Dans la sauvegarde des diplomates, je mets tant d'idées et de sentiments qui ne me sont pas naturels dans le monde tel qu'il est aujourd'hui.
La mesure, le refus du rapport de force, le dialogue, la patience, la cohérence, le respect des instances internationales, la priorité absolue donnée à la possibilité de paix plus qu'à la tentation de la guerre. D'une certaine manière, plutôt le caractère tranquille d'une Europe qui n'est pas impulsive que les accès et les coups de boutoir de grandes puissances et de leurs responsables se vantant d'être libérés des règles communes.
Le simplisme me guette ; j'éprouve une joie à la fois mauvaise et compréhensible face à tout ce qu'accomplit Israël depuis le 7 octobre 2023, la légitime défense au sens très large que ce pays lui donne a mon agrément malgré les terribles dégâts humains et matériels à Gaza et en Iran et les retombées épouvantables sur lui. Je ne peux m'empêcher de considérer que l'État hébreu se bat pour nous tous, je refuse toutefois de me laisser aller à une acceptation sans limite, à une partialité sans frein.
Parce que l'intervention américaine m'a paru inévitable et, je l'espère, décisive à la fois pour éradiquer le risque nucléaire et mettre à bas le régime des mollahs, je me réfrène et pour rien au monde je ne voudrais tomber dans cette démagogie inéluctablement fascinée par le "il n'y a qu'à" et le "faut qu'on".
Car la guerre, depuis l'invasion de l'Ukraine et l'action violemment et prétendument pacificatrice de Donald Trump, n'est pas loin d'être devenue non seulement la continuation de la politique par d'autres moyens, selon Clausewitz, mais plus encore le mode quasiment banal de règlement des conflits. Comme si les phases préparatoires que l'Histoire a connues étaient frappées d'obsolescence au profit, d'emblée, d'attitudes belliqueuses.
J'ai conscience que rien ne se serait pire, pour un univers totalement dérégulé, que cette adhésion mécanique à ce débridement d'hostilité internationale quand il conviendrait au contraire de ne pas rejeter, sur ces incendies fiers de leur cruelle spontanéité, la maîtrise d'intelligences et de réflexions capables de voir plus loin que le bout de leur fureur.
Sur ce plan, on peut moquer Emmanuel Macron tant qu'on voudra mais, pour ma part et Dieu sait que je n'en ai pas abusé, il me semble toutefois que de manière ponctuelle, pour l'Ukraine, pour Israël et à l'égard de l'Iran, le président n'a pas été indigne de ce qu'on pouvait attendre de lui. Son avertissement, en l'espèce, "qu'une situation strictement militaire" ne sera pas garante d'un futur apaisé ne manque pas de pertinence.
J'ai conscience que certains précédents sont dévastateurs et notamment la coupable faiblesse de nos démocraties face à Hitler. Mais il ne faudrait pas que cette mauvaise conscience lucide mais inutile et rétrospective nous mît sans cesse sur le pied de guerre. Nous ne sommes plus face au nazisme et il serait tragiquement incongru de faire preuve, par réflexe, d'une violence sans le moindre espace pour délibérer du présent et ménager l'avenir.
Je serai heureux le jour où le magnifique peuple iranien sera enfin libéré de sa dictature théocratique et de ses chaînes ignominieuses.
Mais avant, pendant et après, il faut sauver les diplomates.
Contre la mort, quand ils sont à la hauteur, ils portent l'espoir, une dernière chance.
Rentrons dans les détails, et expliquons pourquoi il ne faut surtout pas sauver les diplomates français. Voyons le cas de l'un d'entre eux, Pierre Vimont.
Fils de diplomate, ayant derrière lui quarante ans d'une carrière qualifiée d'éblouissante par ceux qui l'ont suivi, il a été directeur de cabinet des trois ministres des Affaires étrangères de Jacques Chirac, dont Dominique de Villepin.
Il a été ambassadeur à Washington, numéro deux de la diplomatie européenne pendant cinq ans et inspirateur de la première politique d'Emmanuel Macron à l'égard de la Russie, qui recherchait une conciliation introuvable. Il a même servi de modèle à une bande dessinée puis à un film intitulés Quai d'Orsay.
Autant dire qu'il est l'archétype du "diplomate" qui produit à jet continu de la "diplomatie" en tube, celui dont il est convenu de déplorer la disparition suite à la décision du crès crès méchant Macron de "supprimer le corps diplomatique".
Or, Emmanuel Macron a très, très longtemps, pratiqué à l'égard de la Russie une politique d'ouverture caractérisée par la naïveté et la substitution des illusions "gaullistes" au froid réalisme qu'aurait exigé l'intérêt de la France.
En 2019, cinq ans après la première invasion de l'Ukraine, il a fait assaut de cordialité envers Vladimir Poutine en le recevant au fort de Brégançon, alors que ce dernier refusait toute concession et avait le culot de lui reprocher les Gilets jaunes.
Le 7 février 2022, dix-sept jours seulement avant la deuxième invasion de l'Ukraine, le président français insiste pour rencontrer Poutine à Moscou, séparé de lui par la fameuse table de six mètres, et s'entretient avec lui pendant la durée hallucinante de cinq heures, sans rien obtenir du dictateur russe.
Encore plus ahurissant, le 9 mai, soit deux mois et demi après la deuxième invasion, il affirme qu'il ne faut pas "humilier la Russie" ni être animé d'un "esprit de revanche" à son égard. C'était après la découverte des massacres, des tortures et des viols commis par l'armée russe contre les civils à Boutcha !
Imagine-t-on le général de Gaulle, après le massacre d'Oradour-sur-Glane, expliquer qu'il ne faut pas humilier l'Allemagne ni être animé d'un esprit de revanche envers elle, car un jour, il faudra vivre en paix avec elle en Europe ?
Mais ce n'est pas fini : le 3 juin, Emmanuel Macron répète qu'il "ne faut pas humilier la Russie", exactement pour cette raison.
Ce n'est qu'en recevant Volodymyr Zelensky à Paris, le 8 février 2023, que le président français abandonne enfin ce gaullisme dégénéré, vulgaire et lâche en se prononçant clairement pour la victoire de l'Ukraine.
Cette posture diplomatique a, hélas, été celle de tous les présidents français depuis Valéry Giscard d'Estaing, avec quelques nuances chez François Mitterrand et surtout François Hollande. Avant le poutino-léchage, il y a eu le soviéto-léchage, dont les graines empoisonnées ont été semées par de Gaulle lui-même dès 1941, par ses avances à Staline.
Or, c'est Pierre Vimont, surnommé "le diplomate par excellence", qui a conseillé cette politique à Emmanuel Macron. Auteur, en 2019, d'un rapport aussi verbeux qu'irréaliste préconisant la coopération avec la Russie, à l'occasion du forum annuel de l'ONG Leaders pour la paix, il a été nommé cette même année, par Macron, "envoyé spécial pour l'architecture de sécurité et de confiance" à Moscou.
Notez l'abominable morceau de langue de bois "diplomatique".
En octobre 2023, Pierre Vimont justifiait encore (*), rétrospectivement, sa politique de conciliation envers la Russie par ce principe d'une insondable sottise selon lequel "chaque jour sans guerre est un jour gagné pour la paix".
En fait, c'est l'inverse : comme les événements l'ont montré, chaque jour passé à énoncer de filandreuses platitudes diplomatiques était un jour laissé à la Russie pour préparer ses guerres d'agression contre ses voisins et contre l'Occident.
Et un jour perdu pour fournir un soutien militaire décisif à l'Ukraine et reconstituer notre propre outil de défense, amolli par des décennies de bavardages en vase clos des hommes du Quai d'Orsay, abrutis par leur corporatisme fonctionnarial.
Relisons cette phrase irresponsable : "chaque jour sans guerre est un jour gagné pour la paix" signifie que le diplomate d'élite se résigne à ce que la guerre éclate un jour ou l'autre ; mais lui, il aura fait son job jusqu'au bout, il aura les mains propres, il n'y sera pour rien. Il a promu la "compréhension", le "dialogue" et la "coopération" : c'est ça qu'il a en magasin, et donc c'est ça qu'il faut fournir.
L'idée que la Russie n'en a rien à battre, du dialogue et de la coopération, qu'elle ne connaît que la force et qu'elle est résolue à l'employer pour élargir son empire, cette idée n'effleure pas le Talleyrand du XXIe siècle.
Pas plus que l'idée selon laquelle la Russie ne recule que devant la force, et que la diplomatie devrait prôner le réarmement plutôt qu'un dialogue manifestement illusoire.
L'objectif n'est pas de retarder le plus possible le déclenchement de la guerre : il est de l'empêcher. Et cela se fait en se préparant à la livrer pour ne pas avoir à la faire.
L'autocritique à laquelle se livre Pierre Vimont fin 2023 est sidérante : "Là où nous nous sommes tous illusionnés, c'est sur deux points. Tout d'abord, Vladimir Poutine s'est servi [de notre politique de coopération] pour tenter de diviser les alliés. Ensuite, et c'est le vrai problème, il voulait avant tout négocier avec les Américains."
On reste pantois devant un tel aveu. Qui sont ces "tous" qui se sont illusionnés ? Il ne manque pas de diplomates, d'analystes et même de chefs d'État qui n'ont pas succombé à ces illusions. Simplement, ils n'étaient pas français, pour la plupart.
Quant aux deux points qu'évoque Pierre Vimont, ils sont évidents depuis vingt bonnes années. Il suffisait d'étudier un tant soit peu la Russie pour le savoir. Si les meilleurs diplomates français ont attendu 2023 pour s'en rendre compte, à quoi servent-ils donc ? Où est leur extraordinaire compétence due au "concours d'Orient" et je ne sais quoi encore ?
Il faut croire qu'Emmanuel Macron a eu raison de "supprimer le corps diplomatique", selon l'expression abusive et dramatique qui a cours. Quand une institution échoue à ce point, la seule solution est de la remplacer par une autre.
______
(*) La Fascination russe - Politique française : trente ans de complaisance vis-à-vis de la Russie, d'Elsa Vidal, Robert Laffont, 2024.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 28 juin 2025 à 04:26
Avicheu Allah populachions !
Il faut sauver... le soldat Khamenei !
Trump, qui lui a déjà filé une raclée, risque fort la prochaine fois de lui expédier un de ses missiles dont il a le secret dans son "conduit où jamais le soleil ne luit", qui risque par la suite de servir de refuge à chameaux.
"Oh le bel homme "comme dirait Jack Lang.
Rédigé par : sylvain | 27 juin 2025 à 21:18
@ Robert Marchenoir | 27 juin 2025 à 14:52
"Trump a réussi à diminuer l'efficacité d'une opération que les services secrets américains et israéliens préparaient depuis vingt ans. Une opération qui était cruciale pour la sécurité du monde libre."
Vingt années ! Rien que ça !
Voilà, c'est bien de reconnaître la dichotomie existant entre le peuple américain qui a élu Trump et la collusion des services secrets israéliens et américains. Certains appellent cette collusion "l'État profond", comme un contre-pouvoir.
