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18 juin 2025

Commentaires

hameau dans les nuages

@ semtob | 22 juin 2025 à 15:13

Ah oui ! Copernic ! Galilée ! Carrément... :) Alors que l'on paye encore l'assassinat de Kadhafi pour d'obscures raisons qui faisait lui "du bon boulot" contre les islamistes de Misrata.

https://orientxxi.info/magazine/les-milices-de-misrata-prennent-le-pouvoir-en-libye,0670

Axelle D

@ semtob | 22 juin 2025 à 15:13

Harcèlement et acharnement judiciaire ignobles, la pseudo-justice des petits pois et du mur des cons n'en sortira pas grandie !

semtob

Cher Philippe,

C'est avec un profond dégoût que nous avons appris le retrait de la Légion d'honneur de Nicolas Sarkozy.
L'histoire montrera l'ignominie et la bassesse du traitement fait à cet homme d'exception dont le courage n'est pas à démontrer.
Ce triste retour à l'esprit d'inquisition comparable aux décisions que l'Église fit subir à Copernic, Galilée et tant d'autres illustre la méchanceté et la perte de raison de ce début de siècle.
Seuls les paresseux d'esprit peuvent tolérer cette infamie et se vautrer dans une jouissance criminelle et sadique.
françoise et karell Semtob

Aliocha

Le prie-Dieu, pauvre hameau, a-t-il seulement lu Simone Weil ?

https://blogs.mediapart.fr/calaotok/blog/030420/liliade-ou-le-poeme-de-la-force-simone-weil

Ce lien peut-être fonctionne mieux pour lire le même texte, évitant extase ou ecstasy si on veut le comprendre, dans la mesure où on est outillé pour cela, à l'abri des complotismes de tout acabit et de ceux qui de Proust ne savent retenir que les outrances de Céline, oubliant que le docteur de Meudon le considérait comme le dernier, le grand écrivain de sa génération.

Michel Deluré

Que nous soyons tombés bas, le constat en est malheureusement incontestable pour peu que l'on veuille bien analyser objectivement et honnêtement la situation et l'évolution de nombre d'indicateurs attestant de l'état de notre pays en nombre de domaines.

Mais être tombé bien bas n'est pas forcément rédhibitoire pour autant que, ayant au moins avec lucidité pris conscience de cette situation et des conséquences que cela aura sur notre propre avenir et surtout celui des générations futures, nous nous armions de la volonté indispensable pour enrayer la poursuite de ce déclin et mettre en œuvre les mesures vitales permettant d'enclencher le retournement de situation et le redressement du pays.

Je dis bien NOUS car il serait illusoire de croire que cette action ne saurait et ne devrait être que l'affaire de ceux qui nous gouvernent. Aurait-elle les moindres chances de réussite si chaque citoyen, conscient des nécessités de changer les choses mais considérant qu'il n'est pas, lui, responsable de l'état du pays et que c'est par conséquent à l'autre de consentir les efforts, n'accepte pas de se remettre en cause et d'adhérer à l'action de redressement du pays ?

C'est bien là où la bât blesse. Quel sera le degré d'adhésion et d'acceptation du peuple à toute politique de redressement, d'où qu'elle vienne, qui ne pourra inéluctablement que se traduire par nombre de remises en cause, de sacrifices ?

Robert 2

@ genau | 20 juin 2025 à 17:54
"Enfin, sur les 13 meilleurs lycées parisiens pour les résultats au bac, 11 sont privés."

Normal, les établissements privés sélectionnent les élèves à l'entrée de l'établissement et ne présentent au bac que les élèves sûrs d'être reçus.
Dans le public, pas de sélection à l'entrée et TOUS les élèves de terminale passent le bac quel que soit leur niveau.

Giuseppe

@ genau | 20 juin 2025 à 17:54

"Les technocrates, si on leur donnait le Sahara, dans 5 ans, faudrait qu'ils achètent du sable ailleurs." (Coluche)
Si vous saviez... Des réunions pour la construction d'hôpitaux où vous vous trouviez en face d'une armée de ces parasites qui n'étaient là que pour exister.
En France, la fonction publique hospitalière comptait environ 1,21 million d’agents fin 2023, un jour lors d'une réunion classique de pilotage-coordination j'en avais 11 autour de la table, je m'en souviens encore ! C'est de la folie douce, à monter des blancs en neige.

hameau dans les nuages

@ Aliocha | 21 juin 2025 à 08:37

J'avoue que je serais curieux de connaître votre mode de vie et votre environnement après avoir lu une telle dégoulinade des boyaux de la tête suite sans doute à une nuit passée à genoux sur votre prie-Dieu.
Ne pas confondre extase et extasie.

Aliocha

Le gendarme Merda opère son constat, miroir du mépris face au mépris quand chacun, et surtout des plus érudits, se laisse aller aux réifications de la force, scandalisé de se voir exacte copie de ce qu'il voue aux gémonies, rejet du rejet, brisure du lien devenu lien unique, royauté du moi trompé par le meurtre du roi, piège méphitique refermé à jamais par les fers de l'orgueil et les dénis de la haine.

La foule, c'est à dire l'enfer, c'est l'autre, bien sûr, tant qu'on n'a pas reconnu que l'autre, c'est soi-même.

Là est la capacité et là est la justice, qui des êtres cessent de penser le cadavre comme unique fin, pour enfin se penser démuni et par cette reconnaissance enfin déposer les armes qui lient aux négations du mensonge.

"Du pouvoir de transformer un homme en chose en
le faisant mourir procède un autre pouvoir, et bien
autrement prodigieux, celui de faire une chose d'un
homme qui reste vivant. Il est vivant, il a une âme ; il est
pourtant une chose. Être bien étrange qu'une chose qui a
une âme ; étrange état pour l'âme. Qui dira combien il lui
faut à tout instant, pour s'y conformer, se tordre et se
plier sur elle-même ? Elle n'est pas faite pour habiter une
chose ; quand elle y est contrainte, il n’est plus rien en elle
qui ne souffre violence."

https://teuwissen.ch/imlift/wp-content/uploads/2013/07/Weil-L_Iliade_ou_le_poeme_de_la_force.pdf

La démonstration pourtant est inexorablement éclatante et le choix décisif à ceux qui accepteraient l'immortalité de leur âme enfin débarrassée de son illusion mortifère uniquement vouée aux larmes des abus de la force, pour commencer à ne pas la respecter et, à peine encore car rien n'est encore opéré alors que tout est accompli, entrevoir un éclair de réalité.

"Celui qui ignore à quel point la
fortune variable et la nécessité tiennent toute âme
humaine sous leur dépendance ne peut pas regarder
comme des semblables ni aimer comme soi-même ceux
que le hasard a séparés de lui par un abîme. La diversité
des contraintes qui pèsent sur les hommes fait naître
l'illusion qu'il y a parmi eux des espèces distinctes qui ne
peuvent communiquer. Il n'est possible d'aimer et d'être
juste que si l'on connaît l'empire de la force et si l'on sait
ne pas le respecter." (Ibid)

L'invitation est formulée, que les vieillards bien-aimés aient donc le courage de ne plus se croire haïs, ils auront alors la force de pardonner pour retrouver la lucidité grecque, ce chemin indiqué des refus du mépris hébreu de l'ennemi ou de sa domination romaine, quand il ne reste plus qu'à devenir réellement ce que universellement nous sommes, aujourd'hui et pas demain, des Chrétiens, ayant après tous les délires retrouvé les raisons du génie épique, sachant ne rien croire à l'abri du sort, ne jamais admirer la force, ne pas haïr les ennemis et ne pas mépriser les malheureux.

Aliocha

Les punks ont vieilli, et la vieille rengaine du désespoir couvre de son fard les échecs nihilistes.
No future, old babies, just say hello !

https://www.youtube.com/watch?v=9TYxnlgN1Yg&list=RD9TYxnlgN1Yg&start_radio=1

hameau dans les nuages

@ genau | 20 juin 2025 à 17:54

Vous avez la part belle vous ! S'il y avait moins de problèmes qu'est-ce qui justifierait leurs postes ?
Mieux vaut prévenir que guérir ? Mais vous n'y pensez pas !

Voilà un problème dans le canton d'à côté qui pourrait être réglé en amont au sens propre du terme pour éviter les dégâts en aval... Mais que nenni ! Puisque ce problème "insoluble "et "insurmontable" faute d'argent public pourrait être résolu avec une pincée d'argent public avec l'aval de techniciens eux aussi du public !

Oui je sais c'est tordu...

https://ogeu-mon-village.over-blog.com/2025/06/papi-est-venu-nous-presenter-son-dernier-rejeton-alabri.html

genau

"Accrochez-vous aux branches ! Incroyable mais vrai !
Savez-vous quelle est la plus grande des administrations au monde après l'armée chinoise ? l'Éducation nationale française : 1 418 744 personnes (plus que l'Armée russe ou l'Armée rouge).
Et sur ce chiffre, il y a moins d'un million d'enseignants !
C'est-à-dire qu'il y a 512 087 administratifs (hors restauration et services annexes bien sûr).

Savez-vous que sur ces 512 000 personnes, une commission d'enquête de l'Assemblée a trouvé 37.664 salariés qui n'apparaissent que dans la
colonne "dépense de personnel" et dont personne ne sait ce qu'ils font (et les 30 000 détachés qui n'ont jamais enseignés et sont en fait agents électoraux) ?

Le coût de cette gigantesque plaisanterie ?
100 milliards d'euros par an, soit le prix de 52 porte-avions nucléaires de 36 000 tonnes (avec hélices en état de marche).

Il y a aujourd'hui 459 600 élèves de moins qu'en 1991, mais 247 000 enseignants de plus.
Le résultat : sur 726.000 jeunes qui quittent chaque année le système, le ministère reconnaît lui-même que 439 000 n'ont "aucune réelle formation".

Il y a aujourd'hui 236.583 étudiants en “sciences humaines et sociales” dans les facs : chacun coûte 48.000 euros par an à la collectivité. Et tout le monde sait qu'il n'y a qu'une poignée de postes à pourvoir dans ce secteur (5000 par an, peut-être 10.000 ?).

Rappelons que l'OCDE a classé la France très loin des autres nations occidentales en comptant 40 % d'illettrés en France (capacité à lire, comprendre et résumer en cinq lignes un texte simple de 20 lignes).

Enfin, sur les 13 meilleurs lycées parisiens pour les résultats au bac, 11 sont privés.

Alors payez toujours plus d'impôts, maintenant vous savez pourquoi !
La ronde des imbéciles... Un monde de cinglés !

Roulez à l'électrique, triez vos déchets, mettez un pull et chauffez à 19°, rationalisez vos kilomètres, marchez pour le climat, faites du vélo. Pourquoi devons-nous faire des économies pour la collectivité alors que :

- Les Jeux olympiques d'hiver se sont déroulés à Pékin sur de la neige artificielle.

- En France, des stations de ski éclairent des pistes jusqu'à minuit pour que les lève-tard puissent skier en nocturne.

- La Lufthansa effectue 8000 vols à vide pour garder ses slots.

- La plupart des grands matchs de foot se déroulent en soirée sous les spots de mégaprojecteurs qui consomment à tout-va !

- Les huit nouveaux et gigantesques stades de foot de la Coupe du monde au Qatar sont climatisés (dans un désert).

- Les courses de Formule 1 (et toute leur logistique, comment sont-elles transportées dans le monde entier ?) et les courses de voitures de camions et de motos.

- Des centaines de camions circulent pour nous amener des fruits et légumes d'Espagne alors que des produits régionaux vont à la poubelle ou sont écrasés par des bulldozers.

- Le plus grand paquebot du monde, Wonder of the seas, va promener 7000 passagers, 2300 membres d'équipage et tourner en rond sur les mers.

- 3500 porte-conteneurs circulent dans le monde et consomment chacun 280 000 litres de fuel pour 1000 km.

- Les milliardaires s'offrent des voyages dans l'espace à des conditions "astronomiques"...

- Les chauffeurs de nos très "chers" ministres attendent la sortie du conseil, véhicules en marche, clim en service, et pendant ce temps, PAR SOUCI D'ÉCOLOGIE, on va interdire de rouler avec une voiture au diesel ou à l'essence un peu ancienne à des gens qui n'ont pas les moyens de changer de voiture et qui doivent s'en servir pour aller travailler ; et on va suggérer de baisser le chauffage de 1° !

De qui se moque-t-on ? Et nous, où sommes-nous dans la ronde ?

Plus grave...
La production française est en berne. Le dernier fabricant d'armes en France, Verney-Carron, à Saint-Étienne depuis 1820, est en faillite : 9 millions de chiffre d'affaires, 8 millions de dettes.
Repris in extremis par une PME de la région parisienne en 2019, Verney-Carron s'était positionné pour un marché de fusils d'assaut à l'armée française, c'est l'allemand Heckler & Koch qui a été retenu. Verney-Carron n'avait pas la taille critique. Bravo !
La France ne fait plus d'armes (pistolets, fusils, etc.) depuis la disparition de la manufacture de Saint-Étienne créée sous Louis XV. Pas même les munitions...
Si un conflit éclate, ce sera comme pour les masques, on passera commande à l’étranger !

Des co*s ou des cyniques nous gouvernent ? les deux !

Les pièces de rechange du char Leclerc sont fabriquées en Chine, les munitions en Israël !
Les survêtements et articles de sport pour l'armée française en Tunisie et en Roumanie.
La fabrication des pistolets Sig-Sauer SP 2022 pour les forces de l’ordre est faite en Allemagne sous licence suisse.

Le fabricant Manurhin est cédé le 1er août 2018, par décision de la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Mulhouse, au groupe de défense des Émirats arabes unis - Emirates Défense Industries Company (EDIC).

Les cartouches de nos armes militaires sont d’origine israélienne, plus de fabrications de munitions en France.

L’armée de terre utilise désormais des fusils allemands Heckler & Koch HK 416 et des pistolets autrichiens Glock 17 ; cela valait le coup que nos grands-pères risquent leur vie pendant la guerre de 14-18 en pataugeant dans les tranchées.

Air France fait effectuer une grosse partie de ses révisions en Angleterre et au Maroc.

Les vêtements de la Poste et de la SNCF sont eux aussi fabriqués en Tunisie ou en Italie via la Roumanie.

Les vêtements pour le personnel hospitalier en Corée !

Et on demande aux Français d'acheter français !

Une seule chose est sûre, les co*s sont bien "fabriqués" en France ! Et l'usine s'appelle l'ENA !"

Annonce à moi communiquée. Je ne garantis pas. J'accepte les insultes mais on peut bien rigoler, non ?

Narcisses

Vous publiez certains billets avec un contenu remarquable, pertinent, lucide. Comme celui-ci.
Merci.

Achille

« On n'est pas encore assez bas... » (PB)

Il n’y a pas qu’en politique qu’on n’est pas tombé assez bas
On peut aussi le constater sur les plateaux télé et notamment dans "L’heure des pros" où certains invités ne peuvent s’empêcher de manifester une jouissance parfaitement malsaine suite aux propos de Rachida Dati à l’encontre de Patrick Cohen ainsi que n’a pas manqué de faire Élisabeth Lévy.

Pourtant je n’avais pas noté jusqu’à présent un grand intérêt, que ce soit de la part de Rachida Dati ou encore des invités de Pascal Praud, pour les articles de Mediapart.

C’est quand même curieux que cette Rastignac en jupon, qui a été chiraquiste, puis sarkoziste pour finalement devenir macroniste, prête foi aux délations de Mediapart dénonçant un harcèlement de ce journaliste envers ses collaborateurs.

Mais tout ce qui peut porter atteinte à France Inter et à ses journalistes ne saurait être négligé. Le journalisme de propagande a manifestement pris la place du journalisme d’information sur CNews, mais cela fait de l’audience et après tout c’est tout ce qui compte.
Est-ce encore du journalisme ? On peut se poser la question.

oli71

@ Marc Ghinsberg

Nul besoin de regarder CNews pour se convaincre qu'effectivement, la France ne cesse de décliner depuis 40 ans.

Il suffit de regarder :
- l'évolution de la performance du système éducatif français, comparée à celle de nos voisins, mesurée au travers des études PISA et TIMSS : une dégringolade sans fin qui nous classe parmi les élèves les plus médiocres.

- l'évolution comparée du PIB par habitant en France et chez nos voisins : notre classement est en chute libre et nous sommes désormais surclassés par une bonne moitié des États de l'Union européenne (l'Italie vient de nous dépasser).

- l'évolution de nos finances publiques, désormais hors de contrôle, dixit la Cour des comptes.

Mais tout va bien...

genau

Nous voilà bien ! Entre la désespérance et la philippique, sans compter les interminables exhortations.

Personnellement, vieux et très déclinant, je retiens quelque chose de lumineux, simple et net émis par notre collègue X.N. :
"Le grand-rabbin de France, alors à Lyon, a été à la libération l'une des seules sommités à l'avoir remercié (Pétain) pour avoir fait ce qu'il avait pu.
L'honneur est inséparable de la vérité."

J'aimerais avoir une référence, car, souvent, on note "pétainiste" à l'égal de raciste ou homophobe, ou mieux, nazi. Bien sûr, l'affirmation rapportée n'a aucune chance de faire florès et donner à réfléchir : les Français qui adoptent volontiers les injures des partis pris, et s'en gargarisent, sans trop savoir quoi que ce soit de ce qu'ils disent célèbrent le pauvre Môquet mais ne cherchent pas à connaître ; ils crient "à mort".

Je suis partisan et le reconnais, de l'inlassable recherche et n'ai donc pas d'opinion politique présente, seulement des idées sur des erreurs et excès manifestes. Notre hôte a fait l'expérience de l'exposition publique, ce qui évoque l'attitude de quidam, en Chine, par exemple, qui ont tué jusqu'à l'écoeurement, en Allemagne, qui ont fait de même puis se sont volatilisés reconnaissant ainsi implicitement qu'ils avaient eu conscience, toujours, de leur cruauté, et on remonte aisément les siècles : rappelez-vous "pauvre Bitos" où l'ectoplasme du bourreau déclame "ah en 93 on tuait, on tuait".

Si on parcourt certaines réactions MSN, on est frappé par les phases lapidaires appelant à l'exécution en masse de tous ceux qui ne sont pas d'accord avec le n'importe quoi du désarroi politique actuel.
L'injure, i.e. la négation du droit, la blessure destructrice de l'honneur est le semis de bien des opinions.
La détestation, fille et mère de l'ignorance, a comme bauge l'affirmation commune, jusqu'à la tautologie. C'est pourquoi l'homme de bien ne s'exprime pas de façon inconsidérée et adopte toujours un silence attentif.

À titre strictement individuel, le retrait de ses décorations à Monsieur Sarkozy me paraît courageux et le raisonnement tout sot, consistant à dire : "Si tous ceux etc.", bien populacier. En revanche, son mépris pour le vote populaire d'un résultat référendaire semble être une cause secrète, non dite, d'une sanction tardive, mais compréhensible.

Soyez rassuré, cher hôte, qui avez défendu la sanction dure pour Sarkozy, vous êtes dans le vrai mais peut-être pour autre chose que de ce que vous avez argué.

Anecdote : MSN (?????) rapporte qu'un élève cancéreux se voyait refuser l'aménagement de son examen de baccalauréat car il devait subir une chimiothérapie ce jour-là. Élève brillant, scientifique. Le motif était l'absence de texte prévoyant un tel cas. Il a fallu l'intervention du Premier ministre pour résoudre la chose. Avons-nous bien lu ? Au rebours de M. Sarkozy victime du texte, c'était l'absence de texte qui poignardait le malade héroïque.
Il me sembla avoir perçu un sursaut d'horreur dans la tombe de Portalis, de Tronchet ou de Maleville.

L'administration, blême, sévère, légaliste, manque de texte pour tendre la main. L'administration paraît être notre rempart contre le désordre, le respect de la lettre, l'Euménide de la charité. Nous voilà prévenus, pas de texte, pas de transcendance, pas de courage. Il faut prendre acte et se souvenir comme des gendarmes escortant les enfants juifs au seuil de Pitchipoï. Un fait, ne pas l'oublier, jamais.

Je me souviens que, surveillant la tenue d'un examen écrit pour les étudiants handicapés, un collègue "tenait" une salle où une jeune fille très handicapée dictait son factum à une aide écrivaine, qui, de temps à autre lui essuyait le visage ou redressait sa tête qu'elle ne pouvait pas tenir droit longtemps. Le père qui était dans le couloir a fait demander par un appariteur s'il pouvait désaltérer la candidate. Il était trop scrupuleux, l'aide n'est pas formellement limitée à l'assistance d'écriture, mais peu importe, l'eût-elle été, lui, fonctionnaire universitaire, a décidé, comme beaucoup l'ont aussi fait pendant l'occupation et pour des causes autrement graves, quoique... Ce n'est pas la personne publique qui nous représente, c'est l'affect qu'elle laisse transparaître. Enfin, c'était un rêve............

duvent

Il ne faut pas vous mettre la rate au court-bouillon, M. Bilger !
Après tout on est entre gens bien élevés !

https://www.youtube.com/watch?v=eMYYWMDKT4s

Robert

Quant à la perte de la Légion d'honneur par monsieur Sarkozy, Robert 2 | 19 juin 2025 à 10:38 a fait litière des raisonnements moraux ou politiques développés par tel ou tel : la condamnation à de la prison ferme étant définitive en droit français, le grand chancelier de la Légion d'honneur n'a fait qu'appliquer les règles valables pour tous ses membres.

Quant à la situation de la France, votre constat, Monsieur Bilger, est intellectuellement honnête, imparable et incontestable. Certes ce propos ne peut que vous classer dans le camp des déclinistes. Il n'y a que la gauche et le centre, qui exerce le pouvoir, pour s’aveugler sur la réalité des faits et de la situation de la France.
Ces tendances politiques sont comme les fameux trois petits singes : ne rien voir, ne rien entendre, ne rien dire de la réalité.

Les discours performatifs de notre classe dirigeante ne changeront rien à la réalité de l'observation et des faits que ce billet recense à juste raison.
La gestion de notre budget ultra-déficitaire, la perte de notre industrie, à l'exception de rares fleurons, voulue par nos dirigeants avec à la clé un déficit des échanges qui ne fait que s'accroître continûment ne sont bien entendu pas évoqués par nos politiciens. Quels médias non gouvernementaux insistent actuellement sur le redressement de l'Italie opéré par madame Meloni qui va sans doute dépasser la France sur le plan économique ?

Quant à l’Éducation prétendument nationale, sans doute le puits n'est-il pas encore assez profond pour arrêter la chute. La langue française est systématiquement massacrée par des professeurs recrutés sans connaissance de la grammaire et dont le niveau scientifique est en baisse constante. Ne parlons pas des universités où l'idéologie supplante les sciences qualifiées auparavant de dures.

Quant au personnel politique, sa dégradation intellectuelle est d'une évidence absolue. Certes, nos politiciens peuvent se prévaloir de titres universitaires, mais ils sont incapables de maîtriser une réalité qui leur échappe.

En réalité, la France subit une défaite morale, intellectuelle, politique voire économique de la même ampleur qu'en 1940. Mais elle ne dispose pas d'un homme ou d'une femme de la trempe et de la hauteur de vue d'un de Gaulle du 18 juin 1940 ! Alors, en l'absence d'une femme ou d'un homme "providentiel", la chute continuera. Jusqu'où ?

Giuseppe

Un pays qui a une dette colossale n'existe pas. On se donne l'illusion d'une puissance, c'est vrai avec la bombe atomique, mais elle ne se mange pas et ce ne sont pas les petits 40 milliards de budget pour la défense qui vont impressionner qui que ce soit, et 3350 MILLIARDS! de dette c'est la corde du pendu.
Pour blablater on blablate à longueur de journée et d'infos en continu, je ne sais pas si les gens se rendent compte de ce qu'est la production, avancer, l'abnégation, prendre des risques, empiler des banches nuit et jour, envoyer la sauce dedans... J'arrête ici, le pays est pleurnichard, les batouilles sont dans les lucarnes, le peuple qui n'arrête pas de chouiner.

Allez, ce soir c'est Picpoul de Pinet frais à l'auberge je l'ai mérité après deux semaines d'opération commando que nous affectionnions pour remettre en route une installation sanitaire qui avait vécu. Changer de politiques ne sert à rien ce sont tous les mêmes depuis des décennies et le pire reste à venir.
Un pays qui est incapable de soigner sa population est vraiment malade et quand il est impossible de trouver un dermato, qu'on ne me parle pas de puissance moyenne, tout est du vent, du sable, tout est à refaire, mais rien ne se fera.

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Billet de désespoir ? Je ne sais pas, beau billet, mais une fois le constat posé que faire ? Des constats il y en a plein les tiroirs, et en plus quand j'entends ceux qui sont passés dans les gouvernements nous donner des leçons de maintien alors qu'ils ont été d'une nullité crasse, on voit bien où en est le plachot, ils me donnent des boutons.
Tous ces types au Sénat et ailleurs, c'est une folie douce, comment faire confiance ils ont les fesses collées à la glu dans leur fauteuil depuis des décennies, c'est à pleurer.
Notre hôte a raison nous aurons un "État de droit impeccable", des normes impeccables...

https://www.lefigaro.fr/conjoncture/envolee-des-couts-faillites-en-cascade-l-inexorable-declin-de-la-maison-individuelle-en-france-20250619?msockid=119a6346634a659c3d1b76d8620d6437

Et le cynisme qui va avec "d’autant qu’on découvrait quelques jours plus tard qu’Emmanuelle Wargon vivait elle-même… dans une maison."
On en crève tous les jours de ces imbéciles qui font comme le disait le Général Motor, "leurs petites soupes sur leurs petits feux"...


Achille

@ Robert 2 | 19 juin 2025 à 10:38
« Les indignés sont les braillards qui nous racontent une fable, Sarkozy décoré de la Légion d'honneur pour avoir en 1993 sorti les otages de l'école maternelle de Neuilly... l'obtention n'a RIEN à voir avec ce fait. »

Un acte de courage que l’on ne saurait nier.
Bien de ceux qui portent le ruban rouge l’ont obtenu pour moins que ça.
Par ailleurs Nicolas Sarkozy a obtenu aussi la LH en tant que chef d’État ; comme tous les présidents de la République avant et après lui.

Kardaillac

On peut discuter ci et là sur la cote d'alerte, mais si le pays s'enfonce irrémédiablement, c'est quand même avec une lenteur suffisante pour qu'on ne le voie pas.
Par l'immaturité démocratique d'une majorité du corps électoral, ce pays n'est pas réformable. Aucun réformateur n'arrivera au sommet en promettant de justes sacrifices à ceux qui votent.
Nous en sommes rendus à vouloir matraquer les plus riches sur leur patrimoine (revenus passe encore !) comme pour les bannir (aux États-Unis ?).
L'histoire a montré que les sursauts ne se font pas chez nous sans casser le système en panne. Comment ça va se passer ? Par le FMI ? À la grecque ? Gilets jaunes ou rouges ou verts ?

Lodi

"Si les choses continuent à tourner mal, si un jour il devient impossible de ne pas être saisi par notre désastre, quand la démocratie ne pourra plus apparaître comme un mantra consolant de tout, il faudra bien arbitrer." (PB)

Cette phrase me paraît aussi ambiguë que menaçante. Elle peut signifier que la démocratie doit être rénovée, ou bien qu'elle doit être renversée. Or moi, j'en ai assez que la France soit ce pays démocratique par intermittence, ce velléitaire qui se croit l'égal des constants comme les Anglo-Saxons, alors que la liberté n'y existe que par intermittence.

Moins de formes qui se veulent spirituelles et ne sont que grotesques, plus de constance, moins de prétention à donner des leçons au monde entier, et la capacité minimum, essentielle, de se maintenir libre contre tout ce qui peut nous asservir : immigration musulmane, soif d'hommes providentiels, aussi addictive que l'alcoolisme puisque la nation y revient sans cesse, plus destructrice de la tenue de chacun que l'ivrognerie puisqu'elle pousse à abdiquer sa liberté !

Je ne suis absolument pas d'accord avec le fait qu'il faut en passer par le bas pour remonter. Bien sûr que non ! Chaque dégradation ouvre sur la possibilité d'une plus grande, et valide sa réédition... Il n'est que de voir tous ceux qui veulent jeter la liberté aux orties dans l'espoir de retrouver quelque avatar de ce qu'ils élisent comme leur grand homme, dévoués en esprit à ce prétendant à qui ils voudraient soumettre leurs concitoyens.

