Il y a quelque chose d'indécent et, pire, d'odieux à s'interroger depuis la soirée du 31 mai jusqu'à la nuit du 1er au 2 juin sur la qualification qu'il convient de donner à ces voyous auteurs d'affrontements avec la police, de violences, de dégradations et d'incendies qui ont donné lieu à de nombreuses interpellations.
Il ne faut pas se tromper de coupables et se plaindre que les FDO n'aient pas pu totalement maîtriser un processus qui inéluctablement survient après les manifestations, quelle que soit leur nature. L'immense joie sportive suscitée par la superbe victoire du PSG a, comme d'habitude, a été assombrie par des tragédies et des débordements honteux de jeunes gens qui n'avaient pour envie que d'engendrer le chaos.
Oui, ce sont des barbares comme l'a très justement dénoncé Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur. On peut gloser à perte de vue sur ces malfaisants qui viennent, tels des parasites, se greffer sur les joies et les célébrations pour les dévoyer. Barbares n'est pas une définition absurde, bien au contraire. Comme, pour les Athéniens, les barbares étaient ceux qui ne parlaient pas le grec, les barbares d'aujourd'hui sont ceux qui ne parlent pas la langue d'une société civilisée et pour qui le respect et la tranquillité sont des notions étrangères.
Qu'un élu de la République, en l'occurrence Antoine Léaument, député LFI, ose insulter Bruno Retailleau en le traitant, lui, de barbare et en l'accusant d'être responsable de ce que Paris a subi depuis le 31 mai est véritablement une indignité, une vilenie. Comment s'étonner qu'après de tels propos, la politique ne soit plus considérée comme une activité honorable, la démocratie telle une richesse ?
L'irresponsabilité, la bêtise et le Mal atteignent de tels sommets que garder l'espoir en demain relève du miracle.
Les barbares sont entrés dans Paris et il aurait fallu les accueillir à bras ouverts ?
@ Jove | 06 juin 2025 à 05:51
"Pour ces gens-là, la politique, c'est une carrière à gérer, pas un service à rendre à la nation."
Voilà ! C'est pour cela que lors des dernières législatives, le RN étant donné vainqueur dans tous les cas de figure, un risque fantasmé de chaos d'extrême droite a été chanté sur tous les toits et dans tous les médias aux ordres entre les deux tours afin de faire barrage au RN, par une des alliances crapuleuses les plus nauséabondes et malsaines qu' on aura connue, Macronie PS PCF EELV LFI HamaSS non pas pour rendre service allah nation, ce dont ils se fichent royalement, mais pour continuer à gérer leur carrière personnelle c'est à dire à s'engraisser aux frais du con-tribuable.
Couillons d'électeurs soumis collabos cocus qui méritent ce chaos non fantasmé celui-là, qu'on subit actuellement.
Rédigé par : sylvain | 06 juin 2025 à 09:18
@ Achille | 04 juin 2025 à 09:43
La solution commence par ne plus accorder sa confiance via son bulletin de vote à une engeance politique qui a fait preuve de sa nullité depuis un bon demi-siècle. Ça ne vous suffit pas ? Vous en voulez encore ?
Vous rendez-vous compte qu'on demande un parrainage de 500 signatures pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle, soit-disant pour écarter les farfelus, alors qu'on a des bouffons aux manettes depuis deux générations ? Tout ça pour maintenir un statu quo dans l'entre-soi politique avec les résultats qu'on voit tous les jours.
D'après vous, un candidat style Javier Milei aurait-il les parrainages nécessaires pour pouvoir se présenter ? Rien n'est moins sûr, l'establishment (médias compris) préférant assurer sa rente de situation quitte à tondre un peu plus le citoyen plutôt que prendre le moindre risque politique. Pour ces gens-là, la politique, c'est une carrière à gérer, pas un service à rendre à la nation.
Rédigé par : Jove | 06 juin 2025 à 05:51
La justice française dispose dans son arsenal de farces et attrapes d'un « stage de citoyenneté » qui a été distribué à quelques « sauvageons » s'étant signalés lors de l'épisode des émeutes du soir du match du PSG.
Or il faut relever une incongruité, à savoir par exemple qu'un émeutier algérien déjà sous OQTF s'est vu être obligé de suivre un tel stage alors qu'il n'est en rien citoyen français (et que, en bon citoyen algérien il est donc formaté par son pays depuis son enfance dans la haine de la France).
Dans des cas de ce genre, à quoi rime donc cette peine, qui doit beaucoup faire rire ceux qui en bénéficient ?
Rédigé par : Exilé | 05 juin 2025 à 21:15
Espérons que M. Bayrou et sa fine équipe de joyeux drilles auront le bon goût de ne pas demander aux Français en général et aux retraités en particulier de « faire un effort » pour contribuer aussi au remboursement des dégâts causés à l'occasion du match du PSG par les « catastrophes pour la France » que lui et ses prédécesseurs ont eu l'imprudence de laisser envahir notre pauvre pays.
Au fait puisque le PSG, ses joueurs, ses dirigeants et ses satellites roulent sur l'or, pourquoi ne pas leur demander de montrer l'exemple et de participer au remboursement de dommages dont ils sont aussi en partie responsables, même indirectement et malgré eux ?
Rédigé par : Exilé | 04 juin 2025 à 21:15
By Jove ! trad. : Sapristi !
Eh oui vous avez mille fois raison mais je vois que ça donne des acidités gastriques au macronien paranoïaque du blog donc je redis que c'est bien la preuve que vous avez raison, vous avez mis le doigt là où ça lui fait mal, il ne supporte pas des évidences chiffrées prouvées par pure collaboration soumission à ses maîtres démoniaques.
