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03 février 2023

Commentaires

Patrice Charoulet

Lio est une chanteuse bien connue. Mais Liot ?
Eh bien, je le dis à qui ne le saurait pas, c'est un (petit) groupe de parlementaires français à l'Assemblée nationale.

Que veut dire « Liot » ? Libertés (L), Indépendants (i), Outre-mer (o) et Territoires (t). Combien sont-ils ? 20. Où sont-ils politiquement situés ? difficile à dire. C'est bariolé. Le sûr est qu'ils n'ont pu s'inscrire dans aucun autre groupe, de l'extrême gauche à l'extrême droite en passant par le centre. Pour le projet gouvernemental concernant la retraite, certains vont le voter, certains vont dire non, et certains vont s'abstenir, nous dit-on. Suspense !

Julien WEINZAEPFLEN

En 2002, lorsque Lionel Jospin quitte inopinément la vie politique, ne pouvant supporter la présence au second tour de Jean-Marie Le Pen, François Hollande, bombardé cinq ans plus tôt premier secrétaire de son parti par la nomination de son ancien candidat à l'élection présidentielle et premier secrétaire au poste de Premier ministre, se retrouve à la tête d'une majorité qui se demande ouvertement s'il a la capacité de gouverner la France.

François Hollande vit mal ce premier épisode méprisant et dix ans plus tard, un alignement des planètes lui fait prendre sa revanche: Dominique Strauss-Kahn a été arrêté en plein vol et a vu ses ambitions menottées ; une querelle de dames venait de secouer le parti socialiste, l'une d'elles était l'ancienne compagne de François Hollande, challenger malheureuse de Nicolas Sarkozy, qui fit dire à Arnaud Montebourg que le parti socialiste était la proie d'un problème de couple et la France allait le devenir, car après l'improbable candidature de Ségolène Royal poussée par les militants du parti socialiste et regardée de haut par tous les gens qui savent ce que gouverner veut dire, la sphère qui préside aux ambitions partisanes au-delà du désir militant et avait intronisé DSK avant sa chute, préempta "Monsieur 3 %" comme elle avait naguère préempté Jacques Delors, sans doute pour ne pas reprendre un ticket perdant avec Ségolène Royal ou ne pas faire face à la radicalité présumée cassante de Martine Aubry.

Voilà François Hollande en lice et mis en selle et partant favori de "la primaire citoyenne" et quelle que soit la qualité de sa formation, François Hollande, aussi énarque qu'un autre, apparaissait, du fait de son inexpérience, de son côté tacticien et hâbleur, de son inaptitude à trancher signalée le premier par Claude Allègre, comme incapable de gouverner un pays aussi peu malléable, et à ce point réfractaire et clivé qu'est la France aux mille clans et brigues, vis-à-vis de qui les divisions du parti socialiste sont de la petite bière en fait de potion magique, pays qu'il voulait sincèrement réparer, après le mandat de Nicolas Sarkozy qui l'avait fracturé, à l'en croire.

François Hollande érailla sa voix, fit des meetings à la Mitterrand qu'il imitait mal, fit une déclaration d'amour aux gens et d'hostilité à "la finance" dont il était de notoriété publique pour les gens à moitié informés comme je suis, qu'un de ses représentants l'accompagnait en la personne d'Emmanuel Macron qui perçait déjà sous son mentor avant qu'il ne le nommât secrétaire général adjoint de l'Élysée, puis ministre de l'Économie.

Par gentillesse, François Hollande commença par montrer une incapacité comme directeur des ressources humaines. Il choisit bien le premier de ses Premiers ministres et choisit le suivant au plus mal, mais dès son premier gouvernement, il recycla tous les éléphants dont les trompes se poussaient du col et tous les gens d'appareil des partenaires de sa majorité en prenant garde de ne vexer personne et en se posant, par goût de la normalité, comme un primus inter pares au lieu de s'imposer en président.

Puis un journal exhuma que, conseiller de François Mitterrand qui faisait des moulinets gauchistes avant d'être rattrapé par la rigueur, il avait par goût du canular écrit dans "le Matin de Paris" que la meilleure chose qu'aurait à faire le parti socialiste parvenu au pouvoir, c'était une politique de droite. Ses commettants l'avaient choisi parce qu'ils connaissaient son tropisme social-libéral et que son projet, qui promettait de "réenchanter le rêve français" tout en revenant aux 3 % de déficit budgétaire pour être d'équerre avec le traité de Maastricht, était celui qui faisait le moins de vagues et le moins rêver. Il le mit à exécution et se prit au jeu de la politique qu'il préconisait vingt-cinq ans plus tôt dans "le Matin de Paris".

Il semblait avoir peu d'idées à l'international et, soit qu'il voulût se donner un genre de dur ou une tête de Turc, soit qu'il fût impressionné par les postures martiales de Manuel Valls qui le mordait aux mollets, tel un "roquet" plus fabiusien que rocardien, il donna dans un néo-conservatisme qui alla jusqu'à surenchérir sur sa version américaine et n'obtint pas que le congrès mandatât l'armée des États-Unis pour aller faire la guerre en Syrie aux côtés de François Hollande, dont le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius en personne, disait que le président syrien "ne méritait pas d'être sur terre".

