Un blocage majeur contre la délinquance des mineurs.
"Six articles-clés de la proposition de loi pour durcir la justice des mineurs ont été déclarés contraires à la Constitution par le Conseil constitutionnel" (Le Monde)
Cette proposition de loi portée par Gabriel Attal, chef des députés macronistes à l'Assemblée nationale, et appuyée par le garde des Sceaux Gérald Darmanin, visait à renforcer l'autorité de la justice à l'égard des mineurs délinquants et de leurs parents.
Sur ce dernier point, il y a eu validation mais en revanche trois dispositions fondamentales du texte, visant à rapprocher la justice des mineurs de celle des adultes, ont été censurées au motif de leur valeur constitutionnelle.
- l'excuse de minorité qui serait devenue l'exception à partir de 16 ans
- une audience unique qui aurait mis fin au clivage instauré par la loi de 2021 entre culpabilité et sanction
- la procédure de comparution immédiate qui aurait permis de juger plus rapidement les mineurs récidivistes à partir de 16 ans
Gabriel Attal a souligné que, pour ne pas être censuré, on pouvait aussi ne jamais agir.
Les opposants à cette proposition de loi n'ont pas été déçus par le Conseil constitutionnel : gauche, extrême gauche, magistrats chargés des mineurs, associations. Ceux qui sont prêts à l'angélisme sur le dos de la communauté nationale.
Cette proposition de loi, cependant, aurait mérité d'être appréhendée avec la volonté de la part du Conseil de moins tenir à la pureté des principes de la minorité et à leur caractère prétendument intangible qu'à la nécessaire adaptation de la législation des mineurs à l'évolution de ceux-ci - de plus en plus violents et de plus en plus précocement - et au caractère plus théorique que pratique, aujourd'hui, de la primauté de l'éducatif sur le répressif.
On aboutit à ce paradoxe d'une société qui se dégrade, d'abord avec une jeunesse qui n'a plus rien à voir avec celle de 1945, mais avec une stabilité législative qui ne cesse, jour après jour, de démontrer son inefficacité. Les mineurs changent mais les principes les concernant demeurent. Non parce qu'ils seraient opératoires mais en raison d'une adhésion systématique à une vision dépassée. Avec des scrupules humanistes à se mettre au goût du jour de la délinquance des mineurs, dont les délits et les crimes les ont pourtant rendus à niveau des adultes.
La censure de ces trois dispositions est d'autant plus regrettable qu'elles se seraient appliquées avec une parfaite efficacité à ce dont la minorité coupable a besoin : immédiateté de la sanction et refus, la plupart du temps, d'une excuse qui à partir de 16 ans n'a plus aucun sens. Pendant que le Conseil persiste à se voiler la face pour les violences des mineurs d'aujourd'hui, ceux-ci - l'actualité le démontre surabondamment - volent, agressent, violent, trafiquent et parfois tuent, partout et sans vergogne. Directement ou sur commande.
Dans ce domaine, la France n'a pas besoin de nostalgie - le vert paradis enfantin est loin ! - mais de lucidité: les coupables qui sont devant nous veulent bien être protégés comme des enfants mais désirent transgresser comme des adultes.
Ce que Gabriel Attal a compris, le Conseil constitutionnel l'a éludé. Va-t-on continuer longtemps cette course perdue d'avance entre des instances immobiles et une malfaisance qui court, entre le Conseil constitutionnel qui prône l'éducation quand le réel et les citoyens exigent la répression ?
Gabriel Attal a eu raison. Trop tôt ou trop tard ?
J'aime bien Gabriel Attal pour sa vitesse d'adaptation et sa leste façon de renvoyer la balle dans le camp adverse. Par contre il prend la suite après la fin d'un règne difficile de son patron, il n'a pas les divisions qu'il faudrait, elles ont été décimées, mais sans doute comme arbitre il peut encore exister.
C'est un peu le cas de Retailleau aussi, tout est à reconstruire, pour aller en finale c'est pas gagné. C'est encore loin les présidentielles il va couler de l'eau sous les ponts, en quelques heures tout se bouscule, on le voit bien avec Trump.
Quel sera le prochain président de la République ? Il suffit de poser la question à tous ces experts de la géopolitique et de la stratégie qui officient sur les médias comme aux 24h du Mans et ensuite en miroir vous prenez le contraire de ce qu'ils annoncent et bingo, vous aurez la réponse.
