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28 mai 2025

Commentaires

Robert Marchenoir

@ Xavier NEBOUT | 31 mai 2025 à 08:30
"C'était amusant d'exaspérer les sous-off de carrière rien qu'en les regardant de haut. Mais c'était pendant quelques mois, et il y a bien longtemps."

Ça ne m'étonne pas de vous. Vous êtes supérieur à tout le monde : les sous-officiers, les notaires, les prêtres, les professeurs de droit...

Ça ne vous a pas mené bien loin. Et vous faites une fois de plus la preuve que vos propos se réduisent à une purgation émotionnelle, à un passage aux WC psychologiques.

La raison, la vérité, le débat vous sont totalement étrangers.

Jérôme

Bis repetita bla bla bla... l'État de droit caractérise l'idée que l'ensemble de nos lois s'appliquent sans arbitraire. Le droit peut évoluer. La Constitution aussi. Une fois changé, le droit continue à s'appliquer, en principe, sans arbitraire.
On peut toujours faire semblant de ne pas voir l'évidence. Ça s'appelle de l'orgueil ou de la mauvaise foi.

Aliocha

Il est temps d'accéder à la lucidité de notre réalité religieuse qui, à partir du message chrétien révélateur de notre structure persécutrice, nous en a ôté toute protection mensongère et nous indique la voie lumineuse pour en sortir.

La révélation inexorable suit son cours, décrite au préalable par les textes, et l'humanité se sauvera à savoir les entendre, comprenant que la répétition des dominations au nom du faux dieu, la deuxième bête de l'Apocalypse de Jean, n'est qu'une tentative de justification vaine de la première.

L'alliance de Poutine et des barons de la tech excite à nouveau les psychoses collectives que nous observons, pour mener à nouveau les peuples au gouffre de toute les surdités, de toutes les cécités qui refusent de reconnaître la défaite épouvantable de l'Occident chrétien, dont la méprise dominante a occulté le fondement de son développement formidable, quand le pardon à l'ennemi permit l'environnement paisible favorable aux sciences, aux techniques et aux arts, sans savoir les partager autrement que par la guerre et la domination au nom de ce faux père que Nebout et tous les sorciers superstitieux tentent de revivifier, occultant que les dominations coloniales n'ont su que finir à Auschwitz.

Ici est l'essence de cette fausse notion du père et de l'autorité, que tous les intégrismes tentent de relever pour justifier ce qui n'est que la répétition vengeresse de la même erreur, pour justifier les oppressions de la majorité par une minorité, au nom d'une pensée magique de baguette de sourcier radiesthésiste : moi je connais dieu, donc toi tu obéis et fais ce que je dis.

Le wokisme quant à lui, fort de cette connaissance, n'a su que reproduire sans la repérer la même erreur sacrée qui, de la victime innocente produit fausse divinité et se croit autorisée à la vengeance, enfermant alors doublement la vérité, excluant au nom de son exclusion, aboutissant aux dérives du sionisme, de l'antiracisme ou pire, de la transsexualité, quand la victime finit elle-même par s'auto-mutiler pour justifier la répétition de la faute de toutes les dominations, offrant cette répétition aux nouveaux inquisiteurs façon Kirill ou Vance d'eux aussi se considérer alors comme les victimes de la victime, pour s'autoriser alors la même confusion violente, quand la victime se pense alors bourreau légitime, persécuté irrémédiablement devenu persécuteur.

Le Christ nous a prévenus, nous ôter toutes protections mensongères contre notre violence ne saura, si nous n’accédons pas à la vérité de notre condition persécutrice, que nous amener à la guerre et à la destruction, nous offrant néanmoins la liberté par cette connaissance d'accéder au choix qui nous est proposé, l'amour ou la destruction, le don de sa vie pour autrui, vrai message divin, ou le sacrifice pour soi-même, faux-semblant du sacré, les temps que nous vivons en sont l'exacte illustration.

La psyché collective européenne, après cet apprentissage de domination qui n'est que la mort de toute civilisation à ne pas savoir en borner la méprise, a désormais l'occasion d'en incarner la divine rédemption et le savoir véritable du lien qui saura unir les humains autour de leur réalité de persécuteur, croyance qu'il leur est offerte en la possibilité de construire cet autre chemin, dont le vrai Dieu a su leur donner signe en leur offrant son fils, ce frère qui les conduit enfin à ne plus croire en la violence.

https://www.youtube.com/watch?v=rPv0fHPW_xo

Xavier NEBOUT

@ Robert Marchenoir.

C'était amusant d'exaspérer les sous-off de carrière rien qu'en les regardant de haut. Mais c'était pendant quelques mois, et il y a bien longtemps.


Robert Marchenoir

@ caroff | 30 mai 2025 à 14:09
"En vous lisant j'ai repensé aussi à la cruauté des Arabes, des Mongols, des Allemands, des Croisés, bref de l'humanité dans sa splendide inhumanité et de celle des Chinois. [...]"
"Pour résumer mon propos, la dénonciation de la cruauté des Russes ne fait que nous rappeler l'universalité du mal... comme le dit Dostoievski."

Certes. Mais il ne faudrait pas en conclure que tout est dans tout et réciproquement. Les Croisades (si tant est qu'elles se soient illustrées par une cruauté particulière) font partie d'un passé ancien. L'Occident est allé très loin pour que le nazisme ne se reproduise pas.

En l'occurrence, ma citation de Maxime Gorki s'inscrit dans un débat politique bien précis qui concerne l'avenir : le danger que pose la Russie envers le monde libre repose sur une identité, des moeurs et des valeurs dont les Russes ne se sont jamais départis jusqu'à ce jour. Les Russes eux-mêmes. Pas seulement leurs gouvernements.

La totalité de l'Occident, et une bonne partie du reste du monde, ont récusé l'anti-humanisme dont les Russes se font toujours les champions depuis des siècles, de concert avec une bonne partie des musulmans.

Voilà une réalité dont nous devons tenir le plus grand compte, si nous tenons à la survie de notre civilisation.
______

@ Xavier NEBOUT | 30 mai 2025 à 13:36
"Vous avez dû vous faire sérieusement tancer pour cesser d'injurier ceux qui ne sont pas d'accord avec vous."