Cela nous valut les attentats du Bataclan, bien que la France et les djihadistes combattissent contre le même ennemi, mais celle-là entendait punir ceux-ci quand ils rentraient de leurs camps d'entraînement où ils apprenaient à décapiter les koufars et à préméditer des attentats contre des puissances européennes dont ils demeuraient des ressortissants. François Hollande imagina de les déchoir de leur nationalité comme la loi le lui permettait, mais il n'envisageait pas d'y recourir, voulut faire voter une loi qui le stipulait expressément, on s'en formalisa, la discussion tourna à l'aigre, fit beaucoup de bruit médiatique et s'éternisa, Manuel Valls se fit le VRP de la déchéance de nationalité, Christiane Taubira démissionna et le néo-conservatisme de François Hollande s'inclina sous les foucades laïcistes de l'ancien maire d'Évry, qui ne valaient pas celles de Vincent Peillon.

Le laïcisme couva la guerre de religion qui n'a pas encore éclaté au déclin de la civilisation occidentale qui semble s'être donné le mot pour s'autodétruire, institution par institution, en cassant son modèle social et les jouets, ou plutôt les trésors de la Reconstruction tels qu'ils avaient été savamment imaginés, après le rationnement qui fait aujourd'hui son retour en force, par le Conseil national de la Résistance. La faiblesse de François Hollande ne put pas limiter la casse et nous mit sous le joug de son continuateur, qui assume cette autodestruction et cette régression sous couvert de progressisme en ne se donnant même pas la peine de cacher qu'il méprise son peuple ni les apparences de la bonhomie qui chez François Hollande était réelle, mais accusait un manque d'autorité qui aurait dû le retenir de prétendre à plus qu'il ne pouvait, et devrait aujourd'hui le contraindre à plus d'humilité, car quoi qu'il nous coûte, il écrit des livres, les dédicace et les vend en refaisant le match et le monde comme si son quinquennat n'avait pas été calamiteux, comme s'il avait été un bon président et comme si son élection ne nous avait pas ouverts à quinze ans de malheur public.

Florestan68

Cher Philippe Bilger,

Un mot encore.

Votre passion de la politique vous conduit à beaucoup de bienveillance pour les hommes politiques, et c'est tout à votre honneur.

Si c'est l'ancien président que vous interrogez, je pense qu'il ne mérite pas cette mise en lumière.

Trois faits justifient cet avis.

1) Il a hérité d'un parti florissant qu'il a rendu mourant : en 2022, pour la première fois depuis 1969, le PC à dépassé le PS.

2) Il a ridiculisé la France avec l'affaire Leonarda.

3) Avec le mariage homosexuel, il a ouvert une boîte de Pandore vers le Meilleur des mondes : près de la moitié des jeunes ne savent plus vraiment si "ielles" sont des filles ou des garçons ; les étudiants de l'Université de Mulhouse peuvent désormais choisir leur genre à l'inscription.

Il aurait dû rester un simple observateur de la vie politique. D'ailleurs sa propension au commentaire et aux confidences l'aura "tuer".

sylvain

Très bon choix de photo qui illustre bien la gauche caviar bibendum qui "n'aime pas l'argent", surtout les pièces jaunes.

Petit rappel nécessaire sur l'état de délabrement mental de cette gauche qui regroupe tous les rebuts et parasites de la société, un vaste foutoir psychédélique hallucinogène de fous furieux évadés de l'asile.

La gauche, c’est la paresse, l’assistanat, l’immigrationnisme, la bien-pensance des artistes, pseudo-intellectuels et donneurs de leçon arrogants qui se planquent dans leurs immeubles des quartiers bobos parisiens.

La gauche, c’est le fait de traiter de réac ou de facho tous ceux qui osent penser différemment.

La gauche, c’est le collectivisme, la privation de liberté d’entreprendre, la démagogie pour faire croire qu’il suffit de prendre aux riches pour entretenir une vie de nabab.

C’est le relativisme culturel, l’abandon des valeurs morales au consumérisme le plus brutal, le pédagogisme stupide des pédants post-68tards, la destruction de l’éducation en France, le laxisme face à la délinquance.

La gauche c’est aussi un anticléricalisme acharné couplé à une promotion de l’islamisme, le communautarisme et le corporatisme.

La gauche, c'est le moratoire funeste des lâches pour ceux qui le subissent, c’est la culture de l'excuse, du pardon aux assassins et du mépris des victimes, la repentance, l'agenouillisme griezmanien raciste antiblancs, l'appel aux criminels immigrants chargés de nous détruire, le vivrensemblisme collabo maso soumis traître des « vous n‘aurez pas ma haine » .

La gauche, c’est une escadrille d'attardés mentaux PS PCF EELV NUPES LFI qui se disputent le poste de meilleur invité d'honneur à leurs dîners de cons quotidiens, Autain, Rousseau, Piolle, Doucet… sont au coude à coude suivis de près d'un peloton de crétins aux crânes de colibris squattés d'un cerveau de la taille d'un pois chiche.

La gauche c’est l’acharnement fiscal sur les PME, les classes moyennes qui triment et qui ferment leur bouche, l'EN négationniste révisionniste qui refuse le génocide vendéen, les associations gauchistes, inquisiteurs dictateurs de pensée unique de gauche seule autorisée, le racisme antiblancs prouvé chiffré par les faits divers criminels de nos chers invités à nous massacrer mais interdit à dénoncer sous peine de poursuites.

La gauche et ses sketchs spectaculaires : un pape islamiste laveur de pieds de migrants, un Castaner et ses flics à genoux demandant pardon à d'autres migrants hallucinés par cette population européenne lâche veule soumise.

