chinois… voilà où nous en sommes grâce à notre psychopathe pervers narcissique qui nous fait détester progressivement par toute la planète.
Il faut être descendu bien bas psychiquement pour supporter qu'un fou nous propulse dans une guerre avec l'Orient alors qu'il nous fait envahir déjà par l'islam.
« Le défilé du 9 mai à Moscou verra la présence de 29 dirigeants étrangers, d'unités militaires de 13 pays, de vétérans venus notamment des États-Unis et d’Israël, ainsi que de représentants de 34 ministères de la Défense. L’ambassadeur des États-Unis a également été invitée. Le Kremlin a confirmé la présence de 29 dirigeants étrangers au défilé de la Victoire du 9 mai à Moscou, selon Iouri Ouchakov, conseiller du président russe.
Parmi les chefs d’État attendus figurent notamment ceux de l’Azerbaïdjan, de l’Arménie, de la Biélorussie, de la Bosnie-Herzégovine, du Kazakhstan, du Kirghizstan, du Tadjikistan, d’Ouzbékistan, du Turkménistan, de l’Abkhazie, du Brésil, du Burkina Faso, du Venezuela, du Vietnam, de la Guinée-Bissau, de l’Égypte, du Zimbabwe, de la Chine, de la République du Congo, de Cuba, du Laos, de la Mongolie, de la Birmanie, de la Palestine, de la Slovaquie, de la Serbie, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, de l’Éthiopie et de l’Ossétie du Sud. »
https://www.mediacongo.net/article-actualite-150361_commemoration_du_80e_anniversaire_de_la_victoire_de_1945_29_chefs_d_etat_attendus_au_defile_du_9_mai_a_moscou.html
https://fr.news.yahoo.com/c%C3%A9l%C3%A9brations-9-mai-russie-soldats-150355116.html?guccounter=1&guce_referrer=aHR0cHM6Ly93d3cuZ29vZ2xlLmNvbS8&guce_referrer_sig=AQAAABzzJbcysFByQBz63gZLzr2qAsUuta8Zwe8cW0BinUM_ADiC1SjXXBb3m5RfJP6ZkYaxKI7NWKpPT1--Fy_ULRLeLLNaSW3GDCKr-t0xNeoI9QyoNU-NsehUE1fHMEUjOj5aPqd-062-5sph3sVhFJyU1WSAJitNhwqmnkMOeNUP
https://www.lexpress.fr/monde/europe/defile-du-9-mai-a-moscou-les-dirigeants-qui-seront-presents-aux-cotes-de-vladimir-poutine-L7CTAOBKSNHWRNWOAPAET4TQXQ/?cmp_redirect=true
Rédigé par : Ugo | 08 mai 2025 à 13:58
@ Xavier NEBOUT
Et, cher savant, qu'en est-il de l'étymologie de pardon, en hébreu bien entendu ?
Une piste biblique :
https://topbible.topchretien.com/lexique-grec-hebreux/859/
Sans oublier l'essentiel, les versets concernés :
https://topbible.topchretien.com/lexique-grec-hebreux/859/S21,STR/
Bonne conversion.
Rédigé par : Aliocha | 08 mai 2025 à 08:30
Comme personne n'ose seulement songer à rétablir la peine de mort, ni le bagne, ni construire les 200 000 places de prison pour enfermer ceux qui devraient y être, il faut peut-être se mettre à penser.
Si on peut se faire dix fois le SMIC en vendant de la drogue ou en flinguant quelqu'un, dites-nous au nom de quoi on irait bosser pour des clopinettes ?
Au temps où les Blancs commandaient dans les banlieues, ils avaient des curés qui disaient que c'était pour ne pas finir en enfer. Il y avait même de la morale.
On se poile.
Le salut de l'âme, les religions, ça a forgé l'humanité depuis le début jusqu'à aujourd'hui mais il ne faut pas en parler parce que ça mettrait la pegrocratie en péril, et surtout pas depuis qu'avec les constats d'EMI, nous avons la preuve de sa réalité.
On a même ici une sorte de curé Vatican 2 qui nous bassine avec des bondieuseries à vider les églises sans même en parler non plus.
Alors, reste à attendre que l'islam prenne le pouvoir. Puisqu'il faut le redire, c'est le christianisme à coup de pied au c*l pour ceux qui ne l'ont pas écouté.
Là, il suffit de se clamer athée pour aller en taule.
Chut ! C'est peut-être comme ça en Algérie... Ne le répétez pas ! Boualem Sansal a dit "Il faut mettre l'islam au musée !". Il paraît que c'est pour ça qu'ils l'y ont mis.