Absolument pas, puisque je n'ai nullement l'habitude d'injurier les gens sous prétexte qu'ils ne seraient pas d'accord avec moi, contrairement à vous. C'est vous qui passez votre temps à traiter tout le monde et sa mère de "racailles intellectuelles", ce n'est pas moi.

"Mais vous faites mieux en leur prêtant des propos qu'ils n'ont jamais tenus. Entre autres : 'Vous nous avez souvent expliqué que le père devait avoir droit de vie et de mort sur ses enfants'. Là, soit vous êtes... disons malhonnête, soit il faut arrêter l'anisette."

C'est pourtant bien ce que vous avez dit. Vous nous avez jadis cité en exemple les Romains, chez lesquels (selon vous, je n'ai pas vérifié) les pères auraient eu le droit de vie et de mort sur leurs enfants.

Vous n'avez certes pas dit : "Je souhaite qu'un référendum soit organisé dans la République française afin que les pères aient le droit de tuer leurs enfants". Vous n'êtes pas aussi stupide que ça. Vous êtes plus manipulateur et plus malhonnête. Vous jouez au c..., comme tous les gens de votre espèce. Mais c'est bel et bien ce que vous avez dit.

Et donc, quels sont "les autres" propos que je vous aurais attribué à tort ?

Vous ne citez pas le principal, celui qui a motivé mon intervention :

"Alors, ce sont les immigrés qui sont encore porteurs de civilisation, et ils tuent du Français comme on tuait du bougnoule. Et les Russes ainsi que les Ukrainiens délivrés, de regarder le spectacle, et de dire : 'Vive Poutine'."

Ça non plus, vous ne l'avez pas dit ? Vous ne venez pas de le dire à l'instant ?

Le sujet, ce sont vos mensonges sur la Russie et sur l'Ukraine.

Vous niez défendre la suprématie de l'homme sur la femme, peut-être ? De façon répétée, grossière, outrancière, grotesque, provocatrice ? Vous niez avoir, tout récemment, prétendu que "sauf à utiliser des drogues ou des coups tendant à immobiliser ou encore la menace d'une arme, il est quasiment impossible de violer une femme qui ne le veut pas" ? Qu'à moins que Gérard Depardieu ait "drogué ou assommé" des femmes, il n'a violé personne ?

Vous niez que vos prescriptions sont appliquées en Russie ? Vous en niez les conséquences telles que décrites par Maxime Gorki, en 1922, dans son article De la paysannerie russe ?

Maxime Gorki, qui dans cet article critiquait aussi bien les Rouges que les Blancs, et qui fut un bolchevique modéré, si l'on peut dire, qui soutint Lénine et qui rentra en Russie stalinienne en 1929, de son propre chef, après un bref exil européen où il écrivit cet article ?

Vous niez vous faire ici le soutien systématique, fanatique et irraisonné de la Russie poutinienne et de ses valeurs ?

Vous niez avoir proféré ce mensonge énorme, odieux, dégueulasse, selon lequel les Russes auraient "libéré" les Ukrainiens en les envahissant, et selon lequel ces derniers les en auraient remercié en disant "vive Poutine" ?

Libéré de quoi, au juste ? Voilà la question que les civils ukrainiens n'ont pas cessé de poser aux soldats russes qui leur expliquaient, tout comme vous, qu'ils venaient les "libérer".

Les premiers Ukrainiens à maudire l'envahisseur russe, ce sont ces fameux "russophones" de l'est que vous-même et la propagande du Kremlin prétendez défendre. Manque de bol, ce sont les premiers à avoir été massacrés par votre gentil petit Poutinou d'amour, à avoir vu leurs maisons et leurs villes réduites à un tas de ruines fumantes, puisque c'est par là que ses hordes génocidaires sont entrées en Ukraine, et y demeurent à ce jour.

Croyez bien que la haine anti-russe n'est nulle part aussi grande, aujourd'hui, que chez les Ukrainiens "russophones" envahis en premier. Ils ont eu tout le loisir d'observer de près la dictature quasiment stalinienne mise en place chez eux par ceux dont vous prétendez qu'ils défendent "les valeurs chrétiennes traditionnelles". Avec camps de concentration, de torture et d'extermination incorporés.

Et puis il y a quelque chose d'autre de profondément dégueulasse dans ce que vous avez dit. Je ne m'étais pas donné la peine de le relever, mais puisque vous insistez, je vais le faire.

Vous avez prétendu que les Français "tuaient du bougnoule", comme ça, sans précision. Il faut comprendre qu'ils étaient des sadiques sanguinaires qui s'amusaient à tuer des gens par préjugé raciste.

C'est évidemment faux si l'on parle de l'Hexagone, et c'est également malhonnête si l'on fait allusion à l'Algérie française. Vous omettez de dire que la colonisation fut une façon de mettre fin à des siècles de barbarie musulmane à notre encontre (razzias, piraterie, réduction en esclavage). Vous omettez de dire que les exactions commises par les Français pendant la guerre d'Algérie faisaient suite aux atrocités des islamistes locaux.

Vous justifiez les attentats islamistes sur le sol français et l'extraordinaire sur-criminalité des immigrés arabes par ce passé historique déjà présenté de façon extraordinairement biaisée.

On a "tué du bougnoule", donc "les bougnoules tuent des Français", voilà tout. Il faut comprendre qu'ils ont bien raison et que vous les approuvez.

Encore mieux : les Russes, de concert avec les Ukrainiens "libérés par eux" (c'est à dire envahis, opprimés, déportés, torturés, violés et massacrés), regarderaient "les bougnoules tuant les Français", "regardent le spectacle", comme vous dites (l'attentat du Bataclan, la criminalité immigrée sont un "spectacle"), et ils s'en réjouiraient, ils diraient "vive Poutine", et vous, faites-vous comprendre, vous vous en réjouissez aussi.

Bien entendu, les Ukrainiens ne se réjouissent nullement de la criminalité immigrée en France ni des attentats islamistes qui s'y produisent. Les Russes non plus, d'ailleurs, ou pas particulièrement, même s'ils sont nombreux à être convaincus par la propagande officielle et à se réjouir de la "décadence occidentale" alléguée par les autorités.

Ceux qui se réjouissent, sans équivoque, de tous les malheurs de la France et de l'Occident, y compris la délinquance immigrée et les attentats islamistes, voire qui favorisent activement l'immigration illégale et la subversion islamique, ce sont les autorités russes.

Autorités que vous approuvez.