Un peuple trisomique plus idiot que tous les veaux invoqués par de Gaulle, prêts à dégrafer leurs cols de chemise et offrir généreusement leurs tours de cous à leurs bourreaux arabo-africains accueillis à bras ouverts par la macronie et ses alliés Nupes.

La gauche, un cancer social irréversible tueur de peuple.

Giuseppe

"La Fondation Jean-Jaurès, cercle de réflexion proche du Parti socialiste, s'est livrée pendant huit mois à un travail de dissection du quinquennat précédent. Objectif des 300 pages : comprendre comment un parti qui possédait tous les leviers du pouvoir, s'est retrouvé cinq ans après à genoux, et son président incapable de briguer sa succession. Entre réhabilitation et erreurs, autopsie d'un mandat « anormal » qui s'est achevé en « désastre politique »."

On peut lire ici ou là un "bilan contrasté", en clair c'est du même niveau que lorsqu'on désigne une personne pas très éclairée par un, il est gentil quand même, il est serviable... Bref, on trouvera toujours quelques éléments pour ne pas jeter le bébé avec l'eau du bain.

Il a eu la chance inespérée de sa vie, il a tenu tous les leviers, il pouvait faire fort, il a fait pusillanime, son meilleur résultat ? son régime et sa coupe de cheveux, en fait du cosmétique dans tous les domaines.

Le meilleur juge, le plus démocratique, furent les citoyens, ils lui ont fait comprendre qu'il devait rester à la maison, il l'a fait d'ailleurs, aveu d'échec terrible, alors que Macron malgré des oppositions, des critiques, des échecs, est monté au feu, les électeurs ont apprécié cette posture, et malgré tout lui ont donné un nouveau ticket d'entrée, se hissant à la hauteur de François Mitterrand et de Jacques Chirac, ce dernier bénéficiant surtout d'un gros front républicain pour sa réélection.

Le livre de Françoise Fressoz, "Le stage est fini", à l'époque fut un bon condensé de la vie politique au plus haut sommet de François Hollande. Il pourra se consoler en pensant qu'il a été le Président, mais il restera toujours celui qui ne sait pas où il va, aucune boussole et sa montre à l'envers... Il n'était pas possible pour lui d'être au bon endroit au bon moment, et la pluie pour s'en mêler comme pour le rappeler aux vrais enjeux d'un président qui gouverne un pays.

"Le stage est fini mais les enjeux restent vertigineux : c'est ce que nous apprend cette enquête inquiétante sur un pouvoir qui ne sait pas où il va."

https://www.babelio.com/livres/Fressoz-Le-stage-est-fini/766662

Achille

La première question sera-t-elle : Monsieur François Hollande (ou Monsieur le Président) auriez-vous l’obligeance de vous présenter ? :)

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Suite des entretiens, revus et corrigés, avec Davet et Lhomme en somme.

Une occasion pour se repositionner sur le plan politique dans le cadre d’une réorganisation du PS. L’objectif étant de récupérer les électeurs du PS abusés par Olivier Faure qui a trahi les valeurs de la social-démocratie en se ralliant aux idées anarcho-collectivistes de LFI.

Avant même l’édition de cet entretien qui s’annonce intéressant, les commentaires du présent billet semblent montrer que choisir d’être interrogé par un habitué des plateaux de Sud Radio et CNews, stations résolument de droite, est plutôt téméraire.
Enfin c’est toujours préférable à André Bercoff ou Ivan Rioufol… :)

Isabelle

Un président maastrichtien ordinaire dont personne ne se souviendra. Celui qui aura promu Najat Vallaud-Belkacem à l’Educ’nat’ et Taubira à la Justice. Un énième fossoyeur d’une République française devenue celle des bougies et des ours en peluche.

Giuseppe

Les USA viennent d'aligner sur la table 2 milliards de plus, de l'armement longue portée, enfin tout ce qu'il faut pour énerver les complotistes et anti-américains frustes, inutiles et sans aucune culture.

Pépère avait raison, le Cinglé c'est petit gabarit, ils sont sensiblement de la même taille, et les petits sont toujours hargneux, vouloir toujours se gonfler pour compenser, se faire plus gros que la grenouille de la fable.

Le Cinglé et ses mises en scène puériles, sa ceinture noire en chocolat semble-t-il, Pépère et sa politique "caoutchouc", trop heureux d'avoir été élu président à la faveur machiavélique du hasard.
Le hasard qui fait parfois bien les choses mais qui choisit mal, le hasard est aveugle il ne ne sait jamais ce qui est réellement dans la peau de son élu.

L'intelligence artificielle en est un exemple aujourd'hui, les tests affluent, les réponses sont pour le moins surprenantes, parfois abracadabrantesques.
Ce qui me dérange est que les présidents sont entretenus à vie aux frais du contribuable, ils n'ont pas inventé la pénicilline, ni le vaccin de la variole, si encore les résultats économiques étaient brillants...

Il l'avoue lui-même notre seigneur déchu du pays, il a eu sa courbe de chômage, sauf qu'elle ressemblait plus au profil du col du Tourmalet plutôt qu'à la descente de la Coupe du monde de ski...

Et il faudrait entendre et écouter ses interventions comme celles du bon Dieu... Un fonctionnaire qui s'ennuyait, qui n'a vécu que de la politique. Il y a un peu de Georges Briquet en lui aujourd'hui, surnommé Papy, le talent de nous faire rêver en moins, les blagounettes pourries en plus.