Des solutions il y en a allah pelle, dans d'autres pays ces casseurs seraient immédiatement éparpillés façon puzzle.
Mais nous sommes en macronie islamogauchiste immigrationniste criminelle gouvernée par des cinglés collabos islamistes pro-HamaSS, Macron a fait allégeance dernièrement avec les terroristes contre Israël, une justice antipolice favorable aux hordes arabo-africaines musulmanes casseurs incendiaires tueurs protégés par toutes les sectes gauchislamistes, LDH, assoçs antiracistes anti-Blancs, tribunaux administratifs poubelles de tous les losers recalés de gauche revanchards haineux, juges rouges qui prennent un malin plaisir à relâcher des bombes humaines dans les rues et compter les points des conséquences de leurs crimes : Lola, Philippine, Thomas et des centaines d’autres cadavres de Blancs de souche catalogués fachos racistes nazis par toute cette gauchaillerie répugnante : PS PCF EELV LFI HamaSS alliés de la macronie.
Par conséquent, avec ce peuple veau soumis à ces élus criminels, inutile de compter changer la descente aux enfers du pays, il faut un État très fort et très dur, une équipe de généraux et une armée prête pour affronter toutes ces racailles, virer tous ces juges rouges criminels et les traduire devant une cour spéciale de vraie justice, embastiller toutes ces officines mafieuses LD, défenseur des droits, Conseil des tas, CNIL etc. associations gauchistes tous complices du climat délétère et criminel raciste anti-France anti-Blancs qui détruit le pays en toute impunité et approbation du diable de l'Élysée.
Tous ces élus malades mentaux, de gauche bien sûr, qui ont défilé sur les plateau télés en proférant que ces casses incendies et crimes sont de la faute à Retailleau le raciste, devront être internés sans aucune excuse et sanctionnés sans faiblesse pour apologie de crimes délits calomnies complicité avec leurs amis barbares sanguinaires.
Saint-Pierre-et-Miquelon ? pourquoi pas, sur beaucoup d‘autres îles désertes, même sur le plateau du Larzac nous pourrions installer des prisons « salvadoriennes » et balancer à coups de pied aux fesses toutes les racailles, LFI compris, sans passer par la case juges rouges et ne les en sortir qu'une fois toutes les dégradations payées : un milliard d'euros partagé par toutes les gauches humanistes solidaires, ça ne va pas trop amputer leur « pouvoir d'Aïcha ». Ben voyons !
On peut rêver, perso j'en rêve jour et nuit, Zemmour taisez-vous !
Rédigé par : sylvain | 04 juin 2025 à 11:53
@ Achille | 03 juin 2025 à 21:01
« Non je pense que Victor Hugo a parfaitement raison en disant "Ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons". »
Sauf que depuis Victor Hugo, l'école, au sens large, a été pervertie par des nuisibles gauchistes, gramscistes et maintenant wokistes mais pas seulement, afin de formater la jeunesse selon leurs plans révolutionnaires déconstructivistes afin de miner la société, en fabriquant à la chaîne des zombies décervelés faciles à manipuler.
Rédigé par : Exilé | 04 juin 2025 à 10:52
@ Jove | 04 juin 2025 à 03:48
Ben oui, je vais voter pour le candidat qui me paraît le plus crédible. Ce qui ne signifie pas pour autant que je croie qu’il sera l’homme providentiel qui résoudra tous les maux de notre société.
Comme l’a fort bien dit Winston Churchill : "La démocratie est le pire système de gouvernement, à l'exception de tous les autres qui ont pu être expérimentés dans l'histoire".
Comment faire autrement ? Si vous avez une autre solution n’hésitez pas à nous la donner.
Rédigé par : Achille | 04 juin 2025 à 09:43
@ Exilé | 03 juin 2025 à 18:29
"Mais le problème est que les apprentis sorciers responsables de ce désastre depuis une quarantaine d'années n'ont toujours rien compris et s'obstinent à faire n'importe quoi, en faisant de l'école la porte d'entrée de la prison...
Une fois de plus, Victor Hugo a tout faux."
Très bien dit, les écoles publiques toutes gauchisées sont devenues des centres d'apprentissage de l'incivisme, de l'amoralité, de l'irrespect, de l'ensauvagement : tabassages d'élèves souffre-douleur en toute impunité et lâcheté des profs gauchistes qui "regardent ailleurs", leur soixanthuitisme paranoïaque ayant instauré une omerta absolue afin de respecter le fameux "padevaguisme" officiel, écoles points de deals narcos, salles de shoot, salles de boxe contre les profs punching-ball qui oseraient défier les élèves et leurs parents.
Tout ce qui leur arrive est bien mérité, un beau retour de flamme sur toute cette gauchiasserie responsable de ce chaos actuel irréversible et qui finira inévitablement par un Mad Max barbare orange mécanique.
Macron le diabolique n’en attendait pas tant, son programme de destruction du pays, de sa race, de sa culture, de sa religion par une invasion tsunami islamiste criminelle fonctionne à merveille, au-delà de ses espérances.
Victor Hugo ? un bon gauchiste avant l'heure, en réalité plus on ouvre d'écoles publiques plus on forme les futurs délinquants et criminels, les chiffres sont têtus et très gênants.
Mais c'est très facho raciste de dire haut et fort et prouver cette évidence, c‘est même du racisme d'atmosphère selon les de gauche, LOOOL !
Ben voyons, Zemmour taisez-vous, vous ne faites pas le poids devant Victor Hugo, RE-LOOOL !