Vous haïssez tellement vos compatriotes que vous vous réjouissez de leurs malheurs les plus aigus. Dépourvu des arguments et de la force de conviction qui vous seraient nécessaires pour justifier ces malheurs, vous soutenez les islamistes et le gouvernement russe, qui se disent les ennemis mortels de la France et des Français et mettent en pratique ces dispositions par des agressions qui mettent en péril la survie de notre nation et de sa civilisation. Vous souhaitez leur victoire et vous souhaitez la défaite des Français. D'ailleurs vous dites ouvertement que la civilisation islamique est supérieure à la civilisation occidentale.

Il n'y a pas "d'injures" assez fortes pour caractériser votre attitude.

Ayez au moins l'honnêteté de vos opinions ignominieuses. Ne nous faites pas le coup traditionnel, chez les gauchistes (et maintenant aussi à l'extrême droite), du "je l'ai dit, mais je l'ai pas dit". Vous l'avez dit. Assumez. Assumez comme un homme, puisque vous semblez très préoccupé par la virilité.

Et ne vous réfugiez pas, comme vous le faites sans cesse, derrière les protestations hypocrites des snowflakes wokistes : rhôôô, Maman, le monsieur il a dit du mal de moi.

Le monsieur, il a dit du mal de vous parce que vous le méritez.

Xavier NEBOUT

@ caroff

Rien ne pourra égaler dans l'horreur ce qu'ont fait les colonnes infernales en Vendée.

caroff

@ Robert Marchenoir 00h16

Vos citations de Gorki issues du site "Desk Russie" sont connues de ceux qui, comme moi, sont fascinés par le mal, par l'ignominie, par la férocité des comportements.

J'ai récemment lu l'excellent ouvrage de Thierry Wolton sur l'histoire mondiale du communisme "Les Bourreaux", qui relate les actes de cruauté insensés des Russes, des Chinois, des Vietnamiens, des Cambodgiens, des Bulgares, des Roumains, des Cubains qui se sont retrouvés unis par l'horreur des tortures, des famines, des enfermements de populations
https://www.grasset.fr/livre/histoire-mondiale-du-communisme-tome-1-9782246732211/

Et en vous lisant j'ai repensé aussi à la cruauté des Arabes, des Mongols, des Allemands, des Croisés, bref de l'humanité dans sa splendide inhumanité et de celle des Chinois :

https://www.visiontimes.fr/actualite/chine/video-incomparable-cruaute-des-prelevements-dorganes-en-chine-5505

Pour résumer mon propos, la dénonciation de la cruauté des Russes ne fait que nous rappeler l'universalité du mal... comme le dit Dostoievski :

"Je suis d’avis que le meilleur des hommes peut tomber avec l’habitude dans la grossièreté et la stupidité des bêtes fauves. […] Les facultés de bourreau existent en germe chez presque chaque homme moderne. Mais les facultés de bestialité se développent inégalement"

https://esprit.presse.fr/article/georges-nivat/juger-et-punir-chez-dostoievski-14165

Xavier NEBOUT

@ Robert Marchenoir

Vous avez dû vous faire sérieusement tancer pour cesser d'injurier ceux qui ne sont pas d'accord avec vous, mais vous faites mieux en leur prêtant des propos qu'ils n'ont jamais tenus :
Entre autres : "Vous nous avez souvent expliqué que le père devait avoir droit de vie et de mort sur ses enfants".
Là, soit vous êtes... disons malhonnête, soit il faut arrêter l'anisette.

Exilé

« On cherche une vigie de la sécurité... » (PB)

Il faudrait quand même que nous sachions ce que nous voulons.
Nous avons eu en ce domaine, du fait de sa grande culture et de sa connaissance de la vie, une vigie de premier plan qui a eu la prescience d'annoncer des années à l'avance les catastrophes qu'une folle politique d'immigration allait immanquablement entraîner.

Nous savons comment il a été incompris et persécuté par des sots dont plusieurs refusent de reconnaître leurs erreurs tout en obligeant les Français à en subir et à en payer les conséquences.

Giuseppe

"Derrière son argumentation, PS cache en réalité la condescendance, voire le mépris des élites pour ce peuple dont la simplicité d'esprit et la vulgarité le conduisent même à s'occuper de ce qui le regarde et qui les indiffère parce qu'elles vivent dans le ciel des abstractions quand la majorité des citoyens sont confrontés à une quotidienneté qui les laisse brutalement sur terre." (PB)

BRAVO !

J'ai entendu hier Renaud Girard défendre sa position véhémente contre la libération des zones ZFE. Il est bien un grand bourgeois, bien bobo parisien dans toute sa splendeur, qui ne pense qu'à lui et à la pollution aux particules fines, certes envahissantes, mais qui n'empêchent pas certains dont la préoccupation première est plutôt de se nourrir.

Il pensait que tous les autres pouvaient se payer un logement à Paris et qu'il leur suffisait de passer chez le concessionnaire et de faire un chèque à plusieurs dizaines de milliers d'euros pour une voiture électrique... Pauvre type ! Et Alexandre Jardin de lui citer et rappeler les chiffres incontestés de la misère laborieuse en France pour aller bosser à Paris et ainsi se déplacer depuis les camps retranchés éloignés des besogneux et autres working poors.

Mais quel ignare ! Comme si cette population avait les moyens elle de s'occuper en priorité des particules fines, alors qu'il s'agit d'abord de survivre et de remplir la gamelle.
À l'objection fondée des transports publics en manque cruel pour arriver depuis l'extérieur à Paris, voilà que lui, Bruno Bobo Girard, explique qu'il va bien en métro jusqu'à l'aéroport... Sacré Bruno ! tout le monde travaille à l'aéroport sans doute pour lui ! Et tout le monde prend l'avion comme lui pour aller en reportage. Il m'est arrivé de l'écouter parfois, il en tient une sacré couche comme on dit chez nous. Bourgeois, Bobo et en plus très... C'est cela, les trois à la fois et avec un c pour le troisième.

"En 2021, 18,3 % de la population de la métropole du Grand Paris vivait sous le seuil de pauvreté, soit environ 1,2 million de personnes.
Les familles monoparentales sont particulièrement touchées, avec un taux de pauvreté de 27,5 %. Certaines communes comme Aubervilliers, Clichy-sous-Bois et La Courneuve affichent des taux de pauvreté dépassant 40 %. Entre 2012 et 2021, le taux de pauvreté a augmenté de 0,9 point, soit 44 000 personnes supplémentaires vivant sous le seuil de pauvreté."