Attal est jeune et fait juvénile, les Français sont un peu ringards et le passage de Macron a pu les refroidir pour tenter une aventure similaire.
En attendant, Attal a réglé en vitesse l'histoire d'un voile dans les écoles qui n'en finissait pas depuis des années de pourrir et de dépenser une énergie folle à un problème vite balayé par le lucide Gabriel.
Ce soir ce sera pêche au sirop et chantilly maison pour moi, et ce qu'ils veulent pour les autres. Attal doit être aussi gourmand, cela s'entend quand il parle, la fluidité de sa pensée le montre, tout en finesse.
Rédigé par : Giuseppe | 22 juin 2025 à 21:46
« Les opposants à cette proposition de loi n'ont pas été déçus par le Conseil constitutionnel : gauche, extrême gauche, magistrats chargés des mineurs, associations. Ceux qui sont prêts à l'angélisme sur le dos de la communauté nationale. » (PB)
Que dire d'un Conseil constitutionnel qui d'un côté se fait un plaisir de ne rien trouver à redire à des projets de lois parfois scélérates sinon monstrueuses soutenues par des groupes de pression pas toujours animés de bonnes intentions et de l'autre qui réécrit ce que devrait être selon lui l’État de droit, donc de gauche et dans le sens d'une justice inversée favorable aux délinquants voire aux criminels, surtout s'ils sont étrangers ou d'origine étrangère et hostiles à la France ?
Dans un tel système verrouillé de l'intérieur où ce qui équivaut à une forme de tyrannie est exercé non pas par un dictateur plus ou moins caricatural mais par une oligarchie souterraine, que peuvent faire les Français avec leur bulletin de vote pour remettre les pendules à l'heure et faire respecter leurs droits pourtant en principe qualifiés de constitutionnels ?
Rédigé par : Exilé | 22 juin 2025 à 21:36
Je rejoins en grande part l'analyse de Tipaza | 22 juin 2025 à 09:43.
De fait, le Conseil constitutionnel ne raisonne plus avec à l'esprit l'intérêt général de la France et des Français, mais bien sur une base idéologique condensée dans son fameux "bloc de constitutionnalité" autoproclamé.
Il n'est pas inutile d'en revenir aux origine de ce Conseil qu'on trouve sur le site même dudit Conseil : https://www.conseil-constitutionnel.fr/nouveaux-cahiers-du-conseil-constitutionnel/le-conseil-constitutionnel-lors-de-sa-mise-en-place
Où l'on mesure que le Conseil constitutionnel commet en réalité des coups d’État juridiques permanents dans ses décisions puisqu'il censure les lois votées par le Parlement au lieu de ne considérer que leur conformité au plan strictement juridique et au lieu de l'esprit et la volonté du Législateur dans lesquels elles ont été votées...
Il suffit, pour comprendre, de rapprocher la composition initiale de ce Conseil en 1958 avec l'actuelle qui n'est apparemment qu'aux ordres du président de la République puisque constitué essentiellement d'hommes et femmes politiques très engagés et non de juristes éminents comme à l'origine.
Rédigé par : Robert | 22 juin 2025 à 18:35
@ sylvain | 22 juin 2025 à 11:54
On vous a relâché ? Sorti de la boîte ? Jordy Biberon est silencieux comme une carpe. Il est vrai que les absents ont toujours tort, les prochaines présidentielles seront une déroute pour le FN/RN. Ne pas avoir montré le courage de Retailleau les font non seulement sortir du jeu, mais encore se discréditer sur leur capacité à monter au front.
Attal a compris il n'ira pas à Canossa, en fait c'est comme à vélo, la prime aux audacieux et pas aux fuyards.
Un journaliste plus malin que les autres a piégé Jordy Ladégonfle en le faisant sortir de ses éléments de langage mécaniques et là ce fut une grande partie de rigolade. Attal est d'un tout autre calibre, il faudra s'en méfier, il est vif et adroit comme un singe, leste d'esprit, pas comme le lourdaud de cette équipe de pleureuses qu'est devenu le FN/RN, et en plus on découvre qu'il ne sait même pas compter, comme sa patronne face à Macron, qui s'entortillait le bulbe au milieu de ses fiches.