Rédigé par : sylvain | 04 juin 2025 à 09:37
Blabla et goût de la verveine trancheraient donc le débat entre le ballon rond et l'ovalie, pour encore retarder la prise de conscience des individus, quand ils accepteraient de s'appliquer ce qu'ils réclament des autres, en répondant simplement à la seule question du Verbe incarné qui alors ne sert plus à mentir, mais à dégager la vérité qui avant tout était :
Pourquoi me persécutes-tu ?
De la réponse de chacun d'entre nous à cette question dépend la résolution des oppressions, quand la force alors est rendue à la justice pour mieux l'ôter à la tyrannie.
https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a3/Caravaggio_-_Conversione_di_San_Paolo_%28Odescalchi%29.jpg
Rédigé par : Aliocha | 04 juin 2025 à 07:18
@ Achille | 03 juin 2025 à 21:01
Vous auriez vraiment raison dans la France d'il y a 50/60 ans et peut-être même que, cahin-caha, ça fonctionne encore un peu au cœur de la Lorraine profonde.
En revanche, dans une France urbaine aux familles déstructurées qui se font et se défont au gré des humeurs des adultes, l'autorité parentale et en particulier celle du "père", quand il y en a un, n'est qu'un mot.
Les ados cherchent alors une famille et une autorité de substitution au sein de bandes avec les conséquences que chacun peut constater.
Rédigé par : revnonausujai | 04 juin 2025 à 06:41
Le père, chef spirituel de la famille, ça a été en France depuis les débuts de l'humanité jusqu'en 1970 avec la modification du code civil, et ça l'est encore et pour toujours pour les musulmans qui ont en outre gardé la femme maîtresse du foyer que nous avons oubliée depuis longtemps.
Or, cette répartition des fonctions relève de la physiologie et notamment celle du cerveau.
Nous avons donc, d'un côté les Français, un peuple de dégénérés gouvernés par une pègre intellectuelle qui détruit l'humanité, et de l'autre l'invasion des barbares porteurs d'une civilisation conforme à la nature humaine.
Ils nous méprisent à juste titre, et cela se traduit par "les jeunes" qui, boostés par la victoire des grands frères dans le foot - vecteur d'élévation bien connu -, s'amusent à tout nous casser.
On notera que la voix de l'Église jadis garante de l'ordre social, est assourdissante. En son état de nullité universelle, elle n'a plus rien à dire à quelque sujet que ce soit.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 04 juin 2025 à 06:05
Achille | 03 juin 2025 à 21:01...
...ou l'art d'enfoncer les portes ouvertes.
Mais oui, il faut restaurer l'autorité des professeurs, responsabiliser les parents, etc, etc. Mais allez donc le leur expliquer au lieu de vous étaler sur ce blog.
Dans une veine identique, je suppose que pour réduire la dette abyssale, vous allez nous dire qu'il faut réduire la voilure de l'État et contraindre les budgets, etc. etc.
Le problème, c'est qu'à la prochaine élection quelle qu'elle soit, vous allez faire votre devoir "citoyen" et voter pour les clowns qui se présentent sans même vous apercevoir que les problèmes viennent des mêmes clowns.
L'importation massive de "chances pour la France", c'est voulu, non subi. L'Éducation nationale en déroute, c'est voulu, non subi. La violence qui se développe, c'est voulu, non subi. Le système de santé à la ramasse, c'est voulu, non subi. La dette colossale, c'est voulu, non subi. La perte d'influence et de pouvoir de la France et dehors des frontières, c'est voulu, non subi. Et je pourrais comme ça continuer à l'infini.
Je vous ai pris comme exemple mais des comme vous, il y en a des milliers, des millions, qui s'insurgent à bon droit mais qui cautionnent à grands coups de bulletins de vote la cause première de tout ce bord*l.
Et vous voudriez que ça s'arrête ? Et pourquoi donc puisque, à chaque élection, on (vous, pas moi) remet une pièce dans le bastringue ? Et tranquillement vous allez nous ressortir votre "indignation" et vos "solutions", bref, vos incantations de rigueur au prochain événement funeste. Au vu (malheureusement) de l'actualité, ça devient un métier à plein temps, ça soulage peut-être mais ça ne fait pas avancer d'un pouce.
Rédigé par : Jove | 04 juin 2025 à 03:48
Parlons pognon. Le président de la République paraît profondément concerné par la victoire du PSG, assurant que "nous en sommes tous fiers".
Alors non. Pour répondre à l'aimable interrogation d'un commentateur ici présent, qui s'inquiétait de mes dispositions à cet égard, je m'en contre-tape totalement. Le foute m'indiffère à un point que l'on ne peut imaginer.
En revanche, l'expectoration présidentielle m'inquiète. Quand le gouvernement s'intéresse à un truc, c'est forcément qu'il va nous faire les poches à son sujet.
Et de fait, nous avons un ministère des Sports. Quelqu'un peut-il me dire à quoi ça sert ? Je ne crois pas avoir entendu personne, jamais, poser la question suivante : en quoi un seul euro de dépense publique en faveur du sport serait-il justifié ?
Qu'est-ce que le sport, après tout ? C'est un loisir. Pour ceux qui le regardent à la télé comme pour ceux qui le pratiquent en amateur. Au nom de quoi le gouvernement devrait-il financer les loisirs des gens ? Tu veux t'amuser, tu payes.
Quant à ceux qui le pratiquent en professionnels, ben... c'est des professionnels. Qui gagnent des ponts d'or lorsqu'ils sont au sommet. Ils veulent devenir fonctionnaires au Smic + 20 % ?