Et ça se dit grand reporter géopolitique. Heureusement Natacha Polony a rappelé que Paris était fait pour des gens comme eux, qui ont des salaires cossus, qui n'ont rien à voir avec les 1000 ou 2000 € de la population qui pense plus à surnager, plutôt qu'aux particules fines qui l'entourent et qui dérangent Bruno. Oui on sait que les particules fines sont une calamité pour la santé mais pour l'instant le seul recours c'est la voiture pour certains des zones rurales et éloignées.

Lodi

Comme l'État sert à l'origine d'abord au régalien, il est étrange qu'on en soit à devoir parler de vigie de la sécurité. Se défendre des hostiles, externes ou internes, devrait être le premier souci de tout gouvernant ! Je crains en plus qu'une vigie ne fasse diversion, tout responsable se dédouanant de sa responsabilité sur elle... En plus d'être superfétatoire : comme le dit Axelle D, les forces de l'ordre sont, en plus des personnes assurant la sécurité, des lanceurs d'alerte pour montrer là où leur mission se trouve entravée, et pour quelle raison.

L'État de droit ? Il est pour moi évident qu'il faut suivre des règles, mais pas qui aille donner l'avantage aux transgresseurs.

Notre hôte avait montré comment l'État de droit avait subi une dégénérescence plongeant la société dans l'impuissance... Il n'avait pas précisé, ou pas assez précisé ce point :

"l'État de droit dont pour ma part je ne souhaite évidemment pas la disparition mais l'adaptation." (PB)

Je suis horrible ! Avec l'été qui vient et les cahiers de vacances, y compris pour adultes, qu'on voit fleurir partout, j'en vois un pour notre hermine, ou plutôt deux :

1- Écrire un livre qui dirait ce que doit être le nouvel État de droit, titre provisoire : État de droit au singulier. Peut-être avec une partie constat et proposition et un dictionnaire sur le droit, ce qui éclaircirait la matière et attirerait les maniaques des dictionnaires. Si seulement c'était dans la collection bouquin on pourrait avoir beaucoup de pages pour pas cher dans un livre très agréable du point de vue du confort de lecture.

2- Écrire un cahier de vacances sur le droit. On me dira qu'on ne peut pas rendre la matière autre que terriblement rébarbative ? Je conçois bien le problème, mais il y a une demande, des bouquins parus sur le droit dans des mondes imaginaires, par exemple. On peut imaginer de courtes narrations sur des histoires vraies, le droit de mondes imaginaires et le droit dont vous êtes le héros, vous avez tel problème juridique, vous faites quoi ? Telle réponse, telle conséquence, on joue plus loin, ça donne quoi comme dans un livre dont vous êtes le héros, en plus court...

3- En fait, notre hôte pourrait aussi faire ça : le livre dont vous êtes le héros n'est pas réservé aux gosses, je me suis vraiment bien amusé avec un sur le vin, où il y a toujours à apprendre, vous me direz, comme dans tous, mais là, cela avait un côté aussi rafraîchissant que désirable.

Bref, bref, les vigies, c'est bien, amener les gens à mieux se rendre compte dans quel cadre ils évoluent et vouloir en changer, c'est aussi bien. Ici, on prêche quelque peu à des convaincus. Idem pour CNews ! Par mes propositions, et surtout les deuxième et troisième, provoque la rencontre avec public non acquis d'avance mais pas fermé a priori à la prise de conscience, je pense.
L'État de droit ? On en parle sans le définir, et sans montrer en quoi il peut avoir des effets pervers, ou être amélioré dans un livre, pour autant que je le sache, et même dans ce cas, la voix de notre hôte ne serait pas de trop : un débat et une mutation me semblent s'imposer.
Cahiers de vacances et livres dont vous êtes le héros ratissent encore plus large.

Alors...

Xavier NEBOUT

On a oublié que l'État de droit s'est construit face à celui du roi, symbole du père. Si bien que nous en arrivons après le droit de l'épouse envers son mari, à celui de l'enfant face au père, et la destruction de l'humanité en ce qui caractérise l'homme est son âme.

Quant à la liberté, nous sommes gouvernés par une masse de fonctionnaires qui ont abandonné le sens de l'honneur et de la liberté au fil des doctrines gouvernementales contraires à leur conscience quand ils en ont encore une, pour la sécurité du salaire.
L'homme libre est alors leur ennemi intime pour rappeler à leur subconscient qu'ils sont des êtres inférieurs - de la racaille ou de la pègre en montant en grade.
Nous le voyons tous les jours par la voix des élus qui sont presque tous des fonctionnaires ou assimilés, tire-au-flanc divers et très avariés mais bien payés à faire semblant de servir à quelque chose.

Dieu et le Roi.

Robert Marchenoir

@ Xavier NEBOUT | 29 mai 2025 à 18:45
"Alors, ce sont les immigrés qui sont encore porteurs de civilisation, et ils tuent du Français comme on tuait du bougnoule. Et les Russes ainsi que les Ukrainiens délivrés, de regarder le spectacle, et de dire : 'Vive Poutine'."

Le mensonge et la perversion ont beau être répétitifs, il n'y a aucune raison de leur laisser le champ libre. Aucun Ukrainien n'a été "délivré" par les Russes, aucun d'entre eux n'a dit "vive Poutine", et près d'un million de Russes ont dit m... à Poutine en quittant leur pays après la deuxième invasion de l'Ukraine.

On se demande bien comment les Ukrainiens auraient pu remercier la Russie, alors qu'elle ne leur a apporté que la haine génocidaire, la soumission, la torture et le massacre.

Maxime Gorki faisait, dès 1922, le constat de l'extrême cruauté russe, auquel il n'y a
rien à changer aujourd'hui. Notez qu'il ne s'agit ni des autorités, ni des "élites", ni des communistes. Il s'agit des paysans anti-communistes. Les chiens ne font pas des chats. Si Staline et Poutine existent, c'est parce qu'ils sont à l'image du peuple russe.

"La cruauté est ce qui m’a étonné et tourmenté toute ma vie. Quelles sont les racines de la cruauté humaine ? J’y ai beaucoup réfléchi et je n’ai pas compris, je ne comprends toujours pas. [...]"