Rédigé par : Giuseppe | 22 juin 2025 à 17:46
@ Giuseppe
« Ce qu'a fait Antoine Dupont est exceptionnel, vraiment exceptionnel »
Entièrement d'accord, c'est un vrai champion exceptionnel, vraiment exceptionnel, en alliance girouette opportuniste arriviste nauséabonde, une cohésion des pires traîtres crétins sportifs pétitionnistes anti-RN pour les législatives.
Nous espérons tous qu’il réitèrera ses exploits pour la campagne anti-RN prévue en 2027.
Ben voyons !
Racaille un jour, racaille toujours !
Rédigé par : sylvain | 22 juin 2025 à 11:54
Gabriel Attal a raison avant tout le monde, dire et agir, pourtant on ne peut pas dire qu'il soit un révolutionnaire. Assez de tergiversations et de blabla, agir conclure, avancer, la naïveté n'a plus cours, la fermeté est un élément de décision qui prendra de plus en plus de place.
J'ai écouté un colonel... enfin un de tous ces galonnés ou presque qui vont avaler leur chapeau et leurs prévisions, quelle poilade ! Je tairai les noms ils se reconnaîtront. Géopoliticiens d'opérette et de bazar, j'avais écrit ici qu'ils allaient tout faire péter en Iran... c'est fait !
Trump est issu du monde de l'immobilier, bâtisseur, il ne pouvait pas en être autrement. Pendant que les uns en étaient à se gargariser de mots et de "négociations", Trump envoyait la sauce dans les banches.
Qui n'a pas fait de BTP ne sait pas mais est excusable, faire péter du béton en profondeur aujourd'hui c'est de la rigolade. J'ai bien ri pendant ma partie de manivelles. Mes consultations sont gratuites... Je taquine bien sûr. Brigadier pointeur-tireur de Verdun, stratège en béton... Je taquine toujours on ne sait jamais, à titre préventif.
Rédigé par : Giuseppe | 22 juin 2025 à 11:19
Ce n'est pas la première fois que le Conseil constitutionnel désavoue largement le travail législatif des assemblées.
Mille et une questions se posent naturellement devant cet acharnement à devenir, non plus un vérificateur du standard des lois, mais à devenir le législateur ultime, les assemblées ne jouant qu'un rôle préparatoire de proposition, la décision finale relevant du CC.
Quelles sont les motivations d'un tel déni de démocratie, refusant aux représentants élus du peuple le droit d'élaborer les lois, car c'est bien de cela qu'il s'agit ?
L'explication la plus courante est l'ubris de personnages qui ayant raté leur vie politique cherchent à récupérer un pouvoir que le peuple leur a refusé pour l'exercer pleinement et ce sans contre-pouvoir.
Sans contre-pouvoir puisque l'État de droit, nouvelle religion laïque, interdit de remettre en cause les censeurs suprêmes, seuls détenteurs de l'interprétation des textes sacrés, Constitution et traités internationaux.
On en viendrait presque à regretter l'ancienne Inquisition qui au moins avait un tribunal où les points de vue contradictoires pouvaient s'exprimer, même si la sentence finale était déjà inscrite.
Cet ubris de minables qui ayant raté de rentrer dans l'Histoire par la grande porte essaient d'y laisser un nom en pénétrant subrepticement par la fenêtre du CC, est probable, sinon certaine.
Alain Juppé en est l'emblématique personnage, avec Richard Ferrand, celui-ci à un degré moindre.
Mais cet ubris me paraît insuffisant pour expliquer l'arrogance avec laquelle le CC se moque de la démocratie représentative.
Me vient une autre idée :
Sachant que le président Macron lui-même avait souhaité explicitement que le CC censure les amendements de la loi immigration, pourtant bien modestes, j'en viens à me demander si de façon plus sournoise le souhait du président de la République n'a pas été transmis au président du CC pour faire échouer, là aussi, la maigre tentative d'adaptation de nos lois à la réalité du terrain.
On me dira que j'ai l'esprit complotiste, c'est à dire en langage politiquement correct l'esprit tordu, pourquoi pas, mais face à des gens qui ont l'esprit tordu, il faut s'adapter dans la défense.
Car enfin au fond que se passe-t-il avec ces décisions du CC, qui bloquent tout ce qui peut ressembler à une vague approche de lois de droite ?
Il se passe que Macron reprend légalement, au moyen de l'outil servile du CC, le pouvoir qu'il avait perdu depuis longtemps à l'Assemblée et pas seulement avec la dissolution, puisqu'il n'avait plus la majorité absolue.