Il y eut l'Irak aussi et ses fameuses armes de destruction massive, la fiole d'anthrax brandie et bien d'autres encore... La fameuse 4e armée du monde !
Rédigé par : hameau dans les nuages | 27 juin 2025 à 19:40
@ sylvain | 27 juin 2025 à 13:47
En somme, vous êtes une fillette qui se pâme devant Claude François (et qui manque d'humour, en plus).
Excusez-nous de faire de la politique pendant que vous punaisez des posters dans votre chambre.
Par son incurie et sa vanité habituelles, Trump a réussi à diminuer l'efficacité d'une opération que les services secrets américains et israéliens préparaient depuis vingt ans. Une opération qui était cruciale pour la sécurité du monde libre.
Je vous laisse le soin de vous renseigner.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 27 juin 2025 à 14:52
@ Robert Marchenoir | 27 juin 2025 à 12:35
"J'ai de plus en plus de mal à suivre, merci d'accorder vos violons pipeaux djembés..".
Ce qui est certain c'est que vous êtes très bien accordé avec les violons pipeaux et flûtes des bacs à sable de la macronie et sa propagande inquisition rageuse jalouse anti-Trump le grand vainqueur de la guerre Israël-Iran avec Netanyahou en première ligne.
Je comprends que ça fasse des jaloux à la tonne : de rage recuite, tous les merdias ordures gauchistes du monde se sont mobilisés contre Trump en vain, il est reçu comme un Dieu vivant partout dans le monde, le vrai, celui de ceux "qui en ont".
Rédigé par : sylvain | 27 juin 2025 à 13:47
@ sylvain | 27 juin 2025 à 11:57
"Sur ordre de la macronie jalouse rageuse, les chaînes islamogauchistes ont entamé une campagne-inquisition nauséabonde haineuse contre Trump Imperator, le vrai maître du monde."
Trump est le vrai maître du monde ? Allons bon ! Moi je croyais que c'était les Chouifs ! J'ai de plus en plus de mal à suivre, merci d'accorder vos
violonspipeauxdjembés...Rédigé par : Robert Marchenoir | 27 juin 2025 à 12:35
@ Jove | 26 juin 2025 à 17:50
Ayez pitié de ce malheureux, il est à l'image de cette macronie pestilentielle qui pourrit le pays : de grandes envolées lyriques suivies de fiascos et flops monumentaux.
C'est l'État de drouââââ, c'est les drouâââs de l'homme, c'est la constituchions, en rouleaux au rayon sanitaire des supermarchés.
Si on veut comparer deux peuples, Israël et la France, il est clair qu'avec notre mentalité de collabos soumis macroniens islamogauchistes, il y a longtemps que nous serions rayés du Proche-Orient.
D'ailleurs, sur ordre de la macronie jalouse rageuse, les chaînes islamogauchistes ont entamé une campagne-inquisition nauséabonde haineuse contre Trump Imperator, le vrai maître du monde, aux succès militaires indéniables ce qui a rendu fou furieux le cinglé de l'Élysée, aux pieds du colosse américain.
Rédigé par : sylvain | 27 juin 2025 à 11:57
@ Giuseppe | 26 juin 2025 à 14:40
Diantre ! Je ne savais pas qu'on avait un oracle parmi nous ! Pointeur-tireur à ses heures perdues, chantre du BTP et du rugby, stratège et devin, n'en jetez plus, la cour est pleine !
Ah, on en lit de bien bonnes chez Bilger !
Rédigé par : Jove | 26 juin 2025 à 17:50
@ Jove | 26 juin 2025 à 13:06
Vous êtes manipulé comme pour la fiole qui a permis d'attaquer l'Irak, vous êtes naïf, soyez pardonné. Je suis un des rares ici à avoir écrit qu'ils allaient tout faire péter en Iran quand des imbéciles qui s'agitaient sur les plateaux TV "négociaient". Je reconnais, avec un colonel qui est présent quand Caroline Fourest intervient et dont le nom m'échappe, et ce n'est pas Goya, qui s'est planté lui aussi, lamentablement.
À mon crédit, j'ai quand même un peu de recul de comment fonctionnent les chefs du BTP dont Trump est une émanation... Bref... Rompez ! Foi de pointeur-tireur appelé de Verdun. Il est vrai que pour la bonne cause, la modestie n'est pas de mon fait, il existe tellement d'imbécillité que je me sens parfois assez légitime.
Rédigé par : Giuseppe | 26 juin 2025 à 14:40
@ Axelle D
"Les juifs ont inventé le monothéisme sous sa forme définitive."
C'est incontestable.
Mais, vers 550 av. J.-C., Solon a écrit :
"Il est un Dieu, maître suprême ; aucun des immortels n'a un pouvoir égal au sien. Nous ne pouvons avoir qu'une idée obscure de la divinité. Conjurons ce maître suprême de répandre les rayons de sa gloire sur nos lois et de nous donner un heureux succès."
Il y avait à Athènes au moins un penseur qui n'était pas très loin de Jérusalem ! Et quant à la prière de donner un heureux succès, on dirait les dirigeants américains appelant la bienveillance du Seigneur sur MAGA.
Rédigé par : Solon | 26 juin 2025 à 14:31
@ Giuseppe | 26 juin 2025 à 10:16,
Bien sûr, vous en savez plus sur la question que Robert McNamara lui-même et les Pentagon Papers n'ont jamais existé... À vous lire, j'aurais dû m'en douter.
Rédigé par : Jove | 26 juin 2025 à 13:06
@ Jove | 25 juin 2025 à 23:19
"L'échec des Américains au Vietnam est surtout dû a un aveuglement sans pareil du ministère de la Défense et de la Présidence qui ont voulu faire plier la réalité à leur délire idéologique. Mauvaise pioche ! Ils auraient pu y mettre un gourdin deux fois plus gros que ça n'aurait pas plus marché..."
Bigre ! Vous m'avez scotché ! Au bistrot du coin c'est plein d'historiens, ils racontent la même chose quand ils ont atteint les 3 grammes. Par contre eux ce sont de vrais historiens...
Rédigé par : Giuseppe | 26 juin 2025 à 10:16
@ Axelle D | 25 juin 2025 à 22:21
Nous sommes d'accord.
Les juifs ont "inventé" le monothéisme sous sa forme définitive.
Les autres religions monothéistes, que l'on dit du Livre, ne font que reprendre avec des addenda et des corrections, l'esprit contenu dans la religion juive.
Je parle du fondement spirituel, pas des mises en oeuvre pratiques au quotidien qui relèvent du rituel.
De ce point de vue on peut dire que notre civilisation est la fille du judaïsme sur le plan spirituel et de la rationalité grecque.
Au-delà de notre civilisation, cette conjonction du spirituel et de la rationalité a gouverné le monde jusqu'à aujourd'hui.
Le spirituel s'efface petit à petit, et la rationalité disparaît sous les coups de boutoir du ressentiment de ceux qui s'aperçoivent qu'ils ont subi l'Histoire, sans vraiment y participer.
Pour caricaturer on peut dire que l'antisémitisme est une façon de tuer le père, celui qui est à l'origine.
Rédigé par : Tipaza | 26 juin 2025 à 08:26
@ Xavier NEBOUT
Le Déluge, une baliverne ? Oui et non : tout ce que disent les religions est sujet à caution, bien entendu, mais la religion n'est pas la science, ça se saurait ! Ni l'art, ne mélangeons pas torchons et serviettes... La question est pour les gens de s'appuyer sur des repères symboliques.
Parfois, ils plaisent tant, comme celui du Déluge, qu'ils traversent plusieurs religions, par exemple :
https://www.larecherche.fr/le-mythe-du-d%C3%A9luge-%C3%A0-l%C3%A9cole-des-scribes-m%C3%A9sopotamiens
Personnellement, je trouve l'interprétation du Déluge des temps les plus anciens bien plus vraisemblable, fiction bien mieux fichue que celle de la faute des humains. Les dieux ne nous aiment pas, trop nombreux, ils nous déciment, et finalement, font le Déluge.
Que les dieux nous aiment est trop comique : nous souffrons, nous mourons, nous ne faisons que subir, les dieux, quand ils interviennent dans les histoires, aggravent souvent les choses, voir l'exemple du Déluge, mais pas que. Tu parles d'un amour !
Les Juifs ont été particulièrement gâtés de ce point de vue avec leur Dieu, à en croire leur bouquin. Et fort maltraités par les non-Juifs, pauvres gens. Cela ne les empêche pas de croire à la bonté de Dieu et du devoir d'aider à la création du monde, et même de croire en l'Homme. C'est trop charmant ! De même que leur mysticisme est trop savant !
https://fr.chabad.org/library/article_cdo/aid/4389112/jewish/Le-mysticisme-juif-pourquoi-est-il-unique.htm
Trop de gens n'aiment pas les Juifs parce qu'ils ne sont pas au niveau, ils veulent récupérer l'héritage juif, mais sans devenir juifs, en bref, ils veulent les avantages sans assumer les inconvénients.
Savoir ? une identité qui fait mal voir par trop de gens. Il y a là-dedans, je pense, la peur d'être persécuté comme eux, la paresse d'étudier comme les Juifs le font, le manque de rigueur car le judaïsme envahit le quotidien d'une tonne de prescriptions, et pour certains, l'idée de conserver une mystique qui erre hors des textes fondateurs de l'abrahamisme.
Pourquoi, pourquoi ? Le judaïsme est moins une religion du Livre qu'une religion de lecteurs.
Quelle supériorité !
Le chrétien n'a longtemps même pas eu le droit de lire la Bible, on voit le niveau ! Relevé grâce aux protestants, qui lisent, lisent en pensent par eux-mêmes.
Ce qui rappelle les Juifs, plus méritants de le faire dans un monde sans imprimerie :
https://www.albin-michel.fr/la-poignee-delus-9782226315106
Ceci dit, personne n'interdit aux autres monothéistes d'égaler les Juifs, les protestants, comme je l'ai dit, me semblent pouvoir au moins être comparés, ce qui n'est pas peu dire.
Et en somme, la lecture n'est pas réservée aux monothéistes, croyants, incroyants, peuvent lire, ce qui réactive les mêmes mécanismes mentaux que de lire les traces du gibier, lors de la chasse, en somme, l'activité la plus sédentaire est aussi nomade.
Une union des contraires que les mystiques devraient célébrer comme les autres, s'ils s'avisaient de son existence. Trop caché pour eux ? En somme, chacun enrichit le monde de son point de vue, de même que les gens contemplant l'aube ne verront pas exactement le même jeu d'ombres et de lumière se dérouler en rendant ses couleurs au monde.
Rédigé par : Lodi | 26 juin 2025 à 07:29
La religion des parias a engendré chez un Galiléen éduqué dans cette religion, paria des parias, la formulation de ce qui avant toute culture humaine était et qui tout au long du texte hébreu apparaît lentement, pour finir par se révéler totalement au bois de la croix, l'idée que les humains se font de la divinité est fausse, menteuse et meurtrière, justification de leur vice à ne savoir faire société qu'en persécutant une victime innocente des maux qu'on lui prête et qu'on refuse de reconnaître en soi-même.