"S’agissant de la cruauté russe, il ne semble pas y avoir eu d’évolution et ses formes ne paraissent guère avoir changé."

"Comme le raconte un chroniqueur du XVIIe siècle, en son temps, on torturait 'en emplissant la bouche de poudre à canon et en y mettant le feu ; parfois, en introduisant la poudre par le bas ; aux femmes, on perçait les seins et, après avoir fait passer une corde par les trous, on les pendait.' "

"En 1918 et en 1919, dans le Don et l’Oural, on n’agissait pas autrement : on introduisait par le bas un bâton de dynamite, et on faisait sauter le bonhomme. [...]"

"Ce qui est tout aussi essentiellement propre au Russe, c’est un sens de la cruauté particulier, une cruauté froide. [...]"

"On sent dans la cruauté russe un raffinement diabolique, quelque chose de subtil et de recherché. [...]"

"Ce qui m’intéresse ici, ce sont seulement les réjouissances collectives devant les souffrances d’autrui."

"En Sibérie, les paysans creusaient des fosses, y descendaient la tête en bas les soldats de l’armée rouge qu’ils avaient faits prisonniers, ne laissant au-dessus du sol que les jambes, du pied au genou ; ensuite ils comblaient petit à petit les fosses, pour voir, d’après les convulsions des jambes, lesquels des prisonniers ainsi torturés étaient les plus résistants et mouraient d’étouffement en dernier. [...]"

"Dans le gouvernement de Tambov, [...] on éventrait un prisonnier et on lui sortait l’intestin grêle que l’on clouait à un arbre ou à un poteau télégraphique, et on le frappait pour l’obliger à courir autour de l’arbre et voir s’enrouler son intestin. [...]"

"Lesquels sont les plus cruels ? Les Blancs ou les Rouges ? Sans doute, c’est la même chose des deux côtés. Les uns comme les autres ne sont-ils pas des Russes ? [...]"

Mais il y a mieux. Les Russes ont la même idée de la femme que vous :

"Je pense que nulle part au monde on ne bat les femmes aussi impitoyablement que dans le village russe, et sans doute n’y a-t-il pas de pays où abondent à ce point les proverbes et conseils du genre : 'Bats ta femme à coups de massue, baisse-toi et renifle – elle respire ? Elle se moque de toi, elle en veut encore.' 'La femme est deux fois bonne : quand on l’amène après les noces et quand on l’enterre.' 'La femme et le bétail, va savoir, c’est tout pareil.' 'Bats ta femme et la soupe sera meilleure.' [...]"

Vous nous avez souvent expliqué que le père devait avoir droit de vie et de mort sur ses enfants :

"Les enfants eux aussi sont assidûment battus. Alors que je faisais des recherches sur la criminalité dans la région de Moscou, j’ai consulté les archives de la Chambre judiciaire de Moscou pour la décennie 1900-1910 ; j’ai été frappé par le nombre d’affaires de violences sur enfants et autres formes de crimes contre mineurs. De manière générale, en Russie on aime donner des coups, peu importe à qui. [...]"

Vous ne parvenez pas à dissimuler votre antisémitisme :

"À propos de cruauté, il est difficile de ne pas évoquer les traits caractéristiques des pogroms contre les Juifs en Russie. Le fait que les pogroms ont été autorisés par les haineux imbéciles en place n’excuse rien ni personne. Mais en permettant de tabasser et de piller les Juifs, ces imbéciles n’ont pas suggéré aux centaines de pillards de trancher les seins des femmes juives, de battre leurs enfants, d’enfoncer des clous dans les crânes des Juifs. [...]"

"Mais alors, où est-il enfin ce brave paysan russe, bienveillant et pensif, cet infatigable chercheur de vérité et de justice dont la grande littérature russe du XIXe siècle a parlé avec tant de persuasion et de si belle façon ?"

"Dans ma jeunesse, j’ai ardemment recherché cet homme dans les villages de Russie, et je ne l’ai pas trouvé. [...]"

Vous mentez comme vous respirez :

"Il n’a pas une haute idée de la vérité : 'Ce n’est pas la vérité qui te rassasiera.' 'Peu importe le mensonge, pourvu qu’on vive à sa faim.' 'L’homme sincère est tout aussi nuisible que l’imbécile.' [...]"

Franchement, demandez un permis de séjour à l'ambassade russe. Il ne manque pas d'Occidentaux qui ont quitté l'Europe ou l'Amérique pour s'installer en URSS et dans la Russie poutinienne. Je veux dire, ils ne sont pas nombreux, mais cette pratique a perduré de 1917 jusqu'à nos jours. Ayez au moins la cohérence d'un Xavier Moreau, qui a acquis la nationalité russe et nous prodigue sa triste propagande à partir de Moscou (*).
______

(*) Voici son compte Odysee. Voici son compte Twitter. Voici un compte tout à fait hilarant voué à la démolition des sottises de Xavier Moreau. Son auteur est spécialiste des compilations de l'aigrefin, où ses assertions s'autodétruisent les unes après les autres. Xavier Moreau explique lui-même à quel point il raconte absolument n'importe quoi : il suffit de l'écouter. N'hésitez pas à consulter Chaudron Productions, c'est beaucoup plus rigolo que du Xavier Moreau (ou Nebout). Ça a aussi l'avantage de rétablir la vérité.

Giuseppe

@ hameau dans les nuages | 29 mai 2025 à 09:51

Pas faux ! Déjà à hauteur d'homme cela reste un bon référentiel et une bonne base de travail pour qui veut s'en donner la peine, et le boulot ne manque pas. L'univers, qu'on le laisse aux astronomes.

Nous étions en réunion pour discuter d'un problème de fissuration et voilà qu'un des participants, le Bellérophon local, de nous expliquer que le diable n'avait pas de queue alors qu'un monocomposant polyuréthane qui polymérise en présence de l'humidité de l'air réglait le problème avec une dizaine d'euros.
Je pense qu'il ne devait pas savoir qu'avec un marteau on enfonce un clou et qu'il suffit de taper dessus, certes avec discernement pour ne pas se taper sur les doigts.
D'ailleurs et c'est gratuit, le bon sens suffit, je recommande l'appli Petocask pour tester son bon sens. Le bon sens efficient, celui que nous avait rappelé un des responsables français de la sécurité des centrales nucléaires lors d'une formation. À la portée de tous, et ainsi de s'apercevoir que nos énarques ne servent à pas grand-chose, certains se rassurent avec cette caste, mais c'est parce qu'ils ne remboursent pas de leur poche la dette.