Jupiter continue à régner faisant fi de la volonté populaire exprimée par les représentants élus.
Les liens entre Richard Ferrand et Emmanuel Macron ne sont un secret pour personne.
Quant à Alain Juppé, en jouant un mauvais tour à sa famille politique qui se rapproche de la vraie droite, au moins par la pensée de Bruno Retailleau, il doit avoir la joie perverse de se venger d'avoir été rejeté.
Finalement entre l'ubris des uns, la perversité vengeresse des autres et la volonté de gouverner envers et contre tout malgré l'humiliation d'une dissolution ratée, nous avons là les ingrédients qui nous coulent de jour en jour.
Rédigé par : Tipaza | 22 juin 2025 à 09:43
@ Achille | 21 juin 2025 à 20:08
Pierre Berbizier, après un titre de Champion de France, dans la boue, la pluie, le score à l'arraché, a dit la même chose "Seule la victoire est belle !".
Je suis d'accord avec ça, je n'aime pas perdre "en ayant bien joué" comme je l'entends souvent, on ne se souvient que des premiers.
Après un championnat départemental cadet de javelot, j'ai terminé second, immense déception, il était plus fort que moi sans aucun doute, quelle frustration !
Puis par la suite n'ayant pas la classe suffisante je me suis contenté de passer honorablement la ligne.
Ce qu'a fait Antoine Dupont est exceptionnel, vraiment exceptionnel.
https://www.intervenants.fr/pierre-berbizier/champion-rugby-sportif/rugbyman-expert-en-cohesion-dequipe-motivation-management/contact/
Rédigé par : Giuseppe | 22 juin 2025 à 09:39
Si les parlementaires ne mettent pas la compétence du conseil constitutionnel en cause, c'est qu'il leur convient.
C'est donc un dictateur qui commencerait par mettre ce beau monde en camp de vacances qu'il nous faudrait.
Au train où vont les choses, la question est de savoir dans combien de temps une majorité de français vont le souhaiter ouvertement, car dans leur for intérieur, il y en a déjà beaucoup.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 21 juin 2025 à 21:00
Si Attal a raison, celui-ci c'est le roi du parler pour ne rien dire, enfoncer des portes ouvertes et enfiler des perles :
"Dans une interview accordée au Parisien, le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, affirme que la menace émanant de Téhéran doit être prise au sérieux, tout en mettant en garde contre les dangers d’un possible "enlisement" du conflit."
Chez nous on appelle ces gens des batouilles ou des taouailles, au choix.
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Le Conseil constitutionnel, un des plus beaux fromages de la République. Non seulement aujourd'hui c'est incongru mais en plus c'est l'antichambre de l'hôtellerie de la Riviera, les pensions phénoménales, le luxe à discrétion... Enfin un côté suranné de bon aloi, d'un entre-soi où la politique ne compte plus, les draps en soie pour tous et tous ces types en profitent... Vincent Jauvert en a parlé avec lucidité. Et l'on regarde cela comme le chien qui aboie mais malgré tout la caravane passe.
Rien ne changera, ou à la marge, j'ai bien aimé la déclaration de Friedrich Merz, "Ils font le sale boulot les Israéliens à notre place". Ils devaient un peu en avoir assez de ces dirigeants européens qui sont dans la parlote et les marches blanches, eux risquaient leur peau tous les jours, et puis au fond ils savaient à quoi s'en tenir. Un machin de plus de l'Europe à proposer, Israël est partie pour tout casser, rien ne les arrêtera, en plus ils font la lessive de toute cette équipe de mafieux qui empêchaient les belles Iraniennes de lâcher leur chevelure au vent de la liberté. Ils feront tout péter et surtout faire passer aux mollahs et aux scientifiques l'envie de recommencer.
Rédigé par : Giuseppe | 21 juin 2025 à 20:51
@ Giuseppe | 21 juin 2025 à 12:34
Les Bleus ont fait une belle remontada et ont gagné. Comme le disait Victor hugo, le coup passa si près que le chapeau tomba.
Le relève est là et rien ne peut l'arrêter.
C’est dans la difficulté que la victoire est la plus belle !
Rédigé par : Achille | 21 juin 2025 à 20:08
Une question, un peu taquine pour les matamores et autres Winston Churchill qui peuplent votre blog, est : mais qui donc a laissé faire, quand en pleine force de l'âge, il leur était possible d'intervenir pour s'opposer aux malfaisants ? Quand tout n'avait pas encore dégénéré. Quels étaient les adultes de l'époque ?