Comme tous les intégristes, Nebout nous ressort l’attirail de sorcier superstitieux des mythes, avec leur cohorte de rituels et interdits, dans l'objectif du maintien de l'ordre social, lançant en l'air sa notion de spiritualité pour ne pas reconnaître en lui-même ce vice partagé par tous.
C'est louable en soi mais voué à l'échec, répéter une erreur n'en fera jamais une vérité.
La mécanisation nazie du rituel sacrificiel ne l'empêche pas de vouloir répéter l'erreur atavique, au nom d'une connaissance qui refuse la connaissance du phénomène exposé sur la croix.
Il nous reste donc à tous, patiemment, à savoir intégrer cette réalité de notre structure mentale persécutrice exposée parfaitement par le texte judéo-chrétien, pour inventer ce qui n'existe pas encore, l'état du monde en témoigne, des rituels et des interdits, autant dire des institutions, fondés sur cette vérité plutôt que sur le mensonge des mythes, comprenant alors que la foi se définit rationnellement désormais comme le passage d'une illusion sur nous-même à la reconnaissance de notre réalité de persécuteurs.
https://www.youtube.com/watch?v=S9DnTYDGmx8
Rédigé par : Aliocha | 26 juin 2025 à 07:15
@ hameau dans les nuages | 25 juin 2025 à 14:16
"Vous êtes d'une mauvaise foi biblique. Vous voulez des exemples du comportement d'une partie de cette communauté ? je vais vous en donner un. Et vécu par un juif de ma connaissance: cette personne, juive donc, va dans une école juive du sud-ouest pour inscrire son enfant circoncis. Tout ce qu'il y a de plus normal."
"Questionnement du directeur : 'Votre épouse est-elle aussi juive ?' 'Non mais elle fait sa conversion'. 'Désolé ce ne sera pas possible, elle n'est pas juive et on est juif par la mère'."
Vous êtes un pervers dangereux, le type même des braves gens qui ont porté les pires dictateurs au pouvoir.
Donc, une école privée juive refuse, aux alentours de 2025, d'inscrire un enfant juif pour une raison quelconque (*) ; et cela justifie, selon vous, la volonté proclamée de l'Iran et des "Palestiniens" de massacrer les Juifs et d'éradiquer Israël, le pogrom perpétré par le Hamas le 7 octobre, les attentats antisémites du Bataclan et de l'Hyper Cacher, la torture et le meurtre d'Ilan Halimi, l'assassinat d'enfants dans une école juive de Toulouse, la torture et la défenestration de Sarah Halimi, l'assassinat de l'octogénaire Mireille Knoll, celui de Sébastien Selam défiguré à coups de fourchette, l'extermination de six millions de Juifs par Hitler, l'exécution des dirigeants du Comité antifasciste juif par Staline en 1947 et en 1952, le pogrom de Kichinev en Russie, en 1903 - où des bébés ont été déchiquetés à mains nues - et il ne s'agit là que de quelques exemples de la rage génocidaire antisémite que Xavier Nebout et vous-même tentez de justifier dans cette page.
Je cite à nouveau Xavier Nebout, pour que tout le monde sache bien de quoi l'on parle :
"Abraham est l'archétype de celui qui se fait jeter de partout, comme les Juifs se feront de tous temps jeter de partout. Peut être est-ce parce que leur religion est la seule qui ait été fabriquée de bric et de broc avec ce qu'on a pu piquer ici et là pour constituer un État avec les em*erdeurs de banlieue de Babylone [...]"
Cela se voulait une réponse à mon interrogation suivante :
"Les Juifs sont, tout le monde le sait, coupables des pires fautes, mais personne ne se porte volontaire pour nous en expliquer la nature."
Et je rappelle votre approbation, histoire que vous évitiez de noyer le poisson comme à votre habitude.
Vous avez, maintenant, l'hypocrisie de défendre la haine antisémite meurtrière en prétendant soutenir un Juif... auquel une école juive aurait refusé l'inscription de son enfant.
Voilà en effet qui justifie l'extermination, le viol et la torture de millions de Juifs à travers les âges... c'est bien pour défendre le droit des Juifs à inscrire leurs enfants dans des écoles juives que les musulmans, les communistes et les nazis (mais aussi de nombreux chrétiens) se sont employés à les massacrer depuis des siècles !
Vous vous moquez véritablement du monde.
L'ambassadeur de Russie aux États-Unis a été légèrement plus franc et moins malhonnête que vous, en justifiant le pogrom de 1903 par... le fait que les paysans massacreurs empruntaient de l'argent aux Juifs.
Mais tout comme vous et comme Xavier Nebout aujourd'hui, il a eu l'hypocrisie de prétendre défendre les "bons Juifs"... alors que l'empire russe pratiquait une politique antisémite délibérée depuis plus d'un siècle (interdictions professionnelles, relégation géographique, assimilation forcée).
Vous n'avez rien inventé. Vous nous rejouez la partition antisémite ancestrale dont nous connaissons les conséquences meurtrières qui se manifestent de façon redoublée, jusque sur notre sol, en ce moment même.
Vous êtes, vous, Nebout et d'autres, moralement responsables de l'assassinat d'Ilan Halimi, Sarah Halimi, Myriam Monsonégo et bien d'autres.
______
(*) On est, en effet, juif par la mère. Cela n'est pas plus farfelu que la virginité de Marie, et les Juifs ont bien le droit de définir la judéité comme ils l'entendent. De plus, une école juive a le droit d'admettre qui elle veut. Parce que les écoles privées catholiques ne refusent jamais l'inscription d'aucun enfant, bien sûr...
Nous ne vivons pas dans un régime communiste, je vous le signale, du moins pas tout à fait. Une entreprise privée a parfaitement le droit de refuser des clients. Quant à votre "ami juif", il a sûrement trouvé une autre école juive avec des critères d'admission différents.
Bien sûr, vous omettez la partie la plus importante de l'histoire : pourquoi votre "ami juif" a-t-il cherché à tout prix à inscrire son enfant dans une école juive ? Parce que, grâce à l'antisémitisme rabique encouragé par des gens comme vous, un petit Juif ne peut tout simplement plus aller à l'école publique française sans craindre pour sa santé et pour sa vie.
Voilà le sale petit secret que vous-même et Xavier Nebout tentez de dissimuler, sous des prétextes plus farfelus les uns que les autres.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 26 juin 2025 à 06:30
@ Axelle D | 25 juin 2025 à 22:56
Vous êtes dans l'écume, il existait d'autres moyens pour lutter contre le communisme. Je pourrais y passer la nuit, "l'effet domino" était un justificatif sans doute mais pas seulement, c'est bien plus complexe que cela, c'est comme si je jugeais la stratégie militaire de l'époque depuis le siège de mon poste de pointeur-tireur... Toujours le propos péremptoire du petit bout de la lorgnette, vous ne changez pas, "Engagé comme spécialiste médical" ? Quézaco ?
Rédigé par : Giuseppe | 25 juin 2025 à 23:33
@ Giuseppe | 25 juin 2025 à 18:22
L'échec des Américains au Vietnam est surtout dû a un aveuglement sans pareil du ministère de la Défense et de la Présidence qui ont voulu faire plier la réalité à leur délire idéologique. Mauvaise pioche ! Ils auraient pu y mettre un gourdin deux fois plus gros que ça n'aurait pas plus marché. Caramba, encore raté !
Rédigé par : Jove | 25 juin 2025 à 23:19
@ Giuseppe
"Contrairement au Nord-Vietnam, qui luttait pour l’unification nationale, les États-Unis n’avaient pas d’objectif clair et atteignable, ce qui a contribué à l’essoufflement de leur engagement."
Archifaux !
Sachant que les Américains ont toujours justifié leur intervention militaire au Vietnam par la théorie des dominos, selon laquelle "il fallait éviter le basculement d'un pays vers le communisme, car les pays voisins basculeraient à leur tour. Le but étant de prévenir une future domination communiste du Sud-Est asiatique."
Personnellement, en tant que femme d'un vétéran du Vietnam (engagé comme spécialiste médical) qui a servi cinq ans dans le Sud-Est asiatique de 1966 à 1971, je peux témoigner que la volonté de lutter contre le communisme (à savoir les Reds comme disaient les GI's entre eux) était le leitmotiv qui revenait sans arrêt pour justifier la guerre du Vietnam.
Rédigé par : Axelle D | 25 juin 2025 à 22:56
@ Xavier NEBOUT | 25 juin 2025 à 18:35
Et dire qu'après les Juifs (nos aînés dans la foi) auxquels Dieu aurait parlé les premiers*, nous ne sommes que les seconds...
De quoi faire enrager tous les antisémites compulsifs dans votre genre !
*Invocation faite chaque Vendredi saint pour rappeler aux chrétiens leur filiation originelle.
Rédigé par : Axelle D | 25 juin 2025 à 22:21
@ Robert Marchenoir
Les religions sont issues de la symbolisation immémoriale de la spiritualité en dieux et déesses (principes et idées), alors que le judaïsme est une religion construite, à l'issue de l'expulsion de Babylone, d'un ramassis de parias avec ce qu'ils ont trouvé ici et là pour asseoir une raison d'État.
Ce qui en résulta est une religion sans spiritualité comme fondement, c'est à dire une fausse religion. Elle en devient une par l'amour filial de ses adeptes, mais toujours sans spiritualité - sans mystique véritable.
Il est en effet impossible d'asseoir une spiritualité sur des balivernes ou des mensonges comme l'arche de Noé et le passage de Moïse à travers la mer Rouge.
Alors, antisémite ? même pas. Puissent les juifs cesser de mettre le Moyen-Orient à feu et à sang et abandonner leur religion, pour le salut de leur âme.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 25 juin 2025 à 18:35
@ Jove | 24 juin 2025 à 22:12
Les USA ont compris qu'ils n'enverront plus de troupes au sol, jamais plus. Quand ils emploient seulement le gourdin ils ont les moyens de tout raser sans poser un pied par terre.
Leur dernier échec en date c'est l'Afghanistan, toujours le même principe, on ne peut rester ou s'imposer en préservant les populations.
On peut résumer ainsi l'échec du Vietnam :
"Les forces américaines faisaient face à une guérilla très mobile et déterminée, les Vietcongs connaissaient parfaitement le terrain. Les embuscades, les pièges et les tunnels souterrains rendaient l’ennemi difficile à localiser et à vaincre. Le régime communiste bénéficiait d’un fort soutien de la population locale, ce qui compliquait la tâche des Américains pour gagner les “cœurs et les esprits”.
Aux États-Unis, la guerre est devenue de plus en plus impopulaire. Les images choquantes diffusées par les médias, les pertes humaines et la conscription ont provoqué des manifestations massives et une pression politique croissante pour mettre fin au conflit.