Mais surtout de nous faire regretter cinq ans de mandat si inutiles: il nous a laissé les sans-dents, légué les Gilets jaunes, les retraites et sa cohorte de régimes spéciaux, 11 000 000 de pauvres pour partie... Bon il n'était pas le seul, mais quand même.

Il peut déblatérer aujourd'hui, son passage comète ne l'a pas grandi, il est parti, il s'est calté plutôt, un vrai désastre, apeuré de faire le même score sans doute que l'autre à Paris aux présidentielles.
Paris n'a jamais été aussi sale paraît-il.

Axelle D

@ Xavier NEBOUT | 04 février 2023 à 06:02

Excellent ! +++

Giuseppe

Pépère c'est deux personnages, celui de BD le plus éminent:

https://www.nouvelobs.com/photo/20161209.OBS2435/du-scooter-a-la-chapka-8-photos-qui-ont-plombe-francois-hollande.html

Ma préférée.

Des sobriquets dignes de dessins animés, "Fraise des bois", "Flamby", "Pépère", la panoplie complète de personnages de goûters d'après-midi, pour enfants que l'on fait garder dans les crèches pour les occuper.

En tous les cas il fut un honnête fonctionnaire pendant cinq ans pour expédier les affaires courantes.

Il pensait que Davet et Lhomme allaient le magnifier dans leur bouquin, il se voyait beau pour la postérité, ils l'ont ressemelé avec le plaisir de gourmet de journalistes qui ont délivré de la parole un président qui avait le jabot gonflé de lui-même.

Pépère est l'archétype de l'Enarque, pas suffisamment malin pour se faire doubler par Emmanuel, qui bien sûr, comme tous les petits se permet de juger les autres, de Ayrault à Najat Vallaud-Belkacem et lui de se faire gauler pour une amourette qui passait par là... Le pouvoir attire toujours les femmes et midinettes sveltes, l'intérêt... C'est ce qui ressortait d'une émission sur le thème, elle est jeune et jolie et elle est avec ce type, vieux, dégarni, pas très beau, et pas très intelligent.

Il pensait qu'il serait à son avantage dans ce livre, son ego caché a fait le reste, il ne pourra jamais s'empêcher de se faire reluire au détriment des autres, le problème est que lui est le pire de tous:

https://www.linternaute.com/actualite/politique/1380739-le-quinquennat-de-francois-hollande-en-xx-images-cles/1382706-les-bidochon-en-vacances

Pour le reste n'importe quel greffier aurait pu mener la France comme il l'a menée. Même un mandat de cinq ans peut paraître interminable parfois, avec lui ce fut une lente et misérable agonie.
Il a été le fossoyeur avisé du PS, un président de fin de vie d'un pays.

Mitterrand doit avoir le sourire narquois pour ce fonctionnaire d'Etat qui se voulait normal, qui l'était sans doute, trop normal, brillant dans sa normalité.
Cachottier de sa vie, tombé par hasard président, il a fait ce qu'il a pu, heureux ébahi de son poste, qu'il n'aurait jamais envisagé depuis son office notarial d'élu de province, la Corrèze et ses vaches.

Cinq années perdues, cinq années gâchées, Reiser en aurait fait un sacré personnage, quant à Desproges il aurait été avec lui à le croquer, avec la même estime qu'il tenait pour ses collaborateurs.

Arroseur arrosé, il ne sait plus que faire ou que dire pour exister, comme son ex d' ailleurs, il nous a fait perdre notre temps, le même que Sarkozy au fond.
La différence entre lui et Macron... deux mandats, il doit bien rigoler Emmanuel, la différence entre un fonctionnaire de Courteline et Emmanuel, c'est que le second est un président, pas un rond-de-cuir, ni un personnage de bande dessinée.

Tu parles d'un Président, avoir la majorité au Congrès et lire sa montre à l'envers comme Dagobert. Son bilan ? C'est lui qui a fourni la réponse, il ne s'est pas représenté, la trouille d'un type qui s'avoue vaincu sans combattre, c'est bien lui, l'esprit de Munich, et la misère en plus.

Et pour couronner le tout il va nous coûter un pognon de dingue jusqu'au bout, payé grassement à commenter des niaiseries de la vie, que lui seul peut entendre et dont tout le monde se fiche.

Robert Marchenoir

@ PAUL | 03 février 2023 à 17:31
"Cet homme n'avait pas la carrure d'un président. Il vient de donner un exemple de ce qu'est la déloyauté au sujet des accords de Minsk. Imagine-t-on de Gaulle signer un document qu'il savait qu'il ne respecterait pas ? Ou alors il dit qu'il savait qu'il n'allait pas respecter cet accord pour avoir l'air au courant et ne pas se faire griller par Merkel ? Quoi qu'il en soit la parole de la France ne vaut plus rien [...]"

Vous voulez dire : la parole de la Russie ne vaut rien -- et n'a d'ailleurs jamais rien valu. Un ambassadeur britannique en Inde le déplorait déjà aux alentours de 1900 : comment voulez-vous négocier avec ces gens-là, demandait-il ? Ils mentent sans cesse et ne tiennent jamais leurs promesses.

Je vois mal comment la France aurait pu "respecter" les accords de Minsk : en retirant du Donbass les canons qu'elle n'y avait pas ? En faisant inscrire dans la Constitution française l'autonomie de Donetsk et de Luhansk ?

L'ignorance et la mauvaise foi se conjuguent dans ce genre d'allégations mensongères.

François Hollande n'a jamais signé les accords de Minsk, parce que ni la France, ni l'Allemagne n'en sont signataires, nonobstant les mensonges des porte-voix de la propagande russe en France.