Parce que le, que fait la police, que fait la justice, n'est pas recevable. Les pandores ne peuvent pas être partout. La justice ne peut agir qu'avec des moyens. Enfermer égale... places disponibles.
Bien sûr, pour intervenir, encore faut-il accepter de prendre des coups. Même Bruce Lee en prenait, c'est vous dire.
Attal est un guignol, comme Darmanin, Retailleau et consorts. Des parleurs. Qu'ils commencent, pour économiser, à virer la moitié de l'Assemblée, du Sénat, supprimer un des deux conseils, au choix, départemental ou régional, à supprimer les comités et autres associations ou l'on recase ses potes... ça fera d'l'artiche pour embaucher de la rouscaille et créer des places de prison.
Baisser le train de vie de tous ces petits marquis poudrés qui se gobergent sur le dos du travailleur. Moins d'impôts, de prélèvements, de paperasses pour les petits entrepreneurs, artisans, qui embaucheraient volontiers si on ne les étranglait pas. On vire 90 % des administratifs, ces sangsues qui décrètent que l'on dépense trop, dans les hôpitaux, on rehausse le salaire de ceux qui servent ... il y en a à faire au lieu de ce blabla de rougeaud que nous sert Attal. Il a bien compris la mécanique. On parle de ce que l'on a participé à laisser faire en feignant de vouloir y remédier.
Bande de crétins médiocres. Et les Français se laissent faire. Les veules. Le Covid nous a donné un bon exemple de l'imbécillité, de la couardise générale, de l'aveuglement. Assis, debout, couché, on donne la papatte et on lèche son maître.
On a un bouc émissaire, l'apatride levantin, Attal le rougeaud y va. La peur, la couardise...
Comme si c'était le principal.
Rédigé par : Jérôme | 21 juin 2025 à 19:14
@ Achille | 21 juin 2025 à 08:48
"Bien sûr que Gabriel Attal a raison. Preuve, s’il en était besoin, qu’il n’est pas nécessaire que le RN ou un conglomérat de la droite radicale accède au pouvoir pour prendre des mesures adaptées à la situation désastreuse que traverse la jeunesse d’aujourd’hui."
C'est quand même ballot d'avoir toutes ces bonnes idées qu'ils n'ont pas eues alors qu'ils avaient la possibilité de les mettre en oeuvre depuis maintenant huit longues années. Je n'ose pas croire que toute cette cascade d'idées droitières pourrait être en relation avec la future élection de 2027. Non, vraiment, je ne peux pas le croire.
Rédigé par : glw | 21 juin 2025 à 16:18
Une asymétrie de plus dans la vie politique !
Nassim Taleb les a théorisées dans un livre passionnant ("Jouer sa peau - asymétries cachées dans la vie quotidienne" éd. Les Belles Lettres 2017).
Pour cet auteur, philosophe et économiste, trop nombreux sont ceux qui dirigent le monde (les juges en font partie) sans mettre leur peau en jeu.
Ils conservent leurs avantages, transfèrent les inconvénients à autrui, détiennent des options cachées aux dépens d'autrui...
J'aime cette anecdote historique qu'il cite ainsi :
"La loi c'est bien joli, mais que feriez-vous d'un juge incompétent ou corrompu ? Il peut commettre des erreurs en toute impunité. Il peut être le maillon faible. Pas tout à fait; ou du moins pas sur le plan historique.
Un jour, un ami m'a montré un tableau hollandais intitulé "Le Jugement de Cambyse". Il figure une histoire rapportée par Hérodote concernant Sisamnès, le juge perse corrompu qui fut écorché vif sur ordre du roi Cambyse parce qu'il avait violé les règles de justice. Le tableau représente le fils de Sisamnès rendant le justice assis sur la chaise de son père tapissée de sa peau écorchée, en souvenir du fait que rendre un jugement, c'est mettre sa peau en jeu-au sens littéral de l'expression" (page 62)
Ferrand et ses compagnons n'ont pas violé les règles de justice mais ne supporteront jamais les conséquences de leur jugement.
Rédigé par : caroff | 21 juin 2025 à 16:01
Quel constat faisons-nous ? Que la société a évolué - pas toujours en bien hélas ! -, qu'avec elle la délinquance des mineurs a aussi dramatiquement changé alors que dans le même temps, la législation relative à cette délinquance est restée figée.