Chez nous, jadis, du temps où nous étions des singes, on l'aurait brûlé en lui tendant une croix comme dernière chance...
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 08 mai 2025 à 08:13
« Pour espérer une France moins dégradée, attaquée et meurtrie au quotidien, il faut que la douleur de la sanction relègue au second plan la volupté de la transgression. Ce serait cruel ? » (PB)
Oui, là il est temps de recourir à des méthodes plus coercitives que celles utilisées aujourd’hui (rappel à l’ordre, TIG, quelques heures de GAV) qui sont un emplâtre sur une jambe de bois.
À vouloir être trop tolérant on finit par devenir permissif et cela se ressent dans le comportement de certains citoyens qui ont perdu tous repères à commencer par le respect des autorités : police, justice, mais aussi enseignants et parents.
Il fut une époque (*), certes maintenant un peu lointaine, où à la fin d’un match et en cas de victoire importante comme celle d’hier soir où le PSG accède enfin à la finale de la LDC, les supporters faisaient la fête aux Champs-Élysées en chantant, en riant. Bref c’était la joie, la liesse dans un esprit cocardier sympathique.
Mais hier soir, rien de tel.
Ce n’était pas les supporteurs du PSG qui étaient dans les rues, incendiant des voitures, brisant des vitrines et agressant les passants, mais des racailles dont l’objectif était clairement de gâcher la fête.
Ces gens-là profitent de toutes les occasions pour créer le désordre et se fichent complètement qu’un club français de football accède en finale d’une quelconque compétition.
Il est grand temps de remettre l’église au centre du village ! Mais peut-on encore utiliser cette expression ?
(*) C’était l’époque où l’on pouvait encore aller voir un match avec sa femme et ses enfants sans risquer d'être agressé.
Rédigé par : Achille | 08 mai 2025 à 07:44
"Le pédant ridicule", un titre qui aurait pu inspirer Molière.
L'étymologie de "justice" n'a rien à voir avec l'hébreu, c'est "Ouvre de Dieu", Jus étant une prononciation dérivée de Dios, Dzeus, Djus... Jupiter pour Juspater, etc.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 08 mai 2025 à 07:17
@ Achille | 07 mai 2025 à 19:59
"Nous connaissons tous les slogans scandés par les troupes de LFI dans les manifestations, à savoir :
"Tout le monde déteste la police" ou encore "La police tue !" (dixit J-L Mélenchon). Il semble toutefois qu’un des lieutenants du vieux gourou ait "changé son logiciel" comme dirait Pascal Praud. Il s’agit de Thomas Portes qui aurait reçu des menaces de mort (par décapitation) et demande une protection policière immédiate. Enfin, qu’il se rassure, le ridicule ne tue pas, même en politique."
Ce brave homme découvre la fable "Le Scorpion et la Grenouille" :)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Scorpion_et_la_Grenouille
Rédigé par : hameau dans les nuages | 08 mai 2025 à 00:16
@ Ugo
"Enseigner le "pardon" c'est profiter de la naïveté des brebis"
"Pais mes brebis"
https://saintebible.com/lsg/john/21.htm
Rédigé par : Aliocha | 07 mai 2025 à 23:51
« Ce qui était déjà difficilement admissible quand l'insécurité semblait encore freinée dans son développement est devenu franchement insupportable avec le dépassement de ce qu'une société est capable de tolérer. » (PB)
Nous connaissons tous les slogans scandés par les troupes de LFI dans les manifestations, à savoir :
"Tout le monde déteste la police" ou encore "La police tue !" (dixit J-L Mélenchon)
Il semble toutefois qu’un des lieutenants du vieux gourou ait "changé son logiciel" comme dirait Pascal Praud.
Il s’agit de Thomas Portes qui aurait reçu des menaces de mort (par décapitation) et demande une protection policière immédiate.
Enfin, qu’il se rassure, le ridicule ne tue pas, même en politique. 😊
Rédigé par : Achille | 07 mai 2025 à 19:59
« Pour espérer une France moins dégradée, attaquée et meurtrie au quotidien, il faut que la douleur de la sanction relègue au second plan la volupté de la transgression. » (PB)
Pertinente réflexion sur la punition en général, dans la continuité de la remarque de Maurice Berger.
Parce que je suis beaucoup plus incompétent en psychiatrie et en droit mais beaucoup plus sensible à l’évolution de la société, étant un pessimiste réaliste, je dirais qu’il manque à cette analyse la nécessité que le coupable sanctionné reconnaisse la sanction comme naturelle, allant de soi sinon juste.