La France et l'Allemagne n'ont agi qu'en tant que médiateurs. Les signataires des trois documents successifs désignés sous le nom d'accords de Minsk (5 et 19 septembre 2014, 12 février 2015) sont :

- L'OSCE, Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, issue des accords d'Helsinki, qui réunit 57 pays dont les États-Unis et la Russie.

- La Russie.

- L'Ukraine.

- La région séparatiste de Donetsk.

- La région séparatiste de Luhansk.

Parmi les belligérants, trois sur quatre des signataires représentent la partie russe : la Russie proprement dite, et ses conquêtes illégales les prétendues "Républiques populaires" de Donetsk et Luhansk.

Aucun des accords de Minsk n'a jamais été respecté. Mais bizarrement, les ventriloques français de la propagande russe en rejettent toujours la faute sur l'Ukraine (le pays victime d'une agression militaire russe non provoquée), sur la France et sur l'Allemagne. Jamais sur la Russie, qui a pourtant apposé trois sur quatre des signatures des belligérants sur ces accords.

Les républiques fantoches de Donetsk, Luhansk et la Russie elle-même n'ont pas cessé de violer les accords, dès le lendemain de leur signature.

La Russie a même eu le culot de prétendre qu'elle n'était pas partie aux accords de Minsk, et qu'ils étaient simplement l'affaire des dirigeants séparatistes et de Kiev.

Reniant ainsi les trois signatures successives de l'ambassadeur russe.

Mais une fois de plus, la Russie n'est jamais responsable de rien, un peu comme les immigrés délinquants : quand elle sème le désordre et la mort, c'est toujours la faute des autres : l'Ukraine, la France, l'Allemagne, l'Occident, et bien sûr le Grand Satan, les États-Unis.

Si vous ne reconnaissez pas là la rhétorique woke, gauchiste et communiste, c'est que vous avez de la purée de pois dans les yeux.

Le plus curieux étant qu'une majorité de l'extrême droite, et une partie non négligeable de la droite, défendent cette logique typiquement communiste.

D'un autre côté, les événements récents ont permis de redécouvrir à quel point le communisme et le national-socialisme ont été proches au cours de l'histoire.

Pulvérisons également un autre mensonge de la propagande russe diffusé par les traîtres français : celui selon lequel Angela Merkel aurait "trompé Poutine sur les accords de Minsk, afin de gagner du temps".

En fait, Angela Merkel a déclaré ceci : "Les accords de Minsk de 2014 ont servi à donner du temps à l’Ukraine. […] Un temps qu’elle a utilisé pour se renforcer, comme on peut le constater aujourd’hui. L’Ukraine de 2014-2015 n’était pas l’Ukraine d’aujourd’hui."

"Comme nous avons pu l’observer début 2015 lors des combats autour de Debaltsevo [ville du Donbass, dans l’oblast de Donetsk], Poutine aurait pu alors facilement gagner. Et je doute fortement qu’à l’époque l’OTAN aurait été en capacité d’aider l’Ukraine comme elle le fait aujourd’hui… Il était évident pour nous tous que le conflit allait être gelé, que le problème n’était pas réglé, mais cela a justement donné un temps précieux à l’Ukraine."

C'est parfaitement exact, et c'est une excellente chose. Vous voulez dire : vous auriez préféré que l'Ukraine succombe à la Russie dès 2014 ? Vous auriez préféré que l'Ukraine ne gagne pas du temps ? Que l'Angleterre, les États-Unis et le Canada n'aient pas eu le temps de former l'armée ukrainienne afin qu'elle puisse se défendre contre son agresseur impérialiste et génocidaire ? (La France, au passage, a ostensiblement omis de participer à cet effort avant la deuxième invasion.)

Comme je l'écris ici depuis de longues années, reflétant le consensus des observateurs, les accords de Minsk étaient inapplicables, et si jamais ils avaient été appliqués, ils auraient conduit à la disparition de l'Ukraine comme pays libre et indépendant.

Visiblement, il y a certains prétendus "souverainistes" à qui cela aurait fait plaisir, tout occupés qu'ils sont à dénier leur souveraineté aux autres.

Il n'en demeure pas moins qu'à l'époque, l'objectif d'aboutir à quelque accord que ce soit, comprenant un cessez-le-feu, était justifié.

Ni Angela Merkel, ni François Hollande, ni l'OSCE n'ont évidemment présidé à ces accords en anticipant ou en souhaitant leur échec. Dans sa déclaration, Angela Merkel fait un constat rétrospectif. Mais les complotistes et les paranoïaques voient des intentions maléfiques partout.

Aujourd'hui, nous constatons, avec le recul, que l'armée ukrainienne s'est profondément transformée entre 2014 et 2022. Dans le bon sens. Hier désorganisée, corrompue, profondément infiltrée par les espions russes, elle est devenue une force disciplinée, courageuse et inventive, dépassant ses instructeurs de l'OTAN en prouesse militaire.

Seuls les fascistes-communistes soutiens du régime tyrannique de Moscou peuvent le regretter.

Florestan68

Cher Philippe Bilger,

Ce que j'attends d'un homme politique au pouvoir, c'est qu'il agisse dans l'intérêt général et qu'il laisse le pays dans un meilleur état que quand il est arrivé au pouvoir.