Les États-Unis ont sous-estimé la résilience de l’ennemi et ont misé sur des bombardements massifs qui ont souvent touché des civils, renforçant l’hostilité locale. De plus, ils ont échoué à stabiliser le gouvernement sud-vietnamien, miné par la corruption et l’instabilité.
Contrairement au Nord-Vietnam, qui luttait pour l’unification nationale, les États-Unis n’avaient pas d’objectif clair et atteignable, ce qui a contribué à l’essoufflement de leur engagement."
La facilité c'est de raser et ils ont les moyens de le faire où et quand ils le veulent, mais aujourd'hui ce n'est plus possible.
En Iran ils ont sorti un mini-gourdin, il est vrai qu'ils n'avaient pas de nucléaire en face comme en Russie et en Corée du Nord, et sans troupes au sol, en 20 minutes ce fut terminé, sans s'employer vraiment.
Rédigé par : Giuseppe | 25 juin 2025 à 18:22
https://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/zelensky-r%C3%A9v%C3%A8le-que-les-%C3%A9tats-unis-ont-demand%C3%A9-%C3%A0-l-ukraine-de-ne-pas-attaquer-l-industrie-p%C3%A9troli%C3%A8re-russe/ss-AA1HmXtk?ocid=msedgdhp&pc=EDGEESS&cvid=dc70c8e9d7f94cfe8deae08c4564f87c&ei=112
En fait misérable Europe pusillanime, incapable de s'affranchir de la paternité oppressante de Trump et des USA. Incapable de prendre son destin en main, jamais. Ils me font honte ces pays mélangés en Europe pour un destin de pognon et surtout pas de solidarité.
Les USA ont bien des défauts, mais quand il s'agit de défense ça ne barguigne pas. Trump s'est arrêté au milieu du gué et personne n'est capable de dire je vais finir le boulot. Les belles Iraniennes vont continuer à vivre recluses, alors qu'elles croyaient à une liberté retrouvée. Les mollahs ont repris le rythme des pendaisons, ils les fabriquent aussi sans doute de toutes pièces pour continuer d'asseoir leur régime sanguinaire. Et tous les intellos de bazar qui redoutaient un écroulement de ce régime de terreur dormiront toujours de leur sommeil de bébé.
Rédigé par : Giuseppe | 25 juin 2025 à 14:58
@ Robert Marchenoir | 25 juin 2025 à 12:13
Vous êtes d'une mauvaise foi biblique. Vous voulez des exemples du comportement d'une partie de cette communauté ? je vais vous en donner un. Et vécu par un juif de ma connaissance:
Cette personne, juive donc, va dans une école juive du sud-ouest pour inscrire son enfant circoncis. Tout ce qu'il y a de plus normal. Questionnement du directeur : "Votre épouse est-elle aussi juive ?" "Non mais elle fait sa conversion". "Désolé ce ne sera pas possible, elle n'est pas juive et on est juif par la mère".
Tant et si bien que l'enfant a été inscrit dans une école catholique. Qui elle accepte les enfants de toutes confessions.
Vous comprenez le subtil distinguo monsieur ou pas ? Parce que beaucoup de juifs, eux, ont compris et n'aspirent qu'à vivre en paix. Notamment chez les séfarades. Vous nous fatiguez avec vos inversions accusatoires continuelles. Comme pour le vaccin avec votre délire "scientifique" .Même Gilles-William Goldnadel en est revenu mais apparemment pas vous.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 25 juin 2025 à 14:16
@ Axelle D
@ Achille
https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/nicolas-sarkozy-exclu-de-la-legion-d-honneur-le-general-francois-lecointre-assume-au-nom-des-devoirs-de-sa-charge-a9d62ea7bf9f474bc90240d6a8a6a65d
Rédigé par : Robert 2 | 25 juin 2025 à 13:58
@ hameau dans les nuages | 25 juin 2025 à 09:29
Encore une tentative d'embrouiller le monde avec une soupe de mots dénués de sens.
"Je vous avais répondu."
Vou mentez. Vous ne m'avez pas répondu. Pour rappel : la "réponse" consisterait à ce que vous expliquiez pourquoi l'antisémitisme est justifié, selon vous, puisque telle est, ici, votre assertion et celle de Nebout que vous avez cru bon de soutenir.
"Vous vous cachez derrière l'argument de l'antisémitisme."
C'est vous qui vous cachez, ce n'est pas moi. Moi, je vous offre l'opportunité de révéler vos raisons : c'est le contraire.
L'antisémitisme n'est pas un argument : c'est une opinion, la vôtre et celle de Nebout. Si vous refusez d'employer la notion d'antisémitisme, il est certain que vous n'apporterez jamais de réponse à la question de savoir pourquoi, selon vous et Nebout, il est justifié.
En somme, vous vous payez notre tête. Vous défendez l'antisémitisme, puis vous prétendez qu'il n'existe pas.
C'est exactement la même méthode de démolition de la raison que Poutine prétendant qu'il n'a pas envahi l'Ukraine.
Comme par hasard, vous êtes aussi poutiniste.
"ou derrière les jupes de la loi Gayssot"
C'est vous qui vous vous réfugiez derrière les jupes de la loi Gayssot, prétendant, comme je l'ai expliqué, que vous ne pouvez pas expliquer les motifs de votre antisémitisme en raison de la loi Gayssot.
Or, c'est un mensonge. Vous, et bien d'autres, avez largement étalé votre antisémitisme ici depuis une bonne dizaine d'années, d'une façon qui tombe certainement sous le coup de toutes les lois en vigueur. Et pourtant, il ne vous est jamais rien arrivé.
Dites merci aux responsables de ce blog, et arrêtez de couiner comme un gauchiste qui se prétend une pauvre victime. On vous laisse vous exprimer ici, ayez au moins le courage de vos opinions.
"Sauf que la communauté juive n'est pas une et indivisible, et vous le savez."
Bien sûr. Il y a les Juifs qui adorent que des antisémites comme vous justifient leur massacre, et puis il y a ceux qui ne sont pas d'accord. Ceux-là, ce sont les mauvais Juifs. Si seulement ils pouvaient se taire quand on leur tape sur la tête, à la limite on pourrait les tolérer.
Mais ils regimbent, ils sont arrogants, ils font même la guerre à ceux qui déclarent vouloir leur extermination : franchement, c'est insupportable.
Votre vie doit être bien triste pour qu'à un âge aussi avancé que le vôtre, vous en soyez réduit à des amusements aussi infantiles et aussi pervers.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 25 juin 2025 à 12:13
@ Robert Marchenoir | 25 juin 2025 à 00:23
Je vous avais répondu mais hélas vous vous cachez derrière l'argument de l'antisémitisme, ou derrière les jupes de la loi Gayssot. Sauf que la communauté juive n'est pas une et indivisible, et vous le savez. Et j'ai une pensée émue pour les juifs majoritaires qui sont victimes des extrémistes juifs pour qui l'islam est le balai d'Israël et la destruction de l'Occident, une finalité religieuse.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 25 juin 2025 à 09:29
Ben oui, la diplomatie ce n’est pas facile, surtout en temps de guerre.
D’ailleurs même Donald Trump semble avoir du mal à convaincre les belligérants de se calmer.
Il fait un peu penser à Coluche dans le film "Le maître d’école", ancien vendeur dans un magasin de vêtements qui quitte son emploi pour devenir instituteur suppléant dans une école de province et qui a bien du mal à se faire respecter de ses élèves turbulents.
La diplomatie c’est un métier, même celle qui consiste à imposer la paix par la force…
Rédigé par : Achille | 25 juin 2025 à 08:05
@ Xavier NEBOUT | 24 juin 2025 à 14:03
Je salue votre tentative de pédagogie théologique, mais malheureusement, une fois mis au pied du mur, vous échouez à nous expliquer quel serait le crime immense et répété des Juifs qui aurait justifié leur persécution à travers les âges.
Le seul forfait que vous soyez capable de leur imputer, c'est d'avoir été les seuls à "fabriquer une religion de bric et de broc".
Cela ne veut tout simplement rien dire. C'est une calomnie qui ne prend même pas la peine de feindre la vraisemblance. Toutes les religions sont faites "de bric et de broc", si vous allez par là. Vous ne pouvez pas, à la fois, feindre la religiosité et employer les arguments de l'athéisme lorsque ça vous arrange.
Jadis, vous nous aviez déterré je ne sais quel massacre, réel ou supposé, auquel les Juifs se seraient livré il y a trois mille ans. Comme si la plupart des peuples n'avaient pas fait la guerre à un moment ou à un autre... vos arguments varient au fil des jours.
L'accusation absurde que vous portez aujourd'hui veut simplement dire que les Juifs ont leur propre religion qui est différente des autres. Or il a toujours coexisté des religions différentes sur terre.
Si ce seul fait était de nature à provoquer la persécution (ne parlons pas de la justifier, comme vous le faites), comment expliquez-vous que les Juifs n'aient pas passé leur temps à exterminer les chrétiens, les musulmans ou les bouddhistes en raison de leur religion indiscutablement "faite de bric et de broc", selon leur point de vue ?
Comment expliquez-vous que si bien des persécutions et des guerres ont eu la dissension religieuse pour motif, seul le judaïsme a provoqué cette haine durable et meurtrière ?
Comment expliquez-vous que l'islam, s'il fait du Juif sa cible privilégiée, pratique la même haine totalitaire et génocidaire à l'encontre de toutes les autres religions, et aussi à l'encontre de l'athéisme ?
Comment expliquez-vous que les athées, dont vous déplorez d'ailleurs le nombre, soient nombreux parmi les antisémites, alors qu'ils devraient être les derniers à se préoccuper de savoir si telle ou telle religion est ou non "faite de bric et de broc", puisqu'ils les englobent toutes dans une indifférence voire un mépris égal ?
Comment expliquez-vous que l'antisémitisme s'exerce indifféremment envers les Juifs croyants et les Juifs athées, lesquels sont nombreux ?
Vous êtes incapable de désigner le crime horrible et répété qui, selon vous, aurait justifié la persécution durable des Juifs. C'est qu'elle est due à autre chose.
D'ailleurs, votre prémisse, celle de tous les antisémites, est fausse. Vous prétendez que "les Juifs se font jeter de partout", ce qui justifierait leur persécution, dans un raisonnement circulaire et pervers qui exonère le criminel du fait même de son crime.
Mais ce n'est pas vrai. Non seulement les Juifs ont été accueillis à bras ouverts par de nombreuses nations, notamment chrétiennes, qui les ont persécutés à d'autres époques, mais il ne manque pas de peuples exempts d'antisémitisme.
Les Mongols, par exemple, ont pratiqué une politique de discrimination positive envers les peuples étrangers dont la religion était différente de la leur. Les religieux chrétiens, bouddhistes et juifs bénéficiaient, au sein de leur empire, de privilèges inouïs : exonération fiscale et exemption du service militaire. C'est d'ailleurs l'une des causes de la puissance et de la prospérité de l'Église orthodoxe russe.