Il y a manifestement là une anomalie. Sommes-nous dans ce pays dénués de lucidité, de pragmatisme et de volonté au point de nous montrer incapables, lorsque les conditions l'imposent, de corriger ces anomalies et de mettre en adéquation des législations dépassées et inadaptées avec les nouvelles exigences de l'époque ?
Cela ne dispense nullement pour autant de travailler par ailleurs sur la recherche des causes et la mise en place des moyens permettant d'éradiquer cette inquiétante délinquance des mineurs, délinquance de plus en plus précoce et violente. Les deux volets de cette action sont indissociables.
Rédigé par : Michel Deluré | 21 juin 2025 à 15:56
Attal a forcément tort de ne pas savoir ce qui peut être refusé par le Conseil constitutionnel, mais comme il serait étonnant qu'il ne se trouve pas dans son équipe quelqu'un qui le sache, tout cela n'est que comédie.
Rédigé par : Xavier NEBOUT | 21 juin 2025 à 14:44
Ce billet montre parfaitement ce que l'on peut constater depuis de trop nombreuses années, ou décennies, à savoir l'inefficacité de l'État de droit, son inadaptation et son caractère désuet face à la réalité sociale, son attachement à des principes et des concepts particulièrement anachroniques, en totale dissymétrie vis-à-vis du réel.
Ceci est accompagné d'une scandaleuse et désolante complaisance d'une part importante de l'échiquier politique, la gauche, dans sa diversité et sa totalité.
Le fait que Gabriel Attal, ancien Premier ministre aujourd'hui pilier de ce qu'il est convenu de nommer "le bloc central", adopte cette prise de position est encourageante car elle met en lumière qu'il n'y a pas qu'au Rassemblement national ou à Reconquête! que l'on adopte des prises de position considérées comme radicales.
Les institutions et pire encore, ses acteurs, n'ont pas véritablement conscience de l'état de la violence dans notre pays.
Il semble tellement évident de repenser la législation et les sanctions sur les mineurs, la France de 2025 n'est pas celle de 1945.
Le logiciel prédominant des juristes du Conseil constitutionnel s'évincent eux-mêmes de la réalité, ce qui rend la France incapable de toute évolution remarquable.
Il y a désormais matière à savoir comment l'on devrait appréhender le Conseil constitutionnel, de quoi s'agit-il ? D'une institution juridictionnelle, d'une institution politique mise au service d'une certaine orientation politique ?
Désormais sa crédibilité est discutée, et pourtant, son importance est capitale, reconnaissons-le, dans une démocratie.
Une démocratie se doit d'avoir une institution qui est de nature à corriger ou à infléchir une loi votée par le parlement, un pays n'est jamais à l'abri d'un texte excessif ratifié par le législateur, il se doit d'y avoir en aval une autorité légitime à revoir la copie.
Ce devoir de correction ne peut s'établir que lorsque le texte est véritablement malsain ou réellement antidémocratique, vous avez de nombreuses lois idiotes dans nombre de pays, mais lorsque le texte voté tient compte de faits sociaux avérés, aisément constatables par l'observation et que ce texte est partiellement retoqué, le vidant de sa substance, il y a en effet matière à reconsidérer la légitimité des décisions prises par le Conseil constitutionnel.
Deux terrains semblent être pris en otage avec l'immobilisme national et l'opposition de la gauche, la violence des mineurs et les squatteurs.
Une loi avait été votée, durcissant la législation sur les squatteurs et favorisant leur expulsion, la gauche s'y était opposée dans son ensemble, au nom du droit au logement !
Là aussi, on se moque du réel, on fait fi de la scandaleuse posture du propriétaire, incapacité d'occuper son bien, perte des revenus qu'il pourrait percevoir de ce bien, dégradations du bien, à ses frais bien évidemment, insomnies, perte de sens... Eh bien non, le droit au logement du squatteur prime sur sa désolation.
C'est une écoeurante constatation que l'on doit ingurgiter.
Avec ces trois points retoqués par le Conseil constitutionnel, points qui semblent d'une logique évidence, la France se perpétue dans son imaginaire teinté d'État de droit, et les citoyens le paient très cher.