Dans tous les domaines, François Hollande a accéléré le déclin de ce pays. Il n'avait en rien l'étoffe pour être président et a clairement été élu par défaut. D'ailleurs, il n'a même pas pu se représenter. Il devrait juste faire silence. Il a assez abîmé le pays.

Dans ces conditions, sa personnalité ne m'intéresse pas et son avis n'a que peu d'intérêt à mes yeux.

Je préfère lire le "De Gaulle" de François Mauriac.

Xavier NEBOUT

François Hollande n'aura en effet pas été un médiocre, mais un nullissime, tant nous aurions voulu savoir en quoi il n'aura pas été une catastrophe à tous égards, et maintenant dans sa compréhension de la géopolitique relative à l'Ukraine.

Toutes les personnes tant soit peu avisées, sauf ici le pseudo Robert Marchenoir délégué local de la CIA, savent que la guerre a été téléguidée par les USA, tant il est vital pour leur domination du monde déjà en péril avec leur dollar fantoche, que l'Europe ne fasse jamais bloc de près ou de loin avec la Russie.
Après bien d'autres, Emmanuel Todd, François Asselineau, Paul-Marie Coûteaux l'a encore très bien rappelé hier sur Sud Radio.

Et non seulement il aura été une catastrophe, mais en plus il nous aura refilé le pire, le petit commissionnaire de l'Europe enchaînée aux USA, le moins que nul.
On doit cependant lui reconnaître d'avoir mis la fonction de président de la gueuse au niveau qui est le sien, en sortant du palais en scooter par une poterne.

Robert Marchenoir

Premières remarques ; entretien un peu tendu avec François Hollande, moins en connivence, plus en rigueur professionnelle. Les questions et les réponses se succèdent avec une clarté de bon aloi. L'invité a des interventions simples, d'une brièveté bienvenue, qui autorisent son interlocuteur à enchaîner rapidement sur la question suivante.

François Hollande dit, de façon claire et nette, ce qu'il convient de penser de la guerre en Ukraine : Poutine ment sans cesse, il ne comprend que la force. Il est profondément convaincu que son système autoritaire est supérieur à la démocratie, et que la Russie a vocation à recréer une tutelle sur les pays de l'ex-Union soviétique.

De même, selon François Hollande, l'invasion de l'Ukraine est imputable à la Russie. La faute de l'Occident n'est pas d'avoir été insuffisamment conciliant avec elle ; elle est d'avoir été trop faible et de n'avoir pas contre-attaqué à temps, notamment en Syrie.

Depuis que Poutine a déclenché la guerre en cours, toute discussion avec lui est devenue futile, tant qu'un rapport de force suffisant ne s'est pas créé pour ouvrir une possibilité de négociation.

Hollande commet une erreur de détail, mais funeste, lorsqu'il dit que les séparatistes ont occupé le Donbass. C'est l'armée russe qui a occupé le Donbass. S'appuyant certes sur des séparatistes, dont elle a attisé les passions, comme elle l'a fait en Géorgie et en Moldavie. Mais la formulation accrédite la thèse fallacieuse de la propagande russe, selon laquelle il s'agirait d'une simple "guerre civile".

La "guerre du Donbass" n'aurait jamais eu lieu si les Russes n'étaient pas intervenus : avec leurs agents de subversion, leurs milices, leurs forces spéciales, leurs tortionnaires, leur financement, leurs troupes, leurs armes lourdes, et, pour finir, la dictature néo-soviétique qu'ils ont installée dans cette région, directement pilotée à partir du Kremlin.

Tipaza

François Hollande au rapport !
Mais lequel, l'homme public, le politique ou l'homme en soi, dans son intimité ?
Ce n'est pas le même homme. En politique la fonction crée l'organe, et pour cela il faut que l'homme croie à la fonction, Hollande n'a jamais cru à la fonction.
Il était extérieur à lui-même dans son rôle de président, et cela se voyait, d'où les frondeurs qui sentaient la proie à leur portée.

J'ai la bonne (?) ou fâcheuse (?) habitude de juger un homme, entre autres, aux qualités de la femme avec il partage sa vie, considérant qu'il y a nécessairement accordailles entre les deux dans les profondeurs des personnalités.

De ce point de vue, l'homme Hollande s'est amélioré, et a progressé me semble-t-il. ;-)
D'abord avec Ségolène Royal, puis se partageant en même temps avec Valérie Trierweiler, deux femmes aux caractères extravertis, l'une complètement à l'ouest, et l'autre sans boussole.
Il eut l'intelligence relationnelle de ne les épouser ni l'une ni l'autre, toujours un peu extérieur à lui-même dans sa relation.

Puis est venue Julie Gayet, la dernière, celle avec qui on reste, qu'il a épousée, une personnalité tellement différente des précédentes, et beaucoup plus sympathique, vue de loin, qu'on se dit que c'est le bon choix, enfin on l'espère pour lui.
Avec une telle compagne, on peut penser que l'homme vaut mieux que l'image qu'il a donnée dans sa fonction présidentielle.

caroff

Je regarderai parce que avec Hollande on passe toujours un bon moment de convivialité.

Les commentaires en forme de "teasing" de notre hôte corroborent ceux que j'ai entendus de ceux qui l'ont côtoyé: sympa, amusant, spirituel et intelligent.

Mais il était fait pour être président comme moi archevêque...