Exilé

@ Patrice Charoulet | 29 mai 2025 à 09:35
« Il n'y a aucune raison d'employer le mot "élites" d'une manière dépréciative. "Élites" signifiant "les meilleurs".
Les meilleurs avocats, les meilleurs magistrats, les meilleurs écrivains, etc. »

Sauf que les élites qui trahissent leur mission, ce qui est hélas souvent le cas de nos jours, ne sont plus dignes de leur statut et perdent de ce fait la confiance que le commun des mortels aurait pu leur accorder.

Cf. « La Trahison des clercs » par Julien Benda.

Exilé

« Au risque d'être étiqueté membre d'une telle cohorte indigne, des événements récents, sur les plans national et international... » (PB)

Attention, on enseigne en matière de géopolitique qu'il faut distinguer le droit en matière « domestique » (interne à un pays) du droit pratiqué à l'international, sachant qu'une démocratie n'est pas nécessairement vertueuse dans ses comportements internationaux par rapport à une supposée dictature (ou au moins à un régime autoritaire).

Ainsi par exemple, le fait que la Russie soit critiquable sur son niveau interne de démocratie n'implique pas nécessairement qu'elle ne puisse que commettre des crimes de guerre dont les États-Unis, qui se targuent d'être un exemple de démocratie, seraient incapables, ce que par exemple la manière dont l'invasion et la guerre en Irak ont été menées en 2003 ont démenti.

Axelle D

Les vigies de la sécurité ne manquent pas. Sauf qu'on ne veut ni les voir et encore moins les reconnaître, sachant que leurs membres appartiennent à la sécurité publique, autrement dit à la Police nationale.

Personnellement, après m'être fait dérober dix jours auparavant mon portefeuille contenant papiers et argent, je ne peux que me louer du professionnalisme et du savoir-faire des agents de la PN pour identifier et appréhender mon voleur en moins de huit jours. Sans parler de leur empathie pour soutenir une victime...

Savoir si la justice va suivre ou à l'inverse abandonner toute poursuite avec un simple rappel à la loi après une comparution immédiate et bâclée visant à faire illusion, tandis que la victime est tenue à l'écart...

Xavier NEBOUT

Pour être en sécurité, il faut d'abord inspirer le respect et non le mépris.

Or, il n'y a plus de religion, plus de morale. Le père a été le chef de la famille depuis l'aube de l'humanité et ne l'est plus. La femme est devenue l'égale de l'homme parce qu'on ne sait plus dire équivalent. On n'est même plus capables de se reproduire parce que les femmes pensent à leur carrière, on fera payer nos dettes par nos enfants, etc. etc. et pour couronner le tout, avec à notre tête un psychopathe marié à une maman et qui nous a fait virer de l'Afrique.
Bref, en moins d'un siècle, nous sommes devenus un pays de pourris jusqu'à l'os.

Alors, ce sont les immigrés qui sont encore porteurs de civilisation, et ils tuent du Français comme on tuait du bougnoule.

Et les Russes ainsi que les Ukrainiens délivrés, de regarder le spectacle, et de dire : "Vive Poutine".

Vous voulez revenir en arrière ? Commencez par réquisitionner les monastères pour créer une Église gallicane telle que la petite église des Deux-Sèvres qui n'a pas fait de compromis avec la pègre.

Aliocha

@ hameau dans les nuages

L'ampoule devrait encore briller sous les ruines, alors qu'il s'agit d'entendre que le temple est le corps du crucifié, potentialité offerte aux nôtres de le ressusciter ?

"Mon bien-aimé est descendu à son jardin, Au parterre d'aromates, Pour faire paître son troupeau dans les jardins, Et pour cueillir des lis."

https://saintebible.com/lsg/songs/6.htm

Solon

Comme d'habitude, excellente analyse. L'opposition entre liberté et sécurité est mise en lumière de façon telle qu'on ne peut y échapper. Cependant, il faut compléter la formule. Liberté pour qui ? Sécurité pour qui ? Il est vain d'opposer la sécurité du plus grand nombre à la liberté de quelques-uns.

Si on introduit cette donnée dans le raisonnement, une frange de malfrats qui choisissent délibérément de violer la règle doit être traitée avec la plus grande rigueur. Ils ont choisi de mettre en jeu leur liberté. Ils sont condamnés par la justice. C'est leur choix. Pourquoi être compatissant avec des truands ?

On observe que dans les démocraties occidentales comme la France, la rigueur n'est pas incompatible avec le respect du droit. Au législateur de définir le cadre. Si possible en ne privilégiant pas les truands. Dès lors que le jeu est franc et loyal, personne ne peut se plaindre.


Michel Deluré

Éternel débat entre liberté et sécurité, les deux étant indissociables, la première ne pouvant se concevoir sans l'existence de la seconde. Qui peut prétendre raisonnablement jouir de la liberté lorsqu'il use de celle-ci dans un climat d'insécurité ? Locke a raison lorsqu'il déclare que « là où il n'y a pas de loi, il n'y a pas non plus de liberté. Car la liberté consiste à être exempt de gêne et de violence de la part d'autrui : ce qui ne saurait se trouver où il n'y a point de loi ». Le besoins de sécurité limite certes ma liberté mais aussi celle des autres et c'est finalement le seul moyen qui permette à chacun de vivre véritablement sa propre liberté.

Vivant en société, ce n'est point parce que nous sommes libres de vouloir que nous sommes pour autant libres de pouvoir et il est faux d'attribuer le qualificatif de « libre » à tout être agissant sans entrave et en toute impunité. « Tel se croit le maître des autres, qui ne laisse pas d'être plus esclave qu'eux. » (Rousseau)

Toute la difficulté réside dans la nécessité de trouver le juste niveau des mesures de sécurité qui garantisse à tous de pouvoir agir dans un sentiment de liberté en ne perdant cependant pas de vue qu'en définitive, « la vraie liberté, c'est pouvoir toute chose sur soi. » (Montaigne)

genau

Pardonnez du peu, mais voilà que se glisse dans le verbe de notre hôte, l'aiguillon de la révolte et que des rameaux prometteurs apparaissent dans les contributions.
L'Histoire bégaie, c'est vrai, et nous percevons difficilement son discours dédaléen comme l'appelaient Paul Reboux et Charles Müller à propos de la poésie de Mallarmé.
Inutile de se répandre en exemples, de catégoriser les freins à l'harmonie, la nature humaine est ainsi et même les professionnels de la charité, clercs ou laïcs n'échappent pas à la tentation de la règle. Qui sépare EHPAD de hospice ? L'argent et l'auteur. La sévérité reste la même, la règle omnipesante, la considération filtrée par les couches et la douche sommaire.