Il faut aussi souligner que votre mépris constant envers les athées n'a rien de spirituel ni de chrétien. Vous feignez de vous revendiquer d'un christianisme pur venant du fond des âges, mais les apôtres et les saints des premiers temps ne passaient pas leur temps à cracher sur les athées : ils tentaient de les convertir en témoignant de leur foi et en consentant le martyre à cet effet. C'est le contraire de ce que vous faites.
Saint Paul ne passait pas son temps à dénigrer la religion juive dont il était d'ailleurs issu : il disait qu'il n'y avait ni Juifs ni Grecs.
Il faut aussi relever l'extrême mauvaise foi qu'il y a à reprocher au monde entier, et aux Juifs au premier chef, de ne pas respecter la paternité, tout en reniant vos propres pères par votre allégeance revancharde à l'islam et à une Inde fantasmée qui sont, jusqu'à plus ample informé, parfaitement étrangers à vos origines et à votre culture.
Vos pères, ce sont les Juifs, entre autres. La Torah est lue tous les dimanches à l'église.
Dans le genre faites ce que je dis, pas ce que je fais, ça se pose là.
______
@ hameau dans les nuages | 24 juin 2025 à 21:52
"Vous avez tenté de lui expliquer avec tact et diplomatie la différence en marchant sur des oeufs. Ce qu'il ne fait lui jamais mais ça passe crème."
Xavier Nebout n'a rien expliqué du tout. Il a employé, une fois de plus, la tactique bien connue des complotistes consistant à dire : je sais ce que je sais et vous voyez bien ce que je veux dire, mais je ne peux pas le dire car sinon les Juifs vont faire pleuvoir sur moi des punitions abominables ; c'est bien la preuve qu'ils tiennent le monde.
Puisque vous êtes si malin, vous auriez dû profiter de votre brillante intervention pour suppléer à sa défaillance, et nous révéler, vous, enfin, pourquoi les Juifs sont de tels salopards que leur massacre par Hitler, les "Palestiniens" et les islamistes est pleinement justifié.
Hélas, hélas, hélas ! Vous conservez jalousement votre immense savoir par-devers vous, vous renoncez à éclairer les foules ébaubies de votre sagesse irremplaçable.
De même que vous nous cachez toujours la raison pour laquelle l'absence de disjoncteurs différentiels a provoqué l'incendie de Notre-Dame, de même vous nous cachez la raison pour laquelle on a bien raison de massacrer les Juifs.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 25 juin 2025 à 00:23
@ Xavier NEBOUT
Vous opérez la même erreur que les Israéliens extrémistes, à ne pas confondre avec les Israélites, de confession juive, vous racialisez la religion.
Vous n'avez à l'évidence toujours pas lu Benoît XVI, vous contentant de le traiter de woke, une aberration de plus de votre part confirmant que répéter une erreur n'en fera jamais une vérité, le wokisme n'existait pas au deuxième siècle après JC :
"D’autre part, l’Église de Rome, comme on l’a déjà vu précédemment, a dit clairement au deuxième siècle, avec le rejet de la position de Marcion, que les chrétiens et les juifs adorent le même Dieu, et que les livres saints d’Israël sont aussi des livres saints de la chrétienté. La foi d’Abraham est aussi la foi des chrétiens. Abraham est aussi pour eux « le père dans la foi »."
https://shs.cairn.info/revue-communio-2018-5-page-123?lang=fr#s2n4
La suite est encore plus intéressante, vous devriez la lire, cela vous éviterait de nous sortir ad libitum d'insupportables bêtises, rejetées comme fausses depuis bientôt vingt siècles.
Rédigé par : Aliocha | 25 juin 2025 à 00:07
@ Giuseppe | 24 juin 2025 à 13:52
"La diplomatie, il ne faut pas se la raconter non plus, c'est d'abord la loi du gourdin, et surtout celui qui a le plus gros."
Définition imagée mais un peu succincte... Les Américains avaient au Vietnam "le plus gros gourdin" et ça ne leur a pas réussi. 58 000 morts (et trois fois plus de blessés), une fortune engloutie pour un résultat nul.
La diplomatie, c'est l'art des contraires et du réalisme. Quand la guerre pointe son nez, l'erreur de jugement peut se payer très cher, gros gourdin ou pas.
Rédigé par : Jove | 24 juin 2025 à 22:12
Alors non, il ne faut surtout pas sauver les diplomates. Il faut les enfermer dans leur cage dorée, leur tendre prudemment quelques bananes à travers les grilles et s'assurer, avant tout, qu'ils ne puissent pas s'échapper afin de se livrer à leurs sottises habituelles.
J'en ai un peu ma claque, de tous ces politiciens en pilotage automatique qui braillent "diplomatie... négociations..." à chaque crise internationale.
Pendant ce temps-là, d'autres font réellement le travail : les Ukrainiens, en détruisant méthodiquement l'armée russe et ses capacités logistiques. Les Israéliens et les Américains, en détruisant les installations nucléaires et la défense aérienne iranienne. Les Finlandais, en rejoignant l'OTAN. Les Polonais, en renforçant considérablement leur armée. Les Baltes, en construisant des fortifications à la frontière russe. Les Danois, en finançant l'industrie d'armement ukrainienne. Les Tchèques, en ratissant le monde à la recherche d'obus pour Kiev...
Quelle "diplomatie" peut-on déployer à l'encontre d'Iraniens ou de "Palestiniens" qui proclament sans interruption leur intention de faire disparaître Israël - avant d'islamiser le monde entier ?
Quelles "négociations" sont possibles avec des gens qui, lorsqu'ils se retrouvent autour de la fameuse "table" magique censée résoudre tous les problèmes, commencent par dire qu'ils sont capables de continuer leur guerre d'agression pendant 21 ans s'il le faut, et que si leur ultimatum est refusé, tel négociateur de la nation envahie, qui a perdu l'un de ses neveux dans la guerre, pourrait connaître de nouveaux tués parmi ses proches ?
Les tyrans ne comprennent que la force. Les diplomates, il en faut, mais ils ne servent qu'à faire le ménage après qu'on a consciencieusement cassé la figure aux voyous internationaux.
Et à les prévenir, avant, qu'on va leur casser la figure s'ils ne cessent pas leurs attaques.
Chacun à sa place et les vaches seront bien gardées.
À l'opposé de cette saine conception des choses, beaucoup s'imaginent que la France est en possession d'une pommade magique qui s'appellerait "diplomatie", et dont la seule application permettrait d'apaiser toutes les ordures vouées à notre perte.
Cette crème prodigieuse, à la composition secrète, est stockée dans les coffres-forts du Quai d'Orsay, et seuls des alchimistes d'élite, nommés "diplomates", sont à même d'en masser le corps endolori de la "communauté internationale".
Car en effet, voyez-vous, la France est une "puissance d'équilibre", une "force modératrice", qui par le seul fait de n'être ni pour, ni contre, bien au contraire, possède la faculté de transformer en chatons mignons les clébards les plus enragés.
La pommade diplomatique hexagonale est une sécrétion exclusive du Corps Sacré du général de Gaulle, grâce auquel nous savons que dire "m..." aux Américains à tout propos et s'acoquiner avec tous les ennemis de l'Occident est la clé de la prospérité et de l'harmonie au sein de la doulce France.
Ce Saint Chrême témoigne à la fois de la grandeur de la France, de sa puissance qui s'étend sur tous les océans et de son extrême neutralité consistant à être gentille avec tout le monde (sauf les Américains, hé, ho, faut pas pousser, non plus).
Oui, c'est paradoxal, ne cherchez pas à comprendre : la Trinité aussi est un mystère.
Donc non, il ne faut pas sauver les diplomates. Il faut sauver l'esprit de Margaret Thatcher, Ronald Reagan, Frédéric Bastiat et Javier Milei.
Il faut privatiser la Sécurité sociale en la mettant en concurrence avec l'assurance-maladie du marché libre, privatiser l'Éducation nationale en instaurant le chèque-éducation et la liberté de l'école indépendante, commencer la transition vers la retraite par capitalisation, rendre sa prospérité au pays en supprimant le ministère du poupougnage et du comptage des artichauts, et consacrer une partie de l'argent ainsi dégagé à préparer la guerre afin de ne pas avoir à la faire.
Notion aussi vieille que l'humanité, mais qui semble avoir été oubliée par nombre de "diplomates", sans compter les diplomates de salon et les pacifistes de blog.
Rédigé par : Robert Marchenoir | 24 juin 2025 à 21:56
@ Xavier NEBOUT | 24 juin 2025 à 14:03
"Les Juifs sont, tout le monde le sait, coupables des pires fautes, mais personne ne se porte volontaire pour nous en expliquer la nature." (Robert Marchenoir)
Vous avez tenté de lui expliquer avec tact et diplomatie la différence en marchant sur des oeufs. Ce qu'il ne fait lui jamais mais ça passe crème. Comme quoi...
Rédigé par : hameau dans les nuages | 24 juin 2025 à 21:52
Il ne manquait plus que lui ! Villepin, dans la course à la présidentielle, va se ramasser une de ces gamelles dont il se souviendra longtemps. Bon, faire aussi bien que la Grande Bourgeoise il devrait y parvenir, par contre je pense dans le sens négatif, il fera moins qu'elle.
L'emphase de ses discours cache un vide d'idées abyssal, et puis j'ai bien aimé comment Caroline Fourest l'a habillé d'un beau costard, un peu cachottier Dominique, il ne déposerait pas ses comptes de société... Si on n'a que lui à se mettre sous la dent c'est pas gagné et lui sans doute bouffi d'une certaine complaisance pour un discours, une fois, se pense le plus à même de conduire le pays dans le futur.
Sauf qu'il oublie que les Français se souviennent qu'il y a été lui aussi de ces gouvernements qui nous ont mis en cessation de paiement... Je suis sûr, s'il publiait ses comptes, que ses affaires à lui sont florissantes... Le défunt Cruchade avait cette formule imparable, "Avec l'argent des autres les dépenses sont incalculables", mais là on parle de son pognon et il semble derrière un écran bien opaque, a dit Caroline.
Rédigé par : Giuseppe | 24 juin 2025 à 21:42
@ Axelle D | 24 juin 2025 à 15:29
Je crois l’avoir déjà dit sur ce blog, en 2017 j’ai voté pour François Fillon au premier tour, comme d’ailleurs beaucoup de socialistes qui décemment ne pouvaient pas voter pour Benoît Hamon, personnage sans charisme qui n’avait vraiment pas les épaules pour occuper la fonction de président de la République.
Bon, au second tour j’ai voté pour Emmanuel Macron. Je n’allais pas quand même pas voter pour Marine Le Pen. Faut pas non plus déc*nner !
Quant à Nicolas Sarkozy, j’ai exprimé, dans un billet récent, mon désaccord concernant la décision de lui retirer sa Légion d’honneur, alors que je n’ai jamais voté pour lui.