Patrice Charoulet

Langue française

Début de l'émission « C dans l'air » (3/02/23). Yves Thréard : « Mme Borne a été assez pédagogique ». Non, non, M. Thréard… Elle a été assez pédagogue.

stephane

Vu la stupidité de Sarkozy, ce qui apparaissait comme une performance de l'avoir battu, semble à présent une évidence. Seul Sarkozy n'a toujours pas compris ce qui lui était arrivé.
Hollande a "niqué" Sarkozy et d'autres socialos comme Columbo coince les assassins. La suite a parfois manqué de tonus mais au vu de la situation dont il a hérité et qu'il a laissée, on peut dire que Hollande n'a pas démérité.
C'est pour le moment un bon ancien président dont il faut respecter voire admirer certains choix et dont certains devraient prendre de la graine et quitter les médias.

Giuseppe

@ lucas | 03 février 2023 à 12:55
"Vivement critiqué lorsqu'il était au pouvoir, il devient un observateur avisé et écouté..."

Euh... Avisé ?... Ah... donc, quand il était au pouvoir il ne pouvait pas l'être, avisé ? Soudainement il le deviendrait maintenant, après qu'il a pris un pied aux fesses par les citoyens ?
Euh... Ecouté ?... Pourriez-vous préciser par qui ?... Et surtout pourquoi on fait appel à lui... pour ses blagounettes pourries, pour se faire déboutonner à la manière de Davet et Lhomme ?

Par enchantement ou l'opération du Saint-Esprit, la lumière d'avisé et d'écouté serait tombée sur lui subitement... Amen...

Ou alors c'est de l'ironie ?

Michelle D-LEROY

Lorsque François Hollande a écrit son premier livre, il est venu le dédicacer dans une librairie proche de mon domicile. J'étais allée faire dédicacer son livre après une longue attente vu qu'il prenait le temps de parler et de répondre aux questions des uns et des autres.

N'étant pas socialiste, je n'ai jamais voté pour lui, et pourtant je dois dire que Monsieur Hollande m'est apparu fort sympathique, simple, répondant intelligemment aux questions et fournissant moult explications.

J'ai gardé une bonne impression, celle de quelqu'un de proche des gens, d'empathique et j'écouterai volontiers cet entretien.

PAUL

Cet homme n'avait pas la carrure d'un président. Il vient de donner un exemple de ce qu'est la déloyauté au sujet des accords de Minsk. Imagine-t-on de Gaulle signer un document qu'il savait qu'il ne respecterait pas ? Ou alors il dit qu'il savait qu'il n'allait pas respecter cet accord pour avoir l'air au courant et ne pas se faire griller par Merkel ? Quoi qu'il en soit la parole de la France ne vaut plus rien, il en est un des artisans, comme Macron qui ne vaut pas mieux. Et tout cela en se recommandant des "valeurs" de la République... Quelles valeurs ? Il faudra lui poser la question.

Jérôme

...pas de présidents médiocres ???
Si, Emmanuel "Kadyrov" Macron.

Giuseppe

Là je sens notre hôte bien prévenant avec ce client. Un peu tremblant de dérapages non contrôlés, ce qui est sûr c'est que ça devrait frotter.

J'espère avoir l'énergie de m'adresser au président qui a eu tous les pouvoirs et qui détenait les 2/3 du Congrès pour tout faire, changer un peu la face désordonnée de ce pays, on en est loin, il n'est pas seul responsable, mais la majorité il l'avait et il pouvait beaucoup, mais quand j'ai vu les croissants du matin rue du Cirque, j'ai eu confirmation de sa pusillanimité.

Par hasard il a été le Président de ce pays, je n'ai pas gardé la vidéo où lors d'une réunion, un de ses caciques le pousse en avant d'une claque dans le dos l'obligeant à se déclarer candidat sans retour en arrière possible.

Pour son bilan, j'espère avoir les cannes pour le détailler, mais Marchenoir a une telle puissance de feu qu'il devrait s'en charger. Je ne suis qu'un modeste pointeur brigadier artilleur... Mais je pense être néanmoins capable de piloter un Caesar ou plusieurs d'ailleurs.

Un type fraîchement nommé à ce poste, qui se fait gauler comme un innocent, pour quelque viennoiserie, c'est pas avec ça qu'on va faire revivre le pays.

Robert Marchenoir

Excellent, excellent... une vraie stratégie marketing avec pré-annonce et diffusion échelonnée...

En somme, François Hollande correspond à sa réputation : c'est un homme sympathique et spirituel. Et puis il accepte de donner une interview à un blogueur de droite, qui pose de vraies questions. Il n'est donc pas totalement mauvais...

J'espère qu'il n'a pas plu le jour de l'entretien.

Exilé

Peut-être aurait-il été opportun au vu de la situation internationale, de demander à M. Hollande, sans chercher à le brusquer bien entendu, quelques explications sur son rôle dans l'affaire des accords de Minsk, laissés en plan pour laisser à l'Ukraine le temps de préparer une guerre jugée inévitable et donc pour avoir agi à rebours d'une recherche de conciliation ?

lucas

Hâte d'écouter François Hollande.
Vivement critiqué lorsqu'il était au pouvoir, il devient un observateur avisé et écouté, même s'il subsiste des points de désaccord lorsqu'il donne ses avis.

Finalement, on peut considérer qu'il n'a pas eu la tâche facile. Il a voulu moderniser la gauche, la rendre apte à gouverner dans un monde globalisé où la compétition internationale ne permet plus de se bercer d'illusions. Seule une économie performante permet une abondante redistribution. Il est plus réaliste que Mitterrand.