Alors je vois venir la moulinette à sottises communistes gros comme un camion. Le sport serait indispensable à la santé. Admettons. Ça coûte combien, de courir autour du pâté de maisons ou de faire des pompes à domicile ? Zéro. C'est bien ce que je disais : tout ce qui est en sus est un loisir.
Le sport permettrait à la Frônce de briller dans le monde. Pardon ? Qu'est-ce qu'on en a à battre, que dix abrutis recueillent une gloire internationale sous prétexte qu'ils arrivent à pousser une baballe entre trois bouts de fer ? Est-ce que par hasard vous seriez en train de nous dire que la République françouése est une filiale de l'Allemagne nazie ou de la Russie communiste, où effectivement l'État faisait des pieds et des mains pour briller dans les compétitions sportives, parce que pour le reste, mon Dieu...?
Le sport permettrait de favoriser le "vivre-ensemble". Alors là, permettez-moi un long ricanement douloureux et sarcastique. Le "vivre-ensemble" dû au sport vient d'être merveilleusement illustré par les scènes de pillage et de destruction rituelles dont nous avons bénéficié une fois de plus (pour ne pas parler des morts). De la part de certaines populations issues de races ayant exactement le même niveau d'intelligence que nous. À tel point qu'un responsable policier a déclaré, résigné : que voulez-vous, on ne peut plus organiser de festivités publiques sans qu'il y ait de tels désordres.
On sait exactement comment favoriser le "vivre-ensemble" : fin de l'immigration de masse, remigration des indésirables.
Récemment, le gouvernement a fait mine de diminuer d'un poil le budget consacré au sport. Aussitôt, de longs hululements se sont fait entendre, à la surprise générale, de la part des "fédérations sportives".
Lémédias, n'écoutant que leur sens de la démocratie participative, se sont empressés de demander aux Français : voulez-vous que l'État continue à vous donner autant de pognon qu'auparavant ? Le croiriez-vous ? 74 % seulement d'entre eux ont répondu : "je veux, mon neveu" (pas de baisse du budget du sport), et 63 % ont répondu : "j'en veux davantage, et que ça saute" (il faut prendre des "mesures" pour que le sport soit plus accessible financièrement).
Lémédias, toujours, se sont tordu les mains en assurant que le budget du sport allait diminuer d'un tiers (ce qui, assurément, préfigurait la fin du monde). Face aux torrents de larmes des pleureuses professionnelles, la réduction a elle-même été réduite, renvoyant le concert de couinements au prochain épisode.
Ce faisant, lémédias nous ont démoulé un mensonge gros comme la dette publique. Certes, il était question de diminuer d'un tiers le budget de l'État affecté au sport (ce qui n'a pas été fait), mais l'État n'est pratiquement pour rien dans la dépense publique consacrée au sport : ce sont, pour l'essentiel, les collectivités locales qui s'en chargent !
Sur les 20 milliards d'euros ponctionnés par le sport chaque année, un seul est engagé par le ministère des Sports. Mais 12,5 milliards le sont par les régions, les départements et surtout les communes.
La seule dépense publique qu'on puisse, à la rigueur, justifier, ce sont les 5,7 milliards d'euros dépensés par les ministères de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur pour payer les professeurs de sport.
Et encore : il s'agit essentiellement d'entretenir l'illusion de l'apprentissage du "dépassement de soi" et du "travail en équipe". Parce que si vous apercevez le résultat, hein, faites-moi signe... À l'exception du travail en équipe pour piller les magasins de fringues sur les Champs-Élysées, je ne vois pas.
Sans compter que prof de gym dans le primaire ou dans le secondaire, c'est une planque en or : un travail à temps très partiel payé comme un plein temps. Encore plus scandaleux que les profs normaux, qui, eux, ont tout de même le prétexte de la "préparation des cours" et de la "correction des copies" (à domicile, bien sûr).
Donc ça nous laisse, au grand minimum, 14,3 milliards que l'État prélève sans la moindre justification sur les contribuables et les enfants à naître.
On peut en construire, des prisons pour les enrichisseurs culturels, avec 14 myards....
Le caractère scandaleux de la situation saute à la figure, lorsqu'on entend le maire d'une commune de 400 habitants s'indigner, avec les trémolos de rigueur en pareil cas, qu'il ne dispose plus des 400 000 euros qu'il avait prévu d'affecter à la construction de vestiaires pour un terrain de sport...
Quatre cent mille euros juste pour les vestiaires d'un terrain de sport, dans un village de 400 habitants ? Ben, si les "sportifs" du cru tiennent à des vestiaires en plaqué or, peut-être peuvent-ils se cotiser pour financer cette luxueuse activité dont ils ne peuvent se passer ?
Et Jacline Mouraud, le génie qui a déclenché l'émeute des Gilets jaunes, se demande "où passe le pognon" ? Mais il est sous ton nez, le pognon : dans les dépenses somptuaires et totalement illégitimes engagées par les mini-barons de la "France périphérique", entre autres.
Sous la pression constante, depuis des décennies, des Jacline Mouraud et autres "hypnothérapeutes" qui font tant pour la richesse de la nation. Puis qui se plaignent de leur "pauvreté" après avoir hurlé pour que l'État augmente les impôts, en espérant que ça viendra de la poche des autres.
Et ça, c'est juste pour le sport. Imaginez quand on ajoute tout le reste...