Si je soutiens le président en exercice, c’est tout simplement parce que, malgré ses défauts (il en a comme tout le monde), c’est encore celui qui, dans le marigot politique actuel, tient le mieux la route en cette période particulièrement critique sur le plan national et surtout international. Sincèrement, en ce moment vous imaginez un Jordan Bardella ou un J-L Mélenchon aux commandes du pays ? Bonjour la cata !
Rédigé par : Achille | 24 juin 2025 à 21:22
La raison du plus fort est toujours la meilleure avec ou sans diplomates…
Heureusement ce ne sont pas toujours les mêmes qui sont les plus forts, ainsi va la vie !
Il serait quand même injuste que l’on puisse accuser constamment les autres de tous les malheurs du monde et par ce fait pouvoir les détruire quand bon nous semble.
Les quelques millions d’élus qui dirigent actuellement directement ou indirectement notre planète et font de nous ce qu’ils veulent n’auront pas toujours ce pouvoir… En attendant il ne reste qu’à compatir avec ceux que l’on persécute et espérer que les lois qui régissent le monde changent le plus vite possible pour le bien de tous.
Rédigé par : Ugo | 24 juin 2025 à 17:55
@ Achille | 24 juin 2025 à 07:59
Quel que soit le sujet, vous ne pouvez vous empêcher de venir au secours de votre président. Ce qui manifestement semble "furieusement" contre-productif, réduisant de ce fait votre idole à une simple image quasi sacrée et intouchable, contre laquelle toute critique ou opposition de quelque nature ou objectivité que ce soit sembleraient sacrilèges ?!
Alors que depuis longtemps, confronté à de multiples problèmes, oppositions et défis, Macron a montré ses limites... En réalité, aidé par de multiples inconscients, malfaisants et comploteurs ayant réussi par faire capoter au moyen de viles manoeuvres l'élection de Fillon, l'élection de Macron ne fut qu'une illusion destinée à tromper le peuple et à désigner en lieu et place d'un prétendant expérimenté, un succédané de roi Pétaud infatué de sa personne et présumé blanc comme neige !
Et pour couronner le tout et parvenir à leurs fins, un acharnement judiciaire jamais vu depuis les tribunaux révolutionnaires qui réussit à faire passer (en quelques semaines) un ancien Premier ministre longtemps réputé exemplaire comme un renégat, lequel bien sûr en d'autres temps aurait été guillotiné ! Sans parler de son patron Sarkozy qui lui n'a toujours pas fini de payer de s'en être pris à juste titre lorsqu'il était président à une justice trop molle et timorée, incapable de lutter efficacement contre la délinquance.
Rédigé par : Axelle D | 24 juin 2025 à 15:29
@ Robert Marchenoir
"Les Juifs sont, tout le monde le sait, coupables des pires fautes, mais personne ne se porte volontaire pour nous en expliquer la nature. "
Abraham est l'archétype de celui qui se fait jeter de partout, comme les Juifs se feront de tous temps jeter de partout. Peut être est-ce parce que leur religion est la seule qui ait été fabriquée de bric et de broc avec ce qu'on a pu piquer ici et là pour constituer un État avec les em*erdeurs de banlieue de Babylone comme nous en avons aujourd'hui chez nous sur les parkings de supermarché, au lieu d'être comme les autres, issue de traditions immémoriales - des symbolisations mettant la spiritualité à la portée des peuples.
Alors évidemment, lorsqu'un Gaulois nommé Jésus - eh oui, les Galiléens étaient des Celtes pour ne pas dire Aryens - a voulu leur donner le Dieu le père indoeuropéen, symbole de l'amour filial, ils l'ont rejeté, et la morale qui va avec aussi.
Israël a été bâti et se bâtit encore avec des expulsions de Palestiniens. Si les Israéliens songeaient à la conversion ou tout au moins à la spiritualité, au repentir et à l'indemnisation de leurs victimes au lieu d'investir dans la fuite en avant sous forme de guerre ?
Ceci dit, mieux vaut le judaïsme par amour de son père, que l'athéisme des imbéciles, voire que le catholicisme woke du moment.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 24 juin 2025 à 14:03
La diplomatie, il ne faut pas se la raconter non plus, c'est d'abord la loi du gourdin, et surtout celui qui a le plus gros. Trump en apporte la preuve tous les jours et Israël aussi. Tout le reste est littérature, après avoir fait péter tout ce qui peut l'être en Iran, et à Gaza c'est quand même plus facile, cynique sans aucun doute, mais c'est la seule parole qui vaille et le gourdin le plus massif.
Mais qu'est-ce qu'elle peut me "dailler" cette Anne Nivat, avec son "Moi reporter de guerre". Elle n'est pas au front que je sache tous les jours de sa vie, armes à la main, versant son sang pour sauver sa peau.
Rédigé par : Giuseppe | 24 juin 2025 à 13:52
Le pessimisme de Patrick EMIN | 24 juin 2025 à 00:2, qui est aussi le mien actuellement, me semble rejoindre celui de Descartes sur son blog dans un billet daté du 18 juin et intitulé "La guerre qui vient".
https://descartes-blog.fr/2025/06/18/la-guerre-qui-vient/
Rédigé par : Robert | 24 juin 2025 à 12:19
"Il faut sauver les diplomates !" ??
Je me suis autorisé à ajouter deux petits "?" parce qu'en macronie, les diplomates ont déjà été sacrifiés sur l'autel de l'amateurisme si cher à Emmanuel Macron.
Je me souviens qu'il avait dit un jour à ses suppôts - de petit Jupiter - qu'ils devaient être fiers d'être des amateurs.
Fidèle à lui-même il a donc démoli une partie du corps diplomatique, pour le remplacer... par quoi ?
On ne le sait pas exactement.
Peut-être par lui-même, considérant que le métier de diplomate consiste à parler sans agir et que dans ce cas il serait le meilleur de tous. On ne saurait lui reprocher la pertinence de cette analyse.
Or donc exit les diplomates dans le système français, et ce qu'il reste à sauver c'est la diplomatie.
Notre brillant bavard diplomate-président n'y pense pas assez souvent mais c'est la diplomatie qu'il faut sauver, la diplomatie de la France, évidemment.
Il faut donc lui rappeler que la diplomatie c'est la guerre sans la violence, c'est l'art de convaincre l'autre, c'est de s'imposer en finesse, tout préservant a minima l'autre pour que le jeu paraisse gagnant-gagnant alors que dans une transaction il y a toujours un perdant, vieille loi du troc entre les hommes.
Et pour cela il faut savoir que l'art de la diplomatie c'est l'art du temps long de l'Histoire.
Poutine après Staline essaie de reconstituer l'empire des Tsars. Le président Xi veut étendre l'influence des routes de la soie et refaire l'empire chinois.
Quant à l'impérium US il reste ce qu'il a été, isolationniste ou pas, ses dirigeants veillent à ce que la puissance USA s'impose y compris par l'extraterritorialité des lois américaines ; si ce n'est pas la forme sublime de la guerre sans violences explicites, c'est quoi ?
Bref la diplomatie est l'art du temps long de l'Histoire pendant lequel on sait ce que l'on veut et surtout on sait qui on est, sans changer ni d'objectifs, ni de personnalité.
Quel crédit peut avoir notre président-diplomate qui va en visite d'État en Chine et emmène avec lui dans ses bagages la perfide Ursula, qui n'en demandait pas tant, et cela pour bien ancrer la diplomatie française dans un ensemble plus vaste, celui de la technostructure européenne ?
Dans cette affaire EM a montré qu'il ne savait pas qui il était, un président d'un pays souverain, et s'est présenté comme un vassal de l'UE.
À partir de là, la cause est entendue pour les Chinois, exit la France, sous-ensemble de l'UE, dans une négociation sérieuse.
Voilà pour la partie "savoir qui on est".
Mais la farce macronienne continue avec la Russie.
Dans un premier temps, il ne faut pas humilier la sainte Russie, et donc il va négocier avec Poutine, lequel le traite comme il se doit, un simple vassal de l'UE, et met entre eux une table de marbre de dix mètres, la froideur du marbre ajoutée à la distance.
La découverte de l'humour poutinien fut une surprise pour moi ce jour-là.
Sur ce, EM ne veut plus de négociations avec Poutine et s'excite en voulant envoyer des troupes au sol en Ukraine, prenant la position opposée à celle qu'il défendait quelques jours avant.
Évidemment il se fait recadrer par les vrais diplomates.
Idem pour Gaza, après le 7 octobre, EM propose une force internationale contre le Hamas sur le terrain. Bis repetita il se fait recadrer par les vrais diplomates de l'UE et des USA, et du coup devient le principal opposant à Israël qui en "ferait trop" à Gaza et propose une solution à deux États. Je n'ose pas dire tri repetita, mais bon, il chante dans le désert notre pauvre président.
Voilà pour la partie "savoir ce qu'on veut dans le temps long de la diplomatie".
Ce serait trop long à développer, mais si la diplomatie de l'UE échoue, c'est que précisément elle ne prend pas en compte le temps long de l'Histoire et qu'elle se contente du présent avec des valeurs floues qu'elle est incapable d'abord de définir, et surtout de rattacher à une volonté séculaire.
La démocratie qu'elle promeut n'est pas appliquée dans une UE techno, où les dirigeants de l'UE n'ont pas de comptes à rendre devant des électeurs qui d'ailleurs ne les ont pas élus !! ;-)
Rédigé par : Tipaza | 24 juin 2025 à 11:35
« Parce que l'intervention américaine m'a paru inévitable et, je l'espère, décisive à la fois pour éradiquer le risque nucléaire et mettre à bas le régime des mollahs, je me réfrène et pour rien au monde je ne voudrais tomber dans cette démagogie inéluctablement fascinée par le "il n'y a qu'à" et le "faut qu'on". » (PB)
Par contre vos collègues du plateau de "L’heure des pros" ne se réfrènent pas, eux.
C’est à celui qui sortira la petite phrase condescendante et perfide envers Emmanuel Macron.
On n’ose imaginer ces petits paons prétentieux au pouvoir, eux qui ne savent que pérorer, avec l’air affligé du crétin qui sait tout.
Certains ont pourtant été amenés à exercer des responsabilités ministérielles (comme Pierre Lellouche), mais on a bien du mal à se souvenir de leur passage.
D’autres préfèrent jouer les "influenceurs" comme on dit maintenant.
Rôle bien plus confortable car leur responsabilité se limite à des paroles provocatrices et arrogantes.
Donnez-leur des responsabilités nationales et ils ne dormiront plus de la nuit ! :)
Rédigé par : Achille | 24 juin 2025 à 07:59
@ genau | 23 juin 2025 à 17:40
« Qu'on veuille bien m'excuser, je n'ai rien compris à cette phrase sans plusieurs lectures. Ce n'est pas une critique primaire, mais une réticence vis-à-vis du style courant libre lorsqu'il s'agit d'une réflexion sur un sujet important : la marginalisation. Point final. »
Si cela peut vous rassurer, moi aussi j’ai beaucoup de mal avec le style amphigourique de ce contributeur un peu "tourmenté".