Ses principaux ennemis étaient d'abord dans son camp. Les frondeurs jusqu'au-boutistes ont tout cassé. Pour quel résultat ? un parti socialiste actuellement halo en queue de comète des doux rêveurs de Mélenchon-NUPES. C'est lamentable. Quel retentissant échec pour un ex-parti de gouvernement.

Enfin, F. Hollande a eu l'intelligence politique de ne pas s'engager dans la compétition pour les présidentielles au risque de favoriser l'extrême droite.

Louis

Je retiens l’homme, un homme dans sa complexité familiale, amoureuse, plongé dans un univers où l’inhumanité règne en maître, avec j’imagine tous ces coqs autour de lui pour le servir mais surtout décrocher des faveurs. Imaginez-vous une vie familiale, pire, de célibataire à l’Élysée, certes les meubles sont de Pierre Paulin mais quand même. Je crois que l’Ancien Régime est encore dans nos gènes. Combien de fois ai-je entendu mes patrons parlant de leur prestigieux siège de direction en ces termes : vivement que ça brûle et que nous achetons deux étages à la Défense, hélas l’ère est toujours dans les inchauffables hôtels particuliers, comme la misère de la justice masquée par la splendeur du palais place Vendôme.

Quant à ses balades nocturnes les journaleux devraient avoir honte parfois de leur tapage. L’impossibilité des présidents réside dans le fait qu’ils ne peuvent se constituer une équipe, je dirais un équipage. La présidentialité de la fonction fut réalisée dans des circonstances particulières, par et pour un type comme de Gaulle et après toutes ces années nous en sommes au même point, scotchés dans les intouchables dorures de la République, pire, le quinquennat a aggravé cette situation.

Achille

« On peut dire ce qu'on veut mais depuis 1958 nous n'avons jamais eu de présidents intrinsèquement médiocres. Pas donné à tous les pays. » (PB)

On ne devient pas président de la République par hasard, en tous cas en France.
Difficile de retirer à François Hollande sa grande intelligence, la fulgurance de ses réparties ainsi que la finesse de son humour qui dépasse le niveau des "blagounettes" auxquelles trop souvent ses adversaires ont voulu le réduire.
Sa grande erreur a été de se confier à des journalistes peu scrupuleux lors de veillées à l’Elysée.
Il en a payé le prix fort.

Marc Ghinsberg

J’attends avec impatience la mise en ligne de votre interview de François Hollande.
Il est dommage que vous n’ayez pas eu l’occasion de le rencontrer pus tôt. Cela vous aurait évité quelques jugements hâtifs et injustes. Ce n’est pourtant pas faute de vous les avoir signalés.
Mais puisque vous semblez, au moins sur certains points, lui rendre justice (la moindre des choses pour un magistrat fût-il honoraire), il vous sera beaucoup pardonné.

Vamonos

La présidence de François Hollande a marqué l’apogée de sa carrière politique, puis sa chute dont il ne se relèvera pas. Il faudrait un miracle parce que son bilan est calamiteux. Sans tomber dans le piège qui consisterait à lui pardonner parce qu’il serait lui-même victime d’un complot planétaire, je préfère penser qu’il n’est qu’un maillon parmi d’autres dans la chaîne des faillites successives.

La présidence de M. Hollande a commencé sur les décombres du scandale d’une affaire d’Etat qui a évincé le candidat arrivé deuxième.

Ensuite, la photographie officielle du président Hollande fut une infamie. Au lieu du drapeau français, symbole admirable, un ersatz de drapeau hollandais a été négligemment placé sur une aile du Palais de l’Elysée. Qu’il s’agisse d’une plaisanterie ou d’une étourderie, le résultat est identique. Cela ne se fait pas, c’est une faute visible dans toutes les mairies, toutes les ambassades, tous les consulats.

Que reste-t-il du quinquennat hormis la modification du Code civil afin de légaliser une forme de mariage qui est familièrement désignée par l’expression de mariage blanc ?

Techniquement, les personnes du même sexe peuvent contracter un mariage pour bénéficier des mêmes droits sociaux et donc financiers que les couples majoritairement composés d’un homme et d’une femme. Et c’est ainsi que la marchandisation du corps humain est devenue encore plus envisageable que par le passé.

Le désaccord légitime envers cette loi a été brutalement réprimé avec des moyens disproportionnés. La présidence a été forte envers les faibles.

Le désaccord entre la Russie et l’Ukraine a été discuté autour d’une table où étaient présents Vladimir, Angela et François. L’ambiance feutrée et les concessions ont prouvé à la Russie que la présidence française pouvait être faible avec les forts.

Le fils naturel que Hollande a engendré et non pas créé avec la finance continue et amplifie la politique d’inspiration socialiste. La France descend dans tous les classements où il s’agit de prouver la progression vers un monde meilleur.

Socialiste s’abstenir ! Mélenchon le démagogique leader minimaliste insoumis n’a jamais créé d’emplois et pourtant il possède la distinction d’être le plus riche de toute la classe politique française tellement il s'est gavé d’argent public. La dictature du prolétariat est toujours détournée au profit d’une oligarchie. Elle commence à voler les riches pour donner aux pauvres et elle finit par voler les pauvres pour se donner à elle-même. Il n’y a pas de repas gratuit. Il n’y a pas de canon gratuit. Il faudra rembourser les prêts bancaires.

Mais il vaut mieux pardonner parce que l’indulgence est plus constructive que la fuite en avant de la loi du Talion puisque l’œil pour œil conduirait à la cécité universelle. Et puis un homme même politique ne peut pas être mauvais à 100 %.

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