Rédigé par : Robert Marchenoir | 04 juin 2025 à 00:28
@ Exilé | 03 juin 2025 à 18:29
« Une fois de plus, Victor Hugo a tout faux. »
Non je pense que Victor Hugo a parfaitement raison en disant "Ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons".
C’est dès la prime jeunesse qu’il convient de donner des règles aux enfants afin qu’ils ne deviennent pas des "sauvageons" comme les appelait J-P Chevènement. Mais pour cela les professeurs doivent garder leur distance avec les élèves et ne pas fraterniser car sinon le respect que doit l’élève au professeur disparaît.
C’est ce qui s’est produit au lendemain de Mai 68 et rien n’a été fait depuis pour corriger cette dérive malsaine.
Les parents ont aussi leur rôle à jouer en surveillant les mauvaises fréquentations de leurs enfants et en leur inculquant une hygiène de vie saine, notamment en limitant le temps passé sur les réseaux sociaux et les smartphones et aussi en montrant de l’autorité en cas de désobéissance ou de propos déplacés.
On appelle ça l’éducation. Ça prend du temps, c’est parfois pénible et même ingrat, mais les remerciements viendront une fois que l’enfant aura atteint l’âge adulte et trouvé sa place dans la société.
Bon ça semble un peu ringard, pas du tout "progressiste" ce que je dis, mais ça marche !
Rédigé par : Achille | 03 juin 2025 à 21:01
@ Achille | 03 juin 2025 à 09:20
« Il n’y a pas que des "barbares" parmi les jeunes des quartiers difficiles. »
Certes, et il existe des exemples de jeunes gens qui en sont issus qui réussissent à entrer dans des carrières brillantes, mais comment ne pas admettre que l'expression « chances pour la France », inventée par la propagande des hommes du Régime pour imposer aux Français qui n'ont rien demandé une immigration qui sur le terrain n'a rien d'idyllique, est souvent déconnectée de la réalité ?
Mais pour comprendre pourquoi la théorie de l'intégration -à défaut de l'assimilation qui devrait être la règle - de populations allogènes est souvent un échec, il faudrait peut-être commencer par reconnaître l'existence de contextes culturels antagonistes du modèle « républicain ».
Par exemple, comment faire parfois comprendre à un adolescent devenu l'homme de la maison dans un foyer déserté par le père, qu'en France il n'est pas honteux d'accepter l'autorité d'une femme, à commencer par celle de sa mère mais aussi celle des enseignantes, des fonctionnaires, des magistrates voire des conductrices de bus et qu'il n'a pas à se comporter à toute occasion en jeune coq machiste et violent ?
Dans les lycées, il arrive souvent, et c'est là une des conséquences de la mixité imposée par des gauchistes ou assimilés, que les garçons travaillant moins bien que les jeunes filles en fassent un complexe d'infériorité et méprisent les bons élèves traités comme des « bouffons » éventuellement passibles de moqueries, mauvais traitements ou rackets, en créant un climat de terreur dissuadant leurs homologues de chercher à s'en sortir par le travail à l'instar de ceux que vous citez qui y sont parvenus.
Comment ne pas comprendre, alors qu'ils sont entourés de jeunes gens de leur âge déjà intégrés dans le trafic de stupéfiants aux mains de « caïds » au train de vie clinquant, que leur place est sur les bancs de l'école, à apprendre la discipline et un minimum de règles de la vie en société avant même d'apprendre à lire, à écrire et bien davantage ?
Mais le problème est que les apprentis sorciers responsables de ce désastre depuis une quarantaine d'années n'ont toujours rien compris et s'obstinent à faire n'importe quoi, en faisant de l'école la porte d'entrée de la prison...
Une fois de plus, Victor Hugo a tout faux.
Rédigé par : Exilé | 03 juin 2025 à 18:29
Je n'ai évidemment pas regardé ce match de foot. J'abomine le grégarisme. De jeunes hommes - aucune fille ! - ont donné ensuite dans le panurgisme, en pillant et en incendiant. Pas mieux.
Rédigé par : Patrice Charoulet | 03 juin 2025 à 15:05
MMMMMhhhhh ! le commentaire de caroff vous a un de ces goûts de verveine-menthe qui vous redonne envie de vivre.
Rédigé par : genau | 03 juin 2025 à 15:04
Le vrai problème, Monsieur Bilger, c'est l'incapacité de ceux qui nous dirigent d'intégrer le principe même d'autorité, et donc celui de l’État.
Une exemple très ancien : en 1870, lors du siège de Paris, la famine aidant, le vol de pain à l'étalage a été qualifié crime dans le code pénal. Sauf erreur, cette infraction a bien dû y rester pendant un bon siècle.
Dans la même inspiration, le pillage dans le cadre de manifestations et surtout d'émeutes était aussi qualifié crime et pouvait justifier l'usage des armes contre les pillards par les forces de l'ordre.
Dans cette même logique, il longtemps figuré dans les textes de référence de la gendarmerie nationale que les casernes étaient des lieux qu'il convenait de défendre par usage des armes dès lors que le personnel n'était pas en mesure d'en défendre autrement l'intégrité face à des intrus violents.
Un gouvernement, ou notre Parlement, serait-il capable simplement de concevoir un retour à ce type de pratiques qui avaient cours dans notre société pourtant qualifiée de civilisée ? Bien sûr que non parce que la cause de cette délinquance est due, selon l'idéologie en cours, à la société. Et les parents de ces petits malheureux des quartiers dits défavorisés sont nécessairement sans responsabilité dans la non-éducation de leurs enfants à cause du choc culturel lié à leur implantation dans notre société. Ils continueront à recevoir sans problème toutes les allocations sociales ou de logement...