Rédigé par : Cyril Lafon | 21 juin 2025 à 14:43
@ Achille | 21 juin 2025 à 08:48
C'était une autre époque, cette institution créée par la Constitution du 4 octobre 1958 est datée et désuète, un parlement et des moyens modernes en ont fait un fossile. "Purement consultatif" et gratuit pour tous ceux qui voudront y aller pour l'honneur de servir, ils sont en général bien pourvus du côté des pensions, les gaver un peu plus ne fait que rajouter à la torpeur d'un repas bien arrosé.
Achille, la finale va être indécise, le monde du ballon ovale a rattrapé le savoir-faire des Toulousains, ils avaient créé une école, une vision, et forcément quand ça marche on copie. Sous le beau ciel des vertes Pyrénées je vous salue, mettez-vous à l'ombre ;)
Rédigé par : Giuseppe | 21 juin 2025 à 12:34
@ Robert 2 | 21 juin 2025 à 11:09
« Jamais de Gaulle n’aurait utilisé cette expression pour désigner le Conseil constitutionnel qu'il avait créé avec la Ve République en 1958. »
Ce n’est pas la meilleure idée que le Général ait eu, vu que ce Conseil ne cesse de tergiverser depuis au moins quarante ans sur tout projet de loi permettant d’adapter les lois à l’évolution de la société.
À noter au passage qu'il comptait bien remettre en cause l'existence du Sénat. S’il n’a pas dit que c’était un "comité Théodule" il a dû certainement le penser…
Rédigé par : Achille | 21 juin 2025 à 12:25
Le Conseil constitutionnel, ce ramassis de racailles en rut idéologique gauchislamiste, est définitivement tombé dans la boue !
La grande mafia UE ONG associations humanislamistes esclavagistes immigrationnistes peut enfin souffler, la loi immigration ainsi que celle des mineurs délinquants ont été censurées de tous leurs articles qualifiés trop droitistes.
Des textes pourtant largement approuvés par l'ensemble des Français et qui, encore une fois, se voient retoqués par des vieilles badernes fossiles collabos soumises qui vivent dans une bulle loin des réalités.
C'est ça la France.
Nous subissons la dictature des juges "humanistes" gauchistes collabos immigrationnistes islamistes soutenus par ces deux verrues cancérigènes diaboliques : Macron et l’UE de la Hyène.
Rédigé par : sylvain | 21 juin 2025 à 11:09
@ Achille | 21 juin 2025 à 08:48
"Mais il est à craindre que ce "comité Théodule" défendra bec et ongles ses prérogatives..."
"Comité Théodule" est une expression du Général de Gaulle, qui pour lui montrait l'inutilité de ce comité...
Jamais de Gaulle n’aurait utilisé cette expression pour désigner le Conseil constitutionnel qu'il avait créé avec la Ve République en 1958.
Rédigé par : Robert 2 | 21 juin 2025 à 11:09
« Les opposants à cette proposition de loi n'ont pas été déçus par le Conseil constitutionnel : gauche, extrême gauche, magistrats chargés des mineurs, associations. Ceux qui sont prêts à l'angélisme sur le dos de la communauté nationale. » (PB)
Pouvons-nous en conclure que nous pouvons dire pour qui roule en pratique le Conseil constitutionnel ?
Rédigé par : Exilé | 21 juin 2025 à 09:16
"Six articles-clés de la proposition de loi pour durcir la justice des mineurs ont été déclarés contraires à la Constitution par le Conseil constitutionnel" (PB)
Bien sûr que Gabriel Attal a raison. Preuve, s’il en était besoin, qu’il n’est pas nécessaire que le RN ou un conglomérat de la droite radicale accède au pouvoir pour prendre des mesures adaptées à la situation désastreuse que traverse la jeunesse d’aujourd’hui.
Quant au Conseil constitutionnel, on était en droit d’espérer qu’après le départ de Laurent Fabius, il redeviendrait un peu moins tatillon et vraiment constructif. Manifestement il n’en est rien.
À noter que de nombreux pays, même s’ils ont une Constitution, n’ont pas de Conseil constitutionnel et ils ne s’en portent pas plus mal pour autant. Je dirais même au contraire ! (*)
Le Conseil constitutionnel devrait être limité à un rôle purement consultatif, comme la Cour des comptes et ne pas avoir de pouvoir de blocage. Mais il est à craindre que ce "comité Théodule" défendra bec et ongles ses prérogatives...
(*) Le Royaume-Uni n'a même pas de Constitution écrite.
Rédigé par : Achille | 21 juin 2025 à 08:48