Tout s'arrangera mais mal. Ce n'est pas du pessimisme, inutile par ailleurs, mais Diogène n'a plus sa place parce que l'ascèse cynique n'envisage plus le bonheur comme but ultime, le telos est tordu, parce que Diogène ne peut plus boire nu en interpellant le pouvoir et rester heureux.

Or, il n'a jamais été possible qu'il en fût et en soit aujourd'hui, autrement. La classe politique est exposée à toutes les détestations, le sait, mais s'accroche à cette horrible condition, où la culture n'est pour rien. Le petit Attal tout choupinet qu'il est révèle un loup, apparemment cultivé, passé par les grands laminoirs scolaires et même s'il est un jour le sujet d'une battue revivra dans ses poursuivants qui lècheront son sang.

À l'opposé, M.Trump bouleverse tous les codes, crache en l'air, pisse dans les pianos, finira par ployer sous les arcanes de la diplomatie et les coups bas bien mérités, mais restera une référence aussi.

En revanche, des presque sages, à la parole melliflue ou si profonde qu'elle en est incompréhensible, ne sont que des consciences, des livres que les salonards ou les énarques évoqueront en gargarismes démagogiques, n'ayant que révérence polie à leur égard, et revoilà Diogène sur étagère.

Ces auteurs, cette révérence, puis cet oubli, ces fonctions autrefois perdues dans la brume du marais d'État ; les magistrats par exemple, forgerons d'une unité autour d'un texte malléable ou d'airain, au style inimitable descendent aujourd'hui dans l'arène, soigneusement abrités derrière le bouclier de leur indépendance et n'hésitent plus à s'emparer de lois vétilleuses, surabondantes, parfois même comiques dans leur précision infirmière que leurs contempteurs politiques ont embrouillées à loisir, pour rendre des décisions sidérantes, s'engagent dans la justification de l'illégal, du grotesque, dans l'excuse abyssale, alors que les agités du bocal frétillent en torturant encore plus les textes européens afin de leur donner une dimension, enfin....... française.
Chacun à sa place, et il n'y a plus de concierges.

finch

Le droit, aujourd’hui, se promène en redingote dans un quartier en feu. On lui tire dessus, il cite Montesquieu ; on l’étrangle, il récite la Déclaration de 1789. Il meurt dans les formes, comme une tragédienne en corset, mais meurt quand même. La République, pourtant, continue à fleurir des couronnes sur son tombeau, persuadée que la beauté du geste rachètera l’impuissance du résultat.

Ce n’est plus de vigies des libertés que nous manquons, mais de guetteurs de l’orage. Des défenseurs du droit à la virgule près, nous en avons à foison — lettrés, élégants, souvent sincères — mais quand la maison brûle, c’est le seau d’eau, non le traité de procédure, qui manque. Or l’ordre, la sécurité, la simple paix des humbles, ne sont plus assurés. La sûreté est devenue un bien aristocratique, inégalement réparti, que les beaux esprits n’invoquent que dans les colloques, pendant que la rue, elle, s’en passe… à coups de couteau.

La liberté, dans ce théâtre de papier, est un privilège de nanti. Elle se déclame bien entre deux fauteuils en velours, mais s’évanouit dans les couloirs des commissariats en grève. Il est de bon ton de proclamer qu’on veut « concilier libertés et sécurité » mais cette conciliation ressemble de plus en plus à une illusion d’optique. Car dans la balance des priorités, la sécurité pèse peu : elle est concrète, utilitaire, donc méprisée ; alors que la liberté, elle, s’auréole de noblesse et sent bon le marbre des grands principes. Le réel n’incommode jamais ceux qui ne s’y frottent pas.

Et pourtant, à force de croire qu’un peuple peut vivre de pureté procédurale, on oublie que la loi n’est pas une fin, mais un outil. Elle n’est pas sacrée ; elle est nécessaire. Si l’État de droit devient un fétiche intouchable, il cesse d’être une force et devient une faiblesse. La justice trop lente devient une injustice déguisée. L’excès de procédure, un théâtre d’ombres où se cache l’abandon du peuple. On prétend encore, parfois, combattre l’enclume avec une mouche.

Le citoyen, lui, ne demande pas l’État parfait, il réclame l’État présent. Non l’État bavard, mais l’État qui agit. Le droit doit protéger avant de discourir, garantir avant de séduire. Il n’est pas honteux de vouloir qu’une démocratie sache encore se défendre. Le bonheur du formalisme n’a jamais remplacé la nécessité de l’efficacité. On ne gouverne pas un pays avec des gants blancs trempés dans l’encre noire des décisions du Conseil constitutionnel.

Il faut, peut-être, desserrer le corset juridique sans pour autant tomber dans la démesure autoritaire. La légalité ne doit pas être l’ennemie du bon sens. Réformer n’est pas trahir. Adapter n’est pas abattre. Il n’est pas infâme de vouloir que le droit cesse d’être un sablier renversé dans une maison en flammes.

La République ne tombera pas parce qu’on aura élagué les absurdités procédurales ou expédié quelques lenteurs judiciaires. Elle tombera parce qu’à force de sacraliser ses principes, elle aura oublié leurs raisons d’être. Et l’on verra alors, au détour d’une rue, le citoyen exaspéré devenir le fossoyeur d’un régime trop occupé à se contempler.

Rousseau, qui n’était pas suspect d’autoritarisme, écrivait : « Les lois sont toujours utiles à ceux qui possèdent et nuisibles à ceux qui n’ont rien. » Que dire, aujourd’hui, d’un droit qui devient l’apanage de ceux qui vivent loin des zones de tension ? À trop aimer les principes, on oublie parfois les hommes.