Les "mortiers d'artifice" sont des engins incendiaires et aussi des armes par destination qui ont gravement blessé des policiers et des gendarmes. En d'autres temps, les policiers et gendarmes étaient dès lors considérés en état de légitime défense et auraient pu faire usage de leurs armes pour se défendre. Cela serait-il seulement concevable par le Législateur ?
Pour les magistrats qui condamnent leurs utilisateurs comme s'il s'agissait d'utilisateurs de simple baguettes de bois à des peines très faibles et quasiment toujours avec sursis (alors même que les textes prévoient trois ans et quelque chose comme 75 000 € d'amende), sans doute faudrait-il les inclure systématiquement dans des dispositifs de maintien de l'ordre de CRS, gendarmes mobiles voire maintenant aussi les sapeurs-pompiers qui les subissent à outrance.
Sans doute leur regard sur ces pratiques des délinquants les conduiraient à changer leurs pratiques de jugement qui au fond ne sont que la manifestation de la démagogie qui sert de référence à notre société française, comme européenne, voire occidentale.
L’État de droit allégué à outrance par certains reste en réalité une tolérance démagogique à toutes les déviances, notamment les violences de rue et émeutes.
Rédigé par : Robert | 03 juin 2025 à 12:42
Par comparaison, la victoire de l'Union-Bordeaux-Bègles (UBB pour les intimes du Top 14) contre Northampton n'a pas déchaîné, elle, de dégradations et de violences de hordes de barbares...
Le président Macron, que la manne céleste retombe sur lui et sa gracieuse épouse, n'a pas jugé bon d'inviter les joueurs bordelais à l'Élysée et n'a pas hurlé sur un réseau social bien connu : "Champion, mon frère"...
Non, les 45 000 personnes qui ont accompagné l'UBB dans les rues de Bordeaux n'ont rien cassé, n'ont pas agressé les policiers débonnaires présents sur les lieux !
Pourtant Bordeaux n'est pas dépourvu de lots de décérébrés, mais l'équipe de foot n'existe qu'à l'état délictuel et le rugby n'intéresse absolument pas les "chances pour la France".
Préparons-nous au pire car ce ne sont que les prémisses de ce que 40 ans d'incurie vont nous faire payer dans des temps rapprochés.
Rédigé par : caroff | 03 juin 2025 à 09:46
Il n’y a pas que des "barbares" parmi les jeunes des quartiers difficiles. J’en veux pour preuve ce message d’un de ces jeunes qui vit dans les mêmes quartiers et qui s’indigne du comportement de ces jeunes immigrés qui a d’abord pour objet de créer une atmosphère de haine entre communautés. Haine qui ne peut qu’aboutir à l'arrivée au pouvoir de l’extrême droite dans notre pays, comme c'est déjà le cas chez certains de nos voisins.
Il convient que les médias, à commencer par CNews et Europe 1, donnent davantage la parole à ces jeunes parfaitement intégrés et non pas se focalisent sur les exactions de jeunes écervelés qui subissent l’influence d’officines étrangères, à commencer par les séditieux Frères musulmans.
Rédigé par : Achille | 03 juin 2025 à 09:20
Le mépris engendrant le mépris et le ressentiment le ressentiment, pourquoi voulez-vous constater autre chose que la barbarie généralisée du sus à l'ennemi des "Allez en paix" nihilistes, qui n'ont su enseigner que leur dépit pour répondre au déni par le déni ?
Il est intéressant de constater que les moins radicalisés ici rejoignent au sujet du foot le nid de Jordouilles manipulés par les ennemis de la démocratie, au regard de l'éducation reçue par mon fils, né en 2001, où c'est le sport et l’apprentissage de la musique qui lui ont donné le sens de l'effort que l’école républicaine était hélas absolument incapable de lui apporter.
Nous n'avons pu que le déplorer et accompagner le garçon grâce à notre détermination et notre savoir acquis en d'autres temps, pour lui permettre d'accéder aux sommets académiques, sans toutefois s'illusionner sur le succès de l'entreprise, quand finalement le souci d'égalité se perd aux reconstitutions de castes qui ne savent que reproduire, pour les raisons nihilistes déjà citées, les réciprocités du ressentiment.
Pourquoi voudrait-on que l'allégorie du jeu sportif reproduise autre chose que ce que les plus érudits et les plus expérimentés proposent, leur incapacité à s'extraire des idolâtries sacrificielles qui, toujours, désigne autrui comme responsable d'une culpabilité mutuelle ?
Là est le nœud de l'affaire qu'il s'agit de dénouer pour trouver comment éduquer la jeunesse à cette réalité, en commençant par à soi-même s'en appliquer les enseignements, quand ce n'est ni la gauche ni la droite qui sont responsables de cet échec cuisant mais la relation qu'elles entretiennent, dont notre président n'est que le symptôme d'une pathologie clairement exposée grâce à lui.
On peut le désigner comme responsable émissaire de la faute commune, on ne saura que reproduire l'idolâtrie d'autant plus inconsciente qu'on ne sait que la repérer chez autrui, s'agglutinant aux foules radicalisées qui projettent leur fantasme de victoire ou de défaite, sans s'apercevoir que le spectacle proposé ne décrit que l'incapacité de l'individu à faire corps autrement qu'en niant la moitié de lui-même, cet ennemi qu'un jour, si nous désirons survivre, avec lequel il faudra bien se réconcilier.