À la troisième ligne je décroche ! 😊
Rédigé par : Achille | 24 juin 2025 à 07:36
Bulletin du jour :
Échec des négociations diplomatiques entre patrons et syndicats sur le sujet des retraites, la bactérie escherichia Macron est incriminée.
Tout le monde attend donc une tronçonneuse américaine pour bombarder l'ennemi.
En conséquence, on poursuit le programme développé depuis cinquante ans :
en France, on n'a pas de pétrole, mais on a des impôts.
Un rassemblement de punks retraités est organisé, mot d'ordre : no future, rendons le mal pour le mal !
Rédigé par : Aliocha | 24 juin 2025 à 06:43
Nous voici confrontés à cet éternel dilemme qui traverse l’histoire humaine : l’équilibre précaire entre réflexion et action, entre la patience de la diplomatie et l’immédiateté de la force. Cette tension se cristallise aujourd’hui dans l’attitude de certaines puissances mondiales, particulièrement les États-Unis, dont la réputation d’agir sans délibération approfondie n’est plus à démontrer. Si cette propension à l’action directe peut parfois susciter une forme d’admiration, elle révèle également une inquiétante tendance à privilégier l’efficacité supposée du fait accompli sur la complexité nécessaire de la négociation.
Les États-Unis se sont longtemps arrogé le rôle de « gendarmes du monde », une position qui, malgré quelques intentions louables, s’est accompagnée d’une série d’interventions aux conséquences durables. La déstabilisation de régimes démocratiques sud-américains, le soutien apporté à diverses dictatures, constituent autant d’épisodes qui, pour être bien documentés, n’en demeurent pas moins révélateurs d’une approche géopolitique fondée sur la primauté de l’intérêt stratégique immédiat sur la cohérence idéologique à long terme.
Israël, pour sa part, adopte une posture sensiblement différente. Sans revendiquer explicitement un rôle de gendarme mondial, l’État hébreu semble concentrer ses ambitions sur une domination régionale au Moyen-Orient. Cette limitation géographique, si elle peut paraître plus modeste, n’en représente pas moins un objectif considérable, compte tenu de la complexité et de la volatilité de cette région.
Cette convergence d’approche entre les États-Unis et Israël, cette fascination commune pour les solutions de force, avait été remarquablement analysée par le général de Gaulle lors de sa conférence de presse de 1967. Les qualificatifs qu’il avait alors appliqués au peuple israélien conservent aujourd’hui une pertinence troublante et auraient d’ailleurs pu s’étendre au peuple américain.
Les États-Unis portent en eux l’héritage de leur construction territoriale, cette « conquête de l’Ouest » mythifiée qui a forgé l’imaginaire national autour du revolver et du chapeau de cowboy. Cette violence fondatrice, institutionnalisée aujourd’hui par le droit constitutionnel au port d’armes, révèle une relation particulière à la force comme mode de résolution des conflits.
Israël, quant à lui, entretient un rapport différent mais tout aussi complexe avec la violence. Moins prolixe en discours sur le sujet, il n’en pratique pas moins un usage quotidien de la force, comme en témoignent les nombreuses violations des droits de l’homme et le mépris répété des résolutions internationales. Cette approche pragmatique de la violence, débarrassée de toute rhétorique justificatrice, n’en est que plus inquiétante.
L’utilisation récente de la « mère de toutes les bombes » américaine révèle cette fascination persistante pour l’excès de puissance comme solution ultime. Cette croyance, presque mystique, en la capacité de la force brute à résoudre tous les problèmes, ignore délibérément les leçons de l’histoire. L’exemple vietnamien, avec ses millions de tonnes d’armes chimiques déversées sans résultat décisif, devrait pourtant servir d’avertissement.
Pourquoi alors les États-Unis et Israël persistent-ils dans cette illusion qu’une intervention massive sur les sites nucléaires iraniens pourrait contraindre ce pays, trois fois plus vaste que la France, à capituler ? Peut-être parce que, privés d’alternatives crédibles, ils s’accrochent à cette chimère de la solution définitive par la force.
Les récentes déclarations de Monsieur Netanyahou, prétendant vouloir « libérer » le peuple iranien du joug des mollahs, relèvent d’une mise en scène si grossière qu’elle frise le ridicule. Voir un homme poursuivi par la Cour pénale internationale pour crimes de guerre se transformer en grand humanitaire soucieux du sort des Iraniens constitue un spectacle d’une rare indécence. Cette instrumentalisation de la rhétorique humanitaire à des fins bellicistes illustre parfaitement la dérive contemporaine du discours politique international.
Nous assistons aujourd’hui à un phénomène particulièrement troublant : de grandes puissances, qu’il s’agisse des États-Unis ou de la Russie, proclament ouvertement leur mépris du droit international tout en conservant leur place dans les instances internationales. Cette contradiction, pour le moins paradoxale, révèle une crise profonde du système établi après la Seconde Guerre mondiale.
Plus inquiétant encore, de nombreuses démocraties semblent avoir rallié cette conception selon laquelle le droit international, patiemment construit sur les ruines de la catastrophe de 1939-1945, ne sert désormais plus à rien. L’idée que la construction d’une « très grosse bombe » et son usage contre un voisin puisse constituer une solution acceptable, marque un retour à une logique prémoderne des relations internationales.
Nul besoin d’être un génie de la géopolitique pour prédire les développements catastrophiques qu’engendrera cette approche. D’où l’urgence de réhabiliter la diplomatie, une idée louable en soi, mais qui souffre d’une contradiction fondamentale lorsqu’elle émane de ceux qui, par ailleurs, prônent la logique de la haine et de l’affrontement.
Cette incohérence révèle une question essentielle : qui déterminera désormais la pertinence des occasions où bombarder son voisin est « justifié » ? Jusqu’à présent, cette responsabilité incombait à l’ONU, mais cette institution n’existe plus véritablement en tant qu’arbitre efficace. Nous sommes ainsi revenus à l’époque d’avant la Seconde Guerre mondiale, avec les résultats que nous connaissons.
Nous traversons une période historique où les armes parlent tandis que les diplomates sont contraints au silence. Les conséquences de cette régression sont déjà visibles : le génocide à Gaza n’est que le prélude à d’autres catastrophes à venir. Il faudra peut-être attendre plusieurs décennies avant que l’humanité retrouve la voie de la raison.
Cette situation devient d’autant plus préoccupante que certains des dirigeants les plus imprévisibles de la planète, comme le chef d’État nord-coréen, disposent de l’arme nucléaire sans que quiconque songe à les inquiéter. Cette complaisance envers un dictateur dont l’arsenal nucléaire ne semble poser aucun problème, contrairement à un programme iranien hypothétique, révèle les contradictions flagrantes de la géopolitique contemporaine.
Nous voici donc confrontés à cette fascination collective pour les instruments de destruction massive : les très gros avions, les très grosses bombes, les centaines de milliers de tonnes d’explosifs. Cette obsession procède d’une illusion dangereuse : celle que ces armes ne pourraient jamais se retourner contre ceux qui les emploient.
L’espoir fait vivre, dit-on, mais lorsque cet espoir repose sur la croyance en l’efficacité absolue de la violence, il devient le prélude à des catastrophes dont l’ampleur dépassera probablement tout ce que nous avons connu jusqu’à présent. La question n’est plus de savoir si nous sortirons de cette spirale destructrice, mais quand et à quel prix l’humanité retrouvera la sagesse de la mesure et de la négociation.
Rédigé par : Patrick EMIN | 24 juin 2025 à 00:23
Il faut sauver les diplomates, n'est-ce pas, in fine, une vaine entreprise ?
La diplomatie requiert des interlocuteurs aptes à la négociation, à l'acceptation de l'altérité, à la connaissance des intérêts d'autrui sans forcément les partager, voire à la remise en cause.
En économie et en géopolitique, l'exacerbation des centres d'intérêt ne va pas forcément de pair avec les intérêts de la partie adverse, d'où l'octroi de sacrifices, dont parfois les négociateurs se passeraient volontiers.
La diplomatie s'appuie sur le droit international, sur les institutions internationales et a tendance à sacraliser les règles communes, sauf que la réalité fait bien souvent l'économie de ces règles communes.
Vladimir Poutine a attaqué l'Ukraine en 2022 dans le mépris total des accords de Minsk et plus généralement du droit international tout comme hier, Donald Trump a ordonné des frappes sur des sites nucléaires iraniens sans l'aval du Congrès.
La complexité de la réalité et la détermination des puissances belliqueuses éclipsent totalement le socle juridique sur lequel elles devraient justifier leur action et légitimer leur démarche.
Pour que la diplomatie fasse fructifier ses effets, encore faut-il que les conditions soient réunies, à savoir des chefs d'État démocrates, aptes à la raison politique et géopolitique.
Serait-il possible de négocier avec Vladimir Poutine qui ne rendra jamais le Donbass à l'Ukraine, dont il exècre le président Volodymyr Zelensky, serait-il possible de négocier avec les mollahs, qui ne jurent que par la destruction d'Israël, et ce depuis leur prise du pouvoir en Iran en 1979, qui entre autres condamnent à mort les homosexuels ?
Force est de constater que non, les appels à la négociation, incessamment évoqués par Emmanuel Macron, ne peuvent qu'être vains car les interlocuteurs, passionnés par leur épouvantable idéologie, seront de toute manière sourds et aveugles face à ce que la raison internationale devrait leur révéler.
De la même manière qu'en droit matrimonial français on ne divorce pas d'un fou, au sens médical du terme, en géopolitique, on ne négocie pas avec des dictateurs, qui sous couvert de défense des intérêts de leur pays, n'hésiteront pas à attaquer un État étranger, dans le mépris total des conventions internationales et de la doxa diplomatique.
Sur l'une des places de Téhéran, la capitale iranienne, il y a un compte à rebours qui s'arrêtera le jour de la destruction d'Israël !
Ça en dit long sur le climat idéologique et l'air du temps iraniens.
Et il faudrait que les diplomates négocient avec de tels tyrans, j'ai l'effroi de constater que cette tentative de normalisation de ces interlocuteurs, dans l'esprit des pratiques usuelles internationales, ne peut déboucher que sur un échec.
Emmanuel Macron ne cesse de rappeler l'impératif recours à la table des négociations, l'Iran n'acceptera jamais la renonciation totale, sans exception ni réserve, de l'enrichissement de l'uranium à dessein de se procurer l'arme nucléaire.
Pourtant, ce serait si simple d'arrêter la guerre au Proche-Orient, il suffirait que l'Iran renonce à la bombe atomique, il suffirait que le Hamas se rende, libère tous les otages et considère les Israéliens comme des voisins acceptables, oui, sauf que l'Iran a franchi une ligne rouge aujourd'hui en bombardant une base militaire américaine au Qatar et le Hamas ne se rendra jamais, les deux exécrant Israël au point d'en souhaiter et de chercher politiquement à sa destruction.