Il ne s’agit pas de livrer le pays aux passions brutes. Il ne s’agit pas de supprimer les contre-pouvoirs, mais de les faire vivre au contact du sol. Le peuple ne demande pas la dictature ; il demande simplement que la loi s’intéresse encore à lui. Et s’il est vrai, comme le disait Nietzsche, que « l’homme civilisé est celui qui sait encore rougir », il serait peut-être temps que certains juristes rougissent d’avoir confondu vertu avec paralysie.

À vouloir vivre dans le ciel des idées, on en oublie la poussière du sol. Or c’est là, dans cette poussière, que se joue encore la promesse d’un ordre juste. Un ordre où la République ne serait plus seulement une statue, mais une présence. Une voix. Un rempart.

Giuseppe

Et moi je cherche un vrai État de droit, c'est bien de parler du monde et de l'univers, mais baissons-nous à hauteur d'homme, ça ira beaucoup mieux :

https://x.com/sarahuriel31/status/1927663399569125845?s=58&t=VD2Ene-M1AwwcyLHd1ncEg

hameau dans les nuages

Très chouette billet sur l'état des lieux. Giuseppe va vous répondre que vous perdez votre temps à tenter de convaincre des gens qui ne savent pas planter un clou, et je serai d'accord avec lui.

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@ Aliocha | 29 mai 2025 à 08:12

Votre commentaire me rappelle qu'à l'église du village, située sur la voie du Piémont, je dois changer l'ampoule qui éclaire l'autel de la Vierge. La dame âgée qui entretient bénévolement les lieux a demandé depuis un mois le changement de cette ampoule à la mairie, dont le maire encore jeune est pratiquant : rien.

Patrice Charoulet

Cher Philippe Bilger,

Je vous le redis : vous faites, in-dis-cu-ta-ble-ment, partie des élites. Comme Patrice Spinosi, dont vous nous parlez aujourd'hui. Il n'y a aucune raison d'employer le mot "élites" d'une manière dépréciative. "Élites" signifiant "les meilleurs".
Les meilleurs avocats, les meilleurs magistrats, les meilleurs écrivains, etc.

Aliocha

Les vaches sacrés du mythe n'ont pas fini de retarder la prise de conscience collective, sans laquelle le vieillard continuera de tester la solidarité pour justifier l'inconsciente perplexité des hypothèses de son anathème.

Si la loi suprême n'est pas la charité, ses interprétations ne formuleront jamais les préceptes permettant son application, incapables alors d'accéder au triple sens, historique, allégorique et moral, fondement de leur action, quand le texte est interprété suivant la lettre et suivant l'esprit, en même temps !
L'accession au droit à la liberté alors chérira les devoirs qui seuls sont à même de l'autoriser, acceptation du joug léger de notre réalité.

Tout est déjà accompli, nous reste à savoir le reconnaître, pardon de répéter ce qui a déjà été tout à fait exactement interprété :

« Le costume même que le prêtre porte à l’autel », ajoute M. Mâle, les objets qui servent au culte sont autant de symboles. « La chasuble, qui se met par-dessus les autres vêtements, c’est la charité qui est supérieure à tous les préceptes de la loi et qui est elle-même la loi suprême. L’étole, que le prêtre se passe au cou, est le joug léger du Seigneur ; et comme il est écrit que tout chrétien doit chérir ce joug, le prêtre baise l’étole en la mettant et en l’enlevant. La mitre à deux pointes de l’évêque symbolise la science qu’il doit avoir de l’un et de l’autre Testament ; deux rubans y sont attachés pour rappeler que l’Écriture doit être interprétée suivant la lettre et suivant l’esprit. La cloche est la voix des prédicateurs. La charpente à laquelle elle est suspendue est la figure de la croix. La corde, faite de trois fils tordus, signifie la triple intelligence de l’Écriture, qui doit être interprétée dans le triple sens historique, allégorique et moral. Quand on prend la corde dans sa main pour ébranler la cloche, on exprime symboliquement cette vérité fondamentale que la connaissance des Écritures doit aboutir à l’action. »

https://interligne.over-blog.com/2019/02/la-mort-des-cathedrales-texte-de-marcel-proust.html

La cohorte française a ici l'occasion de sortir des ombres antiques qui s'échappent des significations de vitrail, pour se juxtaposer au corps glorieux qui continue de nous édifier.
La prise de conscience de nos structures mentales est désormais non seulement permise mais conseillée, pour à la fin réaliser que l'accomplissement de la loi est possible, quand sur les ruines du faux temple effondré apparaît le soleil éclatant sur le chemin désormais éclairé, dont il ne dépend que de nous de savoir en emprunter librement la voie raisonnable :

"Là, des balustres charmants d’un balcon roman ou du seuil mystérieux d’un porche gothique entr’ouvert qui unit à l’obscurité illuminée de l’église le soleil dormant à l’ombre des grands arbres qui l’entourent, il faut que nous continuions à voir la procession sortir de l’ombre multicolore qui tombe des arbres de pierre de la nef et suivre, dans la campagne, entre les piliers trapus que surmontent des chapiteaux de fleurs et de fruits, ces chemins dont on peut dire, comme le Prophète disait du Seigneur : « Tous ses sentiers sont la paix ». (Ibid)

Achille

« Des vigies des libertés, on en a pléthore. » (PB)

Oh que oui ! Sauf que la liberté de chacun s’arrête là où commence celle des autres.
Le problème est qu’aujourd’hui le concept de "liberté" est totalement réquisitionné par celui de "droit" qui prévaut sur toute autre considération prioritaire.

Le mot "liberté" est régulièrement dévoyé par des corporations, qu’elles soient de nature religieuse, syndicale, professionnelle, politique ou autre, qui n’hésitent pas à prendre en otage les citoyens dans leur vie quotidienne pour faire prévaloir leurs revendications. Ceci bien sûr dans l’intérêt de la collectivité.
Les pires en ce domaine étant évidemment les syndicalistes de la SNCF (CGT et SUD Rail) qui systématiquement planifient une grève lors des grands départs en vacances et les ponts des jours fériés.

Quant au concept de sécurité, il semble qu’il devienne de plus en plus difficile à maîtriser, non pas faute de volonté de ceux qui en ont la charge, mais plutôt faute de moyens à mettre en place.
Il convient aujourd'hui de reconsidérer les dépenses publiques. Moins d'assistance sociale pas toujours très maîtrisée, plus d'attention à la sécurité des citoyens.

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