Je veux dire par là que le droit et la justice ne s’appliquent plus à une population homogène, mais à deux populations, et même à deux peuples, si on définit le peuple par sa culture.
L’immigration massive fait que cette hétérogénéité de peuple n’est plus gérable par une homogénéité de lois qui s’appliquerait à tous équitablement.
On me dira que je fantasme, et c’est vrai, mais vrai en partie seulement.
Et pourtant les sondages, auprès des jeunes issus de l’immigration d’une part et d’autre part, la réalité concrète, si je puis dire, dans certains quartiers complètement islamisés, que l’on dit perdus de la République selon la formule consacrée, montrent que la charia, la loi islamique, est considérée comme supérieure à la loi républicaine.
Elle serait appliquée de façon souterraine, ou à demi dissimulée, ou même si j’en juge par certaines enquêtes faites à Londres, de façon ostensible. Mais laissons Londres à sa place, en espérant que nous ne devenions jamais des Londoniens d’aujourd’hui.
Cela veut dire que non seulement la sanction doit faire regretter le confort de la vie d’avant la sanction, mais qu’elle doit être intériorisée par le coupable sanctionné.
La vraie réparation est là, dans l’intériorisation de la peine en justice, considérée comme immanente pour le coupable.
Or ce n’est pas, ce n’est plus le cas, avec la grande majorité des délinquants actuels, qui se positionnent en termes de lutte civilisationnelle.
La sanction n’est plus perçue comme juste mais vue comme un effet de la force de la puissante dominante... provisoirement.
C’est pourquoi je propose d’instiller quelques règles de sanctions prévues dans la charia pour les mettre en application aux délinquants se revendiquant d’un autre monde.
Par exemple, le voleur dans ces règles doit avoir la main coupée. Pour le violeur, je ne sais pas, je n’en suis pas encore à ce chapitre. Les femmes adultères seraient soumises à la lapidation ou à cent coups de fouet s’il y a allègement de la peine.
Je vois dans cette mise à jour, non pas numérique mais culturelle, un double avantage :
Le premier est que tous ceux qui se revendiquent d’une autre civilisation verraient combien nous sommes empathiques envers eux.
Le second est que le nouveau code civil, empruntant des lois d’une religion autre que la traditionnelle française, permettrait une transition en douceur vers ce qui paraît inéluctable : le Grand Remplacement.
Dans tous les cas, l’intériorisation de la peine serait facilitée pour les exogènes ; les endogènes ou nés natifs seraient dispensés de ces nouvelles dispositions.
Je blague évidemment…
Quoique je me demande si un de nos députés insoumis sans cravate, comme il y avait des révolutionnaires sans culottes, ne serait pas capable de déposer une proposition de loi dans ce sens.
Au point où nous en sommes...
Rédigé par : Tipaza | 07 mai 2025 à 18:57
@ Aliocha | 07 mai 2025 à 06:57
Enseigner le "pardon" c'est profiter de la naïveté des brebis.
Rédigé par : Ugo | 07 mai 2025 à 13:13
Cher hôte, vous savez tout sur ce sujet, moi, moins que vous, mais dans le même cadre et, horresco referens, nous savons qu'il n'y a rien à faire, sinon pour un temps.
Le temps des assistantes sociales à la bouche en cul de poule, distributrices d'argent public, le mien, le tien, ce qu'on nous vole, est passé comme celui des animateurs de colo susurrant des "allons, mon vieux, marchons ensemble" à un sauvageon distributeur patenté de poison, le pôv chou...
Vers quoi se diriger ? le camp ? la trique ? la geôle ? l'amende ? ou LFI.
Je pencherais pour ce parti, disons cinq ans de LFI aux manettes. Juste pour faire comprendre certaines vérités : la classe élégante de Bompard, la démesure à mille temps de Monsieur Mélenchon, la classe éponyme de Mme Obono, qu'on pourrait faire naviguer en tandem avec l'alacre C. Autain.
Cinq ans, pas plus, juste le temps de faire dresser les poteaux d'exécution pour éliminer les ennemis du peuple : les artisans ébénistes, renvoyés aux cercueils, les orfèvres mués en plombs (v. Silvio Pellico), les routes enfin chemins d'épines, de cailloux aigus, de poussière et les voies du Paraclet redevenues impénétrables.
Au-delà d'un moment d'égarement (de moi-même), cinq ans de LFI seraient un lavement, un émétique, une purge et une séance de radiothérapie. Si nous n'arrivons pas à atteindre ce sommet "de base", ce sera la guerre sans autre qualificatif, mais on peut aussi s'attendre à une divine surprise : la renaissance de la lecture, du solfège, de la méthode Boscher coeteraque similia. Ce serait la joie de la tisane après des excès de mauvaise gnôle.