Pour conclure, les bombardements israéliens et américains peuvent ralentir structurellement la course à l'armement iranien mais j'émets des réserves quant à la chute des mollahs.
Rédigé par : Cyril Lafon | 23 juin 2025 à 22:28
@ genau
"Excentré car qui écarte en disant perfide rejette dans la marge bientôt matérialisée par ghetto, étoile et autres, de nos jours, si les chrétiens avaient gardé leur ancien style, je dirais signalement de judéité obligatoire sur Internet." (Lodi)
"Qu'on veuille bien m'excuser, je n'ai rien compris à cette phrase sans plusieurs lectures. Ce n'est pas une critique primaire, mais une réticence vis-à-vis du style courant libre lorsqu'il s'agit d'une réflexion sur un sujet important : la marginalisation. Point final." (genau)
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J'écris pour dire EXACTEMENT ce qui est. Or voyez-vous, les mots s'usent. Tout le monde parle de "marginalisation" pour tout et pour rien, c'est comme dire truc machin ou schtroumpf, cela ne veut plus rien dire. Un fumeur même peut dire être marginalisé !
Tandis qu'en rappelant la géographie comme l'Histoire et en transposant la "marginalisation" des Juifs d'autrefois à ce qui serait la leur s'ils continuaient à vivre dans l'ombre des chrétiens comme autrefois, on donne à penser leur véritable position. Un peu plus marginale que le rouquin un peu moqué, ou le fumeur dont on restreint de plus en plus les lieux de tabagie, vous ne croyez pas ?
Les mots s'usent... Et autre chose, les gens sont comme Google, on écrit un mot, ils en anticipent un autre sans parler d'une pensée, et regimbent à laisser l'autre penser et écrire autre chose que ce qui leur semblait sur les rails.
Eh bien, c'est un tort. Un texte n'est pas là pour confirmer ou infirmer les biais du lecteur, mais pour se développer selon ce qu'on peut espérer être une pensée.
Je m'accorde quelque liberté. Sinon, pourquoi venir ici ? Cependant, il ne s'agit pas de caprice mais de moyen de penser et d'exprimer le plus fidèlement possible une situation. Vaut-il mieux tellement édulcorer qu'on n'écrit pas ce qu'on veut écrire ou passer outre et ça passe ou ça casse ? C'est à chacun d’arbitrer.
Je dois cependant vous remercier de m'avoir relu : le temps est une denrée si précieuse ! Et je ne parle pas de votre observation, factuelle, et par là, précieuse. En général, les gens se prennent pour des professeurs ou des critiques donnant quelque évaluation dénigrante en ne la fondant sur rien, en somme, ils se parent de prestige sans assumer l'attitude qui devrait aller avec.
Rédigé par : Lodi | 23 juin 2025 à 22:09
Comme on ne confond pas tous les Israéliens avec Netanyahou, on évitera de considérer tous les Palestiniens comme soutiens du Hamas.
Dans la mesure où on tient à privilégier la voie diplomatique, il serait nécessaire d'observer que la radicalisation des opinions n'aboutit qu'à la guerre, la domination à la résistance, que le dominateur appellera terrorisme pour justifier son oppression.
L'extrême droite israélienne ici n'a rien à voir avec les sémites quand elle se comporte comme les mollahs, et entretient le racisme en voulant faire race du judaïsme, ce qu'il n'est pas, en conséquence dévoie le sionisme.
Il n'est pas question ici de pleurer sur les barbus iraniens, mais de se désoler de voir le peuple israélien cautionner ceux qui leur ressemblent, avec la complicité américaine, démonstration que le leader de l'Occident en est au point de son effondrement.
Il est vraiment temps que l'Europe, aussi faible que la vérité, assume enfin sa destinée, qui n'est plus de dominer mais de coopérer.
Rédigé par : Aliocha | 23 juin 2025 à 20:15
"J'ai conscience que rien ne se serait pire, pour un univers totalement dérégulé, que cette adhésion mécanique à ce débridement d'hostilité internationale quand il conviendrait au contraire de ne pas rejeter, sur ces incendies fiers de leur cruelle spontanéité, la maîtrise d'intelligences et de réflexions capables de voir plus loin que le bout de leur fureur." (PB)
Tout le problème est, Monsieur Bilger, que "la maîtrise d'intelligences et de réflexions capables de voir plus loin que le bout de leur fureur" est particulièrement difficile dans ce monde trop souvent régi par un positionnement par rapport au bien ou au mal et non par une analyse rigoureuse s'abstenant de toute prise de parti exclusivement idéologique. Or, avec Israël comme avec l'Ukraine, il conviendrait d'adopter sans discuter le narratif que les médias nous présentent comme s'il s'agissait de la seule vérité alors que par nécessité, les pays concernés se livrent nécessairement à de la propagande orientée en fonction du camp des belligérants.
Par exemple qui se pose la question de la logistique et des moyens techniques de multiples natures nécessaires pour mener des attaques sur le sol iranien contre des sites distants d'au moins 1000 km, si ce n'est parfois plus de 1500 km avec la nécessité de traverser les espaces aériens de la Syrie et de l'Irak ?
Selon les porte-parole de l'armée israélienne, l'attaque initiale du 13 juin aurait engagé 200 appareils, soit la quasi-totalité de la flotte militaire israélienne. Imagine-t-on le nombre d'avions ravitailleurs nécessaires pour assurer un temps de présence important sur zone puis de retour au pays, le nombre d'appareils destinés à aveugler et détruire les radars et sites de missiles de la défense aérienne iranienne pour s'assurer de la supériorité dans le ciel de l'Iran puis pour procéder au bombardement des objectifs ? Le narratif qui nous est servi par les médias ne nous donne aucune information en ce domaine.
Quant à la diplomatie, Julien WEINZAEPFLEN | 23 juin 2025 à 10:14 en a fait une synthèse saisissante dans les deux derniers paragraphes de son commentaire.
Quant à Patrick Emin, il s'était livré à une critique de la politique belliciste d'Israël qui se rapprochait beaucoup des analyses du général de Gaulle sur la politique de ce pays, opinion qui a longtemps été celle du Quai d'Orsay. Mais ce type de critique dans l'ambiance actuelle ne saurait être qualifié que d'antisémite, quelles que puissent être les opinions réelles de l'intéressé.
Qui se souvient encore de la fameuse affaire des vedettes de Cherbourg (https://www.opex360.com/2012/04/15/laffaire-des-vedettes-lance-missiles-de-cherbourg/), alors que monsieur Pompidou avait débuté son mandat présidentiel à peine six mois auparavant ?
D'évidence, la détention par l'Iran de la bombe atomique aurait fait peser une grave menace sur le territoire d'Israël. Mais à quoi servirait la centaine d'ogives nucléaires que les spécialistes attribuent à Israël si ne n’est pour servir une politique de dissuasion nucléaire destinée à sanctuariser son territoire, à l'instar de notre propre pays ?
Le vrai problème est que la situation mondiale est un peu à l'instar de celle d'avant 1914, voire celle d'avant 1939, à savoir que la diplomatie ne semble plus en mesure de pacifier les politiques entre États sur le fondement de la négociation dure mais constructive et qu'à présent seule la politique du plus gros bâton a cours pour s'imposer dans le concert des nations. Et l'Union européenne est sans doute l'entité politique au cœur de la volonté macronienne qui est la moins capable d'imposer son point de vue dans ce concert des fauves...
Rédigé par : Robert | 23 juin 2025 à 18:05
"Excentré car qui écarte en disant perfide rejette dans la marge bientôt matérialisée par ghetto, étoile et autres, de nos jours, si les chrétiens avaient gardé leur ancien style, je dirais signalement de judéité obligatoire sur Internet." (Lodi)
Qu'on veuille bien m'excuser, je n'ai rien compris à cette phrase sans plusieurs lectures. Ce n'est pas une critique primaire, mais une réticence vis-à-vis du style courant libre lorsqu'il s'agit d'une réflexion sur un sujet important : la marginalisation. Point final.
J'ai renoncé à relire le commentaire de M. Emin, il me semblait l'avoir dans la mémoire, ce qui s'est avéré. C'est une remarquable contribution qu'il me navre de voir qualifier de reprise ou de pillage ; sans doute n'ai-je pas les qualités de discernement pour me mêler de cet incident.
Un tout petit mot sur le contenu du billet de notre hôte. La suppression du corps diplomatique par M. Macron reste une énigme, mais elle ne résout pas la question de la mission des diplomates. Vous savez ce qu'aurait dit M.de Talleyrand à ses jeunes attachés d'ambassade, un samedi soir, en sortant d'une réception : "Messieurs, demain 9 heures à la sortie de la messe, lavés, rasés, habillés et branlés". Cette injonction, derrière l'inconvenance de la phrase, représente bien l'exigence de l'absence de toute tension au seuil d'un événement où la représentation se doit d'être sans tache.
La suppression, modulée, du corps diplomatique, a été suffisamment commentée et critiquée pour ne pas plagier ce qui a été dit mais révèle, cher hôte, l'inanité d'une partie de vos regrets. Nos diplomates, autrefois très prisés, sont aujourd'hui confrontés à un président qui exhorte à la retenue et au dialogue depuis son voyage d'agrément, quand on en est à compter les bombes et sur un sujet qui ne fait aucun doute pour personne : l'Iran, État religieux, fourbissait avec toute la lâcheté des politiques prenant leurs ordres auprès d'ectoplasmes, un projet simple, détruire Israël. Donc, la réponse du marchand d'influence a été claire : c'est non.
Ceci démontre que les religieux islamiques peuvent être patelins, faire du genre, des promesses, en cachant la haine et le mépris qu'il professent à votre égard et se réjouissant à l'avance de la mort qu'ils vont semer, mais que cela a un terme.
Il est probable que jamais aucun diplomate n'a cru à ces simagrées, mot très proche de simiesque mais que l'entêtement criminel des chefs religieux a fini par lasser le plus fruste et le plus roublard des Américains : M.Trump, marchand d'immeubles comme Truman était marchand de bretelles.
Dans cette affaire, la conclusion est la même que pour la bombe d'Hiroshima (aliique), sauf que peu de gens y ont trouvé la mort. C'est un acte de guerre sans guerre, lavé, rasé etc.
Les protestations de bien des politiques sont précisément à rapporter à ce que vous éloignez de votre pensée, cher M. Bilger : la référence à Hitler. Le processus est identique, mais la conclusion diffère en raison des moyens en présence.
M. Macron n'est pas Léon Blum, n'assumera rien de ses positions puisqu'il vit dans un pays où la sanction est très longue à venir sauf pour le Maréchal que bien des juifs ont remercié pour sa pauvre petite influence sur leur sort insupportable.
Cependant, en jouant de la démocratie plurielle, avec des arguments de petit niveau comme la diversité, la transversalité, M. Macron a privé notre pays de la possibilité de savoir se taire, ce qui ne s'apprend pas à l'Institut de la fonction publique. Il en est l'exemple vivant.
Rédigé par : genau | 23 juin 2025 à 17:40