Tout indique que nous n'y sommes pas encore prêts, la patience est donc de mise aux temps de la liberté qu'il s'agit malgré tout de défendre à tout prix, pour laisser aux probabilités du hasard les coups de dés du destin, dont les épris de justice savent à quelles exigences il convoque, les exigences de l'amour du prochain, oracle très certain du second commandement semblable au premier, quand il suffit d'y croire pour réaliser que de cette double connaissance dépend toute la loi et les prophètes.
Aurait-on le droit de choisir de s'entretuer, on ne résoudrait pas la barbarie par la barbarie.
Rédigé par : Aliocha | 03 juin 2025 à 08:39
Mais que nous voilà délicats !! Des jeunes gens, excités, sans doute pas par le football qui n'est au niveau de ces rencontres plus un sport mais une exhibition d'athlètes milliardaires, cornaqués par des hommes d'affaires multimilliardaires et en ce qui concerne le Qatar, liges d'un État à vocation islamoterroriste, que vouliez-vous qu'il arrivât ?
Ajoutez à cela un public bas du front, chefs d'État compris et vous avez la vue en grand écran des petits drames de province pour des équipes locales.
Je n'ai aucune opinion politique sur ce sujet, je n'ai aucune affection pour le football, ni pour le public qui y assiste, ronge son frein, hurle comme aux bestiaires pour voir courir 22, je crois, apatrides stipendiés.
Soyez heureux, seules les convenances et quelques vitrines ont été brisées. Il faut bien que notre stock de crétins s'amuse, dans et au dehors du stade. Pardon aux amateurs sincères, mais que voulez-vous, Allah est grand et ses voies sont impénétrables, au rebours de celles des invités aux journées des dupes.
Allez en paix.
Rédigé par : genau | 03 juin 2025 à 01:38
Cher Philippe Bilger,
Il y a 50 ans, un certain JMLP avait tout prévu. Je l'ai moi-même entendu à cette époque. Mais, honte à lui, il a tout fait pour être inaudible.
Ce qui se passe aujourd'hui était inscrit et n'est qu'un début, mais notre surmoi progressiste s'acharne à vouloir aveuglément se convaincre que toutes les civilisations et toutes les cultures valent la nôtre.
Et d'élection en élection, nous persistons à plébisciter les partis immigrationnistes, donc importateurs de sauvages qui, en outre, détestent notre civilisation. Sans compter l'attitude criminelle des sal****** - il n'y a pas d'autre mot - de LFI qui jettent en permanence de l'huile sur le feu.
À quand son interdiction ?
À quand le réveil de l'électeur pour arrêter cette invasion suicidaire ?
Rédigé par : Florestan68 | 02 juin 2025 à 22:26
Paris ! Ce nom qui jadis faisait rêver les âmes délicates, ce lys pâle cueilli à l’aube des civilisations, devient chaque jour davantage le théâtre d’un carnaval sinistre où les masques tombent pour ne laisser subsister que les grimaces.
Ce n’est pas une victoire qui fut saluée, mais une incantation sauvage. Pas une liesse, mais une convulsion. L’instant qui, dans d’autres contrées policées, se pare de drapeaux, de chants et de regards tournés vers l’idéal commun, se change ici en un sabbat profane, où l’on danse non pour exulter mais pour profaner.
Les peuples heureux murmurent leur joie avec élégance. À Florence, à Vienne, à Prague peut-être, les cloches tintent et les balcons s’illuminent, les rues se prêtent au bonheur comme une soierie flottante d’arborescences scintillantes. Mais chez nous, la rue est une arène, et le pavé, un tambour lourdement frappé sans commisération.
Il y a dans notre nation un goût maladif du trouble. Une soif ancienne de l’émeute, comme si chaque événement devait se solder par quelque tempête. Ce goût n’est pas nouveau. Il vient de loin. Il a germé sous les piques de 1789, fleuri sous les pavés de 1830, s’est multiplié en 1848, et ne s’est jamais tout à fait fané. C’est la passion française : non d’exprimer, mais de renverser. Non de célébrer, mais de renier. Mais le lointain passé a bon dos…
Aujourd’hui encore, ces ombres sans langage, sans mesure, surgissent à l’occasion d’un événement quelconque — un prétexte leur suffit. Elles n’ont pas l’innocence de la misère ni la noblesse du désespoir. Elles sont des âmes sans racine, sans grâce, sans mémoire, qui profanent tout ce qu’elles touchent et pour qui l’ordre est un affront. Elles apparaissent à la faveur du crépuscule, telles des revenantes de l’ancien monde, mais sans légende, uniquement animées par le bruit du feu, l’éclat du tumulte et l’appât du gain.
Il faut bien oser les nommer. Car les euphémismes sont devenus chez nous les dernières pierres du silence. Il ne s’agit pas ici de quelque débordement folklorique ou de maladresse sociale. Il s’agit d’une entreprise délibérée d’enlaidissement du monde. Ces êtres, qui parasitent la liesse, qui s’invitent aux heures lumineuses pour les ternir, qui ne savent qu’injurier, briser, agresser… ceux-là, sont les barbares — que l’on ose enfin correctement nommer — qui bredouillent la violence et beuglent le chaos.
Mais plus inquiétant encore que leur irruption est le concert des indulgents, de ceux qui, tout de rouge vêtus ou dissimulés derrière quelque vertu prétendue, feignent de voir dans ce désordre une légitimité. Ils ne condamnent pas les incendiaires : ils blâment ceux qui osent critiquer la fournaise. Ils ne dénoncent pas les fauteurs : ils fustigent les mots qui nomment. Ils caressent l’indignité, honnissent la lucidité.