Enfin, soyons sérieux, en admettant que Mélenchon égalât Mao, il ne pourra pas prétendre au record du maître : 50 millions de morts au Sin-kiang, il devra se contenter, en gardant les proportions, d'un tout petit million, nous n'allons pas lui refuser ça. Même pas 14-18.
Inutile dès lors de vilipender M. Bayrou, le renvoi de M. Michel Barnier suffit à déconsidérer la valetaille politique comme la notion de crime contre l'humanité a perdu toute autorité depuis qu'un valet de chambre a cru que ça se jetait avec le contenu du pot de son maître barbaresque.
Reste à sceller le sort provisoire de la liberté, on pourrait l'assortir de l'exécution du même nom, comme on s'y résigne pour M. Sansal.
Rédigé par : genau | 07 mai 2025 à 12:09
Après le budget de la Défense, on va pouvoir augmenter celui de la construction des prisons et de leur fonctionnement... Et les caisses sont vides, comment faire ?
Tout est à revoir, en particulier la dépense publique, et, bien que je sois souvent d'accord avec lui, il m'a agacé, bien agacé, en disant que certes ce n'était pas négligeable de tailler dans les dépenses comme les agences d'État pour environ 1 MILLIARD! quand même, mais qu'il fallait s'attaquer aux deux gros morceaux : l'âge de départ à la retraite et les comptes sociaux.
François Ecalle est un social-libéral -https://fipeco.fr/apropos-, mais là je ne suis pas du tout d' accord avec lui.
L'éditorial des numéros 1 et 2 d'une des plus belles majors françaises débutait par "Nous sommes des épiciers !". Ils avaient raison, tout est bon pour redresser une affaire mal engagée, on allait chercher dans les moindres recoins des économies, je peux en témoigner, quand on perdait on perdait moins mais au final on gagnait souvent, et les résultats ont toujours été bons.
La stabilité et la force d'aller gratter le moindre ballon dans le regroupement, un énarque raisonne masses et l'on voit où on en est aujourd'hui. Et après on s' aperçoit que le plus petit, le demi de mêlée rafle la mise, et s'en va entre les perches, les autres appliqués à jouer les "masses" sans vision du détail qui fait la différence. Enlevez 3 % du budget du congrès et je vous mets un hôpital à niveau, Gégé boira du local au lieu du millésimé. La cantine deviendra payante pour tous, comme tous nous devrons passer à la caisse.
Voeu pieux de notre hôte, Nanard avait bien des défauts mais il savait le pouvoir du pognon, il l'a mal géré pour de multiples raisons, mais ce sera toujours le nerf des prisons à bâtir. Sans cela les trains ne feront que passer et sortir les mouchoirs pour essuyer toujours les mêmes pleurnicheries.
La somme de ces petits riens, sans se faire péter la caisse comme a dit le maire de Béziers rendu lui à 11 %, la somme donc de ces fuites avec un bon plombier c'est bien 40 milliards par an et un peu de courage.
J'ai adoré comment Robert Ménard a habillé Hervé Morin sur ce sujet, alors qu'il pérorait jusqu'au moment où le Biterrois est entré sur le plateau.
Rédigé par : Giuseppe | 07 mai 2025 à 11:29
« Ce billet m'a été directement inspiré par le jugement selon mes vœux du tribunal correctionnel de Brest ayant condamné à dix ans d'emprisonnement (le parquet en avait requis douze) l'auteur d'un rodéo urbain qui, sous l'emprise de stupéfiants et sans permis, avait fauché une jeune femme au cours d'une nuit de mars 2024. » (PB)
Si le comportement de ces individus est inqualifiable, que dire de celui de ces bien-pensants qui, par exemple dans les municipalités gaucho-verdâtres mais pas uniquement, n'y trouvent rien à y redire et ne font rien pour les empêcher ?
Rédigé par : Exilé | 07 mai 2025 à 10:31
À force de s’emmêler, on peut craindre qu'alors la volupté de la sanction ne devienne une nouvelle transgression, masquant qu'elle n'est qu'une protection de la victime de la contamination violente opérée par son agresseur, évitant à la première de devenir comme le second, alors tous deux réunis en la nouvelle responsabilité de ne plus répondre à la transgression par la transgression, ne définissant plus la justice comme une rétribution souvent inopérante car impossible, mais l’institution à même de créer les conditions nécessaires à ce saut encore inconcevable, dont l’étymologie hébreue signifie lâcher-prise, le pardon.
Rédigé par : Aliocha | 07 mai 2025 à 06:57