Décidément, la soif de contrastes dramatiques nous leurre, nous, les humains, les d'un mal sort un bien, du bas le haut et autres retournements de situation qui ne sont jamais que des défauts de perceptive, à mon avis. Par exemple, les Français n'ont pas abdiqué face aux Allemands puis libéré leurs pays, les Alliés ont presque tout fait, et eux, eux ont tout juste été capables de se ranger derrière le général de Gaulle revenu sur notre sol grâce à eux pour se croire résistants.

D'un mal n'est pas sorti un bien, du bien anglo-saxon est sorti le bien de notre délivrance, bien qu'il fallait sans cesse éluder pour usurper un rôle que nous n'avons pas tenu. Donc du mal de notre peu de résistance, de notre lâcheté, est sorti un autre mal tiré de notre manque de courage : celui de dénier notre précédent manque de courage.

Et de ce manque de lucidité originel sort, à mon avis, celui dont nous faisons preuve aujourd'hui : vanité et attente effrénée du pire et du grand homme nous rendent passifs et agités de la sombre impatience de se trouver un maître, respectant, faisant mine de respecter, ou abolissant la liberté, qui n'est jamais que la variable d'ajustement de notre manque de vaillance et d'amour de la liberté.

Solon

À la lecture du billet et des commentaires, je découvre que je vis dans un pays au bord de la catastrophe. Pour une fois, PB se départ du sens de la mesure pour donner dans un pathos accablant. Tout est-il si noir ?

L'économie ne va pas si mal Les institutions fonctionnent. Les services publics sont assurés. On a fait Notre-Dame, les Jeux Olympiques. L'espérance de vie augmente chaque année. Sans verser dans l'optimisme béat, cela pourrait être pire, malgré les handicaps qui nous accablent, dont Monsieur Bilger a fait une si noire description.

Et puis, il y a la France. Ce pays ne tombera pas.

Xavier NEBOUT

L'honneur est-il compatible avec la démocratie ?

Ce que l'on a fait de la mémoire de Philippe Pétain est le parfait exemple du contraire.
Le grand-rabbin de France, alors à Lyon, a été à la libération l'une des seules sommités à l'avoir remercié pour avoir fait ce qu'il avait pu.
L'honneur est inséparable de la vérité.
Aujourd'hui, et partout, la lâcheté règne en maître, et y être attaché conduit à être censuré.

Giuseppe

Allez, pour commencer un belle journée en chantant et riant, c'est à mourir de rire et ces types voudraient nous faire aller au feu ?! Mettez-les au régime, vous verrez, la dette fondra d'elle-même, c'est ce que l'on appelle l'effet de mimétisme :

https://x.com/gilbertcollard/status/1935282174011613471?s=58&t=VD2Ene-M1AwwcyLHd1ncEg

Mais quelle poilade ! Pointeur-tireur appelé de Verdun j'en ai vu des scènes dignes de Harold Lloyd mais là c'est en plus du vécu, quand la réalité dépasse la fiction !
Trop bien nourris, gavés de mandats, ils en sont obèses et vous en avez le résultat. Je ne reviendrai pas sur les mots de Chaban dont certains journalistes moquaient à son âge son dynamisme et sa sveltesse, il les a comparés à Bêêêrou dont on peut juger ici sa dextérité, le physique et le mental c'est la même peau. Son cerveau doit avoir le gras qui empêche la fluidité de la vision.

Jérôme

Nicolas Sarkozy n'a jamais trahi son pays... Faut-il être aveugle pour dire des bêtises pareilles.
Allez, un exemple, avec ses sbires Hortefeux et Guéant, il a cherché à faire lever le mandat d'arrêt d'Abdallah Senoussi, responsable de l'attentat du DC10 d'UTA qui a coûté, entre autres, quelques dizaines de vie de Français.
Un ange vous dis-je, un ange.
On met aussi Fillon parmi les traîtres. Le suppôt des oligarques russes. Pour le pognon. Même pas par conviction. Qu'ils sont vils.
Quant à NS, j'espère qu'il finira jugé pour crime contre l'humanité. L'intervention en Libye, réalisée pour masquer ses turpitudes avec le régime, a causé morts, tortures, viols, esclavage. Il est sordide. Allez hop, dans un cul-de-bas-fosse.

Metsys

"La dégradation de l'État entraîne infailliblement l'éloignement des peuples associés, le trouble de l'armée au combat, la dislocation nationale, la perte de l'indépendance. Depuis douze ans, la France, aux prises avec des problèmes trop rudes pour le régime des partis, est engagée dans ce processus désastreux. Naguère, le pays, dans ses profondeurs, m'a fait confiance pour le conduire tout entier jusqu'à son salut. Aujourd'hui, devant les épreuves qui montent de nouveau vers lui, qu'il sache que je me tiens prêt à assumer les pouvoirs de la République".

Colombey, 15 mai 1958. C'était bien la peine...

glw

Les seuls responsables de cette situation apocalyptique, ce sont ces électeurs qui ont voté et revoté, parfois même contre leurs convictions, pour ces personnages qui nous ont conduits là où nous en sommes. J'en lis certains ici même. Alors dites-moi pour qui vous avez voté et je vous dirai si vous avez le droit de vous plaindre.

Robert 2

@ Achille | 19 juin 2025 à 07:44
"Concernant Nicolas Sarkozy, je trouve que lui retirer sa Légion d’honneur est une indignité."

Le grand chancelier de l'ordre de la Légion d'honneur, le général d'armée François Lecointre, n'a fait qu'appliquer le règlement de l'ordre, et comme il l'a déclaré, le règlement doit s'appliquer sans aucune exception... Point à la ligne.

Les indignés sont les braillards qui nous racontent une fable, Sarkozy décoré de la Légion d'honneur pour avoir en 1993 sorti les otages de l'école maternelle de Neuilly... l'obtention n'a RIEN à voir avec ce fait.

Retailleau a manqué une occasion de se taire, lui qui est pour l'ordre et le respect des règles... tout comme Bardella... C'est assez "amusant" de voir que ces deux personnages ont employé exactement le même prétexte pour défendre l'indéfendable.
Retailleau/Bardella, même combat à droite toute !!

Tipaza

@ Julien WEINZAEPFLEN | 19 juin 2025 à 05:13
"...cette vérité que, tant qu'on n'a pas touché le fond, on ne peut pas retrouver en soi l'énergie..."

Lecteur passionné de Saint-Exupéry depuis très tôt, j'ai fait pendant longtemps de ces quelques lignes, qui m'avaient marqué, extraites de "Vol de nuit", une règle de conduite :

"Une victoire affaiblit un peuple, une défaite en réveille un autre. La défaite qu'a subie Rivière est peut-être un engagement qui rapproche de la vraie victoire. L'évènement en marche compte seul".

En les modifiant toutefois, de la façon suivante, pour les rendre plus impératives et volontaires.
"La défaite que tu viens de subir est un enseignement qui rapproche la vraie victoire".

Mais ça c'était quand j'étais jeune, combatif et plein d'ardeur, plus tard, j'ai adopté une règle plus modeste :
"Lucidité, Sérénité, Courage."

Laquelle de ces deux règles s'applique le mieux quand "on n'est pas encore assez bas..." ?

hameau dans les nuages

Très joli billet d'un état des lieux descriptif mais qu'"on" ne veut pas voir en jouant la montre. Oui, nous ne sommes pas encore au fond de la piscine pour donner le coup de talon salutaire.

CNews ne m'étonne plus. Les événements étant ce qu'ils sont, ils défendent de plus en plus ouvertement une caste que je nommerai pas pour ne pas être considéré comme antisémite. Déjà que le rire en chasse d'eau d'Élisabeth Lévy m'exaspérait.

Je vous le dis : faites du bois, on va vivre une époque formidable.

Achille

"Pourquoi attend-t-on d'être au fond du trou pour savoir comment on est arrivé au bord ?" (PB)

C’est toujours consternant d‘entendre des exaltés critiquer la situation du pays qui, nous dit-on, se dégrade depuis 40 ans, alors que tout indique que ces gens seraient incapables de faire mieux que les présidents qui se sont succédé depuis François Mitterrand jusqu’à Emmanuel Macron.
Certes ceux-ci n’ont pas été parfaits, ils ont commis quelques erreurs, mais la France est malgré tout un pays où la démocratie, la liberté d’expression et les droits humains sont les plus respectés dans le monde.

Nous verrons bien ce qu’il en sera en 2027 avec les candidats qui se bousculent aux portes de l’Élysée et dont certains, bien placés dans les sondages, sont loin d'être rassurants.

À une citation j’en apporterai une autre de Jacques Prévert : "On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait quand il s'en va."
On a moins de deux ans à attendre, ensuite on verra bien.

Concernant Nicolas Sarkozy, je trouve que lui retirer sa Légion d’honneur est une indignité. Contrairement à Pétain, il n’a jamais trahi son pays en collaborant avec l’ennemi.
S’il fallait retirer la LH à tous ceux qui la possèdent et qui ont commis quelques "tripatouillages" politico-financiers, il ne resterait plus grand monde.
Je le dis d'autant plus tranquillement que je n’ai jamais voté pour lui.

Aliocha

Le temps est donc venu de lâcher prise quand, pour l'esclave du désir si bas descendu, sonne l'heure de l'émancipation :

https://www.youtube.com/watch?v=ztCgNQg9FCQ&list=RDztCgNQg9FCQ&start_radio=1

Julien WEINZAEPFLEN

Cher Philippe,

Désolé d'être certain de vous décevoir par ma philippique, mais Jacques Rigaut comme le livre "Le Feu follet" qui sont une apologie de l'énergie du désespoir que ma Providence invisible a attirée vers moi à deux jours de me faire désintoxiquer de l'un de mes démons les plus récurrents, mérite mieux que cette apologie de "la France des honnêtes gens" plaidée par Bruno Retailleau qui "consulte Nicolas Sarkozy" pour parler comme lui le langage de la rupture et ne rompre avec rien, et à tout prendre, je préfère le "Jusqu'où va-t-on descendre?" d'Alain Soral que le "On n'est pas encore assez bas" de Jacques Rigaut, non pas pour l'antisémitisme de Soral qui pourrait certes faire des gorges chaudes avec ce qu'Israël fait en Iran, mais va tomber de son haut dans son soutien à Donald Trump qui peut jouer un rôle moteur dans cette escalade ou dans cette chute destructrice ou finale, en mettant les choses au pire.

Je préfère "Jusqu'où va-t-on descendre?" parce qu'il contient cette vérité que, tant qu'on n'a pas touché le fond, on ne peut pas retrouver en soi l'énergie, non pas de remonter la pente, expression illusoire dont on ne sait jamais si, savonneuse comme elle est, elle ne nous fera pas glisser de plus belle (je me suis juré de ne plus employer cette expression depuis que j'ai vu mon père à l'agonie se bercer de cette illusion), mais de redonner un coup de pied au fond de la piscine pour se retrouver la tête hors de l'eau, coup de pied qui indigne le désespéré quand on lui dit qu'il doit le donner : je me souviens d'un ami, victime d'un sinistre incendiaire où il avait tout perdu, qui ne supportait pas de s'entendre proférer ce conseil par un juriste, Hervé Bercier, à qui je rends honneur en le citant, membre de la Conférence de Saint-Vincent-de-Paul de Saint-Nicolas-du-Chardonnet au vestiaire de laquelle ce clochard céleste allait se procurer de très beaux vêtements qu'il mettait un point d'honneur à passer quand il passait nous voir.

Et pourtant le désespéré le donne malgré lui, ce coup de pied, comme en dessous des impératifs moraux qu'on entend lui enfoncer dans le crâne, et ce coup de pied qu'il donne ne revient pas à un redressement de la société, à une "moralisation de la vie politique" à la Bayrou ou à un projet à la Édouard Philippe qui déçoit, moins par sa volatilité panicarde au cours de la crise covidique que parce qu'il est demeuré in petto l'ami de Dimitri Medvedev, ainsi qu'il en est ressorti de l'entretien long format que lui a consacré Darius Rochebin sur LCI, mais cette parenthèse politique est presque inopportune.

Car ce coup de pied au fond de la piscine donne lieu à une véritable conversion qui, si l'on transpose, comme vous le faites, ce bas où l'on ne serait pas assez tombé, selon Jacques Rigaut convoqué pour le dire, non pas à nos personnes qui sont le levier par lequel il faut commencer ce seul effort qui vaille qu'est la conversion, mais à la société comme vous le faites, ne peut plus amener à considérer que tout le mal nous vient de la justice trop laxiste, de l'école qui n'est pas encore assez mal apprise ou pas assez mal apprenante, ou des services publics qui, cahin-caha, continuent, bien qu'en novlangue, de fonctionner grâce au dévouement jamais en reste et jamais salué à droite de fonctionnaires qui tiennent une barque bureaucratique près d'être submergée (et cette submersion n'est pas essentiellement migratoire) : "le monde" n'a jamais tenu qu'"au fil des filles gentilles" comme l'a chanté Laurent Voulzy.

Les Gilets jaunes étaient en dessous de la réalité quand cette révolte des classes moyennes inférieures ne voyait pas qu'au bout de la tiers-mondisation où nos élites ne nous ont jamais vu descendre sur la corde raide de la mondialisation prétendument heureuse, qu'au bout de la bidonvillisation ou de la fadelaïsation de la société, la fracture sociale sépare désormais (car on est descendu d'un cran depuis cette dernière grande crise sociale) ceux qui ont reçu une éducation suffisante pour être dotés d'un minimum de sens moral et ceux chez qui ce sens moral n'a pas pu s'atrophier ni se dissiper puisqu'il ne s'est pas développé, enfants en épidémie de trouble d'hyperactivité, de syndromes du spectre autistique, de violence gratuite y compris chez les tout jeunes "dys" ou "en situation de handicap" qu'on veut inclure de force dans une banalité qui ne sera jamais la leur, enfants dont le couteau qui darde de centaines de coups leur petite copine ou leur surveillante elle-même en pleine reconversion professionnelle permanente (Amélie G), qui passant à l'acte par écoanxiété, qui par fascination du meurtre bien qu'ambassadeur de sa classe contre le harcèlement, dont le couteau n'est que le prolongement criminel abominable de ce mal-être générationnel, favorisé par un monde tellement déboussolé et tellement revenu du progressisme à ses archaïsmes les plus sinistrement cycliques, qu'il est dans la main de personnages aussi ambigus qu'Emmanuel Macron, aussi invertébrés sur le plan religieux que Benjamin Netanyahou qui se prend pour un nouveau Josué, ou aussi dangereusement imprévisibles que Donald Trump, à qui s'opposent ceux qui ont un minimum de sens de l'ordre géopolitique au nombre desquels il faut bien reconnaître que s'inscrit Vladimir Poutine, car il agit, guidé par des principes patriotiques que l'Occident dans sa déchéance n'est plus capable de comprendre, car son sens moral vise à faire de l'exception la règle, de l'inversion l'endroit, des déviances antiphysiques sans être contre-nature les lois de la nature, et surtout de la marge la norme. Il y a une banalité de la marge dont l'honneur est de ne pas vouloir être normalisée.

Voilà la première conscience que donne au perverti le coup de pied dans la piscine, dont le "jusqu'où va-t-on descendre?" donne une idée beaucoup plus juste que celle qui inspira à Jacques Rigaut de se suicider ou à Alain, le héros énergique et nihiliste de "Feu follet", de s'atomiser dans la drogue avec "esprit de l'escalier" (l'expression est merveilleusement analysée dans cet ouvrage), la drogue qui n'avait même pas chez lui la fonction d'une alternative spirituelle en mesure de lui permettre de prier mieux ou de prier autrement, car hors de "prier sans cesse", on ne saurait jamais s'en sortir.

Marc Ghinsberg

On l’entend monter cette petite musique qu’on joue sur CNews : la France ne cesse de décliner depuis 40 ans, elle a atteint un tel niveau de déliquescence qu’elle ne peut plus être réformée, il faut prendre des mesures radicales, conduire une politique radicale, par un Président radical. Retailleau ne va pas tarder à paraître trop mou, pensez donc il consulte Nicolas Sarkozy ! Bardella est trop creux. Marine Le Pen, à bien des égards, est une dangereuse gauchiste et puis elle s’est fait prendre la main dans le sac. Marion aurait pu, mais elle est trop inconstante. Zemmour aurait pu aussi, mais il effraie, et il n’entend rien à la politique. Reste qui alors ? Sarah Knafo ? Retenez bien ce nom, vous n’avez pas fini de l’entendre. Le temps qu’on descende encore un peu plus bas…

Marc Ghinsberg

On l’entend monter cette petite musique qu’on joue sur CNews : la France ne cesse de décliner depuis 40 ans, elle a atteint un tel niveau de déliquescence qu’elle ne peut plus être réformée, il faut prendre des mesures radicales, conduire une politique radicale, par un Président radical. Retailleau ne va pas tarder à paraître trop mou, pensez donc il consulte Nicolas Sarkozy ! Bardella est trop creux. Marine Le Pen, à bien des égards, est une dangereuse gauchiste et puis elle s’est fait prendre la main dans le sac. Marion aurait pu, mais elle est trop inconstante. Zemmour aurait pu aussi, mais il effraie, et il n’entend rien à la politique. Reste qui alors ? Sarah Knafo ? Retenez bien ce nom, vous n’avez pas fini de l’entendre. Le temps qu’on descende encore un peu plus bas…

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