Et lorsque, comble d’infamie, un représentant du peuple retourne le mot de « barbare » contre celui, haut placé, qui l’emploie, l’on comprend que la confusion des valeurs n’est plus un accident mais l’organigramme avéré d’un système frelaté. On peut tout excuser, tout inverser, tout salir, à condition de le faire avec la morgue utile de ceux qui se croient les gardiens d’un avenir qu’ils dévorent et dénaturent.
Ces convulsions, qui souillent les nuits, ne sont pas de simples éclats de jeunesse, mais les symptômes d’un corps malade. Un corps qui, refusant de guérir, insulte le médecin, piétine le remède, et s’émerveille des plaies suintantes. La civilisation chancelle sous le coup des barbares et de leurs complices mercantiles.
Et pourtant, au milieu de cette obscurité, il subsiste un espoir : la clarté du mot juste. Le langage recouvre, à point nommé, sa force originelle et sa capacité de résolution.
Rédigé par : finch | 02 juin 2025 à 19:27
@ hameau dans les nuages | 02 juin 2025 à 11:19
"Nous allons vivre une époque formidable".
C'est pas faux.
Nous sommes surtout dans une époque du blabla.
Il y a peu de temps nous étions à l'époque du "intolérable", "inadmissible", "nous serons intraitables", "nos valeurs", petites bougies, nounours et cellules psychologiques, etc. etc.
Et aujourd'hui, quelques conseillers en communication plus tard, ayant épuisé le dictionnaire des synonymes, nous servent du "barbares" sans bien préciser qui sont ces barbares.
Et ce ministre de l'Intérieur qui fait pitié à voir, qui oublie qu'il a fait partie de ceux qui ont laissé faire. Il me fait penser de plus en plus à cette fameuse "bonne du curé", celle qui "voudrait ben mais qui peut point, puisqu'elle est la bonne du curé".
Finalement, le ciel nous tombe sur la tête.
"Champion, mon frère" et je pense que nous ne sommes pas encore au fond du trou.
"Peut mieux faire" aurait noté la maîtresse d'école.
Deux ans.............
Rédigé par : glw | 02 juin 2025 à 15:27
Vous allez vous poiler, pensant que les barbares étaient les étrangers, je croyais que c'était des barbares qui étaient descendus de l'avion alors qu'il y aurait deux Français parmi eux. Bon, ils sont un peu bronzés, mais quand même !
Rien à voir avec ceux qui ont "manifesté" derrière un drapeau palestinien !
Ah qu'on est fiers d'être français !
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 02 juin 2025 à 13:45
« Comme, pour les Athéniens, les barbares étaient ceux qui ne parlaient pas le grec, les barbares d'aujourd'hui sont ceux qui ne parlent pas la langue d'une société civilisée et pour qui le respect et la tranquillité sont des notions étrangères. » (PB)
Exactement, il était important de rappeler cette définition trop souvent méconnue afin de redonner du sens aux mots.
Mais, sans avoir connu l’Athènes de Périclès, nous pouvons penser que les étrangers (les barbares au sens propre) devaient filer doux et qu'ils devaient se fondre harmonieusement dans la société athénienne non seulement en la respectant mais encore sans lui porter ombrage de quelque manière que ce soit sous peine de recevoir un châtiment exemplaire de la part de citoyens qui étaient également des soldats.
Bien entendu, la France actuelle, sorte de mollusque ayant renoncé à tous ses principes civilisationnels fondateurs, ne sait plus se faire respecter de toutes les hordes barbares hostiles qui déferlent sur elle, instrumentalisées par l'activisme de factions anarchiques ou déconstructivistes rejetant le principe même de civilisation, lentement élaboré depuis des millénaires, dont la civilisation athénienne qui a aussi irrigué notre pays et lui a servi de référence en divers domaines.
De tels mouvements de foules chaotiques tels ceux constatés après la victoire du PSG ne pourront pas continuer à être contenus tant bien que mal par des moyens relevant uniquement du maintien de l'ordre ordinaire si le peuple français ne se réveille pas et ne commence pas, avant même de s'engager sur le plan politique, par entamer un combat culturel au sens noble du terme après un effort sur lui-même afin de retrouver ses vraies valeurs, beaucoup plus fondamentales que celles gravées sur les monuments publics.
Désormais, le choix politique portera moins sur une alternative droite-gauche que sur une alternative civilisation-chaos.
En fait, depuis 1789 l'adoption du concept de gauche a ouvert la voie au désordre, fût-il intellectuel pour commencer, menant au chaos et à la barbarie.
Et circonstance aggravante :
« Un État ne peut se constituer d'une masse d'individus pris au hasard, pas plus qu'il ne se forme en un moment dû au hasard. La plupart des États qui ont accepté les individus d'autres origines, soit au moment de leur fondation, soit plus tard, ont connu les troubles et la sédition. » (Aristote)
Rédigé par : Exilé | 02 juin 2025 à 13:08
Ces racailles barbares sont essentiellement des pourris et des lâches qui se sont bien gardés de se montrer à Munich.
Inutile de leur faire de la publicité. Juste les écraser comme des blattes nauséabondes. Et basta !
Rédigé par : Axelle D | 02 juin 2025 à 12:22
Allons Monsieur Bilger ! Vous savez bien que nous sommes une fin de race ! Comme le proclame Mathieu Kassovitz.
Ce genre de personne demandant avec d'autres que les Algériens et les Marocains arrêtent de s’insulter pour consacrer du temps aux gwers.
Et c'est là que les Athéniens s'atteignirent.
Nous allons vivre une époque formidable.
Rédigé par : hameau dans les nuages | 02 juin 2025